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Re: CONTRE LE PROJET DADVSI



Bonjour,
je voudrais reprendre vos idées pour préciser mes questions et être sûr de bien comprendre:

Leopold BAILLY <leo.bailly@infonie.fr> a écrit:
Ce n'est pas vraiment une question de compétences, mais plutôt de
motivation.

Donc la motivation "désintéressée" reste le meilleur argument de réussite? (perso je pense aussi mais j'ai du mal à dire ce que j'entends pas désintéressé car, quand on se fait un programme, on est intéressé par son utilité non? Donc ce n'est pas un argument anti-utilitariste?)
 

Et pourtant, nous sommes, en tant que consommateur, ses principaux dirigeants.

"consommateurs = dirigeants du marché" donc "dirigeants au sens traditionnel du terme = serviteurs du marché au sens noble du terme" ?
 
Donc on renverse la pyramide! ;o)

Mais les consommateurs avertis ne sont pas négligeables; la preuve en est que
certaines marques utilisent l'éthique comme argument marketing (regardez mes
produits, ils sont plus chers, mais je n'ai exploité personne pour les
fabriquer).

 
ok mais l'éthique n'est-elle pas un argument de vente si et seulement si nous avons la même conception de l'éthique? C'est-à-dire, une certaine manière de travailler ensemble en pratique, n'est-ce pas aussi un rapport à soi dans l'action?

C'est aussi une réputation, une image : n'y a-t-il rien de pire pour une entreprise que d'entendre dire "Vous n'avez pas des pratiques éthiques"?


Le marché pourrait amplifier le phénomène ; rajoutez à ça un effet de mode et la
mécanique est inversée.

N'est-ce pas ce qui arrive aujourd'hui: la gouvernance socialement responsable, la responsabilité globale, pour un développement durable...l'éthique dans les entreprises...?

Rajoutez le "principe de précaution", quelques interdictions de produits et la preuve est faite que l'éthique EN PRATIQUE devient nécessaire... C'est donc la course à l'image la plus responsable... Mais le problème est que c'est le marché qui juge et donc les consommateurs; les dirigeants du marché comme vous avez dit!


Pour en revenir au logiciel libre, celui-ci est déjà trop intégré à l'économie
pour qu'on imagine qu'il disparaisse un jour. Le marché est finalement à la fois
notre pire ennemi et notre meilleur allié.

D'accord. Complètement d'accord. Donc comment faire pour que notre pire ennemi devienne aussi notre meilleur allié?
 
Ceci dit, ce n'est pas une raison pour ne pas s'insurger contre les projets de
lois liberticides.

C'est pour ce dernier argument et les raisons précédentes que je me demande si nous ne pourrions pas proposer des outils pour faire valoir une certaine idée de ce que nous entendons par "éthique", gouvernance responsable etc. Sinon, ces concepts risquent d'être vides de sens...

Pourquoi ne pas utiliser nos outils pour proposer notre conception de l'écoute du marché, du citoyen, des consommateurs ?

Par exemple, ne pourrions nous pas améliorer la pétition?

J'y ai un peu réfléchi et j'aurai quelques propositions:

Il manque un référentiel pour les pétitionnaires:
Comment savoir si la pétition s'essouffle ou se propage bien. A quelle moment sensibiliser les personnes qui restent indifférentes à une cause qui pourtant les concerne? Ainsi, un graphique nombre de signature/jour ou signature/semaine ne permettrait-il pas aux pétitionnaires d'évaluer l'évolution de leur action? Si les participations baissent: on s'organise pour faire acoucher les esprits...

Ensuite, supposons que vous soyez le premier ministre (moi je me poserais les questions suivantes)
1) Combien sont-ils => ils ont compté, ok, ils sont X
2) Qui representent-ils: quel âge, quelle profession, quelle répartition géographique?
     Donc pour le point deux, quelques graphiques automatisés ne macheraient-ils pas le travail pour une collaboration plus efficace. Ainsi, ils seront plus disposés à nous écouter, non?

--
Léo.

a+
--
@lexandre


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