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Re: [Traduc] Re: Droit de réponse 6



Jean-Philippe Guérard <jean-philippe.guerard@tigreraye.org> (26/08/2006):
> Dans tous les cas, il faut traduire en ayant la page formatée en version 
> originale sous le nez. Ce que je critique, ce n'est pas le format .po en 
> lui-même, mais la facilité qu'il donne pour traduire sans regarder la 
> version originale, ni relire la version française finale.

Je suis d'accord. Quand on utilise le format PO, il ne faut pas tomber
dans la facilité en se basant uniquement sur le PO. Mais au final, un
traducteur consciencieux fera de toute façon (au moins) les deux choses
suivantes :
1. traduction du document original ou du fichier PO
2. relecture du document dans son affichage final

Si la première étape peut être facilitée, autant en profiter.

Au passage, il y a d'autres outils permettant de faciliter la
traduction. Je pense en particulier aux TM (mémoires de traduction). Si
elles peuvent s'avérer être un outil très puissant (pour la cohérence
entre les chaînes, entre autre), là-aussi, le risque pour le traducteur
est de se reposer sur les traductions proposées sans faire attention au
contexte. Je ne pense pas qu'il faille rejeter un outil pour éviter les
pièges, mais plutôt « éduquer » les traducteurs à ne pas tomber dedans
(j'avoue moi-même être tombé dans ce piège du « rejet » lorsque
Jean-Christophe - que je salue au passage - a présenté OmegaT sur
debian-l10n-french).

> Il rend également moins évident l'ajout de notes par le traducteur, par 
> exemple pour signaler un point spécifique à l'utilisation par un 
> francophone.

Ici c'est un des désavantages de po4a, à savoir que l'ajout des addenda
est une opération plus difficile que l'ajout manuel de paragraphes
dans le document traduit. Mais ça reste évidemment possible.

-- 
Thomas Huriaux

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