Le vendredi 18 janvier 2013 à 10:41:03, Pierre Crescenzo a écrit
:
Bonjour,
’jour,
[…]
Je ne pense pas qu'on puisse s'attendre à ce que la
unstable soit plus stable que la testing : c'est certes
par elle qu'arrivent les correctifs, mais c'est par elle
aussi qu'arrivent les bugs !
Oui, c'est la définition. :-) Mais je suis plus intéressé par
ce que ça donne dans la réalité des faits quotidiens. Les
conseils indiquant de ne pas rester en testing ne sont pas
si rares et je voudrais avoir des retours d'expérience avant
de me lancer éventuellement. As-tu l'expérience de telles
configurations ? Qu'est-ce que ça donne comme différences,
pragmatiquement ? Merci.
Ces conseils viennent sans doute d’expériences légèrement
douloureuses avec la Testing dans de mauvaises périodes. P.ex.
quelques unes des grosses migrations (XFree → Xorg, nouveau
Gnome ou nouveau KDE…) ou même parfois des petites rendent
Testing ininstallables (certains paquets sont déjà à la nouvelle
version mais pas tous → indisponibles) pendant quelques jours.
Si on est tombé au mauvais moment, c’est bête…
Depuis, ce genre de migrations est bien mieux géré.
Et même s’il arrive qu’un ou deux paquets soient
ininstallables, un tel événement en Testing est rare (puisqu’en
général traité dans Unstable).
Ou alors, certains ne voient pas l’intérêt de Testing par
rapport à Unstable ; ça arrive…
Au delà de cela, pour moi, Testing, c’est pour les systèmes
stables lorsque la stable est un peu vieille (en général pour le
matériel ou pour un logiciel précis), donc la destination est de
passer en Stable dès qu’elle sort.
Si on a besoin/envie de tester/utiliser les nouveautés, on
peut utiliser Unstable.
Et à part le fait qu’à mon avis, une Unstable a besoin d’être
mise à jour plus fréquemment, il n’y aurait donc effectivement
pas trop d’intérêt à rester en Testing si la stable sort.