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Re: LDAP et espace de nommage



Pascal BOYER a écrit :
Selon Raphaël 'SurcouF' Bordet <surcouf@debianfr.net>:

Oui, mais je ne vois aucune contrainte imposant d'avoir deux bases
distinctes au sens LDAP. Pire, j'en vois qui se profilent si tu
persistes dans cette voie: les différents clients devront être
renseignés de l'arborescence à utiliser pour chaque base. Chaque année,
tu devras donc non seulement modifier slapd.conf mais aussi les
différents clients de ton réseau...


Des deux observations que tu fais, j'en conclu qu'il est absurde de vouloir
plusieurs bases.
Ok.

Plusieurs bases avec le même suffixe, oui.
Par contre, plusieurs bases ayant leurs propres suffixes, non.

Et comme le fichier slapd.conf est prévu pour recevoir plusieurs parties
database, et bien je me suis dit que c'était justement pour faire cela:

mettre

chaque chose à sa place.

Mettre les choses à leur place ne signifie pas nécessairement de ranger
le système de fichiers. Les bases d'OpenLDAP sont à leur place. D'autre
part, pourquoi est-ce que les étudiants de l'année suivante
devraient-ils être placés dans une base distincte ?


Ce qui soutend ma problèmatique, c'est que je me disais la chose suivante:
Si tout est situé dans une seule base, alors le jour où la base est corrompue
(pour une raison X) TOUT est perdu.
(passons sur le fait qu'une réponse peut-être: les backup c'est pas fait pour
les chiens)

Outre les backups: la sécurité des données couvre plusieurs niveaux tous complémentaires. Un système de fichiers journalisé (au moins ext3), une partition dédiée, un système RAID et ...la sauvegarde régulière. De toutes façons, rien ne saurait remplacer la sauvegarde. Sa périodicité dépendra essentiellement de tes besoins et des risques à encourir. Mais il ne faut pas croire qu'en découpant les fichiers ainsi, ça ajoutera une sécurité vraiment substantielle...

Et de ce constat, à germé dans mon esprit que la possibilté de déclarer 2 bases
de données dans slapd.conf servait, entre autres, à cela (ce qui semble être
tout à fait faut en regard de ce que tu me dis).

Une deuxième chose qui m'a poussé dans mon raisonnement:
Ce sont les limites d'une base Berkeley.
Je ne connais pas ces limiyes, mais il doit bien y en avoir.
Le nombre d'entrées d'une telle base ne peut être infini.
Donc qu'arrive t-il quand la base est si grosse qu'elle engendre un
ralentissement du système, ou des temps de recherche trop longs ? ou que
sais-je encore.

Etant donne qu'il s'agit de fichiers, ca depend donc aussi du systeme de fichiers choisis (un journalisé): XFS ou reseirfs voire JFS, mais aussi du support physique: tu ne vas pas mettre un disque IDE UDMA 133, non plus. Pour élargir la question, je t'invite à poser cette question sur la liste LDAP-FR du CRU[1], bien que le sujet soit LDAP et non pas spécifiquement OpenLDAP (en tout cas, plus qu'ici).

Dans le cadre où un même serveur OpenLDAP héberge plusieurs suffixes
comme un serveur DNS hébergerait plusieurs zones. La comparaison
s'arrête là : tu ne peux pas définir deux fois le même suffixe.


Ca veut dire quoi "héberge plusieurs suffixes" ? Que la machine est aussi une
passerelle entre plusieurs réseaux ?

Non, qu'un serveur peut héberger plusieurs bases chacune définie par sa racine propre:
- dc=linuxorable, dc=net
- dc=debianfr, dc=net

[...]

[1]: http://listes.cru.fr/wws/info/ldap-fr
--
Raphaël 'SurcouF' Bordet
http://debianfr.net/ | surcouf at debianfr dot net



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