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Re: Devenir Développeur Debian dans la traduction



Le Saturday 19 March 2005 11:47, Christian Perrier a écrit :
> > > -pas de clé dans la keyring des DD mais dans une keyring
> > >  supplémentaire (d'où gestion supplémentaire de cette keyring)
> >
> > Je ne sais pas pourquoi il faudrait une clé dans un autre keyring, mais
> > bon si c'est vraiment nécessaire pourquoi pas.
>
> Parce que c'est cela qui te permet d'uploader des paquets. Et c'est
> bien là que tourne le problème qui impose de facto un statut différent
> (statut pour moi veut dire des "droits" différents).

Je préfère ne pas parler de statut dans le cas de droits non légaux ou non 
constitutionnels parce que même entre traducteurs on a des droits non 
constitutionnels différents du fait que certains peuvent commiter dans 
certaines parties du CVS et d'autres non (alors qu'on a les même droits 
constitutionnels à savoir aucun droit).

Pour moi un statut différent dans Debian signifie des droits constitutionnels 
différents.

> Si on donne aux 
> traducteurs/gestionnaires de documentations les mêmes droits que les
> DD, on doit forcément les faire passer par le même processus... puisque   
> ce processus est justement là pour s'assurer que la personne concernée
> peut assumer ces nouvelles possibilités.

Si tu parles ici de droits non constitutionnels différents, alors oui, je suis 
d'accord. Et donc, il est logique si les traducteurs ont des droits non 
constitutionnels assez différents, qu'il y ait un processus différent.
Si c'est beaucoup moins risqué d'accepter un traducteur (car ils ont des 
droits non constitutionnels plus réduits), alors pas besoin de faire 
énormement de vérifications avant d'en accepter.

> Je pense que proposer que, simplement, dans certains cas, le processus
> de nouveau mainteneur soit "allégé" sur certains points (les points
> techniques notamment) est voué à l'échec si on cherche à ce que ce
> processus aboutisse à l'acceptation comme DD.

Pour moi un traducteur est un DD potentiel au sens de la constitution car il 
fait un travail utile et la constitution dit que cela suffit pour être un DD 
potentiel. Un DD n'est pas défini dans la constitution uniquement comme 
quelqu'un qui maintient des paquets ou qui a le droit d'uploader des paquets. 
Un DD, c'est quelqu'un qui maintient des paquets OU qui fait un travail jugé 
utile.

Donc oui, un processus "allégé" et légèrement différent devrait selon moi 
suffire pour qu'un traducteur devienne un DD au sens de la constitution, et 
donc pour que le traducteur en question ait le droit de vote. Il n'aura 
cependant pas le droit d'uploader des paquets, mais c'est pas grave car il 
n'en a rien à faire. 

> Si on veut alléger/simplifier le processus...ou en utiliser un autre,
> ça veut dire qu'on le fait pour donner aux personnes concernées un
> status différent.

Désolé, mais je ne suis pas d'accord avec cette formulation.
Il n'y a pas de raison pour que les droits constitutionnels et les droits non 
constitutionnels soient liés.

Suppose que quelqu'un devienne DD en suivant le processus normal et qu'il 
maintienne ensuite un paquet pendant quelques mois, puis qu'il décide de 
refiler son paquet à quelqu'un d'autre et de faire des traductions. A ce 
moment là il n'a plus besoin de pouvoir uploader de paquet, donc en quoi 
devrait il se distinguer d'un traducteur ? Devrait-il avoir le droit de vote 
alors que ses collègues traducteurs ne l'ont pas ? Devrait-il perdre son 
droit de vote alors qu'il continue à faire un boulot utile ?

> Je ne vois pas bien en quoi c'est gênant : ce qui est essentiellement
> réclamé (et, selon moi, nécessaire) c'est un statut pour les
> contributeurs que sont les traducteurs ou les rédacteurs de
> documentation (ou ceux qui font de l'AQ). Ce statut leur donnant bien
> sûr un droit sur les orientations du projet...qui leur manque
> actuellement.

Ce qui est réclamé c'est un processus adapté aux traducteurs permettant 
d'obtenir les mêmes droits constitutionnels (mais des droits non 
constitutionnels différents) que quelqu'un qui passe par le processus de 
nouveau responsable de paquet.

Pour cela il semble qu'il manque seulement deux choses :

1) une proposition de processus adapté aux traducteurs qui puisse ensuite être 
discutée,
2) une keyring supplémentaire pour ceux qui n'ont pas à uploader de paquets, 
mais qui ont le droit de vote parce qu'ils font un boulot utile.

Ca ne me semble pas insurmontable et si on fait le 1) ce sera un grand pas 
vers la réalisation de la chose.

A+,
Christian.



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