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Re: Synchronisation temps réel et bidirectionnelle de dossiers distants



Vincent Besse a écrit :
> On Mon, 10 May 2021 16:59:06 +0200
> Sébastien Dinot <sebastien.dinot@free.fr> wrote:
> 
>> Dans le contexte dans lequel j'utilise Syncthing, le problème ne se pose
>> quasiment pas puisque mon épouse travaille sur l'un ou l'autre des PC,
>> mais pas les deux en même temps. Elle est elle-même le verrou
>> d'exclusion (sauf à imaginer une modification hors ligne du même fichier
>> faite sur les deux PC, mais là). :)
>>
>> Mais dans le cas de 2 serveurs, que se passe-t-il si un même fichier est
>> modifié sur les deux ?
>>
>> En fait, je réalise qu'il faut en savoir un peu plus sur le contexte
>> d'utilisation pour apporter la bonne réponse.
> 
> C'est "tout simplement" pour mettre en place une continuité de
> services, essentiellement web mais pas que, sur deux serveurs, avec un
> soupçon de DNS failover. En principe le deuxième serveur devrait être
> très peu utilisé sauf évidemment carence du premier.
> J'avais pas pensé à la possibilité d'un fichier modifié sur les deux en
> même temps. J'ai encore un peu de réflexion à mener :-)

	Dans ce cas, ma solution de raid1 over iSCSI est pertinente. Tes deux
serveurs sont en permanence synchronisés et des scripts (à base de ping)
décident lequel des deux doit être actif.

	Le schéma que j'avais, c'était un truc du genre :

   +--- serveur 1 -+-- raid5
   |               |
IP publique        |iSCSI+hearbeat
   |               |
   +--- serveur 2 -+-- raid5

	À l'époque, les deux serveurs étaient des Sparc T1000. L'IP publique
basculait automatiquement avec la configuration du serveur actif (une IP
publique externe). Les données étaient automatiquement dupliquées via le
module raid1 sur une interface gigabit dédiée (et une MTU à 9000 de
mémoire). Une seconde interface gigabit était utilisée pour le lien
heartbeat et l'accès au serveur qui n'est pas actif (les IP publiques et
privées des deux machines étaient les mêmes). Les données étaient
exportées en NFS vers des serveurs de calcul côté LAN.

	Chaque volume raid5 était un sunstorage je ne sais plus quelle
référence (faudrait que je descende à la cave) avec 10 disques U320 de
300 go et deux spares. On avait donc en tout 24 disques et les taux
d'écriture et de lecture étaient tout à fait acceptables.

	L'OS était local aux des serveurs. En cas de plantage matériel, le
changement de serveur prenait une seconde au maximum et les machines de
calcul, derrière, ne voyaient même pas le changement. Il y avait tout au
plus une timeout sur le serveur NFS.

	Il faudrait que je redémarre ces machines pour extraire les scripts de
gestion. C'est dans le domaine du possible, mais pas très rapidement...
Si je démarre des T1000, je sans que ma femme va râler, ça fait un
boucan de tous les diables ;-)

	JKB


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