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Re: dual boot debian et WinXP



fabrice test, mercredi 29 avril 2009, 19:01:03 CEST
> 
> Bonsoir à tous,

’soir,

> Je me permet de poser une petite question sur la mise ne place d'un dual boot.
> J'ai sur un portable avec un seul disque dur. Je voudrais créer un simple dual boot Winxp et debian.
> 
> Ma première tentative s'est soldée par un échec. J'ai d'abord installé XP et ensuite procécé à l'installation de Debian. Lors de la créatoin du partitionnement via debian j'ai créé une parititon de swap + une globale pour la racine. Quelque chose de simple. Le tout en partition primaire et au "début". J'ai activé aussi la partition racine comme amorçable. Ensuite tout s'est bien déroulé.
> 
> Par contre au redémarrage, impossible de redémarrer XP, écran bleu. J'ai l'impression que la partition système n'était plus active. 
> 
> Quand on crée un dual boot, faut il déclarer la partition racine de linux comme amorçable ?

  Pas la peine.

> Lors d'un 2e essai, j'ai refait mon XP puis debian mais cette fois ci je n'ai pas déclaré la partition / comme amorçable. Et la sa tourne.
> 
> Quelqu'un a t il aussi quelques informations sur la notion "partition" (lprimaire/logique) au début ou à la fin lors du partitionnement manuel.

  Tout ça date de DOS (mais une bonne partie est conservée dans
ses « évolutions »).

  Pour DOS, un disque se découpe en partitions (dites
« primaires »). Il y a au plus 4 de ces partitions. Comme 4 est
petit, on a ajouté la possibilité de faire des partitions dans
une partition (des partitions « logiques » dans une partition
« étendue »).
  Pour DOS toujours, une seule partition primaire est visible
(par disque), et la partition à démarrer est celle marquée
bootable/active.
  Pour ce qui est du choix début/fin, il est à la fois utile,
problématique et inutile :
— utile :
  — pour le démarrage, le BIOS des IBM PC était limité : le
    système à charger devait se trouver en début de disque (cf.
    « problème du cylindre 1024 » et Cie, la limite
    correspondante ayant varié suivant les disques et les BIOS,
    de quelques centaines de Mo à quelques Go) ;
  — pour la répartition des données sur le disque : les données
    au centre des plateaux sont censées être accessibles plus
    rapidement ;
— problématique : DOS (et d’autres) aime bien avoir les
  partitions sur le disque numérotées dans l’ordre de leur
  position et de leur création, en les plaçant un coup au début,
  un coup à la fin, cet ordre n’est pas respecté ;
— inutile :
  — il n’y a plus de barrière pour le démarrage ;
  — les disques ont plusieurs plateaux et il y a une couche
    logique dans les disques ; ceci fait qu’on a aucune idée de
    la position physique des cylindres sur le disque en réalité,
    et puis ça gagnait peanuts en fait.

  En ce qui concerne Linux, il s’en fout. Il ne se sert du
partitionnement DOS que parce que c’était celui qui était là
quand il est arrivé (il peut se servir de bien d'autres types de
partitionnement). Il ne s’en sert qu’au minimum : la position du
début et la taille. Il n’a jamais eu aucun problème pour
démarrer depuis une partition logique, une partition
« inactive », une partition mal typée, etc.

-- 
 Sylvain Sauvage


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