boot-new.sgml
Voici la dernière version de boot-new.sgml,
elle est synchronisée avec la dernière version disponible à cette heure
(1.26)
Pour info, les patchs que j'ai proposé pour la version originale ont été
appliqués.
a++
--
Pierre Machard
<pmachard@tuxfamily.org> TuxFamily.org
<pmachard@techmag.net> techmag.net
+33 6 681 783 65 http://migus.tuxfamily.org/gpg.txt
GPG: 1024D/23706F87 : B906 A53F 84E0 49B6 6CF7 82C2 B3A0 2D66 2370 6F87
<!-- original version: 1.26 -->
<!-- Translation update by pmachard@tuxfamily.org -->
<!-- Initial translation by Eric.VanBuggenhaut@adValvas.be -->
<!-- Transaltion improvement by p.karatchentzeff@free.fr -->
<!-- Transaltion improvement by pbatailler@teaser.fr -->
<chapt id="init-config">Démarrez votre nouveau système Debian
<sect>&MSG-DISK-BOOT;
<![ %i386 %sparc %alpha %hppa %s390 %mips %mipsel %arm [
<p>
Si vous choisissez de démarrer GNU/Linux directement depuis le
disque dur,<![%supports-nfsroot [ et que vous n'installez pas
un poste de travail sans disque,
]]> on vous demandera d'installer un secteur d'amorçage principal
(<i>master boot record</i>). Si vous n'utilisez pas de gestionnaire
de démarrage (c'est probablement le cas si vous ne savez pas ce
qu'est un gestionnaire de démarrage) et si vous n'avez pas d'autre
système d'exploitation sur cette machine, répondez &MSG-YES; à
cette question.
<![ %i386 [ Notez que si vous répondez &MSG-YES;, vous ne pourrez plus, par
exemple, démarrer normalement MS-DOS sur votre machine. Faites attention, et
lisez <ref id="reactivating-win">.]]>
<p>
Si vous répondez &MSG-YES;, on vous demandera ensuite si
vous souhaitez lancer automatiquement GNU/Linux
depuis le disque dur au démarrage du système. La partition root de
GNU/Linux deviendra alors <em>la partition de démarrage</em>—,
celle qui sera chargée depuis le disque dur.
<p>
Notez que le démarrage de plusieurs systèmes d'exploitation
sur une simple machine relève pour ainsi dire de la magie noire.
Ce document ne cherche même pas à documenter les divers
gestionnaires de démarrage (« boot manager »—
« boot loader »), qui peuvent varier suivant les
architectures et même d'une sous-architecture à l'autre. Vous
devriez regarder la documentation de votre gestionnaire de
démarrage pour de plus amples informations. Souvenez-vous :
en travaillant avec le gestionnaire de démarrage, on n'est jamais
assez prudent.
]]>
<!-- for each architecture, talk very briefly about the boot loader, -->
<!-- and how to recover your native OS if feasible -->
<![ %i386 [
<p>
Le gestionnaire de démarrage standard pour &architecture;
s'appelle « LILO ». C'est un programme complexe,
qui offre de nombreuses fonctionnalités, parmi lesquelles
la gestion de démarrage de MS-DOS, NT et OS/2. Veuillez-lire
attentivement les instructions contenues dans le répertoire
<file>/usr/share/doc/lilo/</file> si vous avez des besoins
spécifiques ; et lisez aussi le
<url id="&url-lilo-howto;" name="LILO mini-HOWTO">.
<p>
Vous pouvez sauter cette étape pour l'instant, et déterminer
plus tard la partition de démarrage, grâce au programmes GNU/Linux
<prgn>fdisk</prgn> ou <prgn>activate</prgn>.
<p>
Si vous commettez une erreur et que vous ne pouvez plus démarrer
MS-DOS, vous devez utiliser un disque de démarrage MS-DOS et
utiliser la commande <tt>fdisk /mbr</tt> pour réinstaller le secteur
d'amorçage principal de MS-DOS (<i>master boot record</i>)—
mais cela signifie que vous devez aussi trouver un moyen pour
retourner à Debian ! Pour plus d'information, référez-vous à
<ref id="reactivating-win">. ]]>
<![ %m68k [
<p>
Pour les systèmes Macintosh, Atari et Amiga, le système
d'exploitation d'origine devra être conservé tel quel ; il
sera utilisé pour lancer GNU/Linux. Cette étape n'est pas
possible pour ces architectures. ]]>
<![ %alpha [
<p>
Si vous avez choisi l'option de démarrer à partir de SRM,
le programme d'installation écrira
<prgn>aboot</prgn> sur le premier secteur du disque où vous avez
installé Debian. Soyez <em>très</em> prudent car il n'est
<em>pas</em> possible de démarrer plusieurs systèmes
d'exploitation (Par exemple : GNU/Linux,
Free/Open/NetBSD, OSF/l aussi connu sous le nom de Digital Unix
ou encore Tru64 Unix, ou OpenVMS) à partir du même disque. Si
vous possédez un système d'exploitation sur le même
disque que celui où vous avez installé Debian, vous devrez
démarrer Debian à partir d'une disquette.
<p>
Si vous avez démarré depuis MILO, le programme
d'installation essayera de trouver une partition au format
FAT et y copiera <file>linload.exe</file> et le binaire
<file>MILO</file>. ]]>
<![ %sparc [
<p>
Le gestionnaire de démarrage standard de &architecture;
s'appelle « silo ». Sa documentation se trouve
dans le répertoire <file>/usr/share/doc/silo/</file>.
<prgn>SILO</prgn> est semblable dans sa configuration et
dans son usage à <prgn>LILO</prgn>, à quelques
exceptions près. D'abord, <prgn>SILO</prgn> permet de lancer
n'importe quelle image de noyau se trouvant sur votre disque,
même si elle n'est pas listée dans
<file>/etc/silo.conf</file>. Cela, parce que <prgn>SILO</prgn>
peut lire les partitions Linux. De plus,
<file>/etc/silo.conf</file> est lu au démarrage, aussi
il n'est pas nécessaire de relancer <prgn>silo</prgn>
après l'installation d'un nouveau noyau, comme se serait le
cas avec <prng>LILO</prgn>. <prgn>SILO</prgn> peut également
lire les partitions UFS, ce qui signifie qu'il peut
tout aussi bien démarrer les partitions SunOS/Solaris.
C'est pratique si vous souhaitez installer GNU/Linux à côté de
SunOS/Solaris. ]]>
<![ %powerpc [
<sect1> PowerMacs d'antan
<p>
Le gestionnaire de démarrage pour les machines Power Macintosh
d'antan est
<prgn>quick</prgn>. Vous pouvez également l'utiliser avec CHRP.
Le programme d'installation essayera de configurer
<prgn>quick</prgn> automatiquement au moment du
&Make-Linux-Bootable-Directly-From-Hard-Disk; Cette
configuration fonctionne sans problème sur les
Powermacs 7200, 7300 et les 7600, et sur certains clones
Power Computing. Il est sûr et certain que cette
installation échouera sur les G3 beiges. Pour tous
les autres vieux PowerPC, tel qu'Apsus,
Be-Box, MBX et PReP, il faudra
utiliser un gestionnaire de démarrage générique.
<p>
Si la machine ne démarre pas quand l'installation est terminée
et s'arrête avec un prompt de type
« boot: », taper <tt>linux</tt> suivi
de la touche &enterkey; (la configuration de démarrage par défaut
contenue dans <file>quik.conf</file> est étiquetée linux).
Les étiquettes définies dans <file>quik.conf</file> seront
affichées si vous pressez la touche <tt>Tab</tt> à
l'invite « boot: ». Vous pouvez aussi essayer
de démarrer sur le programme d'installation et modifier
le fichier <file>/targer/etc/quick.conf</file> qui aura
été placé à cet endroit au cours de l'étape
précédentes : &Make-Linux-Bootable-Directly-From-Hard-Disk;
Des informations pour travailler avec <prgn>quick</prgn> sont
disponibles à <url id="&url-powerpc-quik-faq;">.
<p>
Pour démarrer de nouveau sous MacOS sans réinitialiser le
micro-programme en nvram, tapez « bye » à l'invite (en
supposant que MacOS n'a pas été enlevé de la machine). Pour
obtenir une invite du micro-programme, appuyez simultanément sur les
touches « command option o f » lors d'un démarrage
à froid de la machine.
<sect1>PowerMacs modernes
<p>
Les PowerMacs récents (à partir de 1998) utilisent
<prgn>yaboot</prgn> comme gestionnaire de démarrage. Le programme
d'installation configurera <prgn>yahoo</prgn> automatiquement ;
aussi, tout ce que vous avez à faire, c'est d'exécuter
l'étape &Make-Linux-Bootable-Directly-From-Hard-Disk;. Si
elle s'achève avec succès, votre système devrait alors
être capable de démarrer et le micro-programme en nvram sera configuré
pour lancer &debian;.
<p>
Sur les machines de type G4 et iBooks, vous pouvez
maintenir la touche « option » enfoncée pour
obtenir un écran graphique, avec un bouton pour chaque système
d'exploitation bootable ; pour &debian; il s'agit d'un
bouton avec une icône de petit pingouin.
<p>
Si vous avez conservé MacOS et qu'à un moment ou à un autre
il a modifié la variable concernant le micro-programme de démarrage,
vous devrez restaurer la configuration par défaut
de ce micro-programme. Pour cela, maintenez enfoncées les
touches « command option p r » lors du démarrage à froid de
la machine.
<p>
Les étiquettes définies dans <file>yaboot.conf</file> seront
affichées si vous appuyez sur la touche <tt>Tab</tt> à
l'invite « boot: ».
<p>
La ré-initialisation du micro-programme en nvram sur les matériels G3
et G4 les fera démarrer par défaut sur &debian; (à condition d'avoir
effectué un partitionnement correct et placé la partition
Apple_Bootstrap en premier). Si &debian; se trouve sur un disque
SCSI et que MacOS se trouve sur un disque IDE, il est possible
que cela ne fonctionne pas et que vous devez lancer
le micro-programme et déclarer le périphérique de démarrage
manuellement en principe <prgn>ybin</prgn> le fait
automatiquement).
<p>
Après avoir lancé &debian; pour la première fois, vous pourrez
ajouter autant d'options que vous le
souhaitez (telles que les options de démarrage double) dans
le fichier <file>/etc/yaboot.conf</file> et démarrer
<prgn>ybin</prgn> pour mettre à jour votre partition de démarrage
avec la nouvelle configuration. S'il vous plaît, lisez le
<url id="&url-powerpc-yaboot-faq;" name="yaboot HOWTO"> pour plus
d'informations. ]]>
<![ %hppa [
Le gestionnaire de démarrage sur PA/RISC s'appelle « palo ».
<prgn>PALO</prgn> est similaire dans sa configuration et dans son usage à
<prgn>LILO</prgn>, à quelques exceptions près. D'abord, <prgn>PALO</prgn>
vous permet de lancer n'importe quelle image de noyau sur votre partition
de démarrage. Cela est dû au fait que <prgn>PALO</prgn> sait
lire les partitions Linux.
hppa FIXME ( besoin de plus d'infos )
]]>
<![ %s390 [
Le gestionnaire de démarrage sur S/390 est « zipl ».
<prgn>ZIPL</prgn> est similaire dans sa configuration et dans son
utilisation à <prgn>LILO</prgn>, à quelques exceptions près. S'il
vous plaît, regardez le « LINUX for S/390 Device Drivers and
Installation Commands » à partir du site web « developerWorks »
d'IBM si vous souhaitez en savoir plus sur <prgn>ZILP</prgn>.
]]>
<![ %arm [ <![ %FIXME [ <p><em>FIXME: about the boot manager?</em> ]]> ]]>
<![ %mipsel [
<p>
Le gestionnaire de démarrage sur les DECstations est
<prgn>DELO</prgn>. Il doit être installé sur le même
disque que le noyau (ce qui est fait automatiquement
par le programme d'installation). <prgn>DELO</prgn>
accepte différentes configurations, définies dans
<file>/etc/delo.conf</file>. Chaque configuration possède un
nom unique ; l'installation par défaut, créée par le
programme d'installation, est « linux ». Après que
DELO a été installé, le système peut être lancé à partir
du disque dur en entrant
<p>
<tt>boot <var>#</var>/rz<var>id</var>
<var>partnr</var>/<var>name</var></tt>
<p>
au prompt du Firware.
<p>
<taglist>
<tag> <var>#</var> </tag>
<item> Est le TurboChannel du périphérique sur lequel on démarre,
sur de nombreuses DECstations le contrôleur intégré à la carte a
la valeur « 3 ».</item>
<tag> <var>id</var> </tag>
<item> est l'ID SCSI du disque dur sur lequel DELO est
installé.</item>
<tag> <var>partnr</var> </tag>
<item> est le numéro de la partition sur laquelle
<file>/etc/delo.conf</file> réside.</item>
<tag> <var>name</var> </tag>
<item> est le nom de l'entrée de la configuration dans
<file>/etc/delo.conf</file>, qui est « linux »
par défaut.</item>
</taglist>
Dans le cas où <file>/etc/delo.conf</file> se trouve sur la
première partition du disque dur, et que la configuration par
défaut doit être lancée, il est suffisant d'utiliser
<p>
<tt>boot #/rz<var>id</var></tt>
<p>
]]>
<![ %supports-nfsroot [
<p>
Si vous installez un poste de travail sans disque,
démarrer depuis le disque local n'a évidement pas de sens, et
cette étape sera sautée.
<![ %sparc [ Vous pouvez configurer l'OpenBoot pour démarrer
depuis le réseau par défaut ; regardez
<ref id="boot-dev-select-sun">. ]]> ]]>
<sect id="make-boot-floppy">&MSG-FLOPPY-BOOT;
<p>
Même si vous avez l'intention de démarrer votre système
depuis le disque dur, il est conseillé de créer une disquette
de démarrage. La raison est qu'il est possible que le secteur
d'amorçage du disque dur soit mal installé, alors qu'une disquette
de démarrage fonctionnera pratiquement tout le temps.
<![ %m68k %powerpc [ Malheureusement, cette option n'est pas disponible sur
les modèles Macintosh.]]>
Sélectionnez &MSG-FLOPPY-BOOT; depuis le menu et insérez une disquette
vierge comme indiqué. Assurez-vous qu'elle n'est pas protégée
en écriture, car le logiciel doit la formater et écrire dessus.
Étiquetez la disquette « Démarrage personnalisé » et protégez-la
en écriture une fois la création achevée.
<p>
Cette disquette contiendra un noyau et un seul système de fichiers,
avec une instruction pour utiliser votre nouveau système
de fichiers root.
<![ %alpha [
<p>
Malheureusement, on ne peut pas créer de disquette de
démarrage pour les systèmes SRM, étant donné que <prgn>MILO</prgn> et
le noyau ne tiennent pas ensemble sur une seule disquette.
]]>
<sect id="base-boot">Le moment de vérité
<p>
Voici ce que les ingénieurs en électronique appelle le
<em>test de la fumée</em> c'est ce qui se passe
lorsque l'on démarre un nouveau système pour la première fois
<![ %s390 [ Sélectionnez &MSG-REBOOT; dans le menu,
cela va provoquer l'arrêt de la machine car le redémarrage
ne fonctionne pas sur les S/390 dans ce cas de figure.
Vous devez ensuite charger GNU/Linux depuis le lecteur DASD que vous
avez sélectionné comme système de fichiers root au cours
des premières étapes de l'installation.
]]>
<![ %not-s390 [
Si des disquettes se trouvent dans votre lecteur
de disquette, enlevez-les et sélectionnez ensuite
l'option &MSG-REBOOT; dans le menu.
<p>
Si vous démarrez directement sur Debian, et que le système
ne démarre pas, utilisez le support d'installation d'origine
(par exemple la disquette de secours), ou insérez la disquette
« Démarrage personnalisé » si vous l'avez créée, puis
relancez votre système. Si vous <em>n'utilisez pas</em> la
disquette « Démarrage personnalisé », il est probable
que vous deviez ajouter quelques arguments de démarrage : Si
vous démarrez à partir de la disquette de secours, ou
que vous utilisez une technique similaire, vous devrez
spécifier <tt>rescue root=<var>root</var></tt>, où
<var>root</var> est votre partition root, par
exemple : <file>/dev/sda1</file>. ]]>
<![ %m68k [
<p>
Si vous avez réalisé une installation sans disque sur une
machine BVM ou Motorola VMEbus : une fois que le système a
lancé le programme <prgn>tftplilo</prgn> depuis le serveur TFTP,
à l'invite <tt>LILO Boot:</tt> entrez une des options
suivantes :
<list>
<item>
« b6000 &enterkey; » pour démarrer une BVME4000/6000 ;
<item>
« b162 &enterkey; » pour démarrer une MVME162 ;
<item>
« b167 &enterkey; » pour démarrer une MVME166/167.
</list>
]]>
<p>
Debian devrait démarrer, et vous devriez voir défiler les mêmes
messages que lorsque vous avez démarré pour la première fois
votre système, suivis de quelques nouveaux messages.
<sect id="base-config">Paramétrage post-démarrage de Debian (Base)
<p>
Après le démarrage, on vous demandera de terminer la
configuration de votre système de base, et ensuite de sélectionner
les paquets supplémentaires que vous souhaitez installer.
L'application qui vous guidera au cours de cette étape est appelée
<package>base-config</package>. Si vous souhaitez relancer le programme
<package>base-config</package> une fois l'installation terminée, lancez
<tt>base-config</tt> en tant qu'utilisateur root.
<sect id="base-config-tz">Configuration du fuseau horaire
<p>
On vous demandera en premier lieu de configurer votre fuseau horaire.
<![ %m68k %powerpc [ les horloges matérielles Macintosh sont en
principe configurées grâce au fuseau horaire local. Si vous
souhaitez un démarrage double, sélectionnez local au lieu de GMT.]]>
Après avoir décidé entre une configuration d'horloge GMT ou locale,
vous devrez sélectionner une région puis une ville de cette région
qui se trouve dans le même fuseau horaire que vous. Lorsque vous
sélectionnez dans la liste, vous pouvez taper simplement la première
lettre de la section qui vous intéresse.
<sect id="base-config-md5">Mots de passe MD5
<p>
On vous demandera d'abord si vous souhaitez installer les mots de
passe MD5. C'est une méthode alternative de stockage des mots de
passe sur votre système ; elle est plus sûr que la méthode
standard (appelée « crypt »).
<p>
La configuration par défaut est &MSG-NO;, mais si vous n'avez pas
besoin de NIS et que vous être très concerné par la
sécurité, vous devriez répondre &MSG-YES;.
<sect id="base-config-shadow">Mots de passe « Shadow »
<p>
À moins que vous ayez répondu &MSG-YES; à la section Mots de passe
MD5, le système vous demandera si vous souhaitez activer les mots
de passe « shadow ». C'est un système qui rend votre
système GNU/Linux plus sûr. Dans un système dépourvu de
mots de passe « shadow », les mots de passe sont stockés
(chiffrés) dans un fichier lisible par tous les
utilisateurs :<file>/etc/passwd</file>. Ce
fichier doit être lisible par toutes les personnes qui
peuvent se connecter sur le système, car il contient des informations
vitales pour ces utilisateurs, par exemple, comment associer
des identifiants numériques d'utilisateur et des noms d'utilisateur.
Partant de là, quelqu'un pourrait raisonnablement récupérer votre
fichier <file>/etc/passwd/</file> et lancer une attaque brutale
(c'est à dire tester systématiquement toutes les combinaisons
possibles de mots de passe pour essayer de les retrouver).
<p>
Si vous avez activé les mots de passe shadow, les mots de passe seront
stockés dans <file>/etc/shadow</file>, qui ne peut être lu et modifié
que par l'utilisateur root, et n'est lisible que par
le groupe <file>shadow</file>. Par conséquent, nous vous
recommandons d'activer les mots de passe « shadow ».
<p>
Une reconfiguration des mots de passe « shadow » peut
être effectué à tout moment à l'aide du programme
<prgn>shadowconfig</prgn>. Après l'installation, lisez le fichier
<file>/usr/share/doc/passwd/README.debian.gz</file> pour de plus amples
informations.
<sect id="base-config-root">Mise en place du mot de passe de Root
<p>
Le compte <em>root</em> est aussi appelé <em>super-utilisateur</em>;
c'est un compte qui contourne toutes les protections de sécurité
présentes sur votre système. Le compte root doit être uniquement
utilisé pour administrer le système, et
pour une durée aussi courte que possible.
<p>
Chaque mot de passe que vous créez devrait contenir de 6 à 8
caractères, et devrait aussi combiner des lettres majuscules et des
lettres minuscules ainsi que des caractères de ponctuation. Portez
une extrême attention au choix de votre mot de passe root,
étant donné qu'il s'agit d'un compte puissant. Évitez les mots du
dictionnaire ou des informations personnelles qui pourraient être
facilement devinées.
<p>
Si quelqu'un vous dit qu'il a besoin du mot de passe root, soyez
extrêmement prudent. Vous ne devriez normalement jamais donner
votre mot de passe à quiconque, à moins que vous n'administriez une
machine qui a plus d'un administrateur système.
<sect id="make-normal-user">Créer un utilisateur ordinaire
<p>
Le système vous demandera si vous souhaitez aussi créer un utilisateur
ordinaire. Ce compte devrait être votre principal accès personnel.
Vous ne devriez <em>pas</em> utiliser le compte root pour une utilisation
quotidienne ou comme compte personnel.
<p>
Pourquoi ? et bien, une des raison pour éviter d'utiliser
les privilèges de root est qu'il est très facile de causer des
dommages irréparables. Une autre raison est que vous pourriez
lancer, sans le savoir, un programme <em>cheval de Troie</em>&mbash;
programme qui tire profit des avantages du super-utilisateur pour
compromettre à votre insu la sécurité du système. N'importe
quel livre sur l'administration système UNIX traite de ce sujet de
manière plus détaillée&mdsah; si ce sujet est inconnu pour
vous, envisagez d'en lire un.
<p>
Nommez le compte utilisateur comme vous voulez. Par exemple, si votre
nom est Jean Dupont, vous pouvez utiliser
« dupont », « jdupont » ou « jd ».
On vous demandera aussi le nom de l'utilisateur, et, comme
précédemment, un mot de passe.
<p>
Si, après l'installation, vous souhaitez créer
un nouveau compte utilisateur, utilisez la commande
<prgn>adduser</prgn>.
<![ %s390 [
<p>
Vous devez créer un compte utilisateur sur les S/390 si vous
souhaitez vous connecter par le réseau en utilisant telnet. Le
serveur telnet, avec sa configuration par défaut dans Debian,
n'autorise pas les connexions en tant qu'utilisateur root.
Cependant, vous pouvez utiliser <prgn>ssh</prgn> (interpréteur
de commandes sécurisé) pour vous connecter à distance en tant
qu'utilisateur root ; mais c'est déconseillé.
]]>
<![ %not-s390 [
<sect id="PPP">Paramétrage de PPP
<p>
On vous demandera si vous souhaitez installer le reste du système
au moyen de PPP. Si vous faites une installation à partir d'un
cédérom ou si vous êtes connectés à un réseau, vous pouvez en toute
sécurité répondre &MSG-NO; et sauter cette section.
<p>
Si vous choisissez de configurer PPP, un programme nommé
<prgn>pppconfig</prgn> sera lancé. Ce programme vous aidera à
configurer votre connexion PPP. <em>Assurez-vous, quand on vous
demandera le nom de votre connexion, de l'appeler
« provider ».</em>
<p>
Le programme <prgn>pppconfig</prgn> vous guidera et facilitera
la configuration de PPP. Néanmoins, si cela ne marche pas,
regardez ci-dessous pour des instructions détaillées.
<p>
Pour configurer PPP, vous devez connaître les bases de
l'affichage et de l'édition de fichiers sous GNU/Linux. Pour
afficher les fichiers, vous pouvez utiliser le programme
<prgn>more</prgn>, et le programme <prgn>zmore</prgn> pour les
fichiers compressés dont l'extension <tt>.gz</tt>. Par exemple,
pour afficher le fichier <file>README.debian.gz</file>, tapez
<tt>zmore README.debian.gz</tt>. Le système de base est fourni avec
un éditeur nommé <prgn>nano</prgn>, très simple d'utilisation mais
qui possède peu de fonctions. Vous souhaiterez
probablement installer des éditeurs et des afficheurs plus
complets, comme <prgn>jed</prgn>,
<prgn>nvi</prgn>, <prgn>less</prgn>, et <prgn>emacs</prgn>.
<p>
Éditez le fichier <file>/etc/ppp/peers/provider</file> et remplacez
« /dev/modem » par « /dev/ttyS<var>#</var> »
où <var>#</var> correspond au numéro de votre port série. Sous
Linux, les ports série sont dénombrés à partir de 0 ; votre
premier port série <![ %i386 [ (i.e., <tt>COM1</tt>) ]]> est
<file>/dev/ttyS0</file> sous Linux. <![ %powerpc %m68k [ Sur les
Macintosh équipés de port série, le port du modem est
<file>/dev/ttyS0</file> et le port de l'imprimante est
<file>/dev/ttyS1</file>. ]]>
L'étape suivante consiste à éditer le fichier
<file>/etc/chatscripts/provider</file> et d'y ajouter le numéro
de téléphone de votre fournisseur d'accès, votre identifiant de
connexion et votre mot de passe. S'il vous plaît, n'effacez
pas le « \q » qui précède le mot de passe. Il
évite que le mot de passe n'apparaisse dans les journaux de
connexions.
<p>
De nombreux fournisseurs d'accès utilisent PAP ou CHAP
pour la séquence de connexion, à la place d'une authentification
en mode texte. D'autres utilisent les deux. Si votre fournisseur
requiert PAP ou CHAP, vous devrez suivre des procédures
différentes. Commentez tout ce qui se trouve après la chaîne
de numérotation (celle qui débute par « ATDT »)
dans le fichier <file>/etc/chatscripts/provider</file>, modifiez le
fichier <file>/etc/ppp/peers/provider</file> tel que décrit plus haut,
et ajoutez <tt>user <var>nom</var></tt> où <var>nom</var>
correspond à l'identifiant que vous utilisez pour vous connecter à
votre fournisseur d'accès. Éditez ensuite
<file>/etc/ppp/pap-secrets</file> ou <file>/etc/ppp/chap-secrets</file>
et insérez votre mot de passe.
<p>
Vous aurez aussi besoin de modifier le fichier
<file>/etc/resolv.conf</file> et d'y ajouter les adresses IP
des serveurs de noms (DNS) de votre fournisseur d'accès. Les
lignes de <file>/etc/resolv.conf</file> sont dans le
format suivant :
<tt>nameserver <var>xxx.xxx.xxx.xxx</var></tt> où un <var>x</var> est
un chiffre de l'adresse IP. Vous pouvez éventuellement ajouter
l'option <tt>usepeerdns</tt> au fichier
<file>/etc/ppp/peers/provider</file>, ce qui permettra de choisir
automatiquement les serveurs DNS appropriés, et d'utilisez les
réglages normalement fournis par la machine distante.
<p>
À moins que votre fournisseur d'accès n'utilise une séquence
de connexion différente de la majorité des autres FAI, l'affaire est
réglée ! Lancez la connexion PPP en tapant
<prgn>pon</prgn> en tant que root, et suivez l'exécution avec
la commande <prgn>plog</prgn>. Pour déconnecter,
utilisez <prgn>poff</prgn>, aussi en tant que root.
<p>
Lisez le fichier <file>/usr/share/doc/ppp/README.Debian.gz</file>
pour de plus amples informations sur l'utilisation de PPP sous Debian.
<![ %supports-pcmcia [
<sect>Enlevez PCMCIA
<p>
Si vous n'avez pas besoin du PCMCIA, vous pouvez choisir de
l'enlever à ce point. Ceci permettra un meilleur démarrage ;
de plus, il sera plus facile de remplacer votre noyau
(PCMCIA nécessite de nombreuses corrélations entre les versions
des pilotes PCMCIA, les modules du noyau, et le noyau lui-même).
]]>
]]>
<sect id="configure-apt">Configuration d'APT
<p>
Le principal outil utilisé pour installer des paquets
sur les systèmes Debian est un programme appelé <prgn>apt-get</prgn>,
il est inclus dans le paquet <package>apt</package>.
<footnote>
<p>
Notez que le programme réellement utilisé pour
installer les paquets est <prgn>dpkg</prgn>. Néanmoins, ce
paquet est plutôt un outil de bas-niveau. <prgn>apt-get</prgn>
utilise <prgn>dpkg</prgn> quand il en a besoin ;
il s'agit d'un outil de haut niveau car il sait aussi bien installer
les paquets nécessaires à l'installation du
paquet que vous voulez installer, que récupérer le paquet à
partir de votre cédérom, du réseau, ou d'ailleurs.
</footnote>
APT doit cependant être configuré, pour qu'il sache où récupérer
les paquets. L'application qui vous aidera dans
cette tâche s'appelle <prgn>apt-setup</prgn>.
<p>
L'étape suivante dans le processus d'installation consiste à
indiquer où trouver les autres paquets Debian.
Remarquez que vous pouvez ré-exécuter cet outil à n'importe quel
moment une fois que l'installation est finie, en tapant
<prgn>apt-setup</prgn>, ou en modifiant manuellement le fichier
<file>/etc/apt/source.list</file>.
<p>
Si vous démarrez depuis un cédérom officiel, alors ce cédérom
sera automatiquement défini comme une source APT. Vous le saurez
en voyant que ce cédérom est lu ; puis on vous demandera
si vous avez d'autres cédéroms à déclarer. Si vous possédez un jeu
de plusieurs cédéroms — c'est le cas pour la plupart des
gens — vous devez les faire explorer un par un.
<p>
Pour les utilisateurs qui ne disposent pas d'un cédérom officiel,
un ensemble de choix sur la manière
d'accéder aux paquets Debian leur sera proposé : HTTP,
FTP, cédérom, ou système de fichiers local. Les utilisateurs
de cédéroms, pourront accéder à cette étape en demandant
explicitement l'ajout d'une autre source.
<p>
Vous devriez savoir qu'il est parfaitement acceptable d'avoir
plusieurs sources APT, y compris pour une même archive
Debian. <prgn>apt-get</prgn> ira chercher automatiquement le
paquet portant le numéro de version le plus élevé parmi les sources
disponibles. Ou, par exemple, si vous possédez à la fois
une source HTTP et une source cédérom, <prgn>apt-get</prgn>
utilisera automatiquement le cédérom local lorsque c'est
possible, et n'utilisera la source HTTP que si une nouvelle version y
est disponible. Néanmoins, il n'est pas judicieux d'ajouter
des sources inutiles, dans la mesure
où cela aura tendance à ralentir le processus de sélection
des nouvelles versions sur le réseau.
<sect1 id="configure-apt-net">Configurer les sources de paquets réseau
<p>
Si vous prévoyez d'installer le reste de votre système via le
réseau, l'option la plus commune est de sélectionner la source
« http ». La source « FTP » est aussi
acceptable, mais a tendance à être légèrement plus lente
dans l'établissement des connexions.
<p>
Pour chacune des sources réseau, il vous sera
demandé si vous voulez utiliser des « logiciels non-US ».
En règle générale, vous devrez répondre &MSG-YES; car,
dans le cas contraire, vous ne pourrez pas installer les logiciels
utilisant la cryptographie, comme le bien connu <prgn>ssh</prgn>.
<p>
Ensuite, on vous demandera si vous voulez utiliser des logiciels
qui ne sont pas libres. Ceci englobe des logiciels commerciaux
ou aux d'autres logiciels qui ne répondent pas aux critères
définis dans les
<url id="&url-dfsg;" name="Debian Free Software Guidelines">.
Il est intéressant de répondre &MSG-YES;, mais prenez garde
en installant de tels logiciels, car vous devrez vous assurer
que vous respectez leurs licences.
<p>
L'étape suivante, dans la configuration des sources
réseau, consiste à dire à <prgn>apt-setup</prgn> dans quel
pays vous vivez. Ceci configure le miroir réseau Debian
officiel que vous allez utiliser. En fonction du lieu
sélectionné, une liste des machines disponibles vous sera
proposée. Il suffit généralement de choisir celle qui se
situe en haut de la liste, mais n'importe laquelle devrait
fonctionner.
<p>
Si vous êtes en train de procéder à une installation via HTTP,
on vous demandera de configurer votre serveur mandataire
(« proxy ». C'est parfois nécessaire pour les personnes
qui se trouvent derrière des pare-feux, ou des réseaux d'entreprise,
etc.
<p>
Enfin, votre nouvelle source de paquets va être testée.
Si tout va bien, on vous demandera si vous souhaitez ou non
recommencer l'opération pour une autre source.
<sect id="install-packages">
<heading>Installation de paquets :simple ou avancée</heading>
<p>
On vous demandera ensuite si vous voulez ou non installer les
paquets par une méthode simple ou par une méthode avancée, plus fine.
Nous vous recommandons de commencer par la méthode simple, dans la
mesure où vous pourrez toujours recourir à la méthode avancée
ultérieurement.
<p>
Sachez que pour une installation simple,
<prgn>base-config</prgn> utilise principalement le programme
<prgn>tasksel</prgn>. Pour une installation de paquets avancée,
c'est le programme <prgn>dselect</prgn> qui sera exécuté.
Chacun de ces programmes peut être utilisé, à tout
moment une fois l'installation terminée, pour installer
davantage de paquets. Une fois que l'installation est finie, si
vous voulez un paquet particulier, tapez simplement
<tt>apt-get install <var>paquet</var></tt>, où <var>paquet</var>
est le nom du paquet désiré.
<sect id="preselections">
<heading>Sélection simple des paquet — l'installateur de tâche</heading>
<p>
Si vous choisissez une installation « simple », vous
serez dirigé sur l'installateur de tâche (<prgn>tasksel</prgn>).
À travers cette technique, Debian propose un ensemble de configurations
logicielles prêtes à l'emploi. En outre, vous pouvez toujours
choisir de procéder à une installation de paquet au cas par cas.
C'est le rôle du programme <prgn>dselect</prgn>, décrit plus
bas. Mais, avec près de &num-of-distrib-pkgs; paquets disponibles
cela peut être long !
<p>
C'est aussi pour cette raison que vous d'abord choisir
les <em>tâches</em>, et, par la suite ajouter
des paquets au cas par cas. Ces tâches représentent,
approximativement, les diverses choses qu'on peut faire avec un
ordinateur, par exemple,
« bureautique » ,
« développement en C » ou « serveur de
fichiers ».
<p>
Chaque tâche peut être mise en surbrillance et grâce à
« Task Info » vous pouvez obtenir plus d'informations.
Une description détaillée ainsi que les listes de paquets qui seront
installés est affichée. Un tableau répertoriant la taille approximative
de l'ensemble des tâches proposées se trouve dans
<ref id="tasksel-size-list">.
<p>
Une fois que vous avez choisi les tâches, sélectionnez
« Finish ». A ce moment là,
<prgn>apt-get</prgn> installera les paquets que vous avez sélectionné.
Notez que si vous n'avez sélectionné aucune tâche, tous les paquets
standards, importants ou nécessaires qui ne sont pas encore installés
seront installés. Cette fonctionnalité est la même que celle qui est
réalisée par la commande tasksel -s en ligne de commande, et qui
représente pour le moment 37 Mo d'archives. On vous montrera
le nombre de paquets qui seront installés, ainsi que, si besoin est,
la quantité de paquets en kilo-octets, qui devra être téléchargée.
<p>
Des &num-of-distrib-pkgs; paquets disponibles dans Debian,
seule une petite minorité est traitée par les tâches proposées
dans l'installateur de tâches. Pour obtenir des informations
sur les paquets supplémentaires, utilisez soit <tt>apt-cache
search <var>chaîne-de-recherche</var> pour une chaîne de caractères
donnée (regardez le page de manuel <manref name="apt-cache"
section="8">) ou bien le programme <prgn>dselect</prgn> comme décrit
ci-dessous.
<sect id="install-advanced">
<heading>Sélection « avancée » de paquet avec <prgn>deselect</prgn></headling>
<p>
Si vous avez choisi la sélection avancée
des paquets, vous allez être dirigé sur le programme
<prgn>dselect</prgn>. Il est nécessaire d'avoir lu le <url
id="&url-local-dselect-beginner;" name="guide de dselect">
avant de lancer <prgn>dselect</prgn>.
<prgn>dselect</prgn> permet de sélectionner les <em>paquets</em>
à installer sur votre système. Vous devez être le super-utilisateur
(root) pour exécuter <prgn>dselect</prgn>.
<sect>Se connecter
<p>
Après avoir installé les paquets, vous vous retrouvez
face à l'invite de connexion (login). Connectez-vous en utilisant
le nom d'utilisateur et le mot de passe que vous avez choisi. Votre
système est maintenant prêt à être utilisé.
<p>
Si vous êtes un nouvel utilisateur, vous voudrez peut-être
parcourir la documentation qui sera installée sur
votre système quand vous commencerez à l'exploiter. Il existe
plusieurs systèmes de documentation ; un travail est actuellement
en cours afin de les intégrer dans un tout cohérent. Vous trouverez
ci-dessous quelques points de départ.
<p>
La documentation qui accompagne les programmes que vous avez installés
se trouve dans le répertoire <file>/usr/share/doc/</file>, dans un
sous-répertoire qui porte le nom du programme. Par exemple,
le Guide de l'utilisateur d'apt, programme qui installe d'autres
programmes sur votre système, se situe dans le fichier
<file>/usr/share/doc/apt/guide.html/index.html</file>.
<p>
De plus, il y a quelques répertoires particuliers dans la
hiérarchie <file>/usr/share/doc/</file>. Les HOWTOs Linux sont
installés au format .gz dans les répertoires
<file>/usr/share/doc/HOWTO/en-txt/</file> et
<file>/usr/share/doc/HOWTO/en-txt/mini/</file>. Le
fichier <file>/usr/share/doc/HTML/index.html</file>
contient des index, que l'on peut parcourir, sur le contenu
de la documentation installée par <prgn>dhelp</prgn>.
<p>
Un moyen facile de consulter ces documents est d'exécuter
<tt>cd /usr/share/doc/</tt>, puis de taper <tt>lynx</tt>
suivi d'un espace et d'un point (le point représente le
répertoire courant).
<p>
Vous pouvez aussi taper <tt>info (commande)</tt> ou <tt>man
(commande)</tt> pour obtenir des informations
sur la plupart des commandes disponibles depuis l'interpréteur de
commandes. En tapant <tt>help</tt>, vous afficherez l'aide sur les
commandes de l'interpréteur de commandes. Et si vous tapez une commande
suivie par <tt>--help</tt>, un court résumé sur
l'usage de cette commande sera affiché. Si le résultat
d'une commande défile au-delà du haut de l'écran, tapez <tt>| more</tt>
après la commande de façon à provoquer une pause entre chaque écran.
Pour voir une liste de toutes les commandes disponibles qui commencent
par une lettre donnée, tapez cette lettre, suivie de deux fois la
touche de tabulation.
<p>
Pour une introduction plus complète sur Debian et GNU/Linux, regardez
<file>/usr/share/doc/debian-guide/html/noframes/index.html</file>.
Notez que cette documentation existe aussi en français.
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