Bonjour,
Suite à la proposition de cet article dans le fil LETTRE COMMUNE
PRESSION SUR LE GOUVERNEMENT:
http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-partisans-du-libre-enragent-contre-une-proposition-d-amendement-au-projet-de-loi-sur-le-droit-d-auteur-17982.html?pid=2
Je tenais à préciser que je ne suis ni en colère, ni révolté bien
qu'utilisant *uniquement* des Logiciels Libres.
SONY nous a récemment dévoilé le visage de ceux qui proposent cet
amendement, merci SONY où comment se protéger des voleurs en posant des
mines dans son jardin ...
Que dire de plus ?
Pensez vous vraiment qu'un tel amendement puisse s'opposer à la plus
haute hiérarchie de notre droit, la constitution ?
Interdire les logiciels libres, le partage des connaissances revient à
brûler les livres.
Je crois profondément en nos institutions et je leurs fait confiance.
Nous sommes ceux qui les avons créées et elles n'existent que par nous
et pour nous il n'est pas encore temps de crier.
Effectivement, je partage votre sagesse et j'avoue m'être laissé
emporter par mon cri. Mais les institutions ne sont-elles pas une
construction sociale qu'il s'agit de faire revivre continuellement ?
(Ok les termes sont pompeux mais je tente de m'expliquer:)
Un texte, s'il n'est pas lu, relu, questionné, argumenté, débattu, que
vaut-il exactement? D'accord pour le cri qui pète les cordes vocales et
les tympans... Mais ne défendons-nous pas une certaine conception du
travail collaboratif, une certaine vision du "vivre ensemble"?
Alain Touraine semble bien comprendre cette revendication dans son livre"un nouveau paradigme":
"La société de l'information a été créée par des entrepreneurs d'un
nouveau type, enthousiastes, et portés par une nouvelle conception de
la société. C'est le cas du groupe Linux, formé en Californie par de
véritables chevaliers (ou moines!) de l'informatique, qui élabora une
morale, celle de l'enjoyement, opposée au puritanisme si bien décrit
par Max Weber, et qui joue à une autre échelle le rôle qui avait été
celui des saint-simoniens en france au début de l'industrialisation.
Cette société de l'information se construit sur un nouveau mode de
connaissances, de nouveaux investissements et une représentation
transformée des objectifs du travail et de l'organisation sociale."
Ne faudrait-il pas faire la synthèse de ce que représente pour chacun
cette expérience du libre? Effectivement, cela vaut mieux qu'un cri et
je vous prie de bien vouloir m'excuser pour le dérapage sémantique.
Oui, les mots me manquaient...mais allons nous les trouver ensemble?
Alexandre.