Re: Bilan Solutions Linux 2004
Cyril Olivier MARTIN wrote:
[...]
J'ai pu récemment admirrer la salle de serveurs d'une petite banque
parisienne. Il y avait des serveurs Windows (services Web, Workflow,
^^^^^^
[...]
Même s'il est reconnu qu'une distribution Linux n'est pas plus boggué
qu'un Unix HP, il faut reconnaître que certaines entreprises ne peuvent
pas utiliser un système dont la licence précise "on est responsable de
rien en toute circonstance".
C'est la même chose écrit partout chez tous les éditeurs de logiciels...
Relis Di Cosmo et le Piège dans le cyberspace.
Je pense sincèrement que les entreprises n'utilisent pas assez le
logiciel libre. Mais il faudrait être malhonnête pour affirmer que
OpenOffice est aussi joli que Word dans les yeux d'un quelconque employé
de bureau.
Qu'est-ce le joli vient faire là-dedans ? On parle d'entreprise, pas du
logiciel à la maison.
Il me semble que les entreprises qui choisissent Linux aujourd'hui sont
en majorité des petites entreprises qui ne veulent pas investir tout
leur argent dans de trop nombreuses licenses logicielles.
Mais peut-être je me trompe...
Oui : ce sont majoritairement les gros comptes qui s'équipent car eux
seuls ont les moyens humains d'assumer financierement le support. Chez
les PME, la plupart s'en foutent complètement de l'informatique vu qu'il
n'y a personne pour s'en occuper.
[...]
J'aime Debian tel qu'il est et plutôt que de se demander ce qu'il
faudrait changer à Debian pour répondre aux attentes supposées des
entreprises je crois qu'il serait plus judicieux de s'interroger sur le
profil des entreprises qui peuvent préférer Debian à un autre système et
les aider à réaliser ce choix.
ON peut fait aussi une partie du chemin de chaque côté...
Debian n'est pas adaptée à l'entreprise (comme entité) et ne le sera
jamais pour des raisons techniques (c'est son choix de développement) et
doit se faire seconder par une entitée autre pour le support «
officielle » dans une grosse entreprise.
Mais cela n'empêche pas Debian de se remettre aussi en question sur son
mode de fonctionnement et de développement pour faciliter la vie de tout
le monde.
Par exemple, un sys-admin compétent peut très bien se passer d'un
support intermédiaire pour administrer ses machines Debian. Par contre,
cela suppose que le service de Debian en amont ait de la disponibilité
(voire plutôt de la haute-disponibilité). Il faut aussi (tout le monde
n'administre pas que des serveurs) que Debian offre aussi la possibilité
de mettre une machine bureautique en oeuvre sans être obligé de
trafiquer ignoblement pour avoir un minimum de logiciels récents
(quelqu'ils soient)... La solution rétroportage/testing/unstable étant
des bidouillages infâmes pour des unités en production. Une release
annuelle serait tout à fait suffisant pour éviter cet écueil.
N'oubliez pas que l'admin qui joue ce jeu généralement rame à
contre-courant dans son entreprise et que c'est lui au final qui prend
tous les risques (sauf s'il y a le parapluie d'une entreprise/entité
tampon intermédiare). Tout le monde n'aime pas vivre sur le fil du
rasoir, surtout quand on a une petite famille à faire vivre...
PK
--
Patrice KARATCHENTZEFF
STMicroelectronics Tel: 04-76-92-67-96
850, rue Jean Monnet
38926 CROLLES Cedex, Courriel: patrice.karatchentzeff-alplog@st.com
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