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Re: [relecture] pyg



 Jerome Abela <jerome.abela@solsoft.fr> écrivait :
  « 
  « Ce qui se passe, c'est que de nombreux termes dits "anglais" ne sont que
  « des termes informatiques, qui ne sont pas compris par les
  « non-informaticiens, y-compris anglophones...

Un informaticien anglais cultivé peut lire ces vers de J. Donne :

      And when hee hath the kernell eate,
      Who doth not fling away the shell?

C'est dans un poème qui parle de la communauté des femmes.

Un mot peut avoir un sens précis dans tel secteur de la réalité ; néanmoins
il a une « lignée », une « hérédité ».
Un non-informaticien anglais lisant un texte parlant d'informatique et
parlant de kernel et de shell percevra immédiatemment la structure
enveloppant/enveloppé ; un non-informaticien français, non.
 
Les termes informatiques sont des images, ils ne sont pas eux-mêmes
techniques. On peut traduire ces images.

Bien évidemment, si l'on veut faire « communauté », on emploie alors les
mêmes mots.
  
  « Il faut trouver un juste milieu. C'est une erreur de laisser le mot
  « anglais quand l'équivalent français existe et se trouve accepté pour
  « cette signification. 
  
Mais comment cet équivalent français a pu naître ? N' a-t-il pas fallu
un traducteur ? plusieurs traducteurs et des discussions...?
  
  « Mais c'est également une erreur de vouloir traduire
  « superblock ou inode: ou bien le lecteur n'a pas a connaitre ces mots, ou
  « bien il faut qu'il les connaisse en anglais.  
  
Mais les connaître en anglais, c'est voir que kernel et shell sont des
métaphores et que kernel panic c'est aussi bizarre en anglais que
noyau paniqué ou panique du noyau en français. 

a+

-- 
philippe batailler
in girum imus nocte et consumimur igni



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