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[RFR2]www://webwml/french/international/french/lexique.wml



Bonjour à tous,

Le mardi 04 novembre 2014 à 11:04:15, Thomas Vincent a écrit :
> On 03/11/2014 17:18, Sébastien POHER wrote:
> > Bonjour,
> > Suite à https://lists.debian.org/debian-l10n-french/2014/10/msg00269.html et suivants, vous trouverez en pièces jointes (fichier modifié + diff) une proposition de mise à jour du lexique.
> 
> Merci Sébastien, le lexique a effectivement besoin d'une petite mise à jour.

J'ai intégré les suggestions d'amélioration, je passe en RFR2 pour collecter
éventuellement vos autres ajouts, notamment si vous avez des notes de traduction
personnelles. Ça pourrait être l'occasion de tout regrouper pour enrichir ce lexique.

Cordialement,
-- 
Sébastien Poher
www.volted.net
Aidez-nous à défendre la liberté du logiciel: 
http://www.fsf.org/register_form?referrer=11902
#use wml::debian::template title="Lexique"
#use wml::debian::toc

{#style#:
  <style type="text/css">
    dt {
      font-weight: bold;
    }
  </style>
:##}

<p>Avertissement&nbsp;: Ce lexique provient de
la fusion de différentes ressources qui ne sont plus utilisées (FAQ Debian,
wiki, dico…). Il est très incomplet et assez mal maintenu, mais
reste une source d'information nécessaire.</p>

<p>
<a href="#a">A</a>
<a href="#b">B</a>
<a href="#c">C</a>
<a href="#d">D</a>
<a href="#e">E</a>
<a href="#f">F</a>
<a href="#g">G</a>
<a href="#h">H</a>
<a href="#i">I</a>
<a href="#j">J</a>
<a href="#k">K</a>
<a href="#l">L</a>
<a href="#m">M</a>
<a href="#n">N</a>
<a href="#o">O</a>
<a href="#pp">P</a>
<a href="#q">Q</a>
<a href="#r">R</a>
<a href="#s">S</a>
<a href="#t">T</a>
<a href="#u">U</a>
<a href="#v">V</a>
<a href="#w">W</a>
<a href="#x">X</a>
<a href="#y">Y</a>
<a href="#z">Z</a>
</p>
<h2><a name="a">A</a></h2>
<dl>
<dt>accounting</dt><dd>comptabilité</dd>
<dt>alternative</dt><dd>solution de remplacement, de rechange</dd>
<dt>area features</dt><dd>options de zone</dd>
</dl>

<h2><a name="b">B</a></h2>
<dl>
<dt>back-end</dt><dd>dorsal, de sortie (suivant contexte)</dd>
<dt>backport</dt><dd>rétroportage</dd>
<dt>block device files</dt><dd>fichiers de périphérique en mode bloc</dd>
<dt>boot loader</dt><dd>programme d'amorçage</dd>
<dt>buffering</dt><dd>retenir, mise en mémoire tampon</dd>
<dt>bug tracking system</dt><dd>système de suivi des bogues</dd>
<dt>buildd</dt>
  <dd>
    <p>empaqueteur, service d'empaquetage</p>
    <p><i>Buildd</i> est un concept purement Debian. Il représente à la
    fois le service et le serveur qui ont pour but de fournir les paquets
    binaires en compilant les paquets sources.</p>
    <p>Selon le contexte, on le traduit si on parle du service de
    l'empaqueteur. Si on parle de la machine, on peut aussi utiliser la
    périphrase «&nbsp;serveur d'empaquetage&nbsp;». On trouve ce terme
    surtout dans les pages concernant les portages.</p>
  </dd>
</dl>
<h2><a name="c">C</a></h2>
<dl>
<dt>calibration</dt><dd>faux-ami : étalonnage</dd>
<dt>CD-ROM</dt><dd>CD pour désigner le support, conservé pour le périphérique : lecteur de CD-ROM (éventuellement cédérom)</dd>
<dt>character device files</dt><dd>fichiers de périphérique en mode
    caractère</dd>
<dt>checksum</dt><dd>somme de contrôle</dd>
<dt>completion</dt><dd>complètement</dd>
<dt>compress (to)</dt>
  <dd>
    <p>compresser, compacter</p>
    <p><em>Compresser</em> des données consiste à leur faire subir un
    traitement réversible qui vise à leur faire occuper le moins de place
    possible.</p>
    <p>Si la ressemblance avec le terme anglais vous gêne, vous pouvez
    vous tourner vers <em>compacter</em>.</p>
    <p>Notez qu'en dehors du contexte informatique, <i>to compress</i>
    est la plupart du temps plus heureusement traduit par
    «&nbsp;comprimer&nbsp;», d'acception plus large.</p>
  </dd>
<dt>compression</dt><dd>compression, compactage</dd>
<dt>couple</dt><dd>quelques</dd>
<dt>custom</dt><dd>personnalisé</dd>
</dl>
<h2><a name="d">D</a></h2>
<dl>
<dt>daemon</dt><dd>démon</dd>
<dt>Debian GNU/Linux</dt><dd>Debian GNU/Linux</dd>
<dt>dependency</dt><dd>dépendance</dd>
<dt>depot</dt><dd>dépôt, archive publique</dd>
<dt>diversion</dt><dd>détournement</dd>
<dt>divert (to)</dt><dd>détourner</dd>
<dt>diverted</dt><dd>détourné</dd>
<dt>driver (device driver)</dt><dd>pilote (de périphérique)</dd>
<dt>domain name</dt><dd>nom de domaine</dd>
<dt>Domain Name System (DNS)</dt><dd>système de résolution de noms de
    domaine (DNS)</dd>
<dt>downgrade</dt><dd>mise à un niveau inférieur, abaissement du niveau</dd>
<dt>dump (to)</dt><dd>copier, afficher, récupérer</dd>
<dt>DVD-ROM</dt><dd>DVD</dd>
</dl>
<h2><a name="e">E</a></h2>
<dl>
<dt>e-mail</dt><dd>courriel, adresse électronique</dd>
<dt>epoch</dt><dd>époque — date de référence (sous UNIX, c'est le 1<sup>er</sup> janvier 1970
à 0 heure (UTC)) </dd>
<dt>error handler</dt><dd>routine de traitement d'erreurs</dd>
<dt>escape sequence, escape character, to escape (a string, a character)</dt>
<dd>séquence d'échappement, caractère d'échappement, protéger ou échapper
  (une chaîne, un caractère)
<p>Le <em>caractère d'échappement</em>, auquel on fait souvent référence par
l'abréviation ESC, a été <a href="http://www.bobbemer.com/ESCAPE.HTM";>inventé</a>
pour permettre de signaler que les caractères qui le suivent doivent être
interprétés d'une manière différente de ceux qui le précèdent. Concrètement,
cela permet un changement de mode, le plus souvent pour passer des commandes au
périphérique ou à l'ordinateur qui reçoit les données en entrée.</p>

<p>La <em>séquence d'échappement</em> désigne l'ensemble composé par le
caractère d'échappement et les caractères qui suivent.</p>

<p>L'éditeur <cite>vi</cite>, qui distingue un mode insertion et un mode
commande, le passage du premier au deuxième se faisant par le biais de la touche
d'échappement, illustre bien le principe de ce fonctionnement.</p>

<p>Les séquences d'échappement des terminaux ont fait l'objet d'une
<a href="http://adm.lacitec.on.ca/~ymicha/mcours/micro1/escape.html";>normalisation
ANSI</a>. Vous pouvez en trouver des exemples d'utilisation dans le
<a href="http://www.tldp.org/HOWTO/Bash-Prompt-HOWTO/bash-prompt-escape-sequences.html";>Bash-Prompt-HOWTO</a>.
Une fois que vous vous serez fait le main sur l'invite de votre interpréteur de
commandes, vous pourrez en faire profiter vos amis pour peu qu'ils utilisent
<a href="http://www.mutt.org/doc/manual/manual-2.html#ss2.3";>Mutt</a>, et que
la perspective de violer la netiquette ne trouble pas votre âme intrépide.</p>

<p>Le caractère d'échappement <a href="http://www.asciitable.com/";>ASCII</a> est
le code 27, 0x1B, ou encore 033.</p>

<p>Il existe d'autres conventions, comme
<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Hayes_AT_command_set";>le jeu de commandes
Hayes</a> des modems, qui utilise la séquence «&nbsp;+++&nbsp;» comme caractère
d'échappement.</p>

<p>Le langage C a popularisé l'antislash ('\') en tant que caractère
d'échappement, ainsi qu'un certain nombre de
<a href="http://www.liquifried.com/docs/useful/Cescapeseq.html";>séquences
d'échappement</a>. Comme ces séquences comprennent la possibilité d'ôter à
certains caractères leur signification pour le compilateur (comme l'antislash
lui-même, ou l'apostrophe), le terme <em>caractère d'échappement</em> a pris par
extension le sens de <i>caractère permettant de faire en sorte qu'un caractère,
ou une séquence de caractères, donné «&nbsp;échappe&nbsp;» au traitement d'un
interpréteur, d'un préprocesseur, d'un analyseur, etc.</i></p>

<p>Dans un souci de clarté, il est préférable de parler dans ce cas de
«&nbsp;protection&nbsp;» du ou des caractères échappés.</p>

<p>Ainsi, le point ('.') représente n'importe quel caractère dans une expression
régulière. Pour faire correspondre l'expression au caractère du point lui-même,
il faut le protéger à l'aide du caractère d'échappement '\', ce qui donne
/\./.</p>

<p>Ou encore, pour éviter que le caractère « $ » soit interprété comme un
opérateur de déréférencement de variable par l'interpréteur de commandes
<cite>Bash</cite>, il convient de le protéger à l'aide du caractère
d'échappement « \ » ou en le plaçant au sein d'une expression entre
apostrophes.</p>
</dd>
<dt>essential</dt><dd>essentiel (pour dpkg)</dd>
<dt>little-endian, big-endian, middle-endian, endianness</dt>
<dd>
<p>Désigne la manière dont un ordinateur organise les octets qui composent un
mot. Un ordinateur dont la numérotation des octets commence par les octets de
poids fort est dit «&nbsp;gros-boutiste&nbsp;» ou «&nbsp;gros-boutien&nbsp;». À
l'inverse, un ordinateur qui attribue le premier octet d'un mot à l'octet de
poids faible est dit «&nbsp;petit-boutiste&nbsp;» ou «&nbsp;petit-boutien&nbsp;».</p>

<p>Certains fabricants de mini-ordinateurs, pénétrés de la devise Shadock en
vertu de laquelle il faut éviter de faire simple si l'on peut faire compliqué,
ont introduit une variante particulièrement perverse en appliquant les préceptes
gros-boutistes au niveau de l'octet et petit-boutistes au niveau du demi-mot (ou
l'inverse). Cette déviance sociopathe est qualifiée de «&nbsp;mi-boutiste&nbsp;»
ou «&nbsp;mi-boutienne&nbsp;».</p>

<p>Ainsi, le nombre 0x1A2B3C4D sera codé de la manière suivante&nbsp;:</p>

<table>
<tr><td>Gros-boutiste</td><td>1A</td><td>2B</td><td>3C</td><td>4D</td></tr>
<tr><td>Petit-boutiste</td><td>4D</td><td>3C</td><td>2B</td><td>1A</td></tr>
<tr><td>Mi-boutiste, tendance «&nbsp;ZO MEU GA BU&nbsp;»</td><td>3C</td><td>4D</td><td>1A</td><td>2B</td></tr>
<tr><td>Mi-boutiste, tendance «&nbsp;BU GA MEU ZO&nbsp;»</td><td>2B</td><td>1A</td><td>4D</td><td>3C</td></tr>
</table>

<p>Quelques petits-boutistes célèbres&nbsp;:</p>
<ul>
<li>la famille Intel et ses clones&nbsp;;
<li>Alpha&nbsp;;
<li>Arm&nbsp;;
<li>Vax.
</ul>

<p>Quelques gros-boutistes célèbres&nbsp;:</p>
<ul>
<li>les architectures 68k, HPA-RISC, MIPS, PowerPC et SPARC&nbsp;;
<li>la machine virtuelle Java&nbsp;;
<li>le protocole <a href="http://www.frameip.com/rfc/rfc791-fr.php";>IP</a>.
</ul>

<p>Il n'y a pas de mi-boutistes célèbres.</p>

<p>L'expression a été employée pour la première fois dans un contexte
informatique par Danny Cohen, dans un
<a href="http://www.networksorcery.com/enp/ien/ien137.txt";>article paru dans la
revue «&nbsp;IEEE Computer&nbsp;»</a> (vol. 14, n<sup>o</sup> 10). Le terme est emprunté
aux <cite>Voyages de Gulliver</cite> de Jonathan Swift, où l'expression
«&nbsp;Big-Endian&nbsp;» est employée pour désigner ceux qui brisent une
coquille d'&oelig;uf par le gros bout («&nbsp;big end&nbsp;») par opposition à
ceux qui la brisent par le petit bout («&nbsp;little end&nbsp;»).</p>

<p>Nombreux sont ceux qui prônent l'usage de «&nbsp;boutien&nbsp;» en référence
à la traduction de Jacques Pons (ed. Gallimard, coll. Folio, 1976), visant par
là à préserver l'allusion originale. Jacques Pons semble s'être lui-même appuyé
sur une tradition remontant à l'abbé Desfontaines, premier traducteur de Swift,
qui avait commis «&nbsp;Gros-boutiens&nbsp;». Il est toutefois à noter que la
traduction de Guillaume Villeneuve (ed. Garnier-Flammarion, coll. GF, 1997) a
opté pour «&nbsp;Gros-boutistes&nbsp;».</p>

<p>La querelle qui oppose les partisans de «&nbsp;boutien&nbsp;» à ceux de
«&nbsp;boutiste&nbsp;» n'est pas moins féroce que celle qui fut à l'origine
d'une guerre civile à Lilliput. Liberté est donc laissée au traducteur de
choisir celui des deux termes qui convient à son obédience. Les termes
«&nbsp;petit (ou grand) indien&nbsp;» sont en revanche vivement
déconseillés.</p>

<p>Vous pourrez vous faire une idée du débat en consultant
<a href="https://lists.debian.org/debian-l10n-french/2003/debian-l10n-french-200305/msg00402.html";>
les archives de la liste</a>.</p>

<p>Selon le <a
href="http://people.kldp.org/~eunjea/jargon/index.php?idx=middle-endian";>Jargon</a>, les
différentes variantes du boutisme sont parfois appliquées aux formats des
dates&nbsp;: le format américain mois/jour/année est alors qualifié de
mi-boutiste (mais pas par les américains eux-mêmes&nbsp;; personne ne se
vanterait d'être mi-boutiste) par opposition au format petit-boutiste européen
(jour/mois/année) et au format gros-boutiste japonais (année/mois/jour).</p>
</dd>
</dl>
<h2><a name="f">F</a></h2>
<dl>
<dt>FAQ</dt><dd>Foire aux questions</dd>
<dt>failure</dt><dd>échec</dd>
<dt>feature area</dt><dd>zone d'option</dd>
<dt>file details field</dt><dd>champ des détails du fichier</dd>
<dt>firmware</dt><dd>microprogramme</dd>
<dt>force</dt><dd>forçage</dd>
<dt>front-end</dt><dd>interface, frontal, surcouche, lanceur de programme</dd>
<dt>to fsync</dt><dd>synchroniser des fichiers (à l'aide de fsync)</dd>
<dt>fix (a bug) (to)</dt><dd>corriger (un bogue)</dd>
<dt>full-featured</dt><dd>complet, riche en fonctionnalités</dd>
<dt>fully qualified domain name (FQDN)</dt><dd>nom de domaine pleinement qualifié (FQDN)</dd>
<dt>foo, bar, baz</dt>
<dd>toto, titi, tata
<p>«&nbsp;Foo&nbsp;» et ses amis sont employés à titre d'exemple en lieu et place d'une
valeur dont la détermination sort du cadre de l'exemple en question.</p>

<p>Si vous souhaitez en savoir plus sur l'origine de ces idiotismes, vous
trouverez des <a
href="http://www.catb.org/~esr/jargon/html/F/foo.html";>spéculations
passionnantes dans le Jargon</a>.</p>
</dd>
</dl>
<h2><a name="g">G</a></h2>
<dl>
<dt>garbage</dt><dd>mémoire devenue inutile mais non libérée, résidu</dd>
<dt>generate</dt><dd>engendrer, fabriquer, produire (Laurent Voisin)</dd>
<dt>glob, globbing code</dt>
<dd>étendre les motifs, code pour l'expansion des motifs
<p>Lorsque l'on rencontre cette traduction pour la première fois, on est
souvent tenté de traduire par englobant. Il s'agit bien ici d'un faux
ami.</p>

<p>Les «&nbsp;globbing&nbsp;» codes sont des expansions de motifs. On peut
les comparer à des expressions rationnelles. Historiquement, glob était un
sous-programme qui étendait les «&nbsp;wildcards&nbsp;» dans les premières
versions de l’interpréteur de commande Unix Bourne.</p>

<p>On est par exemple amené à traduire «&nbsp;glob&nbsp;» lorsque l'on parle
d'étendre les noms des fichiers, par exemple dans un client FTP, un interpréteur de commande…</p>
</dd>
<dt>gotcha</dt>
<dd>idiosyncrasie
<p>En argot américain, «&nbsp;gotcha&nbsp;» est une contraction de «&nbsp;got you&nbsp;» («&nbsp;tu t'es
fait avoir&nbsp;»). Cette expression est souvent utilisée pour désigner une
fonctionnalité source de problème car elle est souvent mal comprise.</p>

<p>Traduire de l'argot américain en français correct est souvent difficile,
mais on peut proposer «&nbsp;idiosyncrasie&nbsp;», signifiant «&nbsp;manière d'être
particulière à un individu qui l'amène à avoir des comportements qui lui
sont propres&nbsp;». En fait, une bonne traduction de « gotcha » serait plutôt
«&nbsp;idiosyncrasie qui peut être source d'erreurs&nbsp;», ou la périphrase complète
«&nbsp;fonctionnalités ambiguës pouvant être à l'origine d'erreurs de
programmation&nbsp;», mais c'est un peu lourd pour traduire sept lettres !</p>
</dd>
</dl>
<h2><a name="h">H</a></h2>
<dl>
<dt>handshake</dt><dd>initialisation de connexion (dans le contexte SSL)</dd>
<dt>handler</dt><dd>gestionnaire</dd>
<dt>hostname</dt><dd>nom d'hôte, nom de machine</dd>
<dt>header</dt><dd>(un) en-tête</dd>
</dl>
<h2><a name="i">I</a></h2>
<dl>
<dt>incorporated</dt><dd>intégré, incorporé</dd>
<dt>to implement, implementation</dt>
<dd>implémenter, mettre en &oelig;uvre, implémentation, mise en &oelig;uvre
<p>«&nbsp;to implement&nbsp;» signifie mettre en &oelig;uvre, réaliser, mettre
en pratique.</p>

<p>Dans un contexte informatique, les emprunts «&nbsp;implémenter&nbsp;» et
«&nbsp;implémentation&nbsp;» sont désormais bien implantés. Si vous êtes
sensibles aux arguments d'autorité, les dictionnaires récents les attestent
depuis 1975.</p>

<p>Hors du contexte informatique, ou si votre religion s'oppose à l'usage
d'emprunts à l'anglais, vous pouvez vous tourner vers des synonymes. Parmi
ceux-ci, «&nbsp;mise en &oelig;uvre&nbsp;» est le plus fidèle et le plus
polyvalent, mais le contexte peut vous amener à lui préférer un terme plus
spécifique.</p>

<p>On rencontre à l'occasion les termes «&nbsp;implanter&nbsp;» et
«&nbsp;implantation&nbsp;» pour rendre «&nbsp;to implement&nbsp;» et
«&nbsp;implementation&nbsp;». Il n'y a guère de justification à cet emploi
d'«&nbsp;implanter&nbsp;» dans un sens qui n'est pas le sien, sinon une vague
homophonie avec le terme anglais. Ce contresens est à bannir.</p>
</dd>
</dl>
<h2><a name="j">J</a></h2>
<dl>
<dt>junk</dt><dd>rebut</dd>
</dl>
<h2><a name="k">K</a></h2>
<dl>
<dt>keycode, keymap</dt>
<dd>code clavier ou code touche, distribution de touches
<p>Quand l'utilisateur veut taper un « A » sur l'ordinateur, il inspecte le
clavier à la recherche d'une touche avec un petit dessin de « A » dessus, et
appuie dessus.</p>

<p>Du côté de l'ordinateur, le clavier envoie ce que les anglophones nomment
«&nbsp;keycode&nbsp;» qui est grosso modo l'information sur la place de la touche
enfoncée. Ce keycode est interprété par le noyau à l’aide de ce qui est appelé le
«&nbsp;keymap&nbsp;», et qui donne la signification de chaque touche.</p>

<p>C'est comme cela que Linux sait que la touche est un A sur un clavier AZERTY
et non un Q d'un QWERTY.</p>

<p>De plus, keymap désigne à la fois cette association, et le fichier qui
contient la table de cette association.</p>

<p>En ce qui concerne la traduction de ces deux termes, il n'existe à notre
connaissance aucun consensus bien défini. On a proposé les termes suivants,
parmi lesquels le traducteur devra choisir&nbsp;:</p>
<table border=0>
<tr><td>keycode</td><td>code clavier</td></tr>
<tr><td>       </td><td>code de touche</td></tr>
<tr><td>keymap </td><td>distribution de touches</td></tr>
<tr><td>       </td><td>carte du clavier</td></tr>
<tr><td>       </td><td>disposition des touches</td></tr>
<tr><td>       </td><td>fichier de description des touches</td></tr>
<tr><td>       </td><td>carte d'attribution des touches</td></tr>
<tr><td>       </td><td>disposition des touches (traduction d'Apple)</td></tr>
</table>
</dd>
</dl>
<h2><a name="l">L</a></h2>
<dl>
<dt>library</dt><dd>bibliothèque</dd>
<dt>linker</dt><dd>éditeur de liens</dd>
<dt>locale, localization, localize (to), l10n</dt>
<dd>paramètres régionaux, ou locale, localisation, localiser, l10n
<p>Comme tout le monde le sait bien, la «&nbsp;localization&nbsp;» en anglais
(abrégé en «&nbsp;l10n&nbsp;» car il y a 10 lettres entre le «&nbsp;l&nbsp;» et
le «&nbsp;n&nbsp;») consiste à adapter un programme ou autre processus
électronique à la culture d'une région du monde. Cela consiste entre autres à
afficher les messages non pas en anglais, mais dans la langue parlée dans
cette partie du monde, à lui faire afficher la date comme de coutume ici, et
ainsi de suite.</p>

<p>La «&nbsp;locale&nbsp;» est l'ensemble de plusieurs réglages à propos de la
date, de la langue, de l'encodage des caractères, et ainsi de suite. Sous
Windows, il est de coutume de parler de «&nbsp;paramètres régionaux&nbsp;», et
cela semble une bonne idée. D'aucun préfèrent cependant inventer le nom
«&nbsp;locale&nbsp;» en français, par soucis d'homogénéisation vis-à-vis des
traductions de «&nbsp;localization&nbsp;» et «&nbsp;to localize&nbsp;». En
l'absence de consensus strict sur ce point, le traducteur est libre de faire
ce que bon lui semble.</p>

<p>La «&nbsp;localization&nbsp;» est l'action associée. On traduira par
«&nbsp;localisation&nbsp;». «&nbsp;to localize&nbsp;» est le verbe associé,
traduit par «&nbsp;localiser&nbsp;». L'abréviation «&nbsp;l10n&nbsp;» étant du
jargon de technoïde, on ne devrait la rencontrer que dans des documentations
techniques et non dans des documents destinés aux utilisateurs finaux. Dans le
cas contraire, le traducteur devrait rapporter cette erreur à l'auteur du
texte.</p>
</dd>
<dt>low-end system</dt><dd>système aux ressources limitées</dd>
</dl>
<h2><a name="m">M</a></h2>
<dl>
<dt>maintainer</dt><dd>responsable (de paquet la plupart du temps)</dd>
<dt>mailing list</dt><dd>liste de diffusion</dd>
<dt>matching</dt><dd>correspondance, correspondant à, association</dd>
<dt>mess</dt><dd>état incohérent</dd>
<dt>MIA, Missing in action</dt>
<dd>Porté disparu
<p>L'un des gros problème de Debian est que tous les responsables sont des
volontaires. Il arrive donc qu'ils disparaissent sans laisser
d'adresse. Pour les désigner, les anglophones parlent de MIA. C'est
l'abréviation de «&nbsp;missing in action&nbsp;», qui est est un terme militaire
américain comme «&nbsp;casualities&nbsp;» (pertes) pour désigner les portés
disparus.</p>
</dd>
<dt>multiarch</dt><dd>multiarchitecture</dd>
</dl>
<h2><a name="n">N</a></h2>
<dl>
<dt>newsletter (DWN)</dt><dd>gazette</dd>
</dl>
<h2><a name="o">O</a></h2>
<dl>
<dt>on hold</dt><dd>gelé, {à garder, bloquer, en suspens, en attente, préservé, maintenu}(pour dpkg)</dd>
<dt>overriding</dt><dd>recouvrement (pour dpkg)</dd>
<dt>out of memory</dt><dd>mémoire insuffisante</dd>
<dt>to override</dt><dd>outrepasser, passer outre</dd>
<dt>to overwrite</dt><dd>remplacer, écraser</dd>
<dt>overclock (to), overclocking</dt>
<dd>surcadencer, surcadençage
<p>L'un des jeux favoris des geeks est de régler finement leur ordinateur
pour obtenir les meilleures performances possibles. Il existe même des
individus passant plus de temps à régler leur machine qu'a l'utiliser
vraiment. Chacun ses jeux…</p>

<p>Par ailleurs, il n'y a en général pas de différences réelles entre un
processeur vendu pour fonctionner à 700&nbsp;MHz et ceux pour fonctionner à
800&nbsp;MHz. Disons qu'ils sortent le plus souvent des mêmes chaînes de production,
mais que les premiers n'ont pas été testés pour une vitesse supérieure à
700&nbsp;Mhz.</p>

<p>Dans ces conditions, il est évidement tentant d'augmenter la cadence de
son processeur (il existe même des outils pour faire cette manipulation sur
le processeur de sa carte graphique). Pour certains, c'est même devenu un
sport.</p>

<p>On pourra traduire «&nbsp;overclocking&nbsp;» et «&nbsp;to overclock&nbsp;» par surcadençage et
surcadencer. Ce n'est pas très français, mais c'est compréhensible en
français, et de toute façon, les amateurs de ce genre de bidouille sont des
geeks, et comprendront sans doute mieux le terme anglais (qu'on ne manquera
pas de mettre entre parenthèses après la traduction).</p>
</dd>
</dl>
<h2><a name="pp">P</a></h2>
<dl>
<dt>package</dt><dd>paquet</dd>
<dt>package management</dt><dd>gestion des paquets</dd>
<dt>padding</dt><dd>remplissage, espacement</dd>
<dt>passphrase</dt><dd>phrase secrète</dd>
<dt>parse (to)</dt><dd>analyser, analyse syntaxique</dd>
<dt>patch</dt><dd>correctif, rustine</dd>
<dt>pattern</dt><dd>motif (de recherche), modèle</dd>
<dt>pipe</dt><dd>tube</dd>
<dt>plain file</dt><dd>fichier texte, fichier ASCII, fichier standard</dd>
<dt>plain text</dt><dd>texte simple, texte brut</dd>
<dt>provide (to) (this package provides)</dt><dd>procurer, contenir, fournir</dd>
<dt>publicity</dt><dd>publication</dd>
</dl>
<h2><a name="q">Q</a></h2>
<h2><a name="r">R</a></h2>
<dl>
<dt>readlink</dt><dd>solveur d'adresses</dd>
<dt>release note</dt><dd>note de version, numéro de version</dd>
<dt>RAM disk</dt><dd>disque virtuel, image de disque en mémoire</dd>
<dt>repository</dt><dd>référentiel, dépôt</dd>
<dt>regular expressions</dt><dd>expressions rationnelles</dd>
<dt>return code</dt><dd>code de retour. En revanche, une fonction renvoie une valeur.</dd>
<dt>to rewind</dt><dd>rembobiner, recommencer, revenir (à l'état précédent d'un paquet)</dd>
<dt>root</dt><dd>superutilisateur</dd>
</dl>
<h2><a name="s">S</a></h2>
<dl>
<dt>selected</dt><dd>sélectionné (pour dpkg)</dd>
<dt>support</dt><dd>assistance, gestion</dd>
<dt>(un)supported</dt><dd>pris en charge, géré</dd>
<dt>to scan</dt><dd>numériser, parcourir (un fichier, un répertoire)</dd>
<dt>to seek</dt><dd>rejoindre, atteindre, traverser</dd>
<dt>to set</dt><dd>paramétrer, définir</dd>
<dt>to stat</dt><dd>analyser, extraire à des fins statistiques</dd>
<dt>status</dt><dd>état, état d'avancement</dd>
<p>«&nbsp;Status&nbsp;» est un faux-ami dont le sens correspond à «&nbsp;état
d'avancement&nbsp;». On le rencontre surtout dans les pages concernant les
portages.</p>
</dd>
<dt>stdin, stdout</dt><dd>entrée standard, sortie standard</dd>
<dt>stream</dt><dd>flux</dd>
</dl>
<h2><a name="t">T</a></h2>
<dl>
<dt>translator</dt><dd>traducteur (pour le Hurd)</dd>
<dt>timestamps</dt><dd> horodatage, estampille temporelle</dd>
<dt>trailing garbage</dt><dd>résidus restant</dd>
<dt>transceiver</dt><dd>émetteur-récepteur, microtransmetteur (expression
utilisée dans certaines documentations, mais incorrecte)</dd>
<dt>Top Level Domain (TLD)</dt><dd>Domaine de tête (TLD)</dd>
<dt>tweak</dt><dd>modifier</dd>
</dl>
<h2><a name="u">U</a></h2>
<dl>
<dt>unpacked</dt><dd>dépaqueté</dd>
<dt>unpacking</dt><dd>dépaquetage</dd>
<dt>update</dt><dd>mise à jour</dd>
<dt>upgrade</dt><dd>mise à niveau</dd>
<dt>unable</dt><dd>impossible de, préférer «&nbsp;incapacité à&nbsp;» ou «&nbsp;je ne peux pas&nbsp;»</dd>
<dt>unable seek</dt><dd>déplacement impossible, destination impossible</dd>
<dt>uptime</dt><dd>durée de fonctionnement
<p>«&nbsp;uptime&nbsp;» est à la base le nom d'une commande classique indiquant
le temps écoulé depuis le démarrage du système. Avec le temps, l'usage
de cette locution pour désigner la valeur indiquée par le programme
s'est imposée. On peut donc traduire «&nbsp;uptime&nbsp;» par «&nbsp;durée de fonctionnement&nbsp;».</p>
</dd>
<dt>utility</dt><dd>utilitaire</dd>
</dl>
<h2><a name="v">V</a></h2>
<h2><a name="w">W</a></h2>
<dl>
<dt>warning</dt><dd>avertissement</dd>
<dt>wildcard</dt><dd>joker</dd>
<dt>Wrap (to), Wrapper</dt>
<dd>Encapsuler, Encapsulateur
<p>L'un des fondements de la philosophie Unix (et donc Linux) est de
faire de nombreux outils, chacun ne faisant qu'une seule chose, mais
le faisant bien. Il n'est donc pas rare qu'un programme offrant une
belle interface ergonomique fasse réaliser le travail proprement dit
par un autre programme spécialisé en cela mais ne disposant que d'une
interface en ligne de commande. On peut citer en exemple, les outils
graphiques d'administration de base de données, ou les interfaces
pratiques pour encoder un CD audio en mp3, Ogg vorbis ou autre.</p>

<p>En améranglais, on appelle «&nbsp;wrapper&nbsp;» les surcouches
graphiques (ou autres) à des programmes préexistants, l'action associée étant
«&nbsp;to wrap&nbsp;». Mot à mot, cela signifie «&nbsp;emballer&nbsp;», comme
on emballe du jambon dans un papier pour le vendre.</p>

<p>En informatique, on préfère souvent les termes «&nbsp;encapsuler&nbsp;»,
«&nbsp;encapsulation&nbsp;» et «&nbsp;encapsulateur&nbsp;». On pourrait aussi
penser à «&nbsp;envelopper&nbsp;», «&nbsp;enveloppe&nbsp;» et
«&nbsp;enveloppement&nbsp;», mais ce n'est pas toujours une bonne idée (en
fonction du contexte).</p>
</dd>
</dl>
<h2><a name="x">X</a></h2>
<dl>
<dt>X11-output</dt><dd>sortie graphique X11</dd>
</dl>
<h2><a name="y">Y</a></h2>
<h2><a name="z">Z</a></h2>

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