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Re: Debian et non-free



Jérôme Marant a écrit :
Quoting Julien BLACHE <jblache@debian.org>:


Jérôme Marant <jmarant@free.fr> wrote:

Salut,


Mais d'un autre côté, on nous dit qu'on peut venir les chercher
dans non-free, sur des serveurs hébergés par le projet Debian
lui-même.

non-free est la plus pure expression du pragmatisme Debiannesque,
faut-il le rappeler ? C'est en droite ligne avec "Our priorities are
*OUR USERS* and Free Software". C'est un compromis comme il n'y en a
que peu dans le Projet.


Mais rien n'empècharait à ce que ce service soit fourni en dehors
de Debian, comme le fait backports.org, non?


Alors il faudrait peut-être être cohérent tout de même, et ne
pas voter contre la suppression de non-free de l'archive
Debian.

Je ne vois pas le rapport...


Question d'ambiguité vis-à-vis des utilisateurs au sujet du
message de liberté véhiculé par le projet.


Alors je sais bien qu'en restant sur les serveurs Debian, les
utilisateurs de programmes non-free bénéficient de son infrastructure
(BTS, etc), mais je ne vois pas pourquoi on aurait le droit à
certains « arrangements » d'un côté, et pas de l'autre.

Il faut se replacer dans le contexte de l'époque, où Netscape était le
seul browser disponible, et était non-free. Il en était de même pour
un certain nombre d'autres choses, d'ailleurs.

Aujourd'hui, le contexte a changé, et, après une période de flagrante
inutilité, non-free est, malheureusement, a nouveau utile pour
diffuser les firmwares et autres drivers non-libres dont certains de
nos utilisateurs ne peuvent se passer pour le moment.


Je suis d'accord.


Il y a une chose à garder à l'esprit : une grosse partie des
firmwares, en plus d'être non-libres, ne sont également pas légalement
redistribuables !

C'est par là qu'il faut commencer. Les projets de HCL sont également
des projets à pousser et à aider. Ca avait bien commencé en 1999/2000,
et c'est finalement tombé dans l'oubli. Aujourd'hui, ces projets sont
nécessaires à double titre : comme moyen d'information des
utilisateurs et comme moyen de pression sur les constructeurs.

Si ces HCL s'étaient unifiées et développées à l'époque, la situation
serait peut-être différente aujourd'hui. Mais il n'est pas trop tard,
car le marché du matériel évolue extrêmement vite.


Quel est l'état du marché ? Est-ce que comme certains disent, on observe
un retour aux drivers non-libres au détriment des drivers libres ?


A vu de nez je dirais qu'il n'y a pas une augmentation significative des drivers non-libres, il y a en fait surtout les drivers des cartes nvidia et ati.

Par contre il y a une forte augmentation des cartes nécessitant de charger un firmware. Mais bon ces firmwares ont toujours été non-libres, c'est juste qu'ils sont sur le disque dur du PC à la place d'être sur une ROM sur la carte. Cela s'explique par le fait qu'il faut pouvoir produire moins cher et par un besoin de flexibilité (en gros lancer la fabrication des cartes avant d'avoir le soft de prêt)...

Le problème de ces firmwares c'est qu'en plus d'être non libres, ils sont le plus souvent non-redistribuables.

Aurélien

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  .''`.  Aurelien Jarno	            | GPG: 1024D/F1BCDB73
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