Le 19/02/2011 07:14, David Prévot a écrit : > Salut, > > De petites mises à jour ont été effectuées sur les pages du Hurd, par > avance merci pour vos relectures. Ça continue, le diff est un peu gros, mais ce sont surtout des commentaires de hurd-install.wml qui ont été enlevés (je n'ai quasiment rien fait d'autre), par avance merci pour vos relectures. Amicalement David
? french/ports/hurd/hurd-cd.fr.html ? french/ports/hurd/hurd-contact.fr.html ? french/ports/hurd/hurd-devel-debian.fr.html ? french/ports/hurd/hurd-devel.fr.html ? french/ports/hurd/hurd-doc-server.fr.html ? french/ports/hurd/hurd-doc-translator.fr.html ? french/ports/hurd/hurd-doc-utils.fr.html ? french/ports/hurd/hurd-doc.fr.html ? french/ports/hurd/hurd-install.fr.html ? french/ports/hurd/hurd-news.fr.html ? french/ports/hurd/index.fr.html Index: french/ports/hurd/hurd-cd.wml =================================================================== RCS file: /cvsroot/webwml/webwml/french/ports/hurd/hurd-cd.wml,v retrieving revision 1.25 diff -u -r1.25 hurd-cd.wml --- french/ports/hurd/hurd-cd.wml 6 Dec 2010 01:13:09 -0000 1.25 +++ french/ports/hurd/hurd-cd.wml 22 Feb 2011 20:49:58 -0000 @@ -1,12 +1,12 @@ #use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd – CD Hurd" NOHEADER="yes" #include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc" -#use wml::debian::translation-check translation="1.69" maintainer="David Prévot" +#use wml::debian::translation-check translation="1.70" maintainer="David Prévot" # Translators: # Arnaud Fontaine, 2004, 2005. # Frédéric Bothamy, 2007. # Jean-Ã?douard Babin, 2009. -# David Prévot, 2010. +# David Prévot, 2010, 2011. <define-tag cdserie>L1</define-tag> <define-tag cdbasetarball>gnu-2009-10-18.tar.gz</define-tag> @@ -34,6 +34,9 @@ à l'exception de DHCP qui n'est pas pris en charge. C'est la méthode recommandée. + +Veillez également à lire les <a href="hurd-install">notes d'installation non +automatique</a> qui expliquent certaines des dernières étapes de configuration. </p> <h2>Utilisation des CD d'installation non officiels de Debian Index: french/ports/hurd/hurd-devel-debian.wml =================================================================== RCS file: /cvsroot/webwml/webwml/french/ports/hurd/hurd-devel-debian.wml,v retrieving revision 1.18 diff -u -r1.18 hurd-devel-debian.wml --- french/ports/hurd/hurd-devel-debian.wml 19 Feb 2011 14:07:09 -0000 1.18 +++ french/ports/hurd/hurd-devel-debian.wml 22 Feb 2011 20:49:08 -0000 @@ -1,6 +1,6 @@ #use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd – Développement" NOHEADER="yes" #include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc" -#use wml::debian::translation-check translation="1.38" maintainer="David Prévot" +#use wml::debian::translation-check translation="1.39" maintainer="David Prévot" # Translators: # Mohammed Adnène Trojette 2005-2007. @@ -58,7 +58,9 @@ Cela change constamment, alors il est conseillé de se focaliser d'abord sur les paquets ayant beaucoup de dépendances inverses, qui sont visibles sur le graphique de dépendance des paquets -<url "http://people.debian.org/~sthibault/graph-radial.pdf">, +<url "http://people.debian.org/~sthibault/graph-radial.pdf"> +mis à jour quotidiennement ou sur la liste des paquets les plus demandés +<url "http://people.debian.org/~sthibault/graph-total-top.txt">, mais vous pouvez aussi en prendre un au hasard parmi les paquets manquants, surveiller les journaux des processus d'empaquetage automatique sur la liste de diffusion Index: french/ports/hurd/hurd-install.wml =================================================================== RCS file: /cvsroot/webwml/webwml/french/ports/hurd/hurd-install.wml,v retrieving revision 1.35 diff -u -r1.35 hurd-install.wml --- french/ports/hurd/hurd-install.wml 3 Jan 2011 20:15:28 -0000 1.35 +++ french/ports/hurd/hurd-install.wml 22 Feb 2011 20:49:16 -0000 @@ -1,6 +1,6 @@ #use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd – Installation" NOHEADER="yes" #include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc" -#use wml::debian::translation-check translation="1.75" maintainer="David Prévot" +#use wml::debian::translation-check translation="1.77" maintainer="David Prévot" # Translators: # Jérome Abela, 1999. @@ -437,156 +437,161 @@ # # Faites-le, et bienvenue sous le Hurd ! #</p> -# -# -#<h2>7. Configuration</h2> -# -# -#<h3>7.1 Le réseau</h3> -# -#<p> -# D'abord, assurez-vous que la carte réseau est reconnue par GNU Mach : -#</p> -# -#<table><tr><td> </td><td class=example><pre> -# \# devprobe eth0 -# eth0 -#</pre></td></tr></table> -# -#<p> -# Si <code>devprobe eth0</code> ne renvoie pas <code>eth0</code>, le noyau -# n'a pas détecté la carte réseau et vous devez essayer une autre carte. -# -# Par exemple, la carte e1000 de QEMU n'est pas prise en charge, la pcnet -# devrait fonctionner : <code>-net nic,model=pcnet -net user</code>. -#</p> -# -#<p> -#Pour configurer le réseau, le traducteur pfinet doit être configuré. Cela se -#fait par la commande <code>settrans</code> qui attache un traducteur à un nÅ?ud -#de système de fichiers donné. Quand les programmes accéderont au nÅ?ud, par -#exemple en envoyant un RPC, le système d'exploitation lancera de manière -#transparente le serveur afin de prendre en charge la requête. -#</p> -# -#<table><tr><td> </td><td class=example><pre> -# \# settrans -fgap /servers/socket/2 /hurd/pfinet -i eth0 \ -# -a a.b.c.d -g e.f.g.h -m i.j.k.l -#</pre></td></tr></table> -# -#<p> -#Ici, <code>settrans</code> reçoit plusieurs options. Les deux premières, -#<var>fg</var>, forcent tous les traducteurs existants à disparaître. Les deux -#suivantes, <var>ap</var>, créent les traducteurs actifs et passifs. En -#rendant un traducteur actif, nous verrons immédiatement tous les messages -#d'erreur sur <tt>stderr</tt>. Ce dernier sauvegarde le traducteur et ses -#paramètres dans le nÅ?ud de façon à pouvoir le relancer plus tard de manière -#transparente (c'est-à -dire en ayant des paramètres persistants même après un -#réamorçage). Les options sont suivies d'un nÅ?ud auquel le traducteur sera -#attaché, puis du programme (c'est-à -dire le traducteur) à lancer et de tous les -#paramètres à lui passer. L'option <var>-i</var> est l'interface sur laquelle -#<code>pfinet</code> écoutera, <var>-a</var> est l'adresse IP, <var>-g</var> -#la passerelle et <var>-m</var> le masque de sous-réseau. -#</p> -# -#<p> -#Veillez à ajouter des serveurs de nom de domaines à votre fichier -#<tt>/etc/resolv.conf</tt> : -#</p> -# -#<table><tr><td> </td><td class=example><pre> -# nameserver 192.168.1.1 -#</pre></td></tr></table> -# -#<p> -#Pour tester la configuration, veuillez taper <code>ping -c2 gateway</code>. Le -#<var>-c</var> est important pour limiter le nombre de pings ; -#rappelez-vous, <kbd>CONTROL-C</kbd> ne fonctionne pas en mode utilisateur -#unique. -#</p> -# -#<p> -#DHCP ne fonctionne pas encore sous le Hurd. C'est dû à des limitations de -#pfinet : il est basé sur le code TCP/IP de Linux et est incapable -#d'écouter sur <tt>0.0.0.0</tt>. -#</p> -# -#<p> -#Il est possible d'obtenir de l'aide sur <code>settrans</code> en lui passant l'option -#<var>--help</var>. Il en va de même concernant un traducteur donné en -#l'invoquant depuis la ligne de commande avec ce même paramètre, par -#exemple : -#</p> -# -#<table><tr><td> </td><td class=example><pre> -# \# /hurd/pfinet --help -#</pre></td></tr></table> -# -#<p> -#Comme la sortie peut être importante, pensez à la traiter à travers un visionneur -#de texte tel que <code>less</code>. -#</p> -# -# -#<h3>7.2 Autres systèmes de fichiers</h3> -# -#<p> -#Ensuite, veuillez éditer <tt>/etc/fstab</tt> en y ajoutant tous les systèmes de -#fichiers supplémentaires ainsi que l'espace d'échange. Il est <em>très -#important</em> que l'espace d'échange soit utilisé ; le Hurd sera plus -#stable. Notez que le Hurd peut partager une partition d'échange de -#manière transparente avec Linux, mais pourra sans problème paginer sur quelque -#périphérique que ce soit, y compris une partition brute comme votre partition -#home. Par défaut, <code>nano</code> est le seul éditeur de texte installé par -#la distribution de base. -#</p> -# -#<p> -#Voici un exemple de fichier <tt>/etc/fstab</tt> : -#</p> -# -#<table><tr><td> </td><td class=example><pre> -#\# <file system> <mount point> <type> <options> <dump> <pass> -#/dev/hd0s1 / ext2 rw 0 1 -#/dev/hd0s2 /home ext2 rw 0 2 -#/dev/hd0s3 none swap sw 0 0 -#</pre></td></tr></table> -# -#<p> -#N'oubliez pas de créer tous les périphériques avec la commande -#<code>MAKEDEV</code> : -#</p> -# -#<table><tr><td> </td><td class=example><pre> -# \# cd /dev -# \# ./MAKEDEV hd0s1 hd0s2 hd0s3 -#</pre></td></tr></table> -# -#<p> -#Pour monter un système de fichiers nfs, le traducteur <code>/hurd/nfs</code> est -#utilisé. Quand il n'est pas lancé par le superutilisateur, le traducteur se -#connecte au serveur en utilisant un port au-dessus de 1023. Par défaut, -#GNU/Linux rejettera cela. Pour dire à GNU/Linux d'accepter les connexions -#provenant d'un port non réservé, veuillez ajouter l'option -#<var>insecure</var> à la ligne d'export. Voici un exemple de fichier -#<tt>/etc/exports</tt> supposant que l'adresse IP du client est -#<tt>192.168.1.2</tt> : -#</p> -# -#<table><tr><td> </td><td class=example><pre> -# /home 192.168.1.2(rw,insecure) -#</pre></td></tr></table> -# -#<p> -#Pour monter ceci sur une machine GNU et en supposant que l'adresse IP du -#serveur nfs est <tt>192.168.1.1</tt> : -#</p> -# -#<table><tr><td> </td><td class=example><pre> -#\# settrans -cgap /mount/point /hurd/nfs 192.168.1.1:/home -#</pre></td></tr></table> -# -# + + +<h2>Configuration</h2> + + +<h3>Le réseau</h3> + +<p> +D'abord, assurez-vous que la carte réseau est reconnue par GNU Mach : +</p> + +<table><tr><td> </td><td class=example><pre> + \# devprobe eth0 + eth0 +</pre></td></tr></table> + +<p> +Si <code>devprobe eth0</code> ne renvoie pas <code>eth0</code>, le noyau +n'a pas détecté la carte réseau et vous devez essayer une autre carte. + +Par exemple, la carte e1000 de QEMU n'est pas prise en charge, la pcnet +devrait fonctionner : <code>-net nic,model=pcnet -net user</code>. +</p> + +<p> +Pour configurer le réseau, le traducteur pfinet doit être configuré. + +Cela peut se faire en utilisant <code>inetutils-ifconfig</code> +du paquet <code>inetutils-tools</code>. + +Vous pouvez aussi exécuter la commande <code>settrans</code> +vous-même qui attache un traducteur à un nÅ?ud +de système de fichiers donné. Quand les programmes accéderont au nÅ?ud, par +exemple en envoyant un RPC, le système d'exploitation lancera de manière +transparente le serveur afin de prendre en charge la requête. +</p> + +<table><tr><td> </td><td class=example><pre> + \# settrans -fgap /servers/socket/2 /hurd/pfinet -i eth0 \ + -a a.b.c.d -g e.f.g.h -m i.j.k.l +</pre></td></tr></table> + +<p> +Ici, <code>settrans</code> reçoit plusieurs options. Les deux premières, +<var>fg</var>, forcent tous les traducteurs existants à disparaître. Les deux +suivantes, <var>ap</var>, créent les traducteurs actifs et passifs. En +rendant un traducteur actif, nous verrons immédiatement tous les messages +d'erreur sur <tt>stderr</tt>. Ce dernier sauvegarde le traducteur et ses +paramètres dans le nÅ?ud de façon à pouvoir le relancer plus tard de manière +transparente (c'est-à -dire en ayant des paramètres persistants même après un +réamorçage). Les options sont suivies d'un nÅ?ud auquel le traducteur sera +attaché, puis du programme (c'est-à -dire le traducteur) à lancer et de tous les +paramètres à lui passer. L'option <var>-i</var> est l'interface sur laquelle +<code>pfinet</code> écoutera, <var>-a</var> est l'adresse IP, <var>-g</var> +la passerelle et <var>-m</var> le masque de sous-réseau. +</p> + +<p> +Veillez à ajouter des serveurs de nom de domaines à votre fichier +<tt>/etc/resolv.conf</tt> : +</p> + +<table><tr><td> </td><td class=example><pre> + nameserver 192.168.1.1 +</pre></td></tr></table> + +<p> +Pour tester la configuration, veuillez taper <code>ping -c2 gateway</code>. Le +<var>-c</var> est important pour limiter le nombre de pings ; +rappelez-vous, <kbd>CONTROL-C</kbd> ne fonctionne pas en mode utilisateur +unique. +</p> + +<p> +DHCP ne fonctionne pas encore sous le Hurd. C'est dû à des limites de +pfinet : il est basé sur le code TCP/IP de Linux et est incapable +d'écouter sur <tt>0.0.0.0</tt>. +</p> + +<p> +Il est possible d'obtenir de l'aide sur <code>settrans</code> en lui passant l'option +<var>--help</var>. Il en va de même concernant un traducteur donné en +l'invoquant depuis la ligne de commande avec ce même paramètre, par +exemple : +</p> + +<table><tr><td> </td><td class=example><pre> + \# /hurd/pfinet --help +</pre></td></tr></table> + +<p> +Comme la sortie peut être importante, pensez à la traiter à travers un visionneur +de texte tel que <code>less</code>. +</p> + + +<h3>Autres systèmes de fichiers</h3> + +<p> +Ensuite, veuillez éditer <tt>/etc/fstab</tt> en y ajoutant tous les systèmes de +fichiers supplémentaires ainsi que l'espace d'échange. Il est <em>très +important</em> que l'espace d'échange soit utilisé ; le Hurd sera plus +stable. Notez que le Hurd peut partager une partition d'échange de +manière transparente avec Linux, mais pourra sans problème paginer sur quelque +périphérique que ce soit, y compris une partition brute comme votre partition +home. Par défaut, <code>nano</code> est le seul éditeur de texte installé par +la distribution de base. +</p> + +<p> +Voici un exemple de fichier <tt>/etc/fstab</tt> : +</p> + +<table><tr><td> </td><td class=example><pre> +\# <file system> <mount point> <type> <options> <dump> <pass> +/dev/hd0s1 / ext2 rw 0 1 +/dev/hd0s2 /home ext2 rw 0 2 +/dev/hd0s3 none swap sw 0 0 +</pre></td></tr></table> + +<p> +N'oubliez pas de créer tous les périphériques avec la commande +<code>MAKEDEV</code> : +</p> + +<table><tr><td> </td><td class=example><pre> + \# cd /dev + \# ./MAKEDEV hd0s1 hd0s2 hd0s3 +</pre></td></tr></table> + +<p> +Pour monter un système de fichiers NFS, le traducteur <code>/hurd/nfs</code> est +utilisé. Quand il n'est pas lancé par le superutilisateur, le traducteur se +connecte au serveur en utilisant un port au-dessus de 1023. Par défaut, +GNU/Linux rejettera cela. Pour dire à GNU/Linux d'accepter les connexions +provenant d'un port non réservé, veuillez ajouter l'option +<var>insecure</var> à la ligne d'export. Voici un exemple de fichier +<tt>/etc/exports</tt> supposant que l'adresse IP du client est +<tt>192.168.1.2</tt> : +</p> + +<table><tr><td> </td><td class=example><pre> + /home 192.168.1.2(rw,insecure) +</pre></td></tr></table> + +<p> +Pour monter ceci sur une machine GNU et en supposant que l'adresse IP du +serveur NFS est <tt>192.168.1.1</tt> : +</p> + +<table><tr><td> </td><td class=example><pre> +\# settrans -cgap /mount/point /hurd/nfs 192.168.1.1:/home +</pre></td></tr></table> + + #<h3>7.3 Réamorçage</h3> # #<p>
#use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd – Installation" NOHEADER="yes" #include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc" #use wml::debian::translation-check translation="1.77" maintainer="David Prévot" # Translators: # Jérome Abela, 1999. # Thomas Marteau, 2002. # Mohammed Adnène Trojette, 2005. # Nicolas Bertolissio, 2007, 2008. # David Prévot, 2010, 2011. <h1>Installation non automatique de Debian GNU/Hurd</h1> <p> Ce document vise à fournir un jeu d'instructions facile et relativement peu fastidieux sur la façon d'obtenir et de faire fonctionner Debian GNU/Hurd non automatiquement avec un minimum d'efforts. Remarquez que l'installateur Debian est dorénavant fonctionnel, consultez les <a href="hurd-cd">images de CD préparées</a>. Les étapes suivantes sont ensuite nécessaires pour une configuration adéquate. </p> <p> Il est basé sur le <q>Guide d'installation du Hurd</q> de Neal H. Walfield. Merci beaucoup à Neal pour sa contribution. </p> #<p> #Veuillez noter que quelques points de ce manuel sont peu commodes parce qu'ils #prennent beaucoup de temps et peuvent causer des problèmes. Vous préférerez #peut-être l'installation à l'aide d'<a href="hurd-cd">images de CD #préparées</a>, particulièrement si vous êtes débutant. Même s'ils sont périmés, #normalement, ils fonctionnent. Vous pouvez toujours obtenir des mises à jour #depuis les dépôts mis en ligne. #</p> <h2>Vue d'ensemble</h2> #<p> #La distribution Debian GNU/Hurd, contrairement à des distributions #d'autres systèmes d'exploitation, n'a pas de joli programme d'installation. Un #jour il y en aura un, et vous aiderez peut-être à sa conception et à son #implantation. Toutefois, en attendant ce jour, installer Debian GNU/Hurd #requiert un autre système d'exploitation, plus spécifiquement un autre système #de type Unix. Des utilisateurs ont indiqué avoir réussi des installations en #utilisant aussi bien différentes versions de GNU/Linux que des BSD. Le minimum #requis sur le système d'exploitation d'amorçage est la capacité : de créer #des systèmes de fichiers ext2, d'y extraire une archive tar, d'installer #GNU Grub. #</p> <p> GNU est de nature similaire à n'importe quel système de type Unix : après s'être identifié, un interpréteur de commandes et le système de fichiers virtuel (VFS) Unix familier sont présentés à l'utilisateur. Malgré les tentatives de GNU d'être conforme à POSIX, ce <q>n'est pas Unix</q> (<i>GNU is Not Unix</i>). GNU/Hurd est basé sur plusieurs concepts Unix et les étend soit en ajoutant de nouvelles fonctionnalités, soit en réparant ce qui a été perçu comme des failles dans la conception originelle. La différence la plus remarquable est l'existence des traducteurs, programmes de l'espace utilisateur qui interagissent avec le VFS. Ces systèmes de fichiers n'ont besoin d'accéder qu'au périphérique de stockage et au <code>point de montage</code>. Une autre différence réside dans le fait que les processus, plutôt que d'avoir l'identité d'un utilisateur unique donné au moment de la création, peuvent avoir des identités disjointes du processus, c'est-à -dire qu'ils peuvent être ajoutés avec la permission appropriée par une autorité, ou être détruits. </p> <p> Ã?tre familiarisé avec l'environnement Unix (et en particulier l'espace utilisateur GNU, que l'on trouve dans des variantes populaires telles que GNU/Linux) est un impératif pour se sentir à l'aise avec GNU. Avoir de l'expérience avec les outils Debian sera un atout inestimable pour la configuration et la maintenance d'une machine sous GNU/Hurd. </p> <p> Ce guide s'efforce de rendre l'installation de GNU/Hurd aussi facile que possible. S'il s'y trouve des erreurs, ce sont probablement des erreurs de l'auteur. Veuillez les lui rapporter, ainsi que d'autres suggestions ou critiques ; toutes seront acceptées avec plaisir. </p> #<h2>2. Ã?tat réel ou trouver un foyer</h2> # #<p> #Si vous n'avez pas de partition disponible ni de disque dur supplémentaire, #c'est peut-être l'étape la plus longue. Dans ce cas, vous devrez repartitionner #le disque dur. Une solution est d'utiliser l'éditeur de partition de GNU, <a #href="http://packages.debian.org/parted">Parted</a>. Il permet non seulement #l'édition basique de partitions, mais aussi le redimensionnement de partitions #et leur déplacement. Son manuel est assez complet et inclut plusieurs #didacticiels. # # Remarquez que le type de partition <code>63 GNU HURD or # SysV</code> existe également, il ne devrait pas être utilisé # sinon le CD d'installation ne trouvera pas la partition. # # Utilisez simplement <code>83 Linux</code>. #</p> # #<p> #Le Hurd prend en charge plusieurs extensions au format du système de fichiers #ext2fs. Les principales d'entre elles sont les traducteurs passifs et une #quatrième série de bits de permissions pour les utilisateurs inconnus #(utilisateurs sans identité et non l'utilisateur <q>autre</q> des permissions #Unix classiques). Pour utiliser ces extensions, le propriétaire de la #partition doit être <code>hurd</code>. <code>mke2fs</code>, sauf #mention contraire spécifiée en ligne de commande, le noyau lancé sera le #propriétaire de la partition. Comme le Hurd respecte ce paramètre, il faut #faire attention à le configurer de manière appropriée, sinon le Hurd échouera #de manière subtile. Soyez conscient que même si un système de fichiers #appartient à un noyau donné, les autres peuvent quand même l'utiliser ; #ils ne peuvent seulement pas utiliser certaines extensions. #</p> # #<p> #Pour créer un système de fichiers, utilisez <code>mke2fs</code> et passez-lui #les options <var>-b 4096 -I 128 -o hurd</var> afin de désigner le Hurd comme #propriétaire du nouveau système de fichiers. Par exemple, si la partition est #<tt>/dev/hda1</tt> : #</p> # #<table><tr><td> </td><td class=example><pre> # \# mke2fs -b 4096 -I 128 -o hurd /dev/hda1 #</pre></td></tr></table> # # #<h2>3. Le chargeur d'amorçage</h2> # #<p> #Le chargeur d'amorçage du système GNU est Grub (le <i>GRand Unified Boot #loader</i>), et sa tâche principale est de charger le cÅ?ur du système GNU (Mach #et le Hurd). Tout chargeur d'amorçage qui gère le standard d'amorçage multiple #pourra cependant charger Mach et le Hurd. En ce moment (à notre connaissance), #GNU Grub est le seul chargeur d'amorçage qui gère ce standard. #</p> # #<p> #Un mot sur Grub. Contrairement aux chargeurs d'amorçage sur x86, comme LILO, #Grub est très puissant. Il a une interface en ligne de commande, bootp, la #gestion de terminal factice et pléthore d'autres fonctionnalités. De plus, il #peut amorcer pratiquement n'importe quel noyau. Si vous avez déjà amorcé une #machine alpha ou sparc, vous comprendrez ce que Grub peut faire. Par #conséquent, n'ayez pas peur : Grub est mieux. Vous l'aimerez. Vous ne #changerez pas d'avis. #</p> # #<p> #Il est probablement mieux d'installer <a #href="http://packages.debian.org/grub2">le Grub</a> avant le Hurd, mais vous #pourrez toujours l'installer sur votre disque dur plus tard. #</p> # # #<h2>4. Installation croisée</h2> # #<p> # #L'étape suivante est d'obtenir un système de base. Il existe plusieurs #possibilités : si vous utilisez un système Debian, vous pouvez utiliser le #paquet crosshurd. Sinon, vous pouvez obtenir une archive de système de base à #jour depuis l'un des miroirs listés à #<url "http://wiki.debian.org/DebianPorts/Mirrors" />. #</p> # #<p> #L'archive est configurée pour tout extraire vers le répertoire courant. Une #fois le système de fichiers monté, l'archive peut être extraite. En supposant #que le système de fichiers est sur <tt>/dev/hda2</tt>, que le point de montage #est <tt>/gnu</tt> et que l'archive est dans le répertoire personnel de #l'utilisateur courant, il est nécessaire de faire comme suit : #</p> # #<table><tr><td> </td><td class=example><pre> # \# mount -t ext2 /dev/hda2 /gnu # \# cd /gnu # \# tar --same-owner -xvjpf ~/gnu.tar.bz2 #</pre></td></tr></table> # # #<h2>5. Amorçage du GNU/Hurd</h2> # #<p> #Tout est maintenant prêt pour amorcer GNU/Hurd pour la première fois. # # Remarquez que suivant la version de GRUB, de petits détails vont changer. # # Veuillez vous assurez que vous utilisez soit GRUB 1 # (alias « legacy », alias 0.95 et jusqu'à 0.97), # soit GRUB 2 (alias 1.95 et ultérieur). # # Les exemples suivants sont fournis pour les deux # versions, assurez-vous de prendre les bons. #</p> # #<p> # Veuillez également remarquer que certains problèmes ont été signalés # lors de démarrage avec seulement 128 Mo de mémoire, parce que # l'espace d'échange n'est pas encore configuré à ce niveau. # # Assurez-vous de fournir au moins 256 Mo de mémoire. #</p> # #<p> # Si GRUB est déjà installé sur votre système, redémarrez-le simplement. # # Sinon, vous devez utiliser un disque d'amorçage de GRUB. # # Les paquets Debian grub-disk (GRUB 1) ou grub-rescue-pc # (GRUB 2) fournissent des images de CD et de disquette. # # Après #avoir vérifié que le disque d'amorçage de Grub est dans le lecteur, réamorcez. #Si tout se passe bien, soit un menu Grub, soit une ligne de commande sera #affiché. # # Si le menu a une entrée <tt><q>GNU/Hurd</q></tt> # vous pourrez sans doute la réutiliser pour vous # éviter un lourd fardeau de frappe au clavier. # # Pour l'instant, si c'est un menu qui apparaît, # veuillez appuyer sur <kbd>c</kbd> pour #aller sur la ligne de commande. #</p> # #<p> #D'abord, GNU Mach devra être chargé. Il faudra connaître le système de #fichiers et le chemin vers GNU Mach. Grub utilise une nomenclature de #partitions un peu différente de Linux comme du Hurd : IDE et SCSI #sont tous les deux nommés <tt>(hdN,M)</tt>. <code>N</code> est le numéro de #lecteur (commence à zéro) tel qu'énuméré par le BIOS. Cela étant fait, #Grub ne fait aucune distinction entre les disques IDE et SCSI. <code>M</code> #identifie la partition sur le lecteur. # # Il est indexé à partir de zéro dans GRUB 1 mais à partir de un dans GRUB 2. # # Si #cela vous semble confus, relaxez-vous : Grub va vous aider. #</p> # #<p> #Pour déterminer le système de fichiers sur lequel un fichier en particulier se #trouve, Grub fournit la commande <code>find</code>. Quand cette commande est #lancée avec un nom de fichier donné, Grub recherche sur chaque système de #fichiers le fichier spécifié et affiche l'endroit où il a été trouvé. Par #exemple, pour chercher le noyau, <tt>/boot/gnumach.gz</tt> : #</p> # #<table> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub1> find /boot/gnumach.gz # (hd0,0) #</pre></td></tr> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub2> search -f /boot/gnumach.gz # (hd0,1) #</pre></td></tr> #</table> # #<p> # GRUB 1 indique ici que <tt>/boot/gnumach.gz</tt> est sur <tt>(hd0,0)</tt> # et GRUB 2 sur <tt><q>(hd0,1)</q></tt> (rappelez-vous la différence de # numérotation des partitions entre GRUB 1 et GRUB 2). # # Pour vous éviter de nombreuses frappes au clavier, # configurez la racine de GRUB à cette valeur : #</p> # #<table> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub1> root (hd0,0) #</pre></td></tr> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub2> set root=(hd0,1) #</pre></td></tr> #</table> # #<p> #Avant d'amorcer le noyau, une option au moins, la partition racine, doit être #indiquée sur la ligne de commande. Elle sera utilisée par le Hurd lui-même #(c'est-à -dire pas par Grub). Elle doit donc être formulée en termes que le Hurd #pourra comprendre. #</p> # #<p> #GNU Mach énumère les disques à partir de zéro. Les lecteurs IDE sont #préfixés par <code>hd</code>, tandis que les disques SCSI sont préfixés par #<code>sd</code>. Comme sur Linux, les lecteurs sont numérotés selon leur #position sur le contrôleur. Par exemple, le maître primaire est #<code>hd0</code> et l'esclave secondaire est <code>hd3</code>. Les partitions #utilisent la convention de nommage de tranches de BSD et ajoutent un #<code>sM</code> au nom de lecteur afin d'indiquer une partition. Veuillez noter #que <code>M</code> est indexé à partir de un, et non de zéro. Le numéro de #tranche est facile à calculer : # si vous utilisez GRUB 2, reprenez simplement le même index, # si vous utilisez GRUB 1, il suffit d'incrémenter celui # qu'utilise GRUB 1 d'une unité. #</p> # #<p> #Comme le Hurd n'a pas encore été configuré, il doit être lancé en mode #<q>utilisateur unique</q>. Ajouter <var>-s</var> à la ligne de commande du #noyau est tout ce qu'il y a à faire. #</p> # #<p> # Pour résumer, en supposant que le premier lecteur (à savoir <tt>(hd0)</tt>) # soit le maître sur le contrôleur maître, nous aurions : #</p> # #<table> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub1> kernel /boot/gnumach.gz root=device:hd0s1 -s # [Multiboot-elf, ...] #</pre></td></tr> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub2> multiboot /boot/gnumach.gz root=device:hd0s1 -s #</pre></td></tr> #</table> # #<p> #Ensuite, le serveur du système de fichiers racine et le serveur #<code>exec</code> doivent être chargés. Cela est fait par le biais des #capacités d'amorçage de module de Grub. Les ${var} sont remplies par #GNU Mach. Les paramètres utilisés par le Hurd indiquent le type #d'information fournie. Comme la ligne de commande ext2fs est très longue, elle #peut être rallongée par des sauts de ligne protégés à la manière d'une ligne de #commande Unix. Veillez à ce qu'il n'y ait pas d'espace après l'antislash en fin #de ligne. Veillez aussi à distinguer <kbd>{</kbd> et <kbd>}</kbd> de #<kbd>(</kbd> et <kbd>)</kbd>. # # Souvenez-vous de la différence subtile entre GRUB 1 et GRUB 2 : # GRUB 2 a besoin que le nom de fichier soit répété # et des guillemets doivent être utilisées. # # Remarquez qu'à cette étape, l'option <var>--readonly</var> de # <code>ext2fs.static</code> ne doit pas être passée. #</p> # #<table> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub1> module /hurd/ext2fs.static \ # --multiboot-command-line=${kernel-command-line} \ # --host-priv-port=${host-port} \ # --device-master-port=${device-port} \ # --exec-server-task=${exec-task} -T typed ${root} \ # $(task-create) $(task-resume) # [Multiboot-module 0x1c4000, 0x2cfe6a bytes] # grub1> module /lib/ld.so.1 /hurd/exec $(exec-task=task-create) # [Multiboot-module 0x494000, 0x27afe bytes] #</pre></td></tr> #<tr><td> </td><td class=example><pre> # grub2> module /hurd/ext2fs.static ext2fs \ # --multiboot-command-line='${kernel-command-line}' \ # --host-priv-port='${host-port}' \ # --device-master-port='${device-port}' \ # --exec-server-task='${exec-task}' -T typed '${root}' \ # '$(task-create)' '$(task-resume)' # grub2> module /lib/ld.so.1 exec /hurd/exec '$(exec-task=task-create)' #</pre></td></tr> #</table> # #<p> # Sinon, ces lignes peuvent être insérées dans un fichier de configuration # <tt><q>menu.lst</q></tt> (GRUB 1) ou <tt><q>grub.cfg</q></tt> (GRUB 2) # dans la partition, et le charger en utilisant # <tt><q>configfile /chemin/vers/menu.lst</q></tt> (GRUB 1) ou # <tt><q>configfile /chemin/vers/grub.cfg</q></tt> (GRUB 2) # depuis l'invite de commande de GRUB. # # Vous pouvez aussi tout à fait installer GRUB dans # une table de partitions et le faire pointer dessus. #</p> # #<p> #GNU/Hurd peut maintenant être amorcé : #</p> # #<table><tr><td> </td><td class=example><pre> #grub> boot #</pre></td></tr></table> # #<p> #Si GNU/Hurd ne parvient pas à s'amorcer, cela peut être dû à des interruptions #partagées : GNU Mach ne se sert pas très bien de celles-ci. Vous #pouvez vérifier votre situation en regardant, par exemple, le fichier #<tt>/proc/interrupts</tt> sous GNU/Linux. Aussi, comme GNU Mach ne gère #pas les modules chargeables du noyau, de nombreux pilotes sont compilés dans le #noyau par défaut. S'il y a d'anciens périphériques, cela peut être un #problème : un périphérique pourra répondre incorrectement à une requête #faite à un périphérique qui n'a rien à voir et ainsi entraîner un arrêt #inopiné. Construire un nouveau noyau seulement avec les pilotes des #périphériques requis résoudra normalement ce problème. GNU Mach peut être #facilement compilé de manière croisée. Si vous utilisez Debian, installez le #paquet <tt>mig</tt> et votre <tt>gcc</tt> standard devrait fonctionner. #</p> # #<p> #Si cela ne vous aide pas, veuillez demander sur la liste de diffusion #appropriée. #</p> # # #<h2>6. Installation native</h2> # #<p> #Une fois qu'une invite d'interpréteur de commandes vous est affichée, et quand #le Hurd est en mode utilisateur unique, il est nécessaire de déterminer le type #de terminal : #</p> # #<table><tr><td> </td><td class=example><pre> # \# export TERM=mach #</pre></td></tr></table> # #<p> #Attention : <kbd>CONTROL-C</kbd> et compagnie ne marcheront pas en mode #utilisateur unique. #</p> # #<p> #Nous pouvons maintenant lancer le script <code>native-install</code>. Cela #configurera les paquets et installera les traducteurs importants : #</p> # #<table><tr><td> </td><td class=example><pre> # \# ./native-install #</pre></td></tr></table> # #<p> # Avant la fin de l'exécution du script, celui-ci indiquera que vous # pouvez maintenant redémarrer et entrer en mode multiutilisateur. # # Faites-le, et bienvenue sous le Hurd ! #</p> <h2>Configuration</h2> <h3>Le réseau</h3> <p> D'abord, assurez-vous que la carte réseau est reconnue par GNU Mach : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# devprobe eth0 eth0 </pre></td></tr></table> <p> Si <code>devprobe eth0</code> ne renvoie pas <code>eth0</code>, le noyau n'a pas détecté la carte réseau et vous devez essayer une autre carte. Par exemple, la carte e1000 de QEMU n'est pas prise en charge, la pcnet devrait fonctionner : <code>-net nic,model=pcnet -net user</code>. </p> <p> Pour configurer le réseau, le traducteur pfinet doit être configuré. Cela peut se faire en utilisant <code>inetutils-ifconfig</code> du paquet <code>inetutils-tools</code>. Vous pouvez aussi exécuter la commande <code>settrans</code> vous-même qui attache un traducteur à un nÅ?ud de système de fichiers donné. Quand les programmes accéderont au nÅ?ud, par exemple en envoyant un RPC, le système d'exploitation lancera de manière transparente le serveur afin de prendre en charge la requête. </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# settrans -fgap /servers/socket/2 /hurd/pfinet -i eth0 \ -a a.b.c.d -g e.f.g.h -m i.j.k.l </pre></td></tr></table> <p> Ici, <code>settrans</code> reçoit plusieurs options. Les deux premières, <var>fg</var>, forcent tous les traducteurs existants à disparaître. Les deux suivantes, <var>ap</var>, créent les traducteurs actifs et passifs. En rendant un traducteur actif, nous verrons immédiatement tous les messages d'erreur sur <tt>stderr</tt>. Ce dernier sauvegarde le traducteur et ses paramètres dans le nÅ?ud de façon à pouvoir le relancer plus tard de manière transparente (c'est-à -dire en ayant des paramètres persistants même après un réamorçage). Les options sont suivies d'un nÅ?ud auquel le traducteur sera attaché, puis du programme (c'est-à -dire le traducteur) à lancer et de tous les paramètres à lui passer. L'option <var>-i</var> est l'interface sur laquelle <code>pfinet</code> écoutera, <var>-a</var> est l'adresse IP, <var>-g</var> la passerelle et <var>-m</var> le masque de sous-réseau. </p> <p> Veillez à ajouter des serveurs de nom de domaines à votre fichier <tt>/etc/resolv.conf</tt> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> nameserver 192.168.1.1 </pre></td></tr></table> <p> Pour tester la configuration, veuillez taper <code>ping -c2 gateway</code>. Le <var>-c</var> est important pour limiter le nombre de pings ; rappelez-vous, <kbd>CONTROL-C</kbd> ne fonctionne pas en mode utilisateur unique. </p> <p> DHCP ne fonctionne pas encore sous le Hurd. C'est dû à des limites de pfinet : il est basé sur le code TCP/IP de Linux et est incapable d'écouter sur <tt>0.0.0.0</tt>. </p> <p> Il est possible d'obtenir de l'aide sur <code>settrans</code> en lui passant l'option <var>--help</var>. Il en va de même concernant un traducteur donné en l'invoquant depuis la ligne de commande avec ce même paramètre, par exemple : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# /hurd/pfinet --help </pre></td></tr></table> <p> Comme la sortie peut être importante, pensez à la traiter à travers un visionneur de texte tel que <code>less</code>. </p> <h3>Autres systèmes de fichiers</h3> <p> Ensuite, veuillez éditer <tt>/etc/fstab</tt> en y ajoutant tous les systèmes de fichiers supplémentaires ainsi que l'espace d'échange. Il est <em>très important</em> que l'espace d'échange soit utilisé ; le Hurd sera plus stable. Notez que le Hurd peut partager une partition d'échange de manière transparente avec Linux, mais pourra sans problème paginer sur quelque périphérique que ce soit, y compris une partition brute comme votre partition home. Par défaut, <code>nano</code> est le seul éditeur de texte installé par la distribution de base. </p> <p> Voici un exemple de fichier <tt>/etc/fstab</tt> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# <file system> <mount point> <type> <options> <dump> <pass> /dev/hd0s1 / ext2 rw 0 1 /dev/hd0s2 /home ext2 rw 0 2 /dev/hd0s3 none swap sw 0 0 </pre></td></tr></table> <p> N'oubliez pas de créer tous les périphériques avec la commande <code>MAKEDEV</code> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# cd /dev \# ./MAKEDEV hd0s1 hd0s2 hd0s3 </pre></td></tr></table> <p> Pour monter un système de fichiers NFS, le traducteur <code>/hurd/nfs</code> est utilisé. Quand il n'est pas lancé par le superutilisateur, le traducteur se connecte au serveur en utilisant un port au-dessus de 1023. Par défaut, GNU/Linux rejettera cela. Pour dire à GNU/Linux d'accepter les connexions provenant d'un port non réservé, veuillez ajouter l'option <var>insecure</var> à la ligne d'export. Voici un exemple de fichier <tt>/etc/exports</tt> supposant que l'adresse IP du client est <tt>192.168.1.2</tt> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> /home 192.168.1.2(rw,insecure) </pre></td></tr></table> <p> Pour monter ceci sur une machine GNU et en supposant que l'adresse IP du serveur NFS est <tt>192.168.1.1</tt> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# settrans -cgap /mount/point /hurd/nfs 192.168.1.1:/home </pre></td></tr></table> #<h3>7.3 Réamorçage</h3> # #<p> #Enfin, réamorcez en mode multiutilisateur, c'est-à -dire de la même manière que #pour le mode utilisateur unique, sans l'option <var>-s</var> de chargement du #noyau. Pour de plus amples informations, veuillez vous référer à la #section 5. Amorçage du GNU/Hurd. #</p> # #<p> #Bon bidouillage ! #</p> <h2>Derniers mots</h2> #<h3>8.1 Le menu de Grub</h3> # #<p> #Charger le noyau manuellement à chaque fois peut se révéler très fastidieux. #Veuillez adapter le fichier <tt>/boot/grub/menu.lst</tt> pour GRUB 1 ou #<tt><q>/boot/grub/grub.cfg</q></tt> pour GRUB 2 de manière #appropriée ; l'amorçage sera plus rapide et plus facile. #</p> # # #<h3>8.2 Ajouter des périphériques</h3> # #<p> #Par défaut, quelques périphériques seulement sont créés dans le répertoire #<tt>/dev</tt>. Veuillez utiliser le script <code>MAKEDEV</code> pour créer tous #les nÅ?uds de périphériques nécessaires. #</p> <h3>Installer plus de paquets</h3> <p> Il y a plusieurs manières d'ajouter des paquets. Télécharger et utiliser <code>dpkg -i</code> fonctionne mais est très peu pratique. La méthode la plus simple est d'utiliser <code>apt-get</code>. Veuillez éditer <tt>/etc/apt/sources.list</tt> et ajouter l'une des entrées non publiées à partir de <url "http://wiki.debian.org/DebianPorts/Mirrors"> : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> deb http://ftp.debian-ports.org/debian unreleased main </pre></td></tr></table> <p> <url "http://ftp.debian-ports.org/" /> et ses miroirs contiennent des paquets qui ont été modifiés ou des corrections qui n'ont pas encore été intégrées en amont ou dans Debian. </p> <p> Et la distribution instable à partir de l'un des miroirs de Debian (voir la liste complète <url "http://www.debian.org/mirror/list" />) contenant cette architecture : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> deb http://ftp.fr.debian.org/debian unstable main </pre></td></tr></table> <p> Si GNU/Mach ne reconnaît pas votre carte réseau ou si vous utilisez un modem, le seul moyen de mettre à jour sera de télécharger les paquets, de les transférer ensuite sur le système GNU. Le moyen le plus facile de faire ceci est d'utiliser apt en mode déconnecté. Veuillez vous référer à <tt>/usr/share/doc/apt-doc/offline.text.gz</tt> pour des instructions détaillées. </p> <h3>La console Hurd</h3> <p> Outre la console Mach que vous rencontrez pendant l'installation, GNU/Hurd possède une puissante console en espace utilisateur qui fournit des terminaux virtuels. Actuellement, vous devez lancer la console Hurd manuellement avec la commande suivante : </p> <table><tr><td> </td><td class=example><pre> \# console -d vga -d pc_mouse --repeat=mouse -d pc_kbd --repeat=kbd -d generic_speaker -c /dev/vcs </pre></td></tr></table> <p> Ou plus simplement (et durablement), activez la console et ses options à partir de <tt>/etc/default/hurd-console</tt>. </p> <p> Dans la console Hurd, vous pouvez passer d'un terminal virtuel à un autre <i>via</i> <kbd>ALT+F1</kbd>, <kbd>ALT+F2</kbd> et ainsi de suite. <kbd>ALT+CTRL+BACKSPACE</kbd> détache la console Hurd et vous ramène à la console Mach, depuis laquelle vous pouvez vous rattacher à nouveau avec la commande ci-dessus. </p> <h3>X.Org</h3> <p> X.Org a été porté. Toutes les cartes vidéo qu'il gère sans nécessiter de module ou de drm du noyau devraient fonctionner. </p> <p> Vous devez déjà être en train d'exécuter la console Hurd et avoir configuré les répétiteurs comme indiqué dans la section précédente. </p> <p> Vous aurez besoin de plusieurs paquets de X. Vous pouvez commencer par <code>xorg</code>, <code>rxvt</code> et <code>twm</code>, <code>fvwm</code> ou <code>wmaker</code>. </p> <p> X.Org devrait fonctionner sans configuration directement après l'installation. Vous risquez néanmoins de devoir utiliser le pilote VESA dans certains cas. </p> <p> Enfin, lancez <code>startx</code>. </p>
#use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd – Développement" NOHEADER="yes" #include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc" #use wml::debian::translation-check translation="1.39" maintainer="David Prévot" # Translators: # Mohammed Adnène Trojette 2005-2007. # David Prévot, 2010, 2011. <h1> Debian GNU/Hurd</h1> <h2> Développement de la distribution</h2> <h3> Disques d'amorçage</h3> <p> Actuellement, nous ne travaillons pas sur des disques d'amorçages natifs. Nous nous reposons toutefois sur certaines des bases nécessaires à cela, et portons parfois individuellement des paquets nécessaires à cet effet. Si vous voulez aider, travaillez sur le projet d'installateur Debian et assurez-vous que ses composants fonctionnent sur le Hurd.</p> <h3> Porter des paquets Debian</h3> <p> Si vous souhaitez le portage Debian GNU/Hurd, vous devriez vous familiariser avec le système d'empaquetage de Debian. Une fois que vous l'aurez fait en lisant la documentation disponible et en visitant le <a href="$(HOME)/devel/">Coin du développeur</a>, vous devriez savoir comment extraire les paquets source Debian et empaqueter un paquet Debian. Voici un cours intensif pour les personnes très paresseuses :</p> <h3> Obtenir le source et empaqueter des paquets</h3> <p> Extraire un paquet source Debian requiert le fichier <code>package_version.dsc</code> et les fichiers qui y sont listés. Vous créez le répertoire d'empaquetage Debian avec la commande <code>dpkg-source -x package_version.dsc</code>.</p> <p> La construction du paquet se fait dans le nouveau répertoire d'empaquetage Debian <code>package-version</code> avec la commande <code>dpkg-buildpackage -B -rsudo "-mMonNom <MonCourrierÃ?lectronique>"</code>. Vous pouvez utiliser <code>-b</code> au lieu de <code>-B</code> si vous voulez aussi compiler les parties indépendantes de l'architecture du paquet. Vous pouvez utiliser <code>-rfakeroot</code> au lieu de <code>-rsudo</code> si vous utilisez le paquet fakeroot. Vous pouvez le faire sans <code>-r</code> si vous empaquetez en tant que superutilisateur. Vous pouvez ajouter <code>-uc</code> pour éviter de signer le paquet avec votre clé pgp.</p> <h3> Choisissez un paquet</h3> <p> Sur quels paquets faut-il travailler ? Ã? vrai dire, tous les paquets qui ne sont pas encore portés, mais qui en ont besoin. Cela change constamment, alors il est conseillé de se focaliser d'abord sur les paquets ayant beaucoup de dépendances inverses, qui sont visibles sur le graphique de dépendance des paquets <url "http://people.debian.org/~sthibault/graph-radial.pdf"> mis à jour quotidiennement ou sur la liste des paquets les plus demandés <url "http://people.debian.org/~sthibault/graph-total-top.txt">, mais vous pouvez aussi en prendre un au hasard parmi les paquets manquants, surveiller les journaux des processus d'empaquetage automatique sur la liste de diffusion debian-hurd ou utiliser la liste de wanna-build en <url "http://people.debian.org/~sthibault/failed_packages.txt.gz">. </p> <h4> Paquets qui ne seront pas portés</h4> <p> Quelques paquets parmi ceux qui suivent, ou des parties de ces paquets, seront peut-être portables plus tard, mais ils sont actuellement considérés comme non portables au moins.</p> <ul> <li> <code>base/update</code>, parce que le Hurd n'a pas besoin d'un démon de mise à jour (les systèmes de fichiers se synchronisent eux-mêmes). Pour changer l'intervalle de synchronisation, vous pouvez utiliser <code>fsysopts</code> pour ajuster l'option <code>--sync</code>. Vous pouvez choisir des intervalles de synchronisation différents pour chaque système de fichiers ! Pour le faire vous-même, utilisez l'utilitaire <a href="hurd-doc-utils#syncfs"><code>syncfs</code></a>.</li> <li> <code>base/makedev</code>, parce que le Hurd apporte ses propres versions de ce script. Le paquet source Debian ne contient qu'une version spécifique à Linux.</li> <li> <code>base/ld.so</code>, parce que le Hurd utilise l'éditeur de liens qui est fourni par la bibliothèque GNU C.</li> <li> <code>base/modconf</code> et <code>base/modutils</code>, parce que les modules sont un concept spécifique à Linux.</li> <li> <code>base/netbase</code>, parce que le reste qui s'y trouve est hautement spécifique au noyau Linux. Le Hurd utilise <code>inetutils</code> à la place.</li> <li> <code>base/pcmcia-cs</code>, parce que le Hurd ne gère pas le PCMCIA (et même s'il le faisait, ce paquet est probablement spécifique à Linux).</li> <li> <code>base/procps</code>, parce que ce code est spécifique au système de fichiers « proc » de Linux.</li> <li> <code>base/ppp</code> et <code>base/pppconfig</code>, parce que le Hurd ne gère pas le PPP (et même s'il le faisait, ce paquet est probablement spécifique à Linux).</li> <li> <code>base/setserial</code>, parce que c'est spécifique au noyau Linux. Cependant, avec le portage des pilotes de caractères Linux sur GNU Mach, nous pourrons peut-être les utiliser.</li> </ul> <h3><a name="porting_issues"> Problèmes généraux de portage</a></h3> <p> Une <a href=http://www.gnu.org/software/hurd/hurd/porting/guidelines.html>liste des problèmes courants</a> est disponible sur le site amont. Les problèmes courants suivants sont spécifiques à Debian. </p> <ul> <li> <code>Dépendance de libc6 cassée</code> <p> Certains paquets dépendent par erreur de <code>libc6-dev</code>. C'est inexact parce que <code>libc6</code> est spécifique à certaines architectures GNU/Linux. Le paquet GNU correspondant est <code>libc0.3-dev</code>, mais les autres systèmes d'exploitation en utilisent de différents. Le problème est situé dans le fichier <code>debian/control</code> de l'arborescence source. Parmi les solutions typiques, il est possible de détecter le système d'exploitation avec <code>dpkg-architecture</code> et de mettre « en dur » (« hardcode ») le soname, ou mieux, utiliser un OU logique. Par exemple : <code>libc6-dev | libc6.1-dev | libc0.3-dev | libc0.1-dev | libc-dev</code>. <code>libc-dev</code> est un paquet virtuel qui fonctionne pour n'importe quel soname, mais il ne faut le placer qu'en dernière option. </p> </li> </ul>
#use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd – CD Hurd" NOHEADER="yes" #include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc" #use wml::debian::translation-check translation="1.70" maintainer="David Prévot" # Translators: # Arnaud Fontaine, 2004, 2005. # Frédéric Bothamy, 2007. # Jean-Ã?douard Babin, 2009. # David Prévot, 2010, 2011. <define-tag cdserie>L1</define-tag> <define-tag cdbasetarball>gnu-2009-10-18.tar.gz</define-tag> <define-tag cdbasename>debian-<cdserie>-hurd-i386</define-tag> <h1>Debian GNU/Hurd</h1> <p>Alors que de nombreuses personnes appellent GNU/Hurd le système GNU, cette appellation n'est pas tout à fait correcte. Le noyau est en réalité GNU mach et non le Hurd. Le Hurd est une collection de serveurs fonctionnant au-dessus d'un micronoyau, GNU mach. L'ensemble du Hurd et de GNU mach fait partie du projet GNU tandis que le noyau Linux est un projet indépendant.</p> <h2>Utilisation des CD d'installation de l'installateur Debian</h2> <p> Une préversion du portage hurd-i386 de l'installateur Debian standard est disponible au téléchargement sur <url "http://people.debian.org/~sthibault/hurd-i386/installer/cdimage/">. Il fonctionne comme le portage Linux habituel de l'installateur Debian, c'est-à -dire automatiquement, à l'exception de DHCP qui n'est pas pris en charge. C'est la méthode recommandée. Veillez également à lire les <a href="hurd-install">notes d'installation non automatique</a> qui expliquent certaines des dernières étapes de configuration. </p> <h2>Utilisation des CD d'installation non officiels de Debian GNU/Hurd</h2> <p> C'est l'ancienne façon d'installer GNU/Hurd, qui peut toujours être utile, surtout en absence de connexion à Internet. </p> <p>Version actuelle de Debian GNU/Hurd, <cdserie>.</p> <p>Seule la première image ISO est disponible pour cette version.</p> <p>Une image de petite taille (<cdbasename>-mini.iso) est disponible, ce qui pourrait être utile pour les personnes souhaitant installer Debian GNU/Hurd par le réseau.</p> <p> <cdbasetarball> (une archive du système GNU de base) a été conçue spécialement pour ce jeu. </p> <h3>Téléchargement</h3> <p> Les images <tt>iso</tt> actuelles sont <cdbasename>-DVDx.iso et <cdbasename>-mini.iso. L'ensemble des binaires spécifiques au système GNU se trouve sur la première image, ainsi que tous les paquets considérés comme requis, importants ou standards. De cette manière, un système GNU de base peut être installé en utilisant la première image. </p> <p>Les sites suivants répliquent habituellement les images, mais vérifiez tout de même.</p> <p>Le site principal est <url "http://ftp.debian-ports.org/debian-cd/"> en France, et les miroirs pour ces images sont <url "http://www.gtlib.gatech.edu/pub/gnuab/debian-cd/"> aux Ã?tats-Unis et <url "ftp://ftp.duckcorp.org/hurdfr/hurd/"> en France. </p> <p>Une recherche sur <url "http://www.filesearching.com/"> pour hurd-L vous permettra de trouver des sites plus proches géographiquement.</p> <p>Les instructions pour graver les CD à partir des images sont disponibles dans la <a href="$(HOME)/CD/faq/">Debian CD FAQ</a>.</p> <h3>CD</h3> <p>Visitez <a href="$(HOME)/CD/vendors/">cette page pour obtenir la liste des revendeurs de CD de GNU/Hurd</a>. Vous avez également la possibilité d'utiliser votre navigateur en recherchant « hurd », <url "http://www.copyleft.co.nz/"> vous permettra d'obtenir les dernières versions des CD.</p> <h3>Comment fonctionnent les CD d'installation</h3> <p>Les CD d'installation de Debian GNU/Linux <em>Potato</em> utilisent la méthode d'installation croisée pour l'installation du système de base. Une image de disque est créée en mémoire et un minisystème GNU/Linux installé à cet emplacement. Ce petit système est utilisé pour le partitionnement et le formatage des disques, mais aussi pour préparer la machine cible à l'installation du système de base. La phase la plus critique est la décompression d'une archive contenant les paquets de base sur le disque du système cible. Le nouveau système est alors redémarré en utilisant les paquets décompressés sur le disque dur. Les paquets supplémentaires sont ensuite installés et configurés afin de disposer du système de votre choix.</p> <p>Comme GNU utilise également la méthode d'installation croisée, cela signifie donc que les scripts destinés à la construction des CD d'installation pourraient être adaptés à partir des scripts d'amorçage et du CD de Debian GNU/Linux, ainsi l'archive GNU sera décompressée à la place de celle de GNU/Linux.</p> <p>L'installation du système GNU en utilisant le jeu de CD présente plusieurs avantages :</p> <ul> <li> Comme le système GNU/Linux fonctionne sur un disque virtuel et que l'archive est sur le CD, un système GNU peut être installé sur n'importe quel ordinateur, mais aussi sur un ordinateur sur lequel on ne souhaite pas utiliser le système d'exploitation déjà installé.</li> <li> Le système de fichier où se trouvent les paquets sur les CD pourrait être réorganisé afin d'incorporer des « work-arounds ».</li> <li> Même si une version de « parted » pour GNU/Hurd existe, beaucoup de gens préfèrent utiliser l'outil GNU/Linux « cfdisk » sur le CD d'installation.</li> <li> C'est rapide, moins risqué et la plupart des gens ont l'habitude de ce procédé.</li> </ul> <h3>Les partitions Hurd</h3> <p>Le Hurd utilise des extensions au système de fichier ext2, utilisez <tt>mke2fs -b 4096 -I 128 -o hurd /dev/[Hurd partition]</tt>. Les CD d'installation utilisent cette commande pour la création de partitions Hurd.</p> <h3>Utilisation des CD d'installation</h3> <h4>Avant l'installation</h4> <p>Les documentations spécifiques à Hurd sont disponibles dans ./doc/hurd. hurd-install-guide et Cook-book doivent être lus avant de commencer.</p> <ol> <li><em>Préparer une disquette d'amorçage avec GNU Grub</em> <p> Installez le paquet grub-disk ou grub-rescue-pc, ils contiennent une image de disquette GRUB. Vous pouvez utiliser « dd » sur GNU/Linux ou rawrite à partir de MS.</p></li> <li>Essayez de bien comprendre les conventions de nommage des disques et partitions utilisées par Linux, GRUB et Hurd. Vous devrez utiliser les trois qui sont assez proches et pourraient vous induire en erreur.</li> </ol> <p>Hurd et Linux nomment différemment les partitions, faites donc bien attention. Les disques durs IDE sont notés en commençant par hd0 pour le disque primaire maître et hd1 son esclave, puis le disque secondaire maître hd2 et hd3 son esclave. Les disques SCSI sont aussi notés dans un ordre *absolu*. Il y aura toujours sd0, sd1, et ce même si les deux disques possèdent les identifiants SCSI 4 et 5 ou quoi que ce soit d'autre. L'expérience a montré qu'il est plus délicat de déterminer l'appellation correcte des lecteurs de CD. Plus d'informations à ce sujet seront disponibles ultérieurement.</p> <p>Les partitions Linux sont toujours appelées sn lorsqu'on utilise le Hurd, où n est le numéro de la partition, donc la première partition sur le premier disque dur IDE sera hd0s1, la troisième partition sur le second disque dur SCSI sera sd1s3, et ainsi de suite.</p> <p>GRUB 1 possède encore une autre convention de nommage. Il note les partitions (hdN,n), mais cette fois-ci, les numéros des disques et partitions commencent à zéro, et les disques sont ensuite notés dans l'ordre, tous les disques durs IDE en premier, et les disques SCSI dans un second temps. Cette fois-ci, la première partition sur le premier disque dur IDE sera (hd0,0). GRUB 2 fait la même chose, mais en commençant la numérotation des partitions à un, donc dans ce cas ce serait (hd0,1). De plus, (hd1,2) pourrait désigner le premier périphérique SCSI si vous n'avez qu'un seul périphérique IDE, ou cela pourrait aussi désigner le second périphérique IDE. Il est donc important que vous ayez bien compris comment se nomment vos partitions avant de commencer.</p> <h4>Installation</h4> <ol> <li><em>Amorcez à partir du CD.</em> <p> N'importe quelle méthode d'amorçage du CD Debian 3.0 beta (<em>Woody</em>) fonctionnera, que ce soit à partir du CD, à partir de MS ou depuis n'importe quelles images de disquette d'amorçage et racine. Un jeu complet de disquettes de base peut être créé si vous ne disposez pas de lecteurs de CD.</p></li> <li><em>Après l'écran d'accueil, utilisez « Partition a Hard Disk ».</em> <p>Si vous êtes sur le point de copier les paquets .deb sur un disque dur, alors vous devrez créer d'autres partitions, une pour chaque CD. Ã?tant donné que parted est disponible pour GNU/Hurd, vous pouvez très bien utiliser cette possibilité. Environ 500 Mo seront suffisants pour le système de base. Si vous avez besoin de créer d'autres partitions, alors il sera certainement plus facile de redémarrer à partir du premier CD et d'utiliser les outils du disque virtuel Linux pour effectuer cette opération.</p></li> <li><em>Vous devez connaître les noms GRUB et Hurd des partitions que vous utilisez.</em></li> <li><em>Créez vos partitions en utilisant « Partition a Hard Disk »</em> et n'oubliez pas la partition d'échange. GNU/Hurd a absolument besoin d'espace d'échange.</li> <li><em>Formatez votre partition Hurd</em> en utilisant « Initialize a Hurd Partition » et montez-la sur « / ». Ne montez pas d'autre partition.</li> <li><em>Installez le système de base en utilisant « Install the Base System ».</em></li> <li><em>Insérez une disquette GRUB dans le périphérique et redémarrez avec « Reboot the System »</em> (n'oubliez pas de modifier le bios). C'est tout ! [Premier redémarrage]</li> </ol> <p> La configuration par défaut de l'image GRUB suppose que votre partition GNU/Hurd est « (hd0,0) » [convention de nommage de GRUB 1], « (hd0,1) » [convention de nommage de GRUB 2] et « sd0s1 » [GNU/Hurd], qui désigne la première partition sur le premier disque dur SCSI s'il n'y a aucun disque dur IDE. Cependant, lors des premiers démarrages, il faudra passer l'option <code>-s</code> au noyau GNU/Mach pour démarrer en mode utilisateur unique (« single »), et enlever l'option <code>--readonly</code> de la ligne de commande <code>ext2fs.static</code>. </p> <p> Il est <strong>très important</strong> de regarder les messages qui s'affichent durant l'amorçage du système et de noter soigneusement où se trouve le lecteur de CD. Ne touchez pas au clavier jusqu'à la fin du processus d'amorçage.</p> <p> <q>/boot/grub/menu.lst</q> ou <q>/boot/grub/grub.cfg</q> sur la disquette GRUB peut être modifié afin que le système démarre comme vous le souhaitez.</p> <h3>La suite</h3> <ol> <li><em>Une fois que le système est démarré, créez les fichiers nécessaires</em> pour le lecteur de CD, la partition d'échange et les autres partitions du disque dur. <p>Par exemple <kbd>cd /dev</kbd> et <kbd>MAKEDEV hd2 hd0s2 hd0s3</kbd></p></li> <li> <em>Activez la zone d'échange.</em> <samp> $ /hurd/mach-defpager<br /> $ swapon /dev/hd0s2 </samp> Vérifiez que cela a fonctionné. La zone d'échange est <strong>vraiment recommandée</strong> pour le Hurd. </li> <li> <em>Lancez ./native-install.</em> De nombreux paquets seront configurés. Redémarrez en tapant <kbd>reboot</kbd>. [Deuxième redémarrage]. Vous disposez maintenant d'un système à configurer.<br /> Connectez-vous en tant que superutilisateur, <kbd>login root</kbd>. </li> <li> <em>Modifiez /etc/fstab, <kbd>nano /etc/fstab</kbd></em>. (nano n'est pas un mauvais éditeur). <p>Ajoutez les partitions du disque dur, par exemple,<br /> /dev/[Nom de la partition sur Hurd] none swap sw 0 0<br /> /dev/[Nom de la partition sur Hurd] /CD1 ext2 rw 1 1<br /> /dev/[Nom du lecteur sur GNU] /cdrom iso9660fs ro,noauto 1 1</p> <p>Le Hurd utilise le système de fichier ext2. « /CD1 » est une suggestion concernant le point de montage pour les partitions qui contiennent les paquets de <cdbasename>-CD1. L'espace d'échange peut être partagé avec Linux.</p></li> <li><em>Configurez le traducteur qui accède au lecteur de CD,</em> en saisissant par exemple <p> « settrans -a /cdrom /hurd/iso9660fs /dev/[Hurd drive name] »<br /> Même si ceci est la manière GNU de le faire, « mount /cdrom » fonctionnera également.</p></li> <li><em>Tapez « /cdrom/upgrade/install.sh »</em>. <p>Cela va installer les paquets nécessaires, importants et standards.</p></li> <li><em>Vous pourriez aussi taper « /cdrom/upgrade/gui.sh »</em>. <p>Cela installera le système X.</p></li> <li><em>De nombreux autres paquets peuvent être installés en utilisant « apt » ou « dselect ».</em> <p>Si vous ne connaissez pas beaucoup les outils Debian, lisez « info apt » et « info dselect ».</p></li> <li><em>Démontez le lecteur de CD.</em> <p>Le lecteur de CD est démontable via « settrans -agf /cdrom »<br /> Le tiroir du lecteur de CD devrait maintenant être dévérouillé.</p></li> </ol> <p>C'est ici que ce guide se termine et que vous pouvez commencer à découvrir le Hurd. Amusez-vous bien.</p> <p>Toutes suggestions au sujet des CD sont les bienvenues.<br /> Philip Charles, philipc@debian.org</p>
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