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Re: y'a quelque chose qui va pas chez Debian !



On Tue, Feb 29, 2000 at 07:56:32AM +0100, Raphael Hertzog wrote:
> Le Tue, Feb 29, 2000 at 12:31:15AM +0100, Raphael Manfredi écrivait:
> > Le probleme, c'est que Debian commence a ressembler a une secte.  Le
> > nouveau processus d'admission (en cours de polissage final) est
> > infantilisant, humiliant.  Ca ressemble a du bizuthage, tu sais, quand
> 
> Je ne connais pas les détails de la nouvelle procédure d'admission puisque
> je ne suis pas abonné à la liste en question. Je m'abstiens donc de
> commenter mais j'aimerai bien un exemple concret pour illustrer tes
> propos.

Personnellement, j'en suis resté aux « propositions » de Wichert Akkerman,
et la procédure me plaît à ce point que ma décision est prise : je ne
postulerai pas.
Un détail : dans toute la procédure, il est indiqué que les appels téléphoniques
auront lieu "de nuit". Debian est une association sur laquelle le soleil ne
se couche jamais, puisqu'il existe des développeurs sur la terre entière.
Un appel de nuit n'a donc aucun sens. Ou alors il en a un seul : américano-
centrisme : lorsqu'il fait nuit aux USA.

> > Je confesse avoir postule il y a quelque temps. Ca doit pas faire loin d'un
> > an a present. Mais quand j'ai lu le transcript de la "campagne" des DPL,
> > c'etait a mourir de rire: on dirait une campagne electorale americaine (i.e.
> > completement niaise et portee sur la poudre aux yeux plus que sur de vraies
> > valeurs -- j'etais aux USA lors de la campagne Bush - Perot - Clinton); donc,
> > quand j'ai lu ce transcript, je me suis fait deux reflexions:
> 
> C'est quoi les valeurs qu'ils auraient du défendre ? Le libre, rien que le
> libre et tout pour le libre ? Le problème c'est qu'au sein de Debian on
> est tous convaincu de la justesse du choix du libre. Au contraire, l'année
> a été ponctuée par des incidents administratifs internes et diverses
> tension ridicules. Cela explique la concentration des campagnes des
> leaders sur les problèmes organisationnels qui sont loin d'être de la
> poudre aux yeux même si la plupart ne s'engage pas sur beaucoup plus que
> ce qui est déjà "accepté".

Les discours des candidats sont de la bouillie. Exemple entre autres : Wichert,
dont la seule argumentation est « maintenant je serai capable d'être leader,
puisque j'ai appris durant l'année précédente » [à faire des conneries].

> 
> > paquets bugges apres le "bug horizon". Que ce soit bien clair: si apres
> > un upgrade automatique de Slink vers Potato, des paquages comme Perl ou
> > Apache, ou cron, ou sendmail, "disparaissent" ou "cessent de fonctionner"
> 
> Cela n'arrivera pas. Mais il faut le dire, les mainteneurs qui ont laissé
> trainé ces bugs, sont des cons et il fallait un coup de fouet pour trouver
> les volontés nécessaires à la correction des bugs. C'est le principe du
> bug horizon. Je l'ai moi même suggéré un jour à Richard Braakman.

Raphaël : pour debian-qa, pour l'encouragement aux NMUs, pour le bug horizon,
tu dépenses une énergie admirable. C'est d'autant plus dommage de la gâcher :
le fouet ne peut fonctionner que s'il est manié par le "leader". Le problème
n'est pas sur l'objectif --- je pense que la plupart d'entre nous est
d'accord --- : il est sur les moyens. Certains objectifs sont inaccessibles
si l'on ne se donne pas les moyens idoines. 
Si Linux est là, c'est parce que Linus Torvalds et Alan Cox.
Si GNU est là, c'est parce que Richard Stallman.
Si Debian est encore là, c'est ... un miracle ... improbable.

A+

-- 
Thierry LARONDE <thierry.laronde@polynum.com>
website : http://www.polynum.com
/home du SDF (Site Debian Francophone) : http://www.polynum.com/debian/


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