Re: RH versus Debian GNU/Linux
Patrice KARATCHENTZEFF a écrit :
David Soulayrol wrote:
Patrice KARATCHENTZEFF wrote:
Salut,
J'ai déjà rédigé un rapport¹ mais j'aimerai savoir si je ne peux pas
ajouter quelques arguments chocs supplémentaires ;-)
[SNIP]
¹ : pas la peine de me le demander, c'est à diffusion interne
uniquement.
Zut. N'y a-t-il pas moyen de copier-coller seulement les arguments que
tu as pu utiliser ?
Mon expérience... J'ai utilisé chez moi une RH jusqu'à la 5.x (Slack)
puis Debian.
J'administre une RH depuis 18 mois ici... (7.3 puis RHAS) Voici ce que
j'en retire (en vrac et ce n'est pas tout dans mon rapport) :
- Cela m'a conforté dans mon choix d'il y a quelques années ;-)
- offre logiciel minable (quantité)
- Même pour un serveur, il manque trop de logiciels indispensables
(modules Perl notamment, outils systèmes)
Et surtout, certains sont disponibles uniquement via le RHN, comme par
exemple mysql-server ou rh-postgresql-server... Pour d'autres, comme
nagios par exemple, nécessite de passer par des dépôts non-officiels,
comme celui de Dag Wieers, faisant partie d'un réseau nommé RPMforge.
Au moins, ils fournissent des sources compatibles up2date pour RHEL.
Je déplore aussi l'absence de cyrus-imapd qui existe cependant sous
fedora, donc il devrait être disponible pour rhel4, en principe...
Disons que je ne vois pas très bien la différence que peut avoir la RHEL
WS par rapport aux ES et AS...
- le tout manque de cohérence (certains logiciels s'installent à un
endroit, d'autres à un autre, beaucoup n'ont pas de documentation et
dans tous les cas, les docs (quand elles sont là) sont un peu n'importe où.
- le site de RH est un cauchemard pour y retrouver quelque chose.
> - les outils d'administration sont d'un autre âge.
> - Il n'y a pas d'outils réellement d'administration ;-)
La moindre documentation explique ce qu'il faudrait faire
presqu'uniquement via les interfaces graphiques, ce qui limite
énormément quand on ne tient pas à installer Gnome/KDE...
[...]
- un très nombre de logiciels s'installent sans fonctionner... on est
très loin des fonctionnalités « out-of-the-box » d'une Debian¹...
Actuellement, j'ai un exemple typique: openldap-servers. Il fonctionne
très bien si on ne l'exécute pas sous l'utilisateur "ldap" comme par
défaut mais sinon...
- les mises-à-jour sont quasiment impossibles
Que veux-tu dire par-là ? J'y arrive très bien, tant qu'elles sont
disponibles via le RHN. Evidemment cela sous-entend d'y souscrire...
- Pas de redhat-user-french lists ;-)
Je pense que la distribution Mandrake n'y est pas étrangère en drainant
la plupart des utilisateurs francophones... Les autres s'accomodent de
l'anglais.
- Pas d'i18n/l10n à la French-Debian "Dream" Team ;-)
L'impression générale que cela donne est :
- c'est une machine Linux brut de fonderie qui demande beaucoup de temps
pour améliorer les choses...
- on sent que le marché est plus celui des machines bureautiques «
clientes » que celui des admins.
Bref, un truc pas vraiment fini et cohérent même si vaille que vaille,
on arrive à faire des choses avec.
Une distribution plus aboutie semble être SuSE, par contre.
Cela me conforte dans le choix de Debian dans tous les cas... Même si
Raphaël souligne fort bien certaines lacunes de Debian (j'ajouterai les
délais abominables entre les releases qui imposent de prendre des
décisions en ce qui concerne les machines bureautiques).
La distribution Ubuntu devrait permettre de s'en affranchir. ;-)
Quant à l'administration centralisée, je pense que m23 pallie ce manque
en attendant mieux. Ce n'est pas en soi une lacune à proprement parler
de Debian mais un besoin ressenti face à un parc plus étendu.
--
Raphaël 'SurcouF' Bordet
http://debianfr.net/ | surcouf at debianfr dot net
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