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article zdnet



Désolé je ne souhaite pas lancer un troll, mais je veux juste vous soumettre un article concernant le passage de sarge en stable sur zdnet.... Encore une fois je ne souhaite pas lancer de troll et désolé si on n'est pas vendredi mais l'article nous concernes je pense (communauté debian)...

Pour la peine je ne donne pas mon avis, histoire de ne pas lancer de polémiques :)

sich


http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39213350,00.htm


 *Le projet Debian est-il en crise?*

Par Christophe Guillemin <mailto:christophe.guillemin@cnet.com>
ZDNet France
Lundi 21 mars 2005

Technologie - *La communauté de développeurs du système d'exploitation libre n'a pas publié de nouvelle version stable depuis deux ans et demi et accumule les retards. Résultat, l'OS Debian devient obsolète et perd des utilisateurs.*

Depuis le lancement de la version 3.0 (le 19 juillet 2002) du système d'exploitation libre Debian, seules des versions de développement ont été mises à disposition, avec de nombreuses mises à jour.

«Cela commence à nous poser de gros problèmes», explique à /ZDNet /Benjamin Drieu, consultant chez Alcôve et développeur Debian. Cette société française de services en logiciels libres (SSLL) réalise la plus grande part de son activité avec cet OS libre. «Nous perdons des utilisateurs car Debian devient obsolète en terme de reconnaissance de matériel et de fonctionnalités», poursuit-il.

Pour y remédier, Alcôve développe ses propres versions stables de Debian. «Mais nous ne profitons plus alors du support technique du reste de la communauté, ce qui n'est pas l'idéal», déplore Benjamin Drieu.

La prochaine version de l'OS libre, nom de code "Sarge", qui était prévue à la fin 2004 n'est toujours pas terminée. Si elle voit le jour d'ici à l'été, elle aura donc demandé près de trois ans de développement. À titre de comparaison, Red Hat ou Mandrakesoft publient des nouvelles versions de leurs OS tous les 12 à 18 mois.

*Abandonner certaines architectures*

Ce retard est «inacceptable» estime Matthew Garrett, candidat au poste de nouveau responsable du projet Debian (dont l'élection sera close le 11 avril). En cause, le manque de communication au sein de la communauté. «Dans le passé, Debian était plus petit et la communication entre les personnes était plus facile», indique-t-il <http://www.debian.org/vote/2005/platforms/mjg59>.

«Maintenant, nous avons grossi au point qu'il est parfois difficile de se rappeler que chaque personne impliquée est un bénévole. Cela ne modifie en rien l'importance de la communication et ce doit être le travail du responsable du projet de s'assurer que cette communication vitale existe». Aujourd'hui 945 développeurs dans le monde participe à ce projet.

Parmi les cinq autres candidats, Andras Schuldei appelle également <http://www.debian.org/vote/2005/platforms/andreas>à «des versions publiées plus fréquemment et plus régulièrement». Idem pour Jonathan Walther dont son slogan de campagne <http://www.debian.org/vote/2005/platforms/krooger>est: «Publier tôt, publier souvent». «Nous sommes à peu près tous d'accord pour dire que la longueur des cycles de développement est notre souci principal», renchérit Benjamin Drieu.

Au-delà d'une meilleure communication, plusieurs solutions ont été évoquées, dont la principale est l'abandon de la compatibilité avec certaines infrastructures. Présenté comme un «système universel», Debian fonctionne avec pas moins de onze plates-formes. «Une proposition est discutée sur la concentration autour des architectures les plus répandues au détriment des plus exotiques», poursuit le responsable d'Alcôve.

Il s'agit, a priori, des architectures i386 (Intel/AMD classique), PowerPC (IBM pour ses serveurs et ceux d'Apple), IA64 (Intel pour serveur avec OS 64 bits) et AMD 64 (AMD pour serveur avec OS 64 bits). Quant aux plates-formes telles que SPARC (gros serveurs Sun) ou S/390 (gros serveurs IBM), elles pourraient être abandonnées sur les versions stables, pour ne faire l'objet de travaux que dans le cadre des versions de développement, donc sans l'ensemble des validations.

/Avec Renai LeMay de ZDNet Australia/




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