Re: Serveur bloqué par de multiples CRON -f ?
Le 29/11/16 à 17:59, Charles Plessy <plessy@debian.org> a écrit :
CP> - Impossible de se connecter en SSH.
Est-ce que auth.log dit qqchose lors de ces tentatives échouées ?
CP> - Les connections en cours fonctionnent jusqu'à ce qu'on les tue ou les bloque.
Et depuis une connexion qui marche, tu vois rien d'intéressant lorsque
CP> - Impossible de prendre les droits administrateur avec sudo (bloque la session).
Le message d'erreur permet pas de t'aiguiller ?
CP> - Des processus « CRON -f » qui s'accumulent.
Bizarre normalement y'en a qu'un(-f c'est foreground), tu sais qui les lance ?
(je pense à un truc de monitoring qui vérifierait que cron est lancé, croit qu'il ne l'est pas
et le relance).
Tu sais si ces cron lancent d'autres choses (un ps avec f permet de le voir) ?
CP> - Journal systemd qui ne contient plus rien à partir du début du bloquage.
CP> - systlog et messages pas plus intéressants: un « -- MARK -- » toutes les 20
CP> minutes et c'est tout.
Ça dit déjà que le système peut écrire (le reste pourrait laisser penser à un disque passé en
read only).
Pas vraiment d'idée, le kern.log ne dit rien ?
Si tu n'as pas de kern.log, tu peux installer rsyslog pour qu'il le crée à partir des messages
de systemd, mais si t'as rien avec journalctl y'aura probablement rien de plus.
CP> Je ne sais pas si les processus CRON sont une cause ou un symptome...
Si tu les kill (depuis une console ouverte avant qui continue de répondre), ça donne qqchose ?
Tu peux laisser tourner un script qui check le nb de cron et t'envoie un mail dès qu'il y en a
plus d'un, par ex
#!/bin/bash
sent=NO
while [ $sent == "NO" ]; do
[ $(ps ax|grep -c '[c]ron -f') -gt 1 ] \
&& ps auxwf|mail -s "trop de cron" tonMail@domaine.tld \
&& sent=YES
sleep 10
done
Histoire de voir si tu peux te connecter juste après et que ça dégénère plus tard (au moins tu
auras tous les processus à ce moment là dans le mail, tu peux ajouter d'autres infos au mail
envoyé).
--
Daniel
Mourir pour des idées, d'accord mais de mort lente.
Georges Brassens.
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