[Date Prev][Date Next] [Thread Prev][Thread Next] [Date Index] [Thread Index]

Re: Monter son cluster



Le mardi 26 novembre 2013 11:29:50 RHATAY Sami a écrit :
>[…]
> >> J'espère avoir été clair dans mon message
> >> 
> >    À peu près ;o)
> 
> Bonjour,

’jour,

> merci pour la réponse !
> Du coup, par où je peux commencer ? J'imagine que le plus
> "simple" est simuler une seule machine avec un seul
> processeur ?

  Bon alors c’est moi qui n’ai pas été clair ;o)

  Il n’y a aucune façon de combiner plusieurs CPU pour en faire 
un seul « plus puissant ».

  Une grappe, c’est pour avoir plus de CPU / RAM en combinant 
des machines, aux dépends des coûts en communication entre les 
machines. Le nombre de CPU de la grappe est le total du nombre 
de CPU des machines (moins peut-être quelques uns réservés pour 
la gestion de la grappe).

  Certaines façons de créer une grappe rendent transparente la 
présence des machines sous-jacentes. Les programmes utilisateur 
n’ont alors pas à être modifiés par rapport à une machine multi-
processeur mais ils doivent quand même être multi-threadés pour 
utiliser les capacités de la machine.

  Les autres façons (MPICH, PVM, Torque, « maison »…) installent 
un service sur les nœuds pour y recevoir et faire exécuter des 
tâches (des « clients », des logiciels qui sont « prévus 
pour »). Là, on voit les machines sous-jacentes. (Mais le 
mécanisme de distribution peut choisir le « bon » nœud pour la 
« bonne » tâche tout seul.) C’est la technique la plus simple et 
la plus « grand public ».

  En ce qui concerne les tâches à effectuer, pour que ça ait un 
intérêt et que tout le temps ne soit pas passé en 
communications, il faut qu’elles soient très calculatoires et 
divisibles. Le calcul de π est un exemple simple parce qu’on 
peut en calculer la n-ième « hexadécimale » (chiffre en base 16) 
sans connaître les autres : chaque nœud peut s’occuper de 
calculer tout seul un certain nombre de chiffres et on n’a plus 
qu’à tout rassembler le tout à la fin.
  Folding@Home est aussi un bon exemple.
  Un bon nombre d’outils de calcul (Scilab…) savent utiliser PVM 
ou MPICH.
  Je crois qu’il y avait des patch pour POVRay 3.6 (le vénérable 
ray-traceur) pour lui faire utiliser PVM. Et c’est quand même 
plus sympa de calculer de jolies images que les chiffres de π…

-- 
 Sylvain Sauvage


Reply to: