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La lettre des ESR n°0002



Title: Editions Saint

Editions Saint-Remi
BP 80 - 33410 CADILLAC
05 56 76 73 38
 La lettre du jour.
 

Beaucoup ont entendu parler du livre de Paul Sernine (abbé Célier de la FSSPX), La Paille et le Sycomore, où l'auteur base sa critique des livres d'Etienne Couvert à propos de la gnose, sur une fausse citation (voir ci-dessous la preuve tirée de Lecture Française).
A travers cette attaque d'Etienne Couvert, Paul Sernine s'attaque en réalité à l'ensemble des grands auteurs catholiques de l'école dite anti-libérale (fin 19ème début 20ème), dont tous les livres ont été approuvés et encouragés par les papes et le magistère de leur époque.
En effet ces auteurs se sont appliqués à dénoncer et à montrer l'existence d'un complot des forces du mal (dont la gnose qui est une sorte de science du mal), contre le camp de Dieu, de Jésus-Christ et de son Eglise. Paul Sernine profite de l'attaque des livres d'Etienne Couvert pour essayer de nier l'existence d'un complot organisé contre l'Eglise.

Notre maison d'édition a fait ressortir de l'ombre tous ces auteurs, et nous profitons de l'occasion pour vous inciter à lire ces ouvrages capitaux qui sont l'antidote aux mensonges pernicieux véhiculés par l'abbé Célier et ses collaborateurs. En voici quelques-uns:

LA CONJURATION ANTI-CHRETIENNE, par Mgr Delassus LE PROBLEME DE L'HEURE PRESENTE, par Mgr Delassus TRAITE DU SAINT-ESPRIT, par Mgr Gaume LA FRANC-MACONNERIE, par Dom Paul Benoît.

Le temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique. Mgr Delassus dévoile tout le plan visant à édifier la République Universelle et une nouvelle religion humanitariste qui en serait le ciment. Livre très rare, essentiel pour comprendre les évènements que nous vivons.

Voici en deux volumes un remarquable traité de politique chrétienne, une étude sur la crise si grave que traverse aujourd’hui la société. La pensée d’où ce livre est sorti a été de scruter dans son fond le mal dont souffre la société actuelle, et de voir s’il y a pour elle espoir de guérison. Guerre à la civilisation chrétienne, la civilisation maçonnique ou le temple, la rénovation et ses conditions, sont les trois grands chapitre de cet ouvrage.
L’oeuvre avance, la propriété est bien menacée, et même a déjà reçu de nombreuses atteintes; l’autorité civile est devenue la tyrannie du nombre qui doit amener la dissolution de la société dans l’anarchie ; et l’Église a à se défendre à la fois contre les ennemis du dehors qui veulent la faire disparaître, et contre ceux de ses propres enfants qui travaillent à corrompre sa doctrine.
 

Deux esprits opposés se disputent l'empire du monde. L'histoire n'est que le récit de leur lutte éternelle. Le prince du Ciel avec ses armées d'anges et d'hommes saints, contre le prince de l'enfer avec ses armées de démons et d'hommes pervers. Nous estimons que cet ouvrage est le meilleur de Mgr Gaume. Livre essentiel à tout historien.

"Sur cette terre, deux Cités sont en présence et combattent à outrance l'une contre l'autre: la Cité de Dieu ou la Cité des chrétiens, présidée par son chef Jésus-Christ, et la Cité du monde ou la Cité de antéchrists, gouvernée par son chef "l'antique serpent", "le prince du monde", "le dieu de ce siècle". La Cité de Dieu oppose à la Cité du monde une doctrine et une armée. Cette doctrine, c'est "l'Evangile du salut". Cette armée, c'est la hiérarchie catholique, composée du Pape, des évêques et des prêtres, prêchant par tout l'univers la parole de vérité, et réagissant avec une autorité divine l'humanité régénérée. A son tour, la Cité du monde oppose à la Cité de Dieu des erreurs et des milices. Ces erreurs, c'est aujourd'hui le rationalisme et le semi-rationalisme. Ces milices, ce sont les sociétés secrètes ou la franc-maçonnerie."

3 vol 14x20 - 1350 pages-

2 vol 20x28 - 897 pages

2 vol 14x20 -
1311 pages
2 vol 14x20 - 1121 pages

79,13 €

65,68 €

73,85 €

63,30 €

Chèques de commande à Association Saint-Remi

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4,6 EUR < 4 livres
8,4 EUR de 5 à 8 livres
10 EUR de 9 à12 livres.

 

Un énorme canular : « La gnose » de Paul Sernine

Christian Lagrave me l'avait signalé mais, je l'avoue, je n'y croyais pas trop, tellement cela me semblait invraisemblable. De ce fait, un soir, j'ai sorti les livres d'Etienne Couvert : « De la gnose à l'œcuménisme » (2eme édition), « La gnose contre la foi », « La gnose universelle » et « La gnose en question » et celui de Paul Sernine « La Paille et le Sycomore à pro­pos de la "gnose" ». Voici le résultat de mes relectures.
Tout le livre de Paul Sernine est construit sur une citation qui est répétée onze fois dont un rappel sur la couverture :
En toute erreur, nous dit en effet Monsieur Couvert, « il y a une clé... et c'est la "gnose" » (La gnose contre la foi, page 161). [ Première citation exacte sous la plume de l'auteur, pages 34-35 du livre, mais qui figurait déjà dans la préface]
Etienne Couvert aurait imaginé une nouvelle notion de gnose qui regrou­perait « toutes les erreurs recensées depuis la Création du monde » (avertis­sement de l'éditeur, page 7).
Première observation, il suffit de lire Etienne Couvert pour constater que c'est bien la gnose historique (1) qui est visée par l'auteur mais il constate que des éléments de cette gnose ont été repris par les uns et les autres à travers les siècles et forment ce qu'on pourrait appeler une école gnostique ; c'est d'ailleurs ce sens plutôt vaste qui est donné d'une façon quasi générale par nos contemporains : lorsqu'on parle de gnose ou de gnostiques, c'est très rarement la gnose historique qui intéresse mais le sens plus général (il y a entre les deux une différence comme celle qui peut exister entre le luthéranis­me et les multiples sectes protestantes qui sont venues après).
Seconde observation, la citation est fausse ; vous pouvez le vérifier vous-même en consultant la page 161 signalée : on découvre un passage sur Victor Hugo dans lequel Etienne Couvert nous dit :
A partir de ce moment Victor Hugo est complètement gnos tique et adorateur de Satan. Il se dit initié par des révélations d'en bas : la bouche d'ombre dans les Contemplations, le spectre ou la bise de mer, l'Archange nocturne dont il tire des choses surprenantes, obscures, noires, absurdes... Pour celui qui ne possède pas la Clé. Mais il y a une Clé... et c'est la « Gnose » (2).
Paul Sernine a donc remplacé Victor Hugo par : En toute erreur ; pour évi­ter une accusation de faux, il n'a pas mis de guillemets à cet ajout mais pour le simple lecteur, « en toute erreur » semble faire partie de la citation et Victor Hugo a disparu !!!!
C'est énorme, je vous laisse trouver le qualificatif à appliquer car tout le livre est construit sur cette fausse citation répétée plus d'une dizaine de fois !
Restons-en là pour le moment mais il sera démontré dans d'autres écrits ultérieurs que cette méthode est générale chez notre auteur. Signalant cela à un lecteur, il me fut répondu que ce n'était pas grave (pas grave de construire tout un raisonnement sur une citation erronée !) car l'esprit des écrits d'E. Couvert était parfaitement respecté. Nous affirmons qu'en plus cela est faux car la gnose d'Etienne Couvert définie « comme unique doctrine englobant tout » n'existe pas ou n'existe que dans les écrits de Paul Sernine.
Arsène Lupin (dont Paul Sernine est l'anagramme) doit être satisfait de son élève ; la supercherie est réussie et tout le monde marche ou presque !
Mais il y a une conséquence très grave ; dans la même période, une cam­pagne générale de ragots partait des milieux gnostiques et nouvelle droite disant qu'E. Couvert était un rigolo, pas sérieux, autodidacte, sans forma­tion... propos repris par tous, même par certains amis qui partagent nos pré­occupations à ce sujet et le livre semblait avoir confirmé par écrit et d'une façon argumentée tout cela. Coïncidence ? Peut-être ? je n'en sais rien.
De plus, de multiples écrits circulaient, colportés par des personnes qui n'ont lu ni l'un ni l'autre. Pour nous, en tant qu'éditeur d'E. Couvert, c'est très grave car il se crée une suspicion générale contre notre auteur. Comme, de plus, ses livres sont « oubliés » par les diffuseurs amis et que seul celui de Sernine est mis en avant, nous sommes terriblement gênés (seules excep­tions : les Editions Sainte Jeanne d'Arc d'A.M. Bonnet de Viller et une petite maison qui vient de disparaître). Face à tout cela, nous pensons important de faire un état général, au 20 janvier, de notre dossier de presse. Les spécialistes donneront par la suite leurs arguments sur le fond. Par contre, E. Couvert répondra, dans un pro­chain numéro de Lecture et Tradition, à quelques questions de Christian Lagrave.
Le Libre Journal (4 Place Franz Liszt, 75010 Paris), n°307 du 20 novembre 2003 , a publié un article relativement long signé Serge de Beketch, totalement favorable à Paul Sernine. Cela ne nous surprend pas car S. de B. a toujours bien aimé les idées ésotériques. Dans un ancien numéro de notre revue (Lectures Françaises n°470), il nous avait même demandé de publier une lettre dans laquelle il expliquait pourquoi il n'était plus Franc-Maçon. Nous aimons bien le lire, la qualité de sa revue est certaine, nous aimons encore plus l'écouter, mais nous sommes très loin d'accepter toutes ses sympathies.
Faits et Documents (E. Ratier, BP 254 09, 75424 Paris cedex 09), dans son numéro 164 du 1er au 15 décembre 2003, publie un simple écho sur le livre ; il annonce de probables réactions mais semble admettre la définition-canular de Sernine sur la notion de « gnose ».
Aletheia (16 Rue du Berry, 36250 Niherne), n°49 du 30 novembre 2003, lettre gratuite envoyée par Yves Chiron irrégulièrement. Ce numéro publie un long article, il admet lui aussi la définition-canular de Sernine. Cet article est bien fait, il donne l'impression d'un certain équilibre en apportant même un argument à la critique de Sernine mais l'ambiance générale reste favorable à cet auteur.
Pacte (51 Boulevard Garibaldi, 75015 Paris) de VAssociation 496. Le numéro 80 du 30 novembre 2003, publie un entretien de Philippe Vilgier avec Paul Sernine. L'éditeur de ce bulletin étant le même que celui du livre, qu'on ne s'attende pas à la moindre critique.
Minute (15 rue d'Estrées, 75007 Paris), numéro 2130 du 26 novembre 2003, titre sa page littéraire « Un combat d'anthologie », un article particuliè­rement agressif, faux et calomnieux signé d'un pseudonyme inhabituel : Charles Vezien (il parle d'E. Couvert comme d'un « monomaniaque quelque­fois inoffensif, trop souvent dangereux par une épaisse bêtise »). La page lit­téraire est rédigée, en général, par quelqu'un qui serait très proche de l'édi­teur du livre !
Sous la Bannière (Les Guillots, 18260 Villegenon) , numéro 110 de novembre-décembre 2003, publie le meilleur dossier sur le livre. Trois articles signés Adrien Loubier, Alain Kerizo et Félix Causas, sont particulièrement inté­ressants. Il faut les lire car ils sont très bien documentés, ils vous apporteront beaucoup.
L'Action Française 2000 (10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris), numéro 2643 du 18 au 31 décembre 2003. Une simple note signée Michel Fromentoux. Lui aussi admet la définition-canular.
La Nef (BP 48, 78810 Feucherolles), n°145 janvier 2004. Une note d'Yves Chiron rédigée dans l'esprit de ce que nous avons dit pour Aletheia.
Le Bâchais (Prieuré St P.J. Eymard, 22 Chemin du Bâchais, 38240 Mey-lan), numéro 54 octobre-novembre-décembre 2003. Une belle page signée C.B. Le rédacteur précise que le livre de Sernine est rempli de calomnies odieuses sur des personnes tout à fait estimables. Sans remarquer la super­cherie, l'auteur de cette page a bien noté que l'esprit général du livre était faux. Puisqu'on laisse l'auteur et l'éditeur du livre publier un tel brûlot, pour­quoi empêcherait-on ceux qui ne sont pas d'accord de le dire ?
Demain la chrétienté en Alsace (7 Chemin de Saegmatt, 68140 Stoss-wihr), n°58 de décembre 2003. Nous reproduisons toute la note de Raymond Alberola que nous trouvons très intéressante :
« Sur le fond :
"Le mythe de la gnose entièrement démonté". "Depuis la fin des années 70, sous la plume d'un auteur, est apparue une nouvelle notion, celle de « gnose ». Selon cet auteur, en toute erreur (passée, présente ou à venir) il y aurait une clé, et ce serait la « gnose » ".
(Note de D.C.A. : que ce soit dans le Petit Robert ou dans l'ouvrage d'Isa­belle Mourrai et Louis Millet, un mythe relève de la fable, de la légende, de la mythologie).
Ce qui signifie que d'après Paul Sernine la « gnose » n'existerait pas puisque ne relevant pas de la réalité mais de la fable.
Sur la forme :
L'argument d'autorité : Le Magistère ne parle jamais de la "gnose".
Bien qu'il soit écrit : "Loin des querelles de personnes (...)", cela n'em­pêche pas l'auteur qui est un prêtre, de se croire autorisé avec le mépris cléri­cal dont certains sont coutumiers, d'écrire que les personnes dont il parle sont "trois laïcs sans culture particulière".
A.D.C.A. , nous ne savons pas si la "gnose" est la clé. Par contre la "gnose" ou les spiritualismes étrangers à l'Eglise catholique sont probable­ment des clés de compréhension des erreurs passées, présentes ou à venir. Ce qui est vécu depuis quarante années dans l'Eglise laisse à penser que les différentes formes de « gnoses » observées dans les premiers siècles de la chrétienté, loin d'avoir disparu, se sont au contraire développées. Voilà un livre qui, loin de nous rassurer, renforce les appréhensions exprimées plus haut ».
Le Courrier de Tychique (155 Route du Grobon, 01400 Châtillon-sur-Cha-laronne), numéro 44 du 28 décembre 2003, reprend une lettre de Monsei­gneur Lefebvre qui répondait à un correspondant sur les problèmes de gnose. L'article est très critique sur le livre de Sernine et reprend le texte du Bâchais.
Rivarol (1 rue d'Hauteville, 75010 Paris), numéro 2649 daté du 19 décembre 2003. Sous la signature M.-G.D. une courte présentation du livre assez favorable à Sernine, mais cela ne nous surprend pas de la part de cet hebdomadaire que nous lisons avec beaucoup de plaisir, sans partager ses sympathies trop souvent gnostico-nouvelle droite.
Le Courrier de Tychique, n°45 du 4 janvier 2004, revient sur le livre de Sernine et nous donne, extraite d'un article de Sous la Bannière, une bonne définition de la gnose :
« II reste une question que certains d'entre vous se sont posé : "Mais qu'est-ce donc que cette gnose ?" La réponse est pratiquement impossible à fournir ! J'en ai trouvé la meilleure approche dans l'excellente revue Sous la Bannière, nc110 de décembre 2003 : "II ne saurait y avoir de définition précise et satisfaisante de la gnose. La gnose est plurielle : philosophique, historique, socio-politique, etc. Son approche procède d'une démarche empirique, peu compatible avec celle du théologien, du scientifique ou de l'érudit. Elle se réfère certes à la connaissance : mais de quelle connaissance s'agit-il ? En l'occurrence de la connaissance travestie, oblique, empoisonnée, délivrée à l'homme, depuis la chute, par Lucifer et la cohorte des anges déchus (...). La gnose, mais c'est tout simplement l'ensemble des connaissances théoriques, mises au service de l'Erreur. C'est l'art de la socialisation de l'Erreur" » (page 20).
Monde et Vie (14 rue Edmond Valentin, 75007 Paris), numéro 275 du 8 janvier 2004. Un article signé Paul Romain favorable à Sernine mais il n'a, lui non plus, rien vu du canular !
Mascaret (Prieuré Ste Marie, 19 avenue De Gaulle, 32520 Bruges), numéro 258 de janvier 2004. L'abbé Christophe Héry soutient, sans hésita­tion, son confrère Sernine dans un article de deux colonnes.
Présent {5 rue d'Amboise, 75002 Paris), numéro 5496 du 17 janvier 2004. Article très équilibré d'Olivier Figueras donnant des arguments critiques sur les deux positions.
La Nouvelle Revue Certitudes (23 rue des Bernardins, 75005 Paris), numéro 13, Janvier-Mars 2003, mais paru fin Janvier 2004. Un dossier établi par l'éditeur de Sernine sous le titre « Gnose et franc-maçonnerie, le mythe démasqué ». Nous avons deux articles de l'abbé de Tanouarn et un de Paolo Pasqualucci sur Dante. Ce dossier se dit curieusement « contre le conspira-tionnisme » et semble vouloir élargir le débat bien au-delà de Sernine et de Couvert. N'y aurait-il pas ici la clef de cette confrontation qui, sans cela, sem­blerait dérisoire ?
B.O. de la Fraternité Saint Pie X (France). C'est la cerise sur le gâteau ! Ce bulletin interne donne la position du district de France. Le rédacteur de ce texte non signé, part de la citation controversée mais introduit dans les guille­mets le - En toute erreur- ce qui appuie lourdement la thèse de Sernine tout en disant que ce livre « appartient au domaine de l'opinion librement discu­table entre catholiques » . S'il en est ainsi, la Fraternité est en contradiction totale avec ce jugement car elle met tous ses moyens rédactionnels et publici­taires au service de Sernine en « oubliant » Couvert et ses amis. Je demande de donner aux livres d'E. Couvert et aux rédacteurs qui le défendent la même surface promotionnelle qu'au livre de Sernine. C'est le minimum. Il est dans la logique d'une entreprise commerciale de faire des choix mais beaucoup moins dans une entreprise médiatique qui apparaît liée à une œuvre.
En conclusion, j'ose espérer la publication d'un rectificatif sur ce canular par tous les journaux qui ont parlé du livre de Sernine et j'espère que ses amis auront ainsi à cœur de réparer cette énorme calomnie qu'ils ont contribué à faire circuler sur notre auteur et ami Etienne Couvert.
On ne peut admettre que dans « notre famille », les forces médiatiques et publicitaires soient mises au service d'un mensonge pour démolir un auteur et on ne peut supporter que cet auteur soit « oublié et calomnié d'une façon aussi importante ».
J'attends réparation ou réponse valablement argumentées par des per­sonnes qui ont lu les livres et non basées sur des « on-dit » ; trop d'articles sont publiés sans lecture des livres par simple copinage d'idée ou de confra­ternité.
L'erreur est humaine, je viens personnellement d'en commettre une très grave avec l'annonce erronée du décès du général Bertrand Dupont de Dine-chin (3). Mais après l'erreur, il doit y avoir excuses, réparations ou réponse argumentée.
Pour tous nos amis qui se sont laissés abuser par cette mauvaise querelle, il doivent lire nos auteurs et en particulier Etienne Couvert et Jean Vaquié afin de contrecarrer cette action.
Enfin, soyons franc et honnête, cette attaque nous a choqué et nous crai­gnons qu'elle laisse des traces ; mais en même temps, il faut remercier Paul Sernine et son éditeur pour l'énorme audience qu'ils ont donnée à Etienne Couvert. Dans ce domaine, nous ne pouvions pas espérer mieux pour des livres de lecture difficile, il nous a ainsi été possible de les faire connaître sa un public nouveau qui ne les aurait pas lus sans cela. Nous regrettons seule­ment les termes et expressions employés qui peuvent paraître trop forts de part et d'autre.
Nous prions ceux que nous aurions pu calomnier sans le vouloir de nous excuser, le combat des idées laisse trop souvent des marques !
Nous menons ce combat anti-gnostique depuis presque 40 ans, puisqu'en 1966, à nos débuts, nous diffusions déjà Pierre Virion et Julio Meinvielle, prêtre argentin qui était venu nous rendre visite à Chiré. Il n'est pas question d'abandonner.
Vous pouvez compter sur nous. Nous continuons...
Jean AUGUY
NDLR : Voir l'annonce des livres d'Etienne Couvert dans la «Bibliogra­phie » (p. 64 de ce numéro).
(3) Lectures Françaises n°561, page VIII.
Une argumentation plus développée de cette question se trouve dans le n° 324 (février 2004), de Lecture et Tradition :
De la gnose au complot Réponse à une campagne de propagande
A demander à SA DPF (BP 1, 86190 Chiré-en-Montreuil) au prix de 4 € (Attention : parution fin février)
(1) Celle des premiers temps de l'Eglise : Basilide, Valentin, Marcion...
(2)Nous garantissons que la citation reproduite est en tous points conforme au texte figurant
dans le livre (capitales, ponctuation, guillemets) (NDLR).
 

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