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Re: Debian versus Mandrake



> > Et je te promet que si tu soumet des drivers libres équivalent permettant
> > de remplacer les drivers propriétaires, je soutiendrai cette initiative de
> > tout le poids de mes quelques actions Mandrake.
> 
> C'est à dire aucun, seul les développeurs ont leur mot à dire.

Pas d'accord. Evidemment jusqu'ici c'est surtout aux développeurs que
revient le mérite, mais ce ne sont pas les seuls acteurs dans cette
histoire. Dire "seuls les développeurs ont leur mot à dire" c'est comme
si on disait: seuls les luthiers ont le droit de faire la programmation
à l'opéra, seuls les écrivains ont le droit de faire la programmation
des émissions littéraires (out les lecteurs, les éditeurs, les
journalistes, les publicitaires etc.) etc. Un projet logiciel qui
fonctionne ne repose pas que sur des développeurs. Il s'agit de plus en
plus de constructions architecturales dans lesquelles tous les "agents"
concernés par le projet doivent être démocratiquement impliqués (y
compris les gens qui font du marketing par exemple; d'ailleurs il est
probable que le marketing s'intéresse à Gnu/Linux cette année, et à ma
connaissance c'est la seule manière de faire en sorte que les agents
économiques se mettent rapidement à utiliser du Gnu/Linux).

De ce point de vue, soutenir financièrement des projets libres peut-être
vu comme un moyen d'assurer un relais financier jusqu'à temps que ces
projets deviennent nationalisés et soutenus par une sorte d'impôt (pas
forcément obligatoire, mais impôt quand même).

Tout ceci correspond un peu à des tendances qui sont je trouve très bien
analysées par Richard Barbrook dans cet article:
The hi-tech gift economy
http://www.firstmonday.dk/issues/issue3_12/barbrook/
"Anarcho-communism is now the only alternative to the dominance of
monopoly capitalism."
"Anarcho-communism is now sponsored by corporate capital."

Almo




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