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Des backports pour le Peuple, ou : Farcir une patate froide.



Georges Mariano a écrit, jeudi 21 février 2002, à 14:03 :
[...]
> alors je commence par poser la question
> aux "utilisateurs" (potentiels) de backport, sur quels critères
> considèrent-ils pouvoir faire confiance à un paquet recompilé ?
> [je parle d'une confiance _fonctionnelle_ rien à voir avec le
> fait que ce soit expédié/signé par un moyen adéquat]

Hmm... pour bien faire, il faudrait que le cadre soit bien défini.

Disons que l'idéal,  à mon point de vue, serait  de pouvoir installer un
paquet (back-)porté sur une patate « normale » de manière transparente :

 Je rajoute par exemple le site inrets.fr dans mon sources.list, et

 - des paquets sont mis à jour, les nouveaux paquets sont disponibles ;

 - la *base*  reste intacte, au  moins en apparence, pour  pouvoir aussi
   continuer à utiliser les mises à jour de sites potato officiels comme
   debian.security.org ;

 - si j'enlève les  paquets « officieux », je  peux retrouver un système
   potato (à peu près) « normal » sans avoir à repartir de zéro.

Je crois  que la distance entre  potato et le tandem  woody-sid est trop
grande, la patate me donnant l'impression d'être Cendrillon, à l'abandon
dans son coin, qui se tape le  boulot, quand les deux soeurs ont droit à
tous les gadgets à la mode.

Si le source  d'une application est solide, et  portable sur une patate,
on peut en faire soi-même un deb dans son coin, mais c'est du gâchis, et
c'est moins sûr qu'un paquet testé par d'autres.

Le schéma des apt-get possibles serait

\begin{verbatim}

 Stable <---------> stable + portages
   |                  |
   |                  |
   |                  |
   V                  V
 Testing ---------> Sid ( + portages )

\end{verbatim}

Bien entendu, il y a  des problèmes d'intégration, de dépendances, etc.,
mais de  nombreux paquets bien  écrits sont installables  sans problèmes
majeurs. La stabilité de la *base* est une chose, celle des applications
est une autre, souvent orthogonale :
 Emacs21 tourne sur  des dizaines de systèmes, je  comprend mal pourquoi
seule une potato ne pourrait en disposer (m'enfin, officiellement :).

> évidemment, en tant qu'adepte de ce "sport" j'ai mon point de vue
> [qui sert à définir ma "procédure" de backport, qui change tous
> les jours :)] mais j'aimerai bien entendre d'autres points de vue

> ... n'oubliez pas de changer de sujet ;-)

Celui-ci te va ?

> >  Si le backport ne vient pas à toi, vers Linux from scratch tu
> >  iras.
> pour upgrader un serveur ??????????
> :)))

Non, pour  un *service*  : je souhaite  pouvoir ajouter ou  remplacer un
paquet bogué et|ou obsolète par une version déboguée et testée.

Il  est toujours  possible de  compiler soi-même  (au moins  quand c'est
simple), mais à la longue on se retrouve avec le bordel dans /usr/local,
et  on  perd  le  bénéfice   du  système  de  paquetage,  des  contrôles
supplémentaires, etc.

Bon, je suis trop long, je peux développer en privé si tu veux, tu feras
le tri...
--
Jacques L'helgoualc'h



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