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Re: quel nom pour une locale fr_geek ?



Selon Nicolas Rueff <n.rueff@tuxfamily.org>:

[...]

> Ouaip, ben moi qui voulais voir si la communauté deb était réveillée,
> c'est gagné. Bon, peut-être que j'y suis allé un poil fort. Bon une

Puisque tu sembles de meilleure humeur, argumentons sans « flame »

> dernière pique ? Beaucoup de disciplines (sportives ou autres) sont
> issues d'une culture - et en général d'une langue - particulière, et
> c'est d'elle que sont tirés un certain nombre de termes. Je ne citerai
> pas le foot (ah, tiens trop tard): penalty, corner ... Prenons par
> exemple la musique: y a un paquet de termes issus de l'italien en
> musique, et à ma connaissance personne n'a jamais eu l'idée de traduire
> "saxophone alto" par "saxophone grave" (je sais, j'ai quelques lacunes
> en italien), ou pire: le piano par "le doucement". Unix ayant quand même

La langue est évidemment composé d'emprunts d'ici et là à différentes langues et
différents jargons. Elle se construit d'ailleurs de façon parallèle, à la fois
par emprunt et à la fois par construction interne.

La richesse de la construction interne est globalement plus importante : réduire
la vitalité d'une langue à son importation de termes étrangers est la conduire à
terme à sa mort. Surtout lorsque la-dite langue possède déjà en son sein des
termes équivalents que ceux que l'on réintroduit en force (et souvent mal, cf.
la fameuse librairie chère aux geeks).

*MAIS* là où tu fais une grossière erreur est dans ta comparaison : tu confonds
à la fois les termes techniques, le jargon et le langage usuel parlé par tout un
chacun. On ne traduit pas saxophone alto (mais bien saxophone, n'est-ce pas ?)
parce que c'est un mot du langage, comme tu ne traduits pas un source en C (if
machin ne se traduit pas !) ni le langage lui-même (Perl est restera Perl, même
s'il s'agit d'initial en anglais).

De même, le jargon d'un métier reste au sein d'un métier... Quand deux
informaticiens parlent ensemble, le reste de la planète ne les comprend pas, de
même que lorsque deux électroniciens parlent ensemble. Mais les logiciels sont
destinés au grand-public et ce dernier ne parle pas le jargon (même si certains
termes finissent par arriver à leurs oreilles) et il est nécessaire d'avoir une
base commune à tous ces gens-là et ce n'est certainement pas en les noyant dans
une seconde langue que l'on risque de les intéresser (pour ceux d'ailleurs que
cela intéresse, beaucoup sont tout simplement *obligés* de servir de
l'informatique).

> une origine très outre-atlantique(ienne ?), ça me parait normal de
> conserver une locale orientée "origine des termes". Et si ceux qui
> pourraient l'utiliser sont les geek, alors soit ...

Pourquoi pas, du moment que cela n'interfère pas avec le travail de traduction
du français... et qu'à aucun moment, comme le suggère Martin, on puisse avoir
ces « traductions » en lieu et place du français...

> Ceci dit, amis de la francophonie, rassurez vous: un paquet de termes
> français sont utilisés dans les autres langues, mais je ne vous apprends
> rien n'est-ce pas ?

Rien à voir...

> 
> </discution stérile>

Pas temps que cela... Il existe dans le milieu informatique un puéril combat
d'arrière-garde pour surtout ne pas donner au grand-public accès à
l'informatique... C'est dommage de rencontrer cet état d'esprit aussi dans le
logiciel libre, nettement plus orienté sur l'ouverture que n'importe quel autre
domaine...

PK



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