Bonjour, Voici quelques propositions et commentaires Dixit Thomas Vincent, le 20/03/2019 : >> Merci beaucoup Jean-Paul, j'ai tout intégré. Je me permet de revenir sur certains détails : > La débâcle d'OpenSSL a montré que la société dépend >-du logiciel libre n’ayant fait les investissements qui s'imposaient. >+du logiciel libre, sans faire les investissements qui s'imposent. Ici, c'est la société qui ne fait pas les investissements. -un écrit de réel bon sens et de ton posé. +un écrit de réel bon sens exprimé très calmement. J'aimais bien la « sagesse authentique », mais je reconnais que « l'écrit de réel bon sens » est très bien, bien plus français. Baptiste
--- 000003a7.tbm.wml 2019-03-22 09:00:10.601504141 +0100 +++ ./000003a7.tbm-bj.wml 2019-03-22 09:32:03.563537950 +0100 @@ -53,14 +53,14 @@ <p> -Aujourd'hui, les choses en revanche sont très différentes. Debian est plus +Aujourd'hui, les choses sont très différentes. Debian est plus populaire que jamais sur serveurs. Il y a une compréhension renouvelée de l'importance de Debian et une nouvelle vague d'adoption dans le domaine du cloud et des conteneurs où un système d'exploitation stable est essentiel. Debian est partout. Elle fait fonctionner de grandes parties de l'infrastructure informatique de notre société et constitue les briques de base de bien d'autres solutions. Les utilisateurs et les entreprises -n'apprécient pas que la qualité du système Debian, mais aussi la maturité +n'apprécient pas uniquement la qualité du système Debian, mais aussi la maturité de notre communauté et la nature ouverte de notre processus de développement qui n'est pas dominé par une seule entité. @@ -132,7 +132,7 @@ <p> Aujourd'hui, la majorité des projets libres ayant du succès reposent sur -(et prospèrent grâce !) des contributeurs payés. Ce n'est pas un échec, +(et prospèrent grâce à  !) des contributeurs payés. Ce n'est pas un échec, mais une réflexion du succès du logiciel libre. Malheureusement, comparé à d'autres projets couronnés de succès, la proportion de contributeurs payés est bien plus faible dans Debian et je vois cela comme un échec. @@ -145,7 +145,7 @@ Debian après avoir obtenu leur diplôme universitaire et trouvé un emploi (souvent dans le logiciel libre, mais pas dans Debian, ou travaillant <em>avec</em> Debian, mais pas <em>sur</em> Debian). J'ai vu de nombreux contributeurs -dévoués qui avaient dans le fond deux emplois — un emploi payé +dévoués qui avaient deux emplois — un emploi payé le jour, et un boulot non payé pour Debian les soirs et week-ends. J'ai rencontré de nombreux contributeurs qui ont fait de grands sacrifices pour contribuer à Debian. Malheureusement, j'ai aussi vu beaucoup de burn-outs @@ -170,7 +170,7 @@ Debian. Cela ne veut pas dire que nous allons sacrifier notre neutralité ou notre attention à la qualité. Cela veut dire que nous allons embarquer plus de contributeurs qui vont travailler à améliorer Debian pour tout le -monde. Nous avons déjà un certain nombre de société (Arm, credativ, Google, +monde. Nous avons déjà un certain nombre de sociétés (Arm, credativ, Google, pour n'en nommer que quelques-unes) qui font des investissements stratégiques dans Debian et paient des ingénieurs pour travailler sur Debian. @@ -190,7 +190,7 @@ <p> -Deuxièmement, les bourses deviennent un moyen populaire de financer les +Deuxièmement, les subventions deviennent un moyen populaire de financer les projets de R&D et le développement de logiciel libre. Le projet des compilations reproductibles est financé par des subventions de la fondation Linux et d'autres organisations. Je doute qu'il ait pu @@ -206,7 +206,7 @@ Troisièmement, nous devons travailler avec toute la communauté du logiciel libre pour trouver plus de moyens durables de financer le développement du logiciel libre. La débâcle d'OpenSSL a montré que la société dépend -du logiciel libre nâ??ayant fait les investissements qui s'imposaient. De nombreux +du logiciel libre, sans faire les investissements qui s'imposent. De nombreux développeurs indépendants de logiciel libre vivent très difficilement de leur travail. Des plateformes comme Patreon existent mais très peu peuvent en vivre car il n'y a pas assez de sensibilisation sur le fait que les gens @@ -395,7 +395,7 @@ <p> Les opinions divergent à propos de l'engagement en temps que demande le -statut de DPL, allant de propositions pour une Debian «·sans leader·» +statut de DPL, allant de propositions pour une Debian « sans leader » jusqu'à l'idée qu'être DPL est un emploi à plein temps. En me basant sur mon expérience d'ancien responsable du projet, je suis fermement du deuxième avis. Quand j'étais DPL, j'étais étudiant et j'avais du temps à revendre @@ -416,12 +416,12 @@ de la culture du libre lors dâ??un événement il y a quelques temps et j'ai insisté sur l'importance de se construire une bonne réputation. Pour illustrer cela, j'ai dit qu'il existe une personne particulière dans Debian -et que quand cette personne envoie un courriel, les gens doivent l'écouter car -ils savent que ce courriel contient un écrit de réel bon sens et de - ton posé. Bien que Debian ait plus d'un millier de contributeurs +et que quand cette personne envoie un courriel, les gens l'écoutent car +ils savent que ce courriel contient un écrit de réel bon sens exprimé +très calmement. Bien que Debian ait plus d'un millier de contributeurs <em>incroyables</em>, cette description était suffisante pour que certains Développeurs Debian dans l'assistance hochent la tête en comprenant tous -de qui il s'agissait (sans que le nom de la personne soit mentionné). +de qui il s'agissait (sans que le nom de la personne ne soit mentionné). C'est le genre de réputation que vous voulez bâtir ! (Et il y a bien d'autres contributeurs que je pourrais décrire par leur façon unique de contribuer à Debian !).
Attachment:
pgpDSJKoEuccD.pgp
Description: Signature digitale OpenPGP