Le 19/01/2014 12:03, Antoine a écrit :
Le mode bazar n'est ni plus ni moins qu'un outil. Raymond se concentre là dessus dans son ouvrage et veut nous montrer que cet outil est efficace. Maintenant, il ne nous dis pas à quoi doit servir cet outil.Bonjour, Le 18/01/2014 21:14, maderios a écrit :On 01/18/2014 10:31 AM, Antoine wrote:Par contre je m'étais fadé "La cathédrale et le bazar", et ça m'avait laissé dubitatif.C'est pourtant un essai d'une grande clairvoyance. Pour moi, ce fut une révélation. Comme des millions d'utilisateurs de logiciels libres et de non libres (linux embarqués, android, etc...), tu profites actuellement de la démarche "bazar". Sans ce "bazar", Linux et ses applications n'auraient jamais existé. Coté distributions, dans l'échelle "bazar", la très timorée mais très fiable Debian est mal placée. On ne peut obtenir le beurre et l'argent du beurre... La palme du "bazar" est du coté des rolling releases. Ce sont elles qui servent de locomotives dans le monde du Libre, leurs utilisateurs jouant le rôle de bêta testeurs.Ce n'est pas le modèle en lui même qui me posait question, bien au contraire. Mais à la lecture de ce livre, je trouvais Raymond plus du côté de l'institution d'un nouveau modèle compétitif que dans l'idée de permettre l'accès à des outils libres.Est ce qu'il est question de créer une alternative à Microsoft et Apple sur le marché des systèmes informatiques (en reconnaissant qu'il y a toujours des rétributions qu'elles soient directement pécuniaires ou symboliques -reconnaissance des pairs, ou les deux) ?Ou s'agit il, par exemple, grâce à l'accès à des outils libres, de permettre à de petites structures de s'exprimer (structures qui pourront entre autres choses agir pour soutenir les femmes espagnoles et le droit à l'avortement...), en réalisant des tracts, gimp-inkscape-scribus, un site web (spip), des listes de diffusion (riseup.net), etc. ?Je suis réellement admiratif du boulot effectué en mode bazar, même si mes compétences informatiques ne dépasse par trois-quatre commandes en shell. Mais la confiscation des moyens de production étant politique (tout comme le fait de condammer -de manière cassante- l'échange de quelques échanges [HS] sur une liste), l'inverse, la restitution des moyens pour produire grâce aux logiciels libres, l'est.Reste à savoir dans quel sens. Liberal ou liberal ? Amicalement, Antoine
Donc, il faut je pense comprendre libéral ET libéral. Tout dépendra de celui qui a l'outil en mains...
-- Frédéric Micout | Mon blog : http://blog.sujets-libres.fr Page de dev perso : http://dev.sujets-libres.fr