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Distribuer le coeur de Debian [c'était: y'a quelque chose qui va pas chez Debian !]



Je disais donc qu'une idée me trotte dans la tête. 

Ne pourrions-nous commencer par mettre en place une distribution qui serait 
un extrait de Debian (Kerdeb ? KerYann ?), ne comportant, dans un premier
temps, que _le_ système d'exploitation proprement dit, chaque tâche
étant accomplie par un seul logiciel, le meilleur dans sa catégorie 
(ex. : sendmail | exim | postfix), avec, bien sûr, une prime au libre, mais 
avec admission sans problème du non libre si le libre est nul ou mal fichu.

La liste étant dressée, cela permet déjà d'identifier tous les paquets qui
nécessitent une maintenance «dure». Ceux qui veulent s'investir dans Debian
pourraient donc déjà savoir sur quoi faire porter leur effort, et pourraient 
travailler, en se foutant totalement des vapeurs de New Maintainers, en ne 
demandant l'autorisation à personne. 

On peut passer en doublure, sur des bases francophones, sans avoir de compte 
à rendre, et en mesure, si le besoin s'en fait sentir, de permettre 
à Debian de se survivre à elle-même.

Quand bien même le travail ne porterait que sur une faible partie des paquets,
il s'agit d'un extrait d'une distribution Debian, donc les paquets qui ne
sont pas directement maintenus par un groupe, sont récupérés tels quels sur 
le site officiel (et il est toujours possible et même souhaitable de 
s'investir dans Debian, comme mainteneur officiel ou pas, mais dans les
endroits stratégiques qui ont tendance à être délaissés : boot-floppies,
libc, deity, debian-qa). 

La motivation des bénévoles ? Elle est très simple : pour bien administrer un
système, il faut le connaître. Nous sommes une petit centaine, apparemment, à
consulter la liste. Il suffirait qu'un cinquième s'investisse pour faire 
quelque chose. Les administrateurs, au sein des universités ou entreprises 
privées, collaborent bénévolement pour _leur_ système, qu'ils utilisent et 
dont ils ont besoin. A partir d'un certain nombre, il est même en théorie
possible, si la distribution est de taille raisonnable, de contrôler le source
du système, et donc d'en assurer la sécurité (j'ai dit : à partir d'un
certain nombre...).

Pour les paquets, il n'y aurait pas _un_ mainteneur : il y aurait une équipe,
menée par un chef de projet.

Bon maintenant, pour la définition du système d'exploitation en lui-même,
c'est, comme son nom l'indique, ce qui permet d'exploiter, localement ou
en réseau, le matériel, et ce qui permet de mettre à disposition de
l'utilisateur ces possibilités : cela comporte donc aussi, pour moi, NIS et
la base de X, mais cela ne comporte pas Emacs ni TeX, ni d'autres interpréteurs
que le shell standard (bash, Perl, Java etc... font partie du deuxième cercle : 
l'utile). 

Donc le système c'est le strict nécessaire (gestion du matériel et des
utilisateurs en réseau). Le deuxième cercle, c'est l'utile : augmentation
des possibilités (interpréteurs supplémentaires : Perl, Java, TeX). Et le
superflu, ce sont les applications utilisateurs ;)

Il y a une différence entre le système d'exploitation, et ce qui doit se loger
sur une disquette de secours : la disquette de secours doit permettre d'amorcer
un processus de récupération local : elle n'est pas destinée à permettre de 
disposer de la plénitude du système.

Voilà, c'était juste quelques trolls en passant...

A+
-- 
Thierry LARONDE <thierry.laronde@polynum.com>
website : http://www.polynum.com
/home du SDF (Site Debian Francophone) : http://www.polynum.com/debian/


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