[Date Prev][Date Next] [Thread Prev][Thread Next] [Date Index] [Thread Index]

[RFR] wml://{devel/buildd/index,ports/hurd/hurd-install}.wml



Salut,

Deux pages viennent d'être mises à jour, je joins le petit diff et les
pages complètes, par avance merci pour vos relectures.

Amicalement

David

Index: french/devel/buildd/index.wml
===================================================================
RCS file: /cvsroot/webwml/webwml/french/devel/buildd/index.wml,v
retrieving revision 1.22
retrieving revision 1.23
diff -u -r1.22 -r1.23
--- french/devel/buildd/index.wml	20 Apr 2011 15:57:20 -0000	1.22
+++ french/devel/buildd/index.wml	22 Jul 2011 09:03:35 -0000	1.23
@@ -1,12 +1,12 @@
 #use wml::debian::template title="Réseau de serveurs d'empaquetage automatique" BARETITLE="true"
-#use wml::debian::translation-check translation="1.24" maintainer="David Prévot"
+#use wml::debian::translation-check translation="1.25" maintainer="David Prévot"
 
 # Translators:
 # Mohammed Adnène Trojette, 2005-2007.
-# David Prévot, 2010
+# David Prévot, 2010, 2011.
 
 <p>Le réseau de serveurs d'empaquetage automatique est un
-développement de Debian qui permet d'accélérer les empaquetages de
+développement de Debian qui s'occupe des empaquetages de
 paquet pour toutes les architectures que <a href="$(HOME)/ports/">Debian
 gère actuellement</a>. Ce réseau est constitué de plusieurs serveurs qui
 utilisent un programme empaqueté dédié appelé <em>buildd</em> afin de
@@ -18,17 +18,24 @@
 
 <p>La distribution Debian gère <a href="$(HOME)/ports/">pas mal
 d'architectures</a>, mais les responsables de paquets construisent
-habituellement des versions binaires pour une seule architecture (i386 ou amd64
-habituellement). Les développeurs pour les autres architectures doivent
-surveiller les nouvelles versions de paquets et les empaqueter à nouveau
-s'ils souhaitent rester à jour avec la distribution Intel.</p>
+habituellement des versions binaires pour une seule architecture
+à laquelle ils ont accès (i386 ou amd64 habituellement).
+
+Les autres constructions sont réalisées automatiquement, en
+s'assurant que chaque paquet n'est construit qu'une seule fois.
+
+Les échecs sont suivis dans la base de données du service d'empaquetage.
+</p>
 
 <p>Quand le projet Debian/m68k (le premier portage non-Intel) a débuté,
-tout ceci était fait à la main&nbsp;: les développeurs surveillaient sur
+ses développeurs devaient
+surveiller les nouvelles versions de paquets et les empaqueter à nouveau
+s'ils souhaitaient rester à jour avec la distribution Intel.
+Tout ceci était fait à la main&nbsp;: les développeurs surveillaient sur
 la liste de diffusion les envois de nouveaux paquets et les récupéraient
 pour les construire. Afin qu'aucun paquet ne soit construit deux
 fois, la coordination se faisait par des annonces sur la liste de
-diffusion. �videmment, cette procédure mène à des erreurs et prend du
+diffusion. �videmment, cette procédure menait à des erreurs et prenait du
 temps. �a a pourtant été, pendant longtemps, la méthode habituelle pour
 maintenir les distributions non-i386 à niveau.</p>
 
@@ -36,7 +43,11 @@
 Il consiste en une série de scripts (écrits en Perl et Python) qui
 ont évolué à travers le temps pour aider les porteurs dans diverses
 tâches. Ils ont finalement développé un système capable de maintenir
-à niveau presque automatiquement les distributions Debian.</p>
+à niveau presque automatiquement les distributions Debian.
+
+Les mises à jour de sécurité sont construites sur le même jeu de
+machines pour s'assurer de leur disponibilité en temps utile.
+</p>
 
 <h2>Comment fonctionne le service d'empaquetage
 «&nbsp;buildd&nbsp;»&nbsp;?</h2>
@@ -54,6 +65,9 @@
 leurs statuts. Il y a une base de données centrale par architecture qui
 stocke les états, les versions et quelques autres informations sur les
 paquets.
+
+Elle est alimentée avec les fichiers Sources et Packages récupérés des
+diverses archives Debian (par exemple ftp-master et security-master).
 </dd>
 
 <dt><a href="http://packages.debian.org/buildd";>buildd</a></dt>
@@ -77,13 +91,6 @@
 construction</a>.
 </dd>
 
-<dt><a href="http://packages.debian.org/quinn-diff";>quinn-diff</a></dt>
-<dd>
-Il compare les versions disponibles d'un paquet
-pour deux architectures, et renvoie les différences (en comparant
-les fichiers <em>Sources</em> et <em>Packages</em>).
-</dd>
-
 </dl>
 
 <p>Toutes ces parties <a href="operation">contribuent</a> ensemble à
Index: french/ports/hurd/hurd-install.wml
===================================================================
RCS file: /cvsroot/webwml/webwml/french/ports/hurd/hurd-install.wml,v
retrieving revision 1.47
retrieving revision 1.48
diff -u -r1.47 -r1.48
--- french/ports/hurd/hurd-install.wml	18 Jun 2011 13:12:12 -0000	1.47
+++ french/ports/hurd/hurd-install.wml	22 Jul 2011 06:14:56 -0000	1.48
@@ -1,6 +1,6 @@
 #use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd&nbsp;&ndash;&nbsp;Installation" NOHEADER="yes"
 #include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc"
-#use wml::debian::translation-check translation="1.88" maintainer="David Prévot"
+#use wml::debian::translation-check translation="1.89" maintainer="David Prévot"
 
 # Translators:
 # Jérome Abela, 1999.
@@ -794,6 +794,12 @@
 </p>
 
 <p>
+Vous devez exécuter <tt>dpkg-reconfigure x11-common</tt> pour
+permettre aux utilisateurs de démarrer Xorg, parce que
+l'enveloppe de X ne connait rien sur les consoles Hurd et Mach.
+</p>
+
+<p>
 Vous aurez besoin de plusieurs paquets de X. Vous pouvez commencer par
 <code>xorg</code>, <code>rxvt</code> et <code>twm</code>,
 <code>fvwm</code> ou <code>wmaker</code>.
#use wml::debian::template title="Réseau de serveurs d'empaquetage automatique" BARETITLE="true"
#use wml::debian::translation-check translation="1.25" maintainer="David Prévot"

# Translators:
# Mohammed Adnène Trojette, 2005-2007.
# David Prévot, 2010, 2011.

<p>Le réseau de serveurs d'empaquetage automatique est un
développement de Debian qui s'occupe des empaquetages de
paquet pour toutes les architectures que <a href="$(HOME)/ports/">Debian
gère actuellement</a>. Ce réseau est constitué de plusieurs serveurs qui
utilisent un programme empaqueté dédié appelé <em>buildd</em> afin de
récupérer des paquets depuis l'archive Debian et les empaqueter pour
l'architecture cible.</p>

<h2>Pourquoi le réseau de serveurs d'empaquetage automatique est-il
nécessaire&nbsp;?</h2>

<p>La distribution Debian gère <a href="$(HOME)/ports/">pas mal
d'architectures</a>, mais les responsables de paquets construisent
habituellement des versions binaires pour une seule architecture
à laquelle ils ont accès (i386 ou amd64 habituellement).

Les autres constructions sont réalisées automatiquement, en
s'assurant que chaque paquet n'est construit qu'une seule fois.

Les échecs sont suivis dans la base de données du service d'empaquetage.
</p>

<p>Quand le projet Debian/m68k (le premier portage non-Intel) a débuté,
ses développeurs devaient
surveiller les nouvelles versions de paquets et les empaqueter à nouveau
s'ils souhaitaient rester à jour avec la distribution Intel.
Tout ceci était fait à la main&nbsp;: les développeurs surveillaient sur
la liste de diffusion les envois de nouveaux paquets et les récupéraient
pour les construire. Afin qu'aucun paquet ne soit construit deux
fois, la coordination se faisait par des annonces sur la liste de
diffusion. �videmment, cette procédure menait à des erreurs et prenait du
temps. �a a pourtant été, pendant longtemps, la méthode habituelle pour
maintenir les distributions non-i386 à niveau.</p>

<p>Le système d'empaquetage automatise la plupart de ces processus.
Il consiste en une série de scripts (écrits en Perl et Python) qui
ont évolué à travers le temps pour aider les porteurs dans diverses
tâches. Ils ont finalement développé un système capable de maintenir
à niveau presque automatiquement les distributions Debian.

Les mises à jour de sécurité sont construites sur le même jeu de
machines pour s'assurer de leur disponibilité en temps utile.
</p>

<h2>Comment fonctionne le service d'empaquetage
«&nbsp;buildd&nbsp;»&nbsp;?</h2>

<p><em>Buildd</em> est le nom usuel que l'on donne aux programmes
utilisés par le réseau de serveurs d'empaquetage automatique, mais il
est en réalité constitué de différentes parties&nbsp;:</p>

<dl>

<dt>wanna-build</dt>
<dd>
Un outil qui aide à la coordination du (ré)empaquetage de paquet à
travers une base de données qui maintient une liste des paquets et de
leurs statuts. Il y a une base de données centrale par architecture qui
stocke les états, les versions et quelques autres informations sur les
paquets.

Elle est alimentée avec les fichiers Sources et Packages récupérés des
diverses archives Debian (par exemple ftp-master et security-master).
</dd>

<dt><a href="http://packages.debian.org/buildd";>buildd</a></dt>
<dd>
Un démon qui vérifie périodiquement la base de données maintenue par
<em>wanna-build</em> et appelle <em>sbuild</em> pour construire les
paquets.
Dès que le journal de construction a été validé par l'administrateur,
le paquet est envoyé dans l'archive adéquate.
</dd>

<dt><a href="http://packages.debian.org/sbuild";>sbuild</a></dt>
<dd>
Il est responsable de la construction effective des paquets dans des
«&nbsp;chroots&nbsp;».
Il s'assure que toutes les dépendances nécessaires des sources sont
installées avant la construction puis appelle les outils standards
de Debian pour commencer le processus de construction.
Les journaux de construction sont envoyés sur la <a
href="http://buildd.debian.org";>base de données des journaux de
construction</a>.
</dd>

</dl>

<p>Toutes ces parties <a href="operation">contribuent</a> ensemble à
faire fonctionner le réseau de serveurs d'empaquetage.</p>

<h2>Que doit faire un développeur Debian&nbsp;?</h2>

<p>Dans les faits, le développeur Debian moyen n'a rien à faire
explicitement pour utiliser le service d'empaquetage. Ã? chaque fois
qu'il envoie un paquet à l'archive (un binaire compilé pour une
architecture donnée), celui-ci est ajouté à la base de données de toutes
les architectures (dans l'état <em>Needs-Build</em>). Les serveurs
d'empaquetage enverront des requêtes à la base de données pour les paquets
qui sont dans cet état, et prendront habituellement les paquets de
cette liste. La liste est priorisée par précédent état de compilation
(soit <em>out-of-date</em>, soit <em>uncompiled</em>),
priorité, section et nom de paquet.
De plus, pour éviter de laisser moisir des paquets en fin de queue,
les priorités sont ajustées dynamiquement en fonction du temps passé
dans la file d'attente.
</p>

<p>Si l'empaquetage réussit sur toutes les architectures, les
responsables n'auront rien à faire. Tous les paquets binaires produits
seront envoyés sur le site principal de l'architecture. Si l'empaquetage
échoue, le paquet entrera dans un état spécial (<em>Build-Attempted</em>
en cas d'erreurs de construction qui n'ont pas été vérifiées,
<em>Failed</em> en cas d'erreurs vérifiées et de bogues soumis au paquet ou
<em>Dep-Wait</em>, s'ils nécessitent des dépendances spécifiques qui ne
sont pas disponibles). Les administrateurs des serveurs d'empaquetage
automatique examineront les paquets dont l'empaquetage échoue et
rapporteront cet échec au responsable, habituellement par l'ouverture
d'un bogue dans le système de suivi des bogues.</p>

<p>Parfois, un paquet met du temps à être empaqueté pour
une architecture donnée et cela bloque son entrée dans <a
href="$(HOME)/devel/testing"><em>testing</em></a>.
Si un paquet retarde une transition, les priorités sont normalement
ajustées à la demande de l'équipe en charge de la publication.
Les autres requêtes seront refusées puisque la priorité augmente
automatiquement en fonction du temps passé dans la file d'attente.
</p>

<p>Vous pouvez vérifier le statut des différentes
tentatives d'empaquetage des paquets qui appartiennent à
n'importe quel responsable donné en jetant un &oelig;il aux <a
href="https://buildd.debian.org/status/";>journaux des services
d'empaquetage</a>. Ces journaux sont aussi liés aux pages
récapitulatives des responsables de paquets.</p>

<p>Pour plus d'information sur les différents
états que peut prendre un paquet, veuillez lire <a
href="wanna-build-states"><em>wanna-build-states</em></a>.</p>

<h2>Où puis-je trouver des informations additionnelles&nbsp;?</h2>

<p>Bien entendu, la documentation et le code source disponibles pour
ces différents outils sont le meilleur moyen de bien comprendre comment
fonctionne le réseau d'empaqueteurs. Par ailleurs, la section
<a href="$(HOME)/doc/manuals/developers-reference/pkgs#porting">\
Portage</a> de la <a href="$(HOME)/doc/manuals/developers-reference/">\
Référence du développeur Debian</a> fournit des informations
complémentaires sur la manière dont cela fonctionne
et elle fournit aussi quelques infos sur les <a
href="$(HOME)/doc/manuals/developers-reference/tools#tools-builders">\
empaqueteurs</a> et les <a
href="$(HOME)/doc/manuals/developers-reference/tools#tools-porting">\
outils de portage</a> qui sont impliqués dans les processus
d'installation et de maintenance du réseau de serveurs
d'empaquetage.</p>

<p>Quelques statistiques sur le réseau de serveurs d'empaquetage sont
disponibles sur les <a href="http://buildd.debian.org/stats/";>pages de
statistiques des serveurs d'empaquetage</a>.</p>

<h2>Comment puis-je mettre en place mon propre n&oelig;ud
d'empaquetage automatique&nbsp;?</h2>

<p>Il peut y avoir plusieurs raisons pour qu'un développeur (ou qu'un
utilisateur) veuille mettre en place et faire fonctionner un service
d'empaquetage automatique&nbsp;:</p>

<ul>
<li>afin d'aider au développement d'un portage vers une architecture
donnée (quand des serveurs d'empaquetage automatique sont
nécessaires)&nbsp;;</li>
<li>afin d'évaluer l'impact d'une optimisation de compilateur ou d'un
patch donnés sur le réempaquetage d'un large panel de paquets&nbsp;;</li>
<li>afin de lancer des outils d'analyse des paquets pour débusquer des
erreurs connues et qui doivent être lancés sur des paquets construits.
Cela est même nécessaire lorsque l'on fait de l'analyse de code, par
exemple lorsque l'on utilise <tt>dpatch</tt> pour proposer des solutions
de contournement («&nbsp;work-around&nbsp;»).</li>
</ul>

<p>Vous pouvez lire plus d'informations sur la méthode de mise en place
d'un <a href="http://buildd.debian.org/docs/buildd-setup.txt";>serveur
d'empaquetage automatique</a>.</p>

<h2>Contacter les administrateurs «&nbsp;buildd&nbsp;»</h2>

<p>Les administrateurs responsables de l'empaquetage automatique pour une
architecture particulière peuvent être contactés sur
<email arch@buildd.debian.org>, par exemple <email i386@buildd.debian.org>.</p>

<hrline />

<p><small>Cette introduction au réseau de serveurs d'empaquetage
automatique a été écrite à partir d'extraits fournis par Roman Hodek,
Christian T. Steigies, Wouter Verhelst, Andreas Barth, Francesco Paolo
Lovergine, Javier Fernández-Sanguino et Philipp Kern.</small></p>
#use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd&nbsp;&ndash;&nbsp;Installation" NOHEADER="yes"
#include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc"
#use wml::debian::translation-check translation="1.89" maintainer="David Prévot"

# Translators:
# Jérome Abela, 1999.
# Thomas Marteau, 2002.
# Mohammed Adnène Trojette, 2005.
# Nicolas Bertolissio, 2007, 2008.
# David Prévot, 2010, 2011.

<h1>Installation non automatique de Debian&nbsp;GNU/Hurd</h1>

<p>
Ce document vise à fournir un jeu d'instructions facile et relativement peu
fastidieux sur la façon d'obtenir et de faire fonctionner Debian&nbsp;GNU/Hurd
non automatiquement avec un minimum d'efforts.
</p>

<p>
Il est basé sur le <q>Guide d'installation du Hurd</q> de Neal H. Walfield.
Merci beaucoup à Neal pour sa contribution.
</p>


<h2>Vue d'ensemble</h2>

<p>
GNU est de nature similaire à n'importe quel système de type Unix&nbsp;: après
s'être identifié, un interpréteur de commandes et le système de fichiers
virtuel (VFS) Unix familier sont présentés à l'utilisateur. Malgré les
tentatives de GNU d'être conforme à POSIX, ce <q>n'est pas Unix</q> (<i>GNU is
Not Unix</i>). GNU/Hurd est basé sur plusieurs concepts Unix et les étend soit
en ajoutant de nouvelles fonctionnalités, soit en réparant ce qui a été perçu
comme des failles dans la conception originelle. La différence la plus
remarquable est l'existence des traducteurs, programmes de l'espace utilisateur
qui interagissent avec le VFS. Ces systèmes de fichiers n'ont besoin d'accéder
qu'au périphérique de stockage et au <code>point de montage</code>. Une autre
différence réside dans le fait que les processus, plutôt que d'avoir l'identité
d'un utilisateur unique donné au moment de la création, peuvent avoir des
identités disjointes du processus, c'est-à-dire qu'ils peuvent être ajoutés
avec la permission appropriée par une autorité, ou être détruits.
</p>

<p>
�tre familiarisé avec l'environnement Unix (et en particulier l'espace
utilisateur GNU, que l'on trouve dans des variantes populaires telles que
GNU/Linux) est un impératif pour se sentir à l'aise avec GNU. Avoir de
l'expérience avec les outils Debian sera un atout inestimable pour la
configuration et la maintenance d'une machine sous GNU/Hurd.
</p>

<p>
Ce guide s'efforce de rendre l'installation de GNU/Hurd aussi facile que
possible. S'il s'y trouve des erreurs, ce sont probablement des erreurs de
l'auteur. Veuillez les lui rapporter, ainsi que d'autres suggestions ou
critiques&nbsp;; toutes seront acceptées avec plaisir.
</p>

#<h2>2. �tat réel ou trouver un foyer</h2>
#
#<p>
#Si vous n'avez pas de partition disponible ni de disque dur supplémentaire,
#c'est peut-être l'étape la plus longue. Dans ce cas, vous devrez repartitionner
#le disque dur. Une solution est d'utiliser l'éditeur de partition de GNU, <a
#href="http://packages.debian.org/parted";>Parted</a>. Il permet non seulement
#l'édition basique de partitions, mais aussi le redimensionnement de partitions
#et leur déplacement. Son manuel est assez complet et inclut plusieurs
#didacticiels.
#
#  Remarquez que le type de partition <code>63 GNU HURD or
#  SysV</code> existe également, il ne devrait pas être utilisé
#  sinon le CD d'installation ne trouvera pas la partition.
#
#  Utilisez simplement <code>83 Linux</code>.
#</p>
#
#<p>
#Le Hurd prend en charge plusieurs extensions au format du système de fichiers
#ext2fs. Les principales d'entre elles sont les traducteurs passifs et une
#quatrième série de bits de permissions pour les utilisateurs inconnus
#(utilisateurs sans identité et non l'utilisateur <q>autre</q> des permissions
#Unix classiques). Pour utiliser ces extensions, le propriétaire de la
#partition doit être <code>hurd</code>. <code>mke2fs</code>, sauf
#mention contraire spécifiée en ligne de commande, le noyau lancé sera le
#propriétaire de la partition. Comme le Hurd respecte ce paramètre, il faut
#faire attention à le configurer de manière appropriée, sinon le Hurd échouera
#de manière subtile. Soyez conscient que même si un système de fichiers
#appartient à un noyau donné, les autres peuvent quand même l'utiliser&nbsp;;
#ils ne peuvent seulement pas utiliser certaines extensions.
#</p>
#
#<p>
#Pour créer un système de fichiers, utilisez <code>mke2fs</code> et passez-lui
#les options <var>-b 4096 -I 128 -o hurd</var> afin de désigner le Hurd comme
#propriétaire du nouveau système de fichiers. Par exemple, si la partition est
#<tt>/dev/hda1</tt>&nbsp;:
#</p>
#
#<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
# \# mke2fs -b 4096 -I 128 -o hurd /dev/hda1
#</pre></td></tr></table>
#
#
#<h2>3. Le chargeur d'amorçage</h2>
#
#<p>
#Le chargeur d'amorçage du système GNU est Grub (le <i>GRand Unified Boot
#loader</i>), et sa tâche principale est de charger le cÅ?ur du système GNU (Mach
#et le Hurd). Tout chargeur d'amorçage qui gère le standard d'amorçage multiple
#pourra cependant charger Mach et le Hurd. En ce moment (à notre connaissance),
#GNU&nbsp;Grub est le seul chargeur d'amorçage qui gère ce standard.
#</p>
#
#<p>
#Un mot sur Grub. Contrairement aux chargeurs d'amorçage sur x86, comme LILO,
#Grub est très puissant. Il a une interface en ligne de commande, bootp, la
#gestion de terminal factice et pléthore d'autres fonctionnalités. De plus, il
#peut amorcer pratiquement n'importe quel noyau. Si vous avez déjà amorcé une
#machine alpha ou sparc, vous comprendrez ce que Grub peut faire. Par
#conséquent, n'ayez pas peur&nbsp;: Grub est mieux. Vous l'aimerez. Vous ne
#changerez pas d'avis.
#</p>
#
#<p>
#Il est probablement mieux d'installer <a
#href="http://packages.debian.org/grub2";>le Grub</a> avant le Hurd, mais vous
#pourrez toujours l'installer sur votre disque dur plus tard.
#</p>
#
#
#<h2>4. Installation croisée</h2>
#
#<p>
#
#L'étape suivante est d'obtenir un système de base. Il existe plusieurs
#possibilités&nbsp;: si vous utilisez un système Debian, vous pouvez utiliser le
#paquet crosshurd. Sinon, vous pouvez obtenir une archive de système de base à
#jour depuis l'un des miroirs listés à
#<url "http://wiki.debian.org/DebianPorts/Mirrors"; />.
#</p>
#
#<p>
#L'archive est configurée pour tout extraire vers le répertoire courant. Une
#fois le système de fichiers monté, l'archive peut être extraite. En supposant
#que le système de fichiers est sur <tt>/dev/hda2</tt>, que le point de montage
#est <tt>/gnu</tt> et que l'archive est dans le répertoire personnel de
#l'utilisateur courant, il est nécessaire de faire comme suit&nbsp;:
#</p>
#
#<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
# \# mount -t ext2 /dev/hda2 /gnu
# \# cd /gnu
# \# tar --same-owner -xvjpf ~/gnu.tar.bz2
#</pre></td></tr></table>
#
#
#<h2>5. Amorçage du GNU/Hurd</h2>
#
#<p>
#Tout est maintenant prêt pour amorcer GNU/Hurd pour la première fois.
#
#  Remarquez que suivant la version de GRUB, de petits détails vont changer.
#
#  Veuillez vous assurez que vous utilisez soit GRUB 1
#  (alias « legacy », alias 0.95 et jusqu'à 0.97),
#  soit GRUB 2 (alias 1.95 et ultérieur).
#
#  Les exemples suivants sont fournis pour les deux
#  versions, assurez-vous de prendre les bons.
#</p>
#
#<p>
#  Veuillez également remarquer que certains problèmes ont été signalés
#  lors de démarrage avec seulement 128 Mo de mémoire, parce que
#  l'espace d'échange n'est pas encore configuré à ce niveau.
#
#  Assurez-vous de fournir au moins 256 Mo de mémoire.
#</p>
#
#<p>
#  Si GRUB est déjà installé sur votre système, redémarrez-le simplement.
#
#  Sinon, vous devez utiliser un disque d'amorçage de GRUB.
#
#  Les paquets Debian grub-disk (GRUB 1) ou grub-rescue-pc
#  (GRUB 2) fournissent des images de CD et de disquette.
#
#   Après
#avoir vérifié que le disque d'amorçage de Grub est dans le lecteur, réamorcez.
#Si tout se passe bien, soit un menu Grub, soit une ligne de commande sera
#affiché.
#
#  Si le menu a une entrée <tt><q>GNU/Hurd</q></tt>
#  vous pourrez sans doute la réutiliser pour vous
#  éviter un lourd fardeau de frappe au clavier.
#
#  Pour l'instant, si c'est un menu qui apparaît,
#  veuillez appuyer sur <kbd>c</kbd> pour
#aller sur la ligne de commande.
#</p>
#
#<p>
#D'abord, GNU&nbsp;Mach devra être chargé. Il faudra connaître le système de
#fichiers et le chemin vers GNU&nbsp;Mach. Grub utilise une nomenclature de
#partitions un peu différente de Linux comme du Hurd&nbsp;: IDE et SCSI
#sont tous les deux nommés <tt>(hdN,M)</tt>. <code>N</code> est le numéro de
#lecteur (commence à zéro) tel qu'énuméré par le BIOS. Cela étant fait,
#Grub ne fait aucune distinction entre les disques IDE et SCSI. <code>M</code>
#identifie la partition sur le lecteur.
#
#  Il est indexé à partir de zéro dans GRUB 1 mais à partir de un dans GRUB 2. 
#
#  Si
#cela vous semble confus, relaxez-vous&nbsp;: Grub va vous aider.
#</p>
#
#<p>
#Pour déterminer le système de fichiers sur lequel un fichier en particulier se
#trouve, Grub fournit la commande <code>find</code>. Quand cette commande est
#lancée avec un nom de fichier donné, Grub recherche sur chaque système de
#fichiers le fichier spécifié et affiche l'endroit où il a été trouvé. Par
#exemple, pour chercher le noyau, <tt>/boot/gnumach.gz</tt>&nbsp;:
#</p>
#
#<table>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#   grub1&#62; find /boot/gnumach.gz
#   (hd0,0)
#</pre></td></tr>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#   grub2&#62; search -f /boot/gnumach.gz
#   (hd0,1)
#</pre></td></tr>
#</table>
#
#<p>
#  GRUB 1 indique ici que <tt>/boot/gnumach.gz</tt> est sur <tt>(hd0,0)</tt>
#  et GRUB 2 sur <tt><q>(hd0,1)</q></tt> (rappelez-vous la différence de
#  numérotation des partitions entre GRUB 1 et GRUB 2).
#
#  Pour vous éviter de nombreuses frappes au clavier,
#  configurez la racine de GRUB à cette valeur :
#</p>
#
#<table>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#   grub1&#62; root (hd0,0)
#</pre></td></tr>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#   grub2&#62; set root=(hd0,1)
#</pre></td></tr>
#</table>
#
#<p>
#Avant d'amorcer le noyau, une option au moins, la partition racine, doit être
#indiquée sur la ligne de commande. Elle sera utilisée par le Hurd lui-même
#(c'est-à-dire pas par Grub). Elle doit donc être formulée en termes que le Hurd
#pourra comprendre.
#</p>
#
#<p>
#GNU&nbsp;Mach énumère les disques à partir de zéro. Les lecteurs IDE sont
#préfixés par <code>hd</code>, tandis que les disques SCSI sont préfixés par
#<code>sd</code>. Comme sur Linux, les lecteurs sont numérotés selon leur
#position sur le contrôleur. Par exemple, le maître primaire est
#<code>hd0</code> et l'esclave secondaire est <code>hd3</code>. Les partitions
#utilisent la convention de nommage de tranches de BSD et ajoutent un
#<code>sM</code> au nom de lecteur afin d'indiquer une partition. Veuillez noter
#que <code>M</code> est indexé à partir de un, et non de zéro. Le numéro de
#tranche est facile à calculer&nbsp;:
#  si vous utilisez GRUB 2, reprenez simplement le même index,
#  si vous utilisez GRUB 1, il suffit d'incrémenter celui
#  qu'utilise GRUB 1 d'une unité.
#</p>
#
#<p>
#Comme le Hurd n'a pas encore été configuré, il doit être lancé en mode
#<q>utilisateur unique</q>. Ajouter <var>-s</var> à la ligne de commande du
#noyau est tout ce qu'il y a à faire.
#</p>
#
#<p>
#  Pour résumer, en supposant que le premier lecteur (à savoir <tt>(hd0)</tt>)
#  soit le maître sur le contrôleur maître, nous aurions :
#</p>
#
#<table>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#   grub1&#62; kernel /boot/gnumach.gz root=device:hd0s1 -s
#   [Multiboot-elf, ...]
#</pre></td></tr>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#   grub2&#62; multiboot /boot/gnumach.gz root=device:hd0s1 -s
#</pre></td></tr>
#</table>
#
#<p>
#Ensuite, le serveur du système de fichiers racine et le serveur
#<code>exec</code> doivent être chargés. Cela est fait par le biais des
#capacités d'amorçage de module de Grub. Les ${var} sont remplies par
#GNU&nbsp;Mach. Les paramètres utilisés par le Hurd indiquent le type
#d'information fournie. Comme la ligne de commande ext2fs est très longue, elle
#peut être rallongée par des sauts de ligne protégés à la manière d'une ligne de
#commande Unix. Veillez à ce qu'il n'y ait pas d'espace après l'antislash en fin
#de ligne. Veillez aussi à distinguer <kbd>{</kbd> et <kbd>}</kbd> de
#<kbd>(</kbd> et <kbd>)</kbd>.
#
#  Souvenez-vous de la différence subtile entre GRUB 1 et GRUB 2 :
#  GRUB 2 a besoin que le nom de fichier soit répété
#  et des guillemets doivent être utilisées.
#
#  Remarquez qu'à cette étape, l'option <var>--readonly</var> de
#  <code>ext2fs.static</code> ne doit pas être passée.
#</p>
#
#<table>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#  grub1&#62; module /hurd/ext2fs.static \
#   --multiboot-command-line=${kernel-command-line} \
#   --host-priv-port=${host-port} \
#   --device-master-port=${device-port} \
#   --exec-server-task=${exec-task} -T typed ${root} \
#   $(task-create) $(task-resume)
#    [Multiboot-module  0x1c4000, 0x2cfe6a bytes]
#  grub1&#62; module /lib/ld.so.1 /hurd/exec $(exec-task=task-create)
#    [Multiboot-module  0x494000, 0x27afe bytes]
#</pre></td></tr>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#  grub2&#62; module /hurd/ext2fs.static ext2fs \
#   --multiboot-command-line='${kernel-command-line}' \
#   --host-priv-port='${host-port}' \
#   --device-master-port='${device-port}' \
#   --exec-server-task='${exec-task}' -T typed '${root}' \
#   '$(task-create)' '$(task-resume)'
#  grub2&#62; module /lib/ld.so.1 exec /hurd/exec '$(exec-task=task-create)'
#</pre></td></tr>
#</table>
#
#<p>
#  Sinon, ces lignes peuvent être insérées dans un fichier de configuration
#  <tt><q>menu.lst</q></tt> (GRUB 1) ou <tt><q>grub.cfg</q></tt> (GRUB 2)
#  dans la partition, et le charger en utilisant
#  <tt><q>configfile /chemin/vers/menu.lst</q></tt> (GRUB 1) ou
#  <tt><q>configfile /chemin/vers/grub.cfg</q></tt> (GRUB 2)
#  depuis l'invite de commande de GRUB.
#
#  Vous pouvez aussi tout à fait installer GRUB dans
#  une table de partitions et le faire pointer dessus.
#</p>
#
#<p>
#GNU/Hurd peut maintenant être amorcé&nbsp;:
#</p>
#
#<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#grub&#62; boot
#</pre></td></tr></table>
#
#<p>
#Si GNU/Hurd ne parvient pas à s'amorcer, cela peut être dû à des interruptions
#partagées&nbsp;: GNU&nbsp;Mach ne se sert pas très bien de celles-ci. Vous
#pouvez vérifier votre situation en regardant, par exemple, le fichier
#<tt>/proc/interrupts</tt> sous GNU/Linux. Aussi, comme GNU&nbsp;Mach ne gère
#pas les modules chargeables du noyau, de nombreux pilotes sont compilés dans le
#noyau par défaut. S'il y a d'anciens périphériques, cela peut être un
#problème&nbsp;: un périphérique pourra répondre incorrectement à une requête
#faite à un périphérique qui n'a rien à voir et ainsi entraîner un arrêt
#inopiné. Construire un nouveau noyau seulement avec les pilotes des
#périphériques requis résoudra normalement ce problème. GNU&nbsp;Mach peut être
#facilement compilé de manière croisée. Si vous utilisez Debian, installez le
#paquet <tt>mig</tt> et votre <tt>gcc</tt> standard devrait fonctionner.
#</p>
#
#<p>
#Si cela ne vous aide pas, veuillez demander sur la liste de diffusion
#appropriée.
#</p>
#
#
#<h2>6. Installation native</h2>
#
#<p>
#Une fois qu'une invite d'interpréteur de commandes vous est affichée, et quand
#le Hurd est en mode utilisateur unique, il est nécessaire de déterminer le type
#de terminal&nbsp;:
#</p>
#
#<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
# \# export TERM=mach
#</pre></td></tr></table>
#
#<p>
#Attention&nbsp;: <kbd>CONTROL-C</kbd> et compagnie ne marcheront pas en mode
#utilisateur unique.
#</p>
#
#<p>
#Nous pouvons maintenant lancer le script <code>native-install</code>. Cela
#configurera les paquets et installera les traducteurs importants&nbsp;:
#</p>
#
#<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
# \# ./native-install
#</pre></td></tr></table>
#
#<p>
#  Avant la fin de l'exécution du script, celui-ci indiquera que vous
#  pouvez maintenant redémarrer et entrer en mode multiutilisateur.
#
#  Faites-le, et bienvenue sous le Hurd !
#</p>


<h2> Installation </h2>

<p>
Vous pouvez simplement utiliser l'installateur Debian, en
utilisant les <a href="hurd-cd">images de CD préparées</a>.

Les étapes suivantes seront ensuite
nécessaires pour une configuration correcte.
</p>

<h2>Configuration</h2>


<h3>Le réseau</h3>

<p>
D'abord, assurez-vous que la carte réseau est reconnue par GNU Mach :
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# devprobe eth0
 eth0
</pre></td></tr></table>

<p>
Si <code>devprobe eth0</code> ne renvoie pas <code>eth0</code>, le noyau
n'a pas détecté la carte réseau et vous devez essayer une autre carte.

Par exemple, la carte e1000 de QEMU n'est pas prise en charge, la rtl8139
devrait fonctionner : <code>-net nic,model=rtl8139 -net user</code>.
</p>

<p>
Pour configurer le réseau, le traducteur pfinet doit être configuré.

Cela peut se faire en utilisant <code>dhclient</code>
du paquet <code>isc-dhcp-client</code>, mais son
démarrage n'est pas encore automatique.

Vous pouvez aussi exécuter la commande <code>inetutils-ifconfig</code>
du paquet <code>inetutils-tools</code> et <code>ping</code> est
disponible dans le paquet <code>inetutils-ping</code>.

Enfin, vous pouvez aussi exécuter la commande <code>settrans</code>
pour attacher (et enregistrer pour de bon) un traducteur à un nÅ?ud
de système de fichiers donné. Quand les programmes accéderont au nÅ?ud, par
exemple en envoyant un RPC, le système d'exploitation lancera de manière
transparente le serveur afin de prendre en charge la requête.
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# settrans -fgap /servers/socket/2 /hurd/pfinet -i eth0 \
   -a a.b.c.d -g e.f.g.h -m i.j.k.l
</pre></td></tr></table>

<p>
Ici, <code>settrans</code> reçoit plusieurs options. Les deux premières,
<var>fg</var>, forcent tous les traducteurs existants à disparaître. Les deux
suivantes, <var>ap</var>, créent les traducteurs actifs et passifs. En
rendant un traducteur actif, nous verrons immédiatement tous les messages
d'erreur sur <tt>stderr</tt>. Ce dernier sauvegarde le traducteur et ses
paramètres dans le nÅ?ud de façon à pouvoir le relancer plus tard de manière
transparente (c'est-à-dire en ayant des paramètres persistants même après un
réamorçage). Les options sont suivies d'un nÅ?ud auquel le traducteur sera
attaché, puis du programme (c'est-à-dire le traducteur) à lancer et de tous les
paramètres à lui passer. L'option <var>-i</var> est l'interface sur laquelle
<code>pfinet</code> écoutera, <var>-a</var> est l'adresse IP, <var>-g</var>
la passerelle et <var>-m</var> le masque de sous-réseau.
</p>

<p>
Veillez à ajouter des serveurs de nom de domaines à votre fichier
<tt>/etc/resolv.conf</tt>&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
  nameserver 192.168.1.1
</pre></td></tr></table>

<p>
Pour tester la configuration, veuillez taper <code>ping -c2 gateway</code>. Le
<var>-c</var> est important pour limiter le nombre de pings&nbsp;;
rappelez-vous, <kbd>CONTROL-C</kbd> ne fonctionne pas en mode utilisateur
unique.
</p>

<p>
Il est possible d'obtenir de l'aide sur <code>settrans</code> en lui passant l'option
<var>--help</var>. Il en va de même concernant un traducteur donné en
l'invoquant depuis la ligne de commande avec ce même paramètre, par
exemple&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# /hurd/pfinet --help
</pre></td></tr></table>

<p>
Comme la sortie peut être importante, pensez à la traiter à travers un visionneur
de texte tel que <code>less</code>.
</p>


<h3>Autres systèmes de fichiers</h3>

<p>
Ensuite, veuillez éditer <tt>/etc/fstab</tt> en y ajoutant tous les systèmes de
fichiers supplémentaires ainsi que l'espace d'échange. Il est <em>très
important</em> que l'espace d'échange soit utilisé&nbsp;; le Hurd sera plus
stable. Notez que le Hurd peut partager une partition d'échange de
manière transparente avec Linux, mais pourra sans problème paginer sur quelque
périphérique que ce soit, y compris une partition brute comme votre partition
home. Par défaut, <code>nano</code> et <code>vi</code>
sont les seuls éditeurs de texte installés par
la distribution de base.
</p>

<p>
Voici un exemple de fichier <tt>/etc/fstab</tt>&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
\# &#60;file system&#62; &#60;mount point&#62;   &#60;type&#62;  &#60;options&#62;  &#60;dump&#62;  &#60;pass&#62;
/dev/hd0s1      /               ext2    rw         0       1
/dev/hd0s2      /home           ext2    rw         0       2
/dev/hd0s3      none            swap    sw         0       0
</pre></td></tr></table>

<p>
Si une entrée de périphérique <code>/dev</code> manque,
n'oubliez pas de la créer avec la commande
<code>MAKEDEV</code>&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# cd /dev
 \# ./MAKEDEV hd0s1 hd0s2 hd0s3
</pre></td></tr></table>

<p>
Vous pouvez aussi monter un système de fichiers
vous-même avec <code>settrans</code> :
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# settrans /mnt /hurd/ext2fs /dev/hd0s5
</pre></td></tr></table>

<p>
L'idée derrière cette commande est que vous configurez le traducteur
<code>/hurd/ext2fs /dev/hd0s5</code> sur le nÅ?ud <code>/mnt</code>.

<code>/hurd/ext2fs</code> sera exécuté et commencera à lire et écrire sur
<code>/dev/hd0s5</code> et montrer son contenu dans <code>/mnt</code>.

De plus amples renseignements sont disponibles dans la <a
href="hurd-doc-translator">documentation sur les traducteurs</a>.
</p>

<p>
Pour monter un système de fichiers NFS, le traducteur <code>/hurd/nfs</code> est
utilisé. Quand il n'est pas lancé par le superutilisateur, le traducteur se
connecte au serveur en utilisant un port au-dessus de&nbsp;1023. Par défaut,
GNU/Linux rejettera cela. Pour dire à GNU/Linux d'accepter les connexions
provenant d'un port non réservé, veuillez ajouter l'option
<var>insecure</var> à la ligne d'export. Voici un exemple de fichier
<tt>/etc/exports</tt> supposant que l'adresse IP du client est
<tt>192.168.1.2</tt>&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
  /home  192.168.1.2(rw,insecure)
</pre></td></tr></table>

<p>
Pour monter ceci sur une machine GNU et en supposant que l'adresse IP du
serveur NFS est <tt>192.168.1.1</tt>&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
\# settrans -cgap /mount/point /hurd/nfs 192.168.1.1:/home
</pre></td></tr></table>


<h2>Amusez-vous avec Debian GNU/Hurd</h2>

<p>
Et maintenant, quelles sont les choses sympathiques à faire avec le Hurd ?
</p>

<h3>Montage d'images de disque</h3>

<p>
Accéder au contenu d'une image de CD est un peu fastidieux avec
les systèmes de la norme Unix quand on n'est pas superutilisateur.

Sur GNU/Hurd, il suffit de :
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
settrans ~/mnt /hurd/iso9660fs CD_image.iso
</pre></td></tr></table>

<p>
Et c'est tout à fait sûr : le traducteur <code>iso9660fs</code> est
exécuté sous l'identité du l'utilisateur, et non du superutilisateur.

Vous pouvez même mettre en place votre propre traducteur
pour n'importe quel type de système de fichier.

Oui, ça ressemble à FUSE, mais sans le kludge.
</p>

<h3>FTP transparent</h3>

<p>
La commande suivante configure un répertoire <code>ftp</code> transparent :
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
settrans -c /ftp: /hurd/hostmux /hurd/ftpfs /
</pre></td></tr></table>

<p>
Maintenant, <code>cd</code> vers, par exemple,
<code>/ftp://ftp.gnu.org/</code>, et exécutez-y <code>ls</code>.

Oui, vous pouvez, depuis chez vous, exécuter simplement
<code>tar xf ftp://ftp.gnu.org/pub/gnu/gcc/gcc-4.6.0/gcc-4.6.0.tar.bz2</code> !
</p>

<h3>Sous-Hurd</h3>

<p>
Un <a href="http://www.gnu.org/software/hurd/hurd/subhurd.html";>sous-Hurd</a>
est un sous-système complet.

�a ressemble beaucoup à un conteneur de virtualisation au premier abord.

La différence c'est qu'il n'est pas du tout nécessaire
d'être superutilisateur pour en exécuter un.
</p>

<h3>gdb ext2fs, pfinet, etc.</h3>

<p>
Oui, vous pouvez exécuter gdb par exemple sur l'implémentation
ext2fs, le <code>pfinet</code>, la pile TCP/IP, etc.
</p>

<h3>Et plein d'autres choses !</h3>

<p>
Parmi le travail en cours, <code>mboxfs</code>, <code>tarfs</code>,
<code>xmlfs</code>, <code>gopherfs</code>, etc. sont au programme.
+</p>


#<h3>7.3 Réamorçage</h3>
#
#<p>
#Enfin, réamorcez en mode multiutilisateur, c'est-à-dire de la même manière que
#pour le mode utilisateur unique, sans l'option <var>-s</var> de chargement du
#noyau. Pour de plus amples informations, veuillez vous référer à la
#section&nbsp;5. Amorçage du GNU/Hurd.
#</p>
#
#<p>
#Bon bidouillage&nbsp;!
#</p>

<h2>Derniers mots</h2>

<p>
Ce qui suit n'est qu'une succession de choses vite faites au moment de
l'installation, assurez-vous aussi de lire la documentation pour le
système installé : la <a href=hurd-doc>documentation Debian GNU/Hurd</a>,
mais aussi le <a href=http://hurd.gnu.org/>site web amont</a>.
</p>


#<h3>8.1 Le menu de Grub</h3>
#
#<p>
#Charger le noyau manuellement à chaque fois peut se révéler très fastidieux.
#Veuillez adapter le fichier <tt>/boot/grub/menu.lst</tt> pour GRUB 1 ou
#<tt><q>/boot/grub/grub.cfg</q></tt> pour GRUB 2 de manière
#appropriée&nbsp;; l'amorçage sera plus rapide et plus facile.
#</p>
#
#
#<h3>8.2 Ajouter des périphériques</h3>
#
#<p>
#Par défaut, quelques périphériques seulement sont créés dans le répertoire
#<tt>/dev</tt>. Veuillez utiliser le script <code>MAKEDEV</code> pour créer tous
#les nÅ?uds de périphériques nécessaires.
#</p>

<h3>Installer plus de paquets</h3>

<p>
Il y a plusieurs manières d'ajouter des paquets. Télécharger et utiliser
<code>dpkg -i</code> fonctionne mais est très peu pratique. La méthode la plus
simple est d'utiliser <code>apt-get</code>. Veuillez éditer
<tt>/etc/apt/sources.list</tt> et ajouter l'une des entrées <tt>unreleased</tt>
à partir de
<url "http://wiki.debian.org/DebianPorts/Mirrors";>&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
deb http://ftp.debian-ports.org/debian unreleased main
</pre></td></tr></table>

<p>
<url "http://ftp.debian-ports.org/"; /> et ses miroirs contiennent des paquets
qui ont été modifiés ou des corrections qui n'ont pas encore été intégrées en
amont ou dans Debian.
</p>

<p>
Et la distribution instable à partir de l'un des miroirs de Debian (voir la
liste complète <url "http://www.debian.org/mirror/list"; />) contenant cette
architecture&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
deb http://ftp.fr.debian.org/debian unstable main
</pre></td></tr></table>

<p>
Si GNU/Mach ne reconnaît pas votre carte réseau ou si vous utilisez un modem,
le seul moyen de mettre à jour sera de télécharger les paquets, de les
transférer ensuite sur le système GNU. Le moyen le plus facile de faire ceci
est d'utiliser apt en mode déconnecté. Veuillez vous référer à
<tt>/usr/share/doc/apt-doc/offline.text.gz</tt> pour des instructions
détaillées.
</p>


<h3>La console Hurd</h3>

<p>
Outre la console Mach que vous rencontrez pendant l'installation, GNU/Hurd
possède une puissante console en espace utilisateur qui fournit des terminaux
virtuels. Vous pouvez lancer la console Hurd vous-même avec la
commande suivante&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# console -d vga -d pc_mouse --repeat=mouse -d pc_kbd --repeat=kbd -d generic_speaker -c /dev/vcs
</pre></td></tr></table>

<p>
Ou plus simplement (et durablement), activez la console et
ses options à partir de <tt>/etc/default/hurd-console</tt>.
</p>

<p>
Dans la console Hurd, vous pouvez passer d'un terminal virtuel à un autre
<i>via</i> <kbd>ALT+F1</kbd>, <kbd>ALT+F2</kbd> et ainsi de suite.
<kbd>ALT+CTRL+BACKSPACE</kbd> détache la console Hurd et vous ramène à la
console Mach, depuis laquelle vous pouvez vous rattacher à nouveau avec la
commande ci-dessus.
</p>


<h3>X.Org</h3>

<p>
X.Org a été porté.

Toutes les cartes vidéo qu'il gère sans nécessiter de
module ou de drm du noyau devraient fonctionner.
</p>

<p>
Vous devez déjà être en train d'exécuter la console Hurd et avoir
configuré les répétiteurs comme indiqué dans la section précédente.
</p>

<p>
Vous devez exécuter <tt>dpkg-reconfigure x11-common</tt> pour
permettre aux utilisateurs de démarrer Xorg, parce que
l'enveloppe de X ne connait rien sur les consoles Hurd et Mach.
</p>

<p>
Vous aurez besoin de plusieurs paquets de X. Vous pouvez commencer par
<code>xorg</code>, <code>rxvt</code> et <code>twm</code>,
<code>fvwm</code> ou <code>wmaker</code>.
</p>

<p>
X.Org devrait fonctionner sans configuration directement après l'installation.

Vous risquez néanmoins de devoir utiliser le pilote VESA dans certains cas.
</p>

<p>
Enfin, exécutez <code>startx</code>.
</p>

<h3>Le mot de la fin</h3>

<p>
Le <q>System V</q> rc n'est pas encore utilisé.

Pour éteindre la machine, fermez d'abord la console Hurd (avec Ctrl +
Alt + Retour arrière) pour avoir encore accès aux messages du noyau,
puis utilisez simplement <code>halt</code> ou <code>reboot</code>.
</p>

Attachment: signature.asc
Description: OpenPGP digital signature


Reply to: