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Re: eeepc + debian, retour sur expérience?



Yves Rutschle, vendredi 26 décembre 2008, 21:38:46 CET
> 
> On Fri, Dec 26, 2008 at 05:48:48PM +0100, François Boisson
> wrote:
> > Oui, je rajouterais bien aussi de ne pas mettre un système
> > de fichiers ext3 mais un ext2 [...]
> 
> Et JFFS, il marche sur les clés USB? Il est fait pour les
> flashs, lui.

  Les jffs (et 2), yaffs (1 et 2), et bientôt logfs et ubifs
« marchent » : on peut s’en servir ; mais ils n’apportent rien.
Ils sont faits pour les NAND, les mémoires flash « brutes » qui
n’intègrent pas d’algorithme de répartition homogène des
écritures. Les clefs USB ont déjà des circuits avec ces algos ;
la couche bas niveau est déjà cachée.
  En ce qui concerne Linux, les périphériques NAND sont les MTD
(donc /dev/mtdblock/* et Cie), comme sur les matériels
embarqués : PDA, routeurs WRT et autres, ou les cartes flash
(Compact flash, SD…).

  Passer de ext3 à ext2 permet de réduire le nombre total
d'écritures (vu qu’on n’écrit pas de méta-données (journal) en
plus des données). Tu peux gagner encore en utilisant noatime
(ou nodiratime) pour éviter les écritures lors de la lecture
(ben oui, y en a : atime = date d’_accès_ au fichier, donc mise
à jour à chaque lecture).
  Les autres fs ne permettront de gagner que s’ils ont moins
d’écritures à faire qu’ext2 lors d'écritures. Il faudrait
comparer les écritures annexes : le nombre de blocs touchés en
plus des blocs contenant les données, comme les blocs contenant
la structure des inodes dans ext2 (en gros, ça doit se valoir :
on a un arbre (ou similaire) très petit par rapport à la taille
des données).

  Accessoirement, on peut noter que, finalement, le nombre de
cycles d'écritures sur les (bonnes) flashs permet d’avoisiner
(voire de dépasser) la durée de vie d’un disque dur. D’où les
SSD…

-- 
 Sylvain Sauvage


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