Voici le dernier de la série... --
#use wml::debian::template title="Conférence Debian 2003 — Compte-rendu" #use wml::debian::translation-check translation="1.5" maintainer="Nicolas Bertolissio" <h3>Jeudi 17 juillet arrivée</h3> <p> Au <a href="http://www.linuxtag.org/">LinuxTag</a>, la semaine précédant la conférence Debian, Jörg Wendland et moi avons découvert que nous avions tous les deux réservé sur le même vol de RyanAir. Tous deux nous avions des rendez-vous cette semaine, nous n'avons donc pas pu prendre le « vol Debian » pour le camp Debian juste après le LinuxTag. </p> <p> Comme Jörg vit à Ulm et que je vis à Francfort, qui est presque sur la route de Francfort-Hahn, l'aéroport utilisé par RyanAir (qui n'est vraiment pas proche de Francfort), nous avons décidé de voyager ensemble. Comme nous devions y être très tôt, il a décidé de venir à Francfort le soir précédent. Après quelques embouteillages, quelques heures de sommeil et pas de petit-déjeuner nous sommes arrivés à Francfort-Hahn. </p> <p> Trouver la route pour Francfort-Hahn n'était pas difficile du tout, par contre trouver une place de parking l'était. Nous avons presque mis plus de temps à chercher une place et à retourner à l'aérogare que n'a finalement duré le vol pour la Norvège. </p> <p> Mais nous sommes arrivés à temps (nous avons même eu le temps de prendre un café et des croissants), et bien que nous apportions une bonne quantité de ces t-shirts « <i>Morons! I'm surrounded by morons!</i> » (Des idiots ! je suis entouré d'idiots !) qui ne se vendent pas bien, nous n'avons heureusement pas atteint la franchise de bagage à un kilo près. </p> <p> En fin de compte nous avons eu pas mal de chance avec notre vol. Jörg a eu un siège côté hublot, et a donc pu prendre des photos, et sur le siège de l'autre côté il y avait une petite fille, j'avais donc un espace confortable pour mes jambes. Nous sommes arrivés avec 25 minutes d'avance sur l'horaire — presque un quart du temps de vol prévu. </p> <p> Après l'atterrissage, nous avons pris un autre café, amusés en voyant tous ces touristes qui essayaient de monter dans un petit bus. Comme nous sommes arrivés en avance, l'espace dans ce bus convenait à peine. Nous avons encore été chanceux, puisque nous avons pris le bus une demie heure plus tard (celui que nous aurions dû prendre de toute façon), il était presque vide et nous avions beaucoup d'espace pour nos jambes. </p> <p> Le voyage en bus a pris presque deux heures — Oslo-Torp est à Oslo comme Francfort-Hahn à Francfort. Mais ça ne nous a ni surpris si ennuyé. Jörg en a profité pour dormir un peu pendant que je regardais ce pays étranger (dont Jörg me parlais à chaque fois qu'il se réveillait, il n'est pas très étranger car il ressemble à <a href="http://www.all-on.de/">\ <i>Allgäu</i></a><!-- ? -->). </p> <p> Quand nous sommes arrivés à la gare routière d'Oslo, la sœur de Jörgs et son amie, qui voyageaient à travers la Scandinavie depuis déjà deux mois, sont passées nous prendre. Elles m'ont expliqué comment aller à mon <a href="http://www.perminalen.com/">hôtel</a>, et ont emmené Jörg avec elles à leur camping. Nous devions nous rencontrer plus tard dans la journée pour le barbecue du <a href="http://www.nuug.no/">NUUG</a>. </p> <p> Trouver l'hôtel fut facile, et je reste étonné de la politesse et de la serviabilité dans gens en Norvège. J'avais réservé un lit dans une chambre avec quatre lits, mais les trois autres étaient libres. Amusant : je pensais avoir réservé une chambre simple. Je suis donc resté dans cette chambre à quatre lits qui était même coupée en quatre parties plus grandes que mon appartement. </p> <p> Trouver l'université a été aussi difficile que trouver l'hôtel avait été facile. Sur la page web de mon hôtel une carte montrait que l'université d'Oslo était assez proche. Peut-être 15 minutes à pieds. Ce que je ne savais pas c'était que ce n'était que les bâtiments de l'ancienne université, alors que le département informatique se situait sur le campus de la nouvelle université. Mais j'étais en bonne compagnie puisque les cinq premières personnes auxquelles j'ai demandé ne le savait pas non plus. </p> <p> Quoi qu'il en soit, j'ai finalement trouvé quelqu'un qui m'a expliqué le chemin par le métro, j'ai donc fini par arriver à la station Blindern-Station, et j'ai trouvé des pancartes avec des flèches et des tourbillons. Malheureusement, j'en ai mal interprété quelques unes (une flèche vers le bas ne signifie pas qu'il faut faire demi-tour), mais à la fin je suis arrivé au département informatique de l'université (je pensais que les informaticiens l'appelaient « sciences informatiques » en anglais). </p> <p> Jörg n'était pas encore arrivé, mais j'ai rencontré quelques personnes que je connaissais déjà, et j'ai tout de suite regretté amèrement d'avoir raté le camp Debian lorsque j'ai vu la force de travail rassemblée sur Debian. </p> <p> Quand Martin « tbm » Michlmayr m'a vu, il m'a demandé si je souhaitais écrire pour des magazines ou si je connaissais quelqu'un qui le souhaitait. Il cherchait quelqu'un pour écrire un petit article sur le dixième anniversaire de Debian en août pour la maison d'édition allemande <a href="http://www.heise.de/">Heise</a> (elle édite les principaux magazines sur les technologies de l'information c't et ix). J'avais écrit de petits articles pour le journal de mon université, mais il s'agissait de quelque chose de bien plus important. Je lui ai donc dit que je ne le ferais pas, mais j'ai lu les articles (techniques) de Martin « Joey » Schulze et Michael Meskes. Comme j'avais laissé mon portable à l'hôtel et que je n'avais rien à faire, j'ai essayé d'écrire un prototype d'article qui pourrait être modifié par d'autres ou totalement récrit. </p> <p> Rapidement le barbecue organisé par le groupe d'utilisateurs norvégiens d'Unix a débuté. J'ai entre autres retrouvé Jörg, sa sœur et son amie. Par exemple un Suédois, qui n'arrivait pas à prononcer mon nom, ce qui était sans importance, puisque je ne pouvais pas prononcer le sien non plus. Le barbecue fut excellent, bien qu'il ait commencé à pleuvoir dans la soirée. </p> <p> Comme j'étais assez fatigué, j'ai quitté la fête tôt et Andreas Tille m'a fait faire un bon bout de chemin du retour à mon hôtel avec sa voiture de location. </p> <p> Quand je suis arrivé à l'hôtel, j'ai un peu discuté avec le réceptionniste en anglais car il pensait que j'étais Anglais, jusqu'à ce que nous en rigolions, et continuions en allemand car aucun de nous n'avait un anglais parfait et que son allemand était meilleur que mon norvégien ;-) </p> <h3>Vendredi 18 juillet : Premier jour</h3> <p> Quand je suis arrivé à la conférence Debian (que j'ai trouvée du premier coup cette fois) — avec mon portable — j'ai terminé l'article pour l'anniversaire et l'ai envoyé à Joey et tbm pour correction, et j'ai commencé le travail habituel — lecture du courriel, discussion, lecture et traduction de documentation et création de mon premier paquet Debian. </p> <p> À 15 h, Tollef « Mithrandir » Fog Heen a ouvert la conférence et a fait une petite introduction, pendant que tbm et d'autres personnes nous en disaient plus, suivis par un « en savoir plus sur chacun », ce qui signifie pour la plupart des gens « à vos portables ». </p> <p> À 18 h, j'ai dû choisir entre un atelier SPI de Benjamin « Mako » Hill et un atelier sur l'<a href="http://www.informatik.uni-koeln.de/fai/">installation totalement automatique</a> (<i>Fully Automatic Installation, FAI</i>) de Holger Levsen. J'ai décidé d'assister à l'atelier FAI car je pensais que ça pourrait m'être utile pour mon travail à l'université (où la plupart des ordinateurs fonctionnent sous Red Hat... bon, en fait ça ne fonctionne pas très bien). Malheureusement, la salle était trop petite, surchauffée et tout ne fonctionnait pas comme prévu. Quoi qu'il en soit, j'ai entendu que l'atelier SPI était très amusant. </p> <p> À 20 h s'est déroulée une signature de clés. Comme nous étions plus d'une centaine de personnes Peter « weasel » Palfrader a décidé d'utiliser une caméra et un projecteur pour montrer la pièce d'identité de chaque personne à toutes les autres en même temps. De nombreuses personnes (en particulier celles de la rangée du fond) n'en étaient pas très satisfaites, j'en faisais partie. En conséquence, le jour suivant, beaucoup de gens ont montré leurs pièces d'identité à d'autres pour qu'ils signent leur clé. Nous devions avoir quitté le bâtiment à 21 h, mais nous n'y sommes pas arrivés. </p> <p> Certains peuvent appeler cela de la paranoïa, mais il s'agit du réseau de confiance. Ce n'est pas seulement dans mon propre intérêt, mais pour celui des autres aussi, qui pense que je signe les clés correctement. J'ai donc décidé de ne signer « avec une vérification très soigneuse » que ceux dont j'avais eu la pièce d'identité en main, et seulement « avec une vérification sommaire » ceux que je n'avais pas vu la semaine précédente au LinuxTag et dont je n'avais vu la pièce d'identité que par la caméra. </p> <h3>Samedi 19 juillet : Deuxième jour, l'anniversaire de Woody</h3> <p> C'était le premier anniversaire de Woody. </p> <p> Je suis arrivé un peu trop tard pour le premier exposé du jour sur les « aspects légaux du logiciel libre » par Jonas öberg (je pense qu'il était de la FSF Europe). Je n'ai donc pu assister qu'au débat final, qui était assez intéressant cependant. J'ai aussi raté l'exposé suivant, <i>CDBS — Common Debian build system</i>, « système de construction commun de Debian », par Jeff Bailey, car je devais terminer quelques courriels importants et des affaires privées. </p> <p> Ensuite, c'était un exposé d'Andreas Schuldei intitulé « Pourquoi tetrinet est intéressant pour Debian ». Je suis arrivé tard, je ne sais donc toujours pas ce qu'est tetrinet, mais il a parlé de l'organisation sociale de Debian et de ses spécificités. Assez intéressant et présenté aussi de façon amusante. </p> <p> Nous avons déjeuné, échangé plusieurs centaines de courriels et sommes tombés à cours de coca. Après le déjeuner Martin « tbm » Michlmayr nous a parlé de la recherche des responsables de paquets inactifs. Intéressant, mais un peu ennuyant, car ça couvrait la partie interne du projet qui ne m'intéresse pas (encore) (je ne suis pas (encore) responsable mais principalement utilisateur et traducteur). </p> <p> Les exposés (avec de belles images de fond sur le diapositives) de Javier Fernández-Sanguino « JFS » Peña sur le travail des responsables FTP et sur la « sécurité dans Debian » étaient plus intéressants (et plus amusants aussi). Il a débuté avec des diapositives, puis a rapidement commencé la discussion, ce qui a rendu cet exposé très intéressant. Malheureusement nous n'avons pas eu le temps d'aboutir à de bonnes conclusions car il a duré trop longtemps. </p> <p> À 19 h, s'est tenu le dîner officiel. Bien sûr un dîner officiel organisé par et pour des passionnés d'informatique n'est pas très officiel. Il a été fort heureusement parrainé par HP, non seulement Tollef et tbm ont fait de petits discours, mais Bdale aussi. Alors que tbm a mis en avant l'importance du camp Debian, du besoin d'en organiser d'autres, et bien sûr a remercié toutes les personnes qui étaient impliquées dans l'organisation de cette conférence, Bdale (bien sûr) nous a parlé de la façon et de la raison qui font qu'HP soutient Debian. </p> <p> La nourriture était assez bonne et les boissons étaient gratuites (d'après le prix norvégien de la bière, HP a certainement investit plus d'argent en boisson qu'en nourriture) et les gens sont donc restés assez longtemps. Quand nous avons dû quitter l'université, certains d'entre nous sont allés boire d'autres bières, et ensuite je suis finalement rentré à mon hôtel. </p> <h3>Dimanche 20 juillet : Jour où « je ne veux pas partir »</h3> <p> Bien sûr, je me suis réveillé tard — la bière était gratuite ! et en Norvège ! Mais même si je m'étais réveillé à temps, j'aurais raté le premier exposé car les transports publics d'Oslo ont eu des problèmes ce matin-là. Je pense qu'il s'agissait d'un problème électrique. Beaucoup de métros et de tramways avait été annulés, et donc je suis arrivé très tard. </p> <p> Quand je suis enfin arrivé, j'ai entendu les nouvelles : le programme avait été modifié. C'est dommage car j'ai raté presque tous les exposés d'Enrico Zini sur l'ergonomie de Debian que je voulais vraiment suivre. Quoi qu'il en soit, j'ai pu assister à l'exposé de JFS sur l'internationalisation et la localisation dans Debian qui était bien sûr un sujet important pour un traducteur comme moi. </p> <p> Après cela, Petter Reinholdtsen a parlé et montré comment utiliser le nouvel installateur Debian dans <a href="http://www.skolelinux.org/">Skolelinux</a>. Assez intéressant et impressionnant : il a répondu à deux questions et a obtenu un système Skolelinux qui fonctionnait (très proche de Debian). </p> <p> Nous avons déjeuné (quelque chose avec une sauce et du riz), puis Andreas Tille a parlé des distributions personnalisées de Debian (précédemment appelées sous-projets internes). Ces distributions personnalisées de Debian fournissent des tâches, une configuration et d'autres choses particulières pour un groupe d'utilisateurs ciblé. Vous avez peut-être déjà entendu parler de <a href="http://www.debian.org/devel/debian-jr/">Debian Junior</a> ou <a href="http://www.debian.org/devel/debian-med/">Debian Med</a>. </p> <p> Enfin, Branden Robinson a parlé de subversion et de la manière dont il utilise ce logiciel remplaçant CVS pour gérer ses paquets. C'était aussi assez intéressant. Je pensais l'utiliser pour mes traductions, mais je ne suis pas sûr que ça en vaille la peine car seuls deux de mes relecteurs savent comment créer un fichier de corrections correct. J'ai peur de devoir faire moi-même tout le travail. </p> <p> La conférence Debian s'est enfin terminée. Beaucoup de gens sont partis peu après le dernier exposé, mais certains sont restés pour continuer à utiliser la connexion internet quelques heures. Les autres sont allés au gymnase prendre un café à côté. Enfin quelques personnes (dont moi) sont allés voir les fjords. C'est-à-dire que nous avons fait environ une heure de transports en commun (qui comprennnet les bateaux à Oslo) pour aller sur une petite plage sur une île, se mouiller un peu, et finir par se couper les pieds sur les coquillages en essayant de retourner sur la terre ferme. Cela dit, c'était amusant, et nous avons vu un magnifique coucher de soleil. </p> <p> Je suis retourné au gymnase avec les autres après un détour à mon hôtel qui était proche du port ou les bateaux s'arrêtaient pour prendre mon sac à dos. C'était plein de t-shirts « Idiot » qu'Andreas Tille devait ramener en Allemagne, Jörg et moi prenions l'avions, alors qu'Andreas avait loué une voiture. </p> <p> Quand j'ai quitté le gymnase pour retourner à mon hôtel, en me retournant et en voyant ces passionnés du monde entier travailler ensemble, j'en ai conclu que si j'allais à la prochaine conférence Debian, je resterais avec les autres au gymnase (ou tout autre logement commun) et j'assisterais aussi au camp Debian. </p> <h3>Lundi 21 juillet : Jour de tourisme</h3> <p> Je suis resté à Oslo un jour de plus, pour flâner et jouer au touriste (je ne sais pas pourquoi tous les autres sont repartis aussi vite que possible). Ce fut une bonne idée car Oslo est une très belle ville (particulièrement si vous venez de Francfort qui est principalement faite de verre, de béton et du Goethe-Museum). </p> <p> C'est amusant : je suis resté à l'université pendant quatre jours alors que le soleil brillait et que la température montait. Lors de ma journée de tourisme j'ai dû apprendre que le temps pouvait changer très rapidement en Norvège. J'ai été trempé jusqu'aux os. </p> <p> Cela dit, la plus grande partie de la journée était ensoleillée. J'ai visité l'institut Nobel<!--(de manière surprenante pour quelqu un qui a inventé la dynamite, ce n est pas une bombe - - - je ne vois pas trop comment rendre le jeu de mot, on n utilisa pas « bombe » pour un joli batiment ! -->, le parc des sculptures et bien plus. J'aurais dû rester plus longtemps, je n'ai pas pu voir tout ce qui m'intéressait. </p> <p> J'ai passé le dernier soir à chercher un restaurant de poissons avec une belle vue. En fait je pensais que ce serait facile. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai trouvé des McDonald's, des Burger King, des 7-Eleven et des restaurants vendant des pizzas et des pâtes partout. Mais trouver le restaurant que je cherchais m'a pris un bon moment, et quand je l'ai trouvé, il y avait une vue sur la mer, mais du mauvais côté. Je ne pouvais donc pas voir le coucher du soleil. J'ai donc quitté le restaurant et suis allé de l'autre côté de la baie, vers le château Askerus. Où j'ai observé un magnifique coucher de soleil. </p> <div align="right">Alexander Schmehl</div>
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