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Re: repartitionner ext2 et lvm



Le jeudi 14 juillet, Jean-Yves F. Barbier écrivit :
[...]

> Hé bien si tu peux facilement retenir que:
> UUID=56529690-764f-462c-8f48-c086d47a6693 = /dev/sda1
> UUID=106dca5f-e26f-4820-a7d8-bb2f508c5f6e = /dev/sdb2
> UUID=a89bca8e-144d-45a2-b57a-47b9921c597f = /dev/sda6
> c'est formidable!
> 
> Je dois confesser qu'à l'heure actuelle, je n'y arrive toujours pas...
> 
> Pas plus d'ailleurs que de me rappeler sur quel disque se trouve quel label
> (évidemment, avec un ou deux HDz, ça devrait le faire (quoique); mais avec une
> dizaine ça devient déjà plus coton - et je ne parle même pas d'un rack de HDz).

D'où le LVM ;-) Mieux que les labels.

> > Si l’on ajoute à cela l’usage d’outils comme LVM qui font que la
> > partition étendue n’est plus la seule susceptible de contenir des
> > partitions logiques, il devient à la fois :
> > - plus rare d’avoir besoin des quatre partitions primaires;
> > - arbitraire de subdiviser l’une ou l’autre par un moyen quelconque
> >   (extended, lvm, etc).
> 
> Merci d'évoquer ce point particulier, parce que c'est justement là que ça
> coince: ce n'est pas parce qu'un conduit une voiture à boîte automatique que
> ça dispense de connaître le code, ni d'utiliser les 2 pieds.

La dernière foi que j'ai utilisé le pied gauche avec ma boite
automatique, j'ai failli manger le volant !

> Autrement dit, une facilité (?ou une merde, c'est selon) genre LVM2 ne
> dispense pas de la création d'une arborescence disque logique et compréhensible
> par tout un chacun (surtout ceux qui doivent passer derrière toi).

Mouai, si ceux qui passe derrière moi ne son pas capable de faire un
pvs, et un fdisk -l pour voir où est quoi, je ne pense pas qu'ils seront capable de faire
quoique ce soit d'utile sur les machines que j'ai installé...

> > Ensuite chacun fait les choix qu’il préfère, mais ça n’en fait pas
> > une raison de qualifier les choix des autres de « n’importe quoi »…
> 
> Ha bon? parce qu'installer un swap et un système sur des partitions en fin de
> HD, avec des différences de débit sur random stroke allant de 1 à 3 par
> rapport à l'extérieur du HD, ça n'est pas n'importe quoi?
> Là encore, un minimum de logique basé sur un minimum de connaissances
> prévaut.

Professionnellement, avec les contrôlleurs RAID plein de cache et baies SAN FC,
on ne sait jamais où sont réellement les données.
Pour ce qui est du swap, je dirais simplement qu'à partir du moment ou
on commence à s'en servir, il y a un problème (et j'achête de la RAM).
Pour le système, les stats d'I/O de mes disques montrent qu'à part au
démarrage, ensuite, tout se passe en mémoire (cache filesystem), seules
les écritures (logs dans /var) passent encore. Je ne suis pas sur que
les différences de perfs soient vraiment visibles.
Je crois vraiment que de nos jours, toutes ces considérations sur le
fonctionnement mécanique des machines ne vaut pas le coût.
Rien de tel qu'un bench (réaliste) pour le savoir.
J'ai actuellement un responsable qui sait nous faire perdre beaucoup de
temps sur ce genre de détails alors que des modifications applicatives
résoudraient les problèmes bien plus radicalement...

> Utiliser des outils que l'on ne comprend pas c'est une chose, mais continuer à
> le faire sans essayer de les comprendre, c'en est une toute autre.
> (ou plus prosaïquement: Errare humanum est, sed perseverare diabolicum est:)

LVM ne m'a jamais mangé mes données, par contre il m'a permis de faire
des choses infaisables autrement (pvmove pour déplacer des données d'une
baie à une autre online, snapshots pour des sauvegardes cohérentes...).

Donc, oui, pour moi, le fait de pouvoir faire plein de choses de plein
de manières, c'est la richesse du Logiciel Libre, et j'en profite !
Et je fais des sauvegardes ;-)

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