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[DDR] man://distcc (1/2)



Avis aux courageux,

Voici, pour relecture, le premier manuel de distcc.
Le deuxième devrait arriver la semaine prochaine : c'est chouette mais c'est 
long.
Ci-jointes une version troff et une version texte générée par « man -l ».

--

Pour info, voici qq précisions sur la VO extraites d'un échange avec le 
responsable : 

> In the distcc(1) manpage, description section you wrote : 
> "For SSH connections distccd me be installed but should not
> be listening for connections."
> I don't get "distccd me be installed" and I guess it's a typo, but I 
couldn't 
> guess whether you mean "distccd may be installed" or "distccd must be 
> installed". Can you please tell me ?

'must be'

> In another paragraph you wrote : 
> "Because the overhead of distcc and network traffic is low relative to the 
> work of running the compiler, this can greatly reduce build time."

(...) The sentence is not really clear.  How about

  .PP
  distcc is intended to be used with GNU Make's
  .B -j 
  option, which runs several compiler processes concurrently.  distcc
  spreads the jobs across both local and remote CPUs.  Because distcc is
  able to distribute most of the work across the network a higher
  concurrency level can be used than for local builds.  The
  .B -j 
  value should normally be set to about twice the total number of
  available CPUs, to allow for some tasks being blocked waiting for disk
  or network IO.  distcc can also work with other build control tools
  such as SCons.

--

Lionel Sausin

Attachment: distcc.1
Description: Troff document

distcc(1)                                               distcc(1)



NNAAMMEE
       distcc - Compilateur C/C++/ObjC réparti

SSYYNNOOPPSSIISS
       ddiissttcccc _<_c_o_m_p_i_l_a_t_e_u_r_> _[_O_P_T_I_O_N_S _D_U _C_O_M_P_I_L_A_T_E_U_R_]

       ddiissttcccc _[_O_P_T_I_O_N_S _D_U _C_O_M_P_I_L_A_T_E_U_R_]

       <<ccoommppiilleerr>> _[_O_P_T_I_O_N_S _D_U _C_O_M_P_I_L_A_T_E_U_R_]

DDEESSCCRRIIPPTTIIOONN
       distcc  distribue la compilation de code C entre plusieurs
       machines en réseau. A priori, distcc génère  toujours  les
       mêmes  exécutables qu'un compilateur local ; il est simple
       à installer et à utiliser ; enfin il est souvent bien plus
       rapide qu'une compilation locale.

       distcc   envoi  tout  le  code  source  prétraité  et  les
       paramètres de compilation sur le réseau pour chaque  tâche
       de la construction : les machines n'ont donc pas besoin de
       partager  un  système  de  fichiers,  d'avoir  les   mêmes
       en-têtes  ou bibliothèques installées, ni d'avoir une hor­
       loge synchronisée.

       La compilation est pilotée par une machine « client », qui
       est  typiquement  la  station  de  travail ou l'ordinateur
       portable du développeur. Le client  distcc  s'exécute  sur
       cette   machine,   tout   comme  make,  le  préprocesseur,
       l'éditeur de liens et les autres étapes  du  processus  de
       construction.  Les  machines « volontaires », sans limita­
       tion de nombre, aident le client à construire le programme
       en  exécutant  le  démon  ddiissttccccdd((11)),,  le  compilateur  et
       l'assembleur à la demande.

       distcc peut s'exécuter soit en utilisant des  sockets  TCP
       (sur  le  port 3632 par défaut), soit grâce à une commande
       « tunnel » telle que ssh(1).  Pour utiliser les connexions
       TCP  les  clients  doivent  exécuter  le  démon distccd(1)
       directement ou à partir de  inetd.  Pour  les  connections
       SSH,  distcc  doit être installé mais nnee doit ppaass rester à
       l'écoute en attente de connections.

       Les connexions TCP ne doivent être utilisées  que  sur  un
       réseau  digne  de confiance car les codes sources et objet
       ne sont ni authentifiés ni protégés.  Les  connexions  SSH
       sont  typiquement  25 % plus lentes en raison de la charge
       supplémentaire due au cryptage, bien que ce  nombre  varie
       beaucoup  en  fonction du processeur, du réseau et du pro­
       gramme construit.

       distcc est conçu  pour  s'utiliser  avec  l'option  --jj  de
       GNU Make,  qui  exécute plusieurs processus de compilation
       en même temps. Puisque distcc peut répartir la plus grande
       partie  du  travail sur le réseau, un plus grand niveau de
       concurrence  est  atteint  que  lors  d'une   construction
       locale.   On  fixe  normalement la valeur de l'option --jj à
       peu près au double du nombre de  processeurs  disponibles,
       afin  de  pouvoir  traiter  certaines  tâches  bloquées en
       attente d'E/S disque ou réseau. distcc peut également être
       utilisé  avec  d'autres outils de contrôle de construction
       tels que SCons.

       Il est fortement recommandé d'installer la même version du
       compilateur  sur chaque machine participant à la construc­
       tion. Des compilateurs incompatibles  peuvent  causer  des
       erreurs  mystérieuses  de  compilation  et  d'édition  des
       liens.

DDÉÉMMAARRRRAAGGEE RRAAPPIIDDEE
       1      Sur chaque  machine :  téléchargez  distcc,  décom­
              pressez-le, et installez-le ;

       2      Sur  chaque serveur, exécutez ddiissttccccdd ----ddaaeemmoonn avec
              l'option ----aallllooww pour restreindre l'accès ;

       3      Placez les noms des serveurs  dans  votre  environ­
              nement :
              $ export DISTCC_HOSTS='localhost rouge vert bleu'

       4      Lancez la construction !
              $ make -j8 CC=distcc

FFOONNCCTTIIOONNNNEEMMEENNTT
       distcc  ne  répartit  que  les  tâches  de  compilation et
       d'assemblage. Le préprocesseur  doit  toujours  s'exécuter
       localement car il doit accéder à divers fichiers d'en-tête
       sur la machine  locale  qui  pourraient  être  absents  ou
       différents sur la volontaire.  De même, l'éditeur de liens
       doit examiner les bibliothèques et les fichiers objets, et
       doit donc s'exécuter localement.

       Le  compilateur  et l'assembleur attendent un seul fichier
       en entrée (le code source prétraité) et produisent un seul
       fichier  en  sortie (le fichier objet). distcc expédie ces
       deux fichiers sur le réseau et peut ainsi exécuter la com­
       pilation / l'assemblage à distance.

       Heureusement,  pour la majorité des programmes l'exécution
       du  préprocesseur  est  relativement   peu   coûteuse   et
       l'éditeur  de liens n'est pas appelé souvent, donc la plus
       grande partie du travail peut être distribuée.

       distcc examine sa ligne de commande pour déterminer laque­
       lle  de  ces phases est invoquée, et si la tâche peut être
       distribué.

RRÉÉSSUUMMÉÉ DDEESS OOPPTTIIOONNSS
       La plupart des options passées à distcc sont  interprétées
       comme  des options du compilateur.  Deux options sont com­
       prises par distcc lui-même :

       ----hheellpp Affiche des instructions résumées.

       ----vveerrssiioonn
              Affiche la version du client distcc.

IINNSSTTAALLLLAATTIIOONN DDEE DDIISSTTCCCC
       Il y a trois manières d'appeler distcc, qui  correspondent
       à différentes circonstances :

              distcc  peut être installé sous le nom du vrai com­
              pilateur, pour intercepter les appels  qui  y  sont
              faits  et  les  exécuter à distance. Ce compilateur
              « masqué » a la plus grande compatibilité avec  les
              arborescences  sources  existantes,  et  convient à
              ceux qui veulent utiliser distcc  pour  toutes  les
              compilations. L'utilisation de distcc est transpar­
              ente pour les makefiles.

              distcc peut être utilisé  comme  préfixe  dans  les
              lignes      de      commandes,      telles      que
              « distcc cc -c hello.c »  ou  « CC="distcc  gcc" ».
              Cela  convient  à  ceux  qui n'utilisent distcc que
              pour certaines compilations ou qui sont en train de
              l'essayer, mais cela peut pauser des problèmes avec
              certains  makefiles  ou   certaines   versions   de
              libtools  qui  considèrent  que $CC ne contient pas
              d'espaces.

              Enfin, distcc peut être utilisé  directement  comme
              compilateur.  « cc » est toujours utilisé comme nom
              du vrai compilateur  dans  ce  mode  « implicite ».
              Cela peut convenir pour une utilisation interactive
              quand le mode « explicite » ne fonctionne pas  mais
              ce  n'est pas recommandé aux nouveaux utilisateurs.

       Gardez à l'esprit que vous ne devez utiliser qu'une  seule
       méthode à la fois pour appeler distcc. Si vous utilisez un
       répertoire de masquage, ne  changez  pas  CC  et/ou  CXX :
       indiquez  simplement  le répertoire vers le début de votre
       chemin de recherche (« PATH »). Si vous n'utilisez pas  de
       répertoire  de masquage, vous devrez soit changer CC et/ou
       CXX,  soit  modifier  le(s)  makefile(s)   pour   qu'il(s)
       appelle(nt) distcc explicitement.

MMAASSQQUUAAGGEE
       Le principe est de créer un « répertoire de masquage » qui
       contient des liens portant le nom du vrai  compilateur  et
       pointant  vers  l'exécutable de distcc.  Ce répertoire est
       inséré vers le début du chemin  de  recherche  (« PATH »),
       afin  que  les appels au compilateur soient interceptés et
       que distcc soit exécuté à  sa  place.   distcc  se  retire
       alors  lui-même  du  chemin de recherche et trouve le vrai
       compilateur.

       Par exemple :

              # mkdir /usr/lib/distcc/bin
              # cd /usr/lib/distcc/bin
              # ln -s ../../../bin/distcc gcc
              # ln -s ../../../bin/distcc cc
              # ln -s ../../../bin/distcc g++
              # ln -s ../../../bin/distcc c++

       Ainsi, pour utiliser distcc, un utilisateur  doit  simple­
       ment  placer  le  répertoire  /usr/lib/distcc/bin  vers le
       début du chemin de recherche, et fixer une  liste  d'hôtes
       dans DISTCC_HOSTS ou dans un fichier.  distcc se charge du
       reste.

       Notez que le répertoire de masquage doit se  trouver  dans
       le  chemin  de  recherche avant le répertoire contenant le
       compilateur dont il porte le nom. De plus, tous  les  pro­
       grammes  auxiliaires  que ce compilateur utilise (tels que
       as ou ld) doivent également se trouver dans un  répertoire
       cité  après  le  répertoire  de masquage dans le chemin de
       recherche. En effet, distcc appelle  le  vrai  compilateur
       avec  un  chemin  de  recherche dont sont retirés tous les
       répertoires jusqu'au répertoire de masquage inclus.

       Il est possible de rencontrer une « erreur de  récursion »
       dans  le mode masqué, ce qui signifie que distcc se trouve
       lui-même plutôt que de trouver le vrai  compilateur.  Cela
       peut  indiquer  que  deux  répertoires  de  masquage  sont
       indiqués dans le chemin de recherche, peut-être à cause de
       l'installation  de  distcc  à deux emplacement différents.
       Cela peut également indiquer que vous tentez  de  mélanger
       le mode « masqué » et le mode « explicite ».

UUTTIILLIISSAATTIIOONN DDEE DDIISSTTCCCC AAVVEECC CCCCAACCHHEE
       ccache  est  un  programme qui accélère la construction de
       logiciels en conservant en cache les résultats des  compi­
       lations.  ccache est normalement appelé avant distcc, afin
       que les résultats soient tirés d'un cache normal.

       Le moyen le plus simple d'utiliser ccache avec distcc  est
       de crée un répertoire de masquage pour chacun d'eux, et de
       lister le répertoire de ccache avant celui de distcc.  Par
       exemple :

              PPAATTHH==//uussrr//lliibb//ccccaacchhee//bbiinn:://uussrr//lliibb//ddiissttcccc//bbiinn:://uussrr//bbiinn:://bbiinn

       Une autre solution consiste à  fixer  CCCCAACCHHEE__PPRREEFFIIXX==ddiissttcccc
       et à utiliser CCCC==""ccccaacchhee ggcccc"" .

       Depuis la version 2.2, ccache ne conserve plus la compila­
       tion des sources prétraités, donc il ne trouvera jamais de
       correspondance  dans  le  cache  s'il  est  exécuté depuis
       distccd ou distcc. Il ne doit  être  exécuté  que  sur  le
       client et avant distcc pour être efficace.

SSPPÉÉCCIIFFIICCAATTIIOONNSS DD''HHÔÔTTEESS
       Une  « liste  d'hôtes »  indique à distcc quelles machines
       utiliser  pour  la  compilation.  distcc  consulte,   dans
       l'ordre :  la  variable d'environnement $$DDIISSTTCCCC__HHOOSSTTSS ;; le
       fichier ~~//..ddiissttcccc//hhoossttss de l'utilisateur ; puis le fichier
       d'hôtes  du  système.   Si  distcc  ne trouve aucune liste
       d'hôtes, il émet un avertissement et effectue les compila­
       tions localement.

       La  liste d'hôtes est une simple énumération de spécifica­
       tions d'hôtes séparées par des espaces. La forme  la  plus
       simple  et  la  plus  courante  est  l'énumération de noms
       d'hôtes, telle que

              llooccaallhhoosstt rroouuggee vveerrtt bblleeuu

       distcc accorde une préférence aux hôtes citées en début de
       liste,  aussi  les  machines doivent être citées par ordre
       décroissant de vitesse.  En particulier, lorsqu'une  seule
       compilation  doit  être  exécutée  (par  exemple depuis un
       script « configure »), la première machine de la liste est
       utilisée.  Du  fait  de  la faible surcharge entraînée par
       l'exécution des tâches locales, localhost doit normalement
       être  la  première.   Si le client est largement plus lent
       que les autres machines (cas d'un ordinateur de poche  par
       exemple),  on peut le citer plus loin dans la liste, voire
       pas du tout.

       La syntaxe est :

         HÔTE_DISTCC = SPEC_HÔTE ...
         SPEC_HÔTE = HÔTE_LOCAL | HÔTE_SSH | HÔTE_TCP | HÔTE_TCP_ANCIENSTYLE
         HÔTE_LOCAL = localhost[/LIMITE]
         HÔTE_SSH = [UTILISATEUR]@IDHÔTE[/LIMITE][:COMMANDE][OPTIONS]
         HÔTE_TCP = IDHÔTE[:PORT][/LIMITE][OPTIONS]
         HÔTE_TCP_ANCIENSTYLE = IDHÔTE[/LIMITE][:PORT][OPTIONS]
         IDHÔTE = NOMHÔTE | IPV4
         OPTIONS = ,OPTION[OPTIONS]
         OPTION = lzo

       Voici quelques exemples de cette syntaxe :

       llooccaallhhoosstt
              Le  mot  réservé   « localhost »   est   interprété
              spécialement  et impose que les compilations soient
              exécutées directement, plutôt que d'être passées au
              démon  sur  la  machine  locale.   Si  vous désirez
              effectivement vous connecter au démon de la machine
              locale pour effectuer des tests, indiquez l'adresse
              IP de la machine ou son véritable nom  d'hôte.  (Ce
              sera plus lent.)

       IIPPVV44   Une adresse IPv4 littérale, telle que 1100..00..00..11

       NNOOMMHHÔÔTTEE
              Un  nom  d'hôte  qui  sera résolu par le serveur de
              noms.

       ::PPOORRTT  Établit la connexion au port  indiqué  en  décimal,
              plutôt qu'au port par défaut 3632.

       @@HHOOSSTT  Établit  la  connexion  sur SSH plutôt que sur TCP.
              Les options concernant  la  connexion  SSH  peuvent
              être fixées dans ~~//..sssshh//ccoonnffiigg

       UUTTIILLIISSAATTEEUURR@@
              Établit la connexion sur SSH sous le nom d'utilisa­
              teur indiqué.

       ::CCOOMMMMAANNDDEE
              Établit la connexion sur SSH, et utilise le  chemin
              indiqué  pour  trouver le serveur distccd. Ce n'est
              normalement nécessaire que si vous  ne  pouvez  pas
              installer  distccd  dans un répertoire du chemin de
              recherche (« PATH ») des connexion  SSH.   Utilisez
              cette option si vous rencontrez des erreurs du type
              « distccd : commande introuvable » en mode SSH.

       //LLIIMMIITTEE
              Une limite décimale  peut  être  ajoutée  à  chaque
              spécification  d'hôte afin de restreindre le nombre
              de tâches que le client enverra  à  cette  machine.
              Cette  limite  est fixée par défaut à quatre tâches
              par hôte, mais peut  être  encore  réduite  par  le
              serveur.   Vous  ne devriez avoir à augmenter cette
              valeur que pour les serveurs dotés de plus de  deux
              processeurs.

       ,,llzzoo   Active la compression LZO pour cet hôte TCP ou SSH.

       Voici  un  exemple  illustrant  certaines  de  ces  possi­
       bilités :

              llooccaallhhoosstt//22 @@ggrroossbbrraass//1166:://oopptt//bbiinn//ddiissttccccdd vviieelllleemmaa­­
              cchhiinnee::44220000//11 ddiissttaanntt//33,,llzzoo

       Si un hôte de la liste n'est pas joignable distcc émet  un
       avertissement  et  ignore  cet  hôte  pendant environs une
       minute.

CCOOMMPPRREESSSSIIOONN
       L'option d'hôte llzzoo indique que la  compression  LZO  doit
       être utilisée pour les transferts de données : code source
       prétraité, code objet et messages d'erreur.   La  compres­
       sion  est  généralement économique sur les réseaux dont le
       débit est inférieur à 100 Mb/s, mais les résultats peuvent
       varier  selon le réseau, les processeurs et l'arborescence
       source.

       Activer la compression fait consommer plus  de  temps  CPU
       par  distcc,  mais moins de trafic réseau. Le taux de com­
       pression est typiquement de 4/1 pour le code source et 2/1
       pour le code objet.

       L'utilisation  de la compression exige que le client et le
       serveur utilisent tous deux la version 2.9  de  distcc  ou
       une version plus récente.  Aucune configuration du serveur
       n'est  nécessaire :  le  serveur  répond  toujours  à  des
       requêtes compressées par des réponses compressées.

DDIIAAGGNNOOSSTTIIQQUUEE
       Les  messages  d'erreur ou les avertissements des compila­
       teurs locaux ou distants sont transférés à  la  sortie  de
       diagnostique du client.

       distcc peut fournir des information de débogage détaillées
       si l'option « verbose » est employée. On la contrôle grâce
       à   la  variable  d'environnement  DDIISSTTCCCC__VVEERRBBOOSSEE  sur  le
       client, et grâce à l'option ----vveerrbboossee sur le serveur. Pour
       corriger  les  erreurs, vous devez examiner aussi bien les
       messages du client que ceux des serveurs.

CCOODDEESS DDEE SSOORRTTIIEE
       Le code de sortie de distcc est normalement celui du  com­
       pilateur :   zéro  pour  une  compilation  menée  à  bien,
       non-zéro sinon.

       distcc distingue les erreurs  « authentiques » telles  que
       les  erreurs  de  syntaxe dans le code source, des erreurs
       « accidentelles » telles que les problèmes de réseau  ren­
       contrés lors de la connexion à un volontaire.  Dans le cas
       d'une erreur accidentelle, distcc réessayera la  connexion
       en  local  à  moins que l'option DISTCC_FALLBACK n'ait été
       désactivée.

       Si le  compilateur  se  termine  avec  un  signal,  distcc
       retourne  un  code de sortie de 128 plus le numéro du sig­
       nal.

       Les erreurs internes de distcc  provoquent  des  codes  de
       sortie entre 100 et 127. En particulier :

       100    Échec général de distcc ;

       105    Mémoire saturée ;

       110    Compilateur introuvable ;

       111    Appel récursif à distcc ;

       116    Aucun  hôte  défini  et repli (« fallback ») désac­
              tivé.

       (D'autres codes d'erreur sont listés dans exitcode.h)


FFIICCHHIIEERRSS
       Si $DISTCC_HOSTS n'est pas défini, distcc  lit  une  liste
       d'hôtes  soit  dans  ~~//..ddiissttcccc//hhoossttss  soit dans un fichier
       système défini à lors de sa compilation.  L'emplacement de
       ce  fichier est affiché parmi les informations données par
       ddiissttcccc ----hheellpp

       distcc crée un certain nombre de fichiers  temporaires  et
       de fichiers de verrouillage dans le répertoire temporaire.

VVAARRIIAABBLLEESS DD''EENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTT
       Le comportement de distcc est contrôlé par un certain nom­
       bre  de variables d'environnement. Dans la plupart des cas
       il n'est nécessaire de rien définir si  la  liste  d'hôtes
       est stockée dans un fichier.

       DDIISSTTCCCC__HHOOSSTTSS
              Liste  de  spécifications d'hôtes, séparées par des
              espaces.

       DDIISSTTCCCC__VVEERRBBOOSSEE
              Si cette variable est fixée à 1, distcc produit  un
              message d'explication sur le flux d'erreur standard
              ou dans le fichier-journal. Cela  peut  être  utile
              face  à  des problèmes de débogage. Les rapports de
              bogue doivent contenir ce type de message.

       DDIISSTTCCCC__LLOOGG
              Fichier-journal destiné à recevoir les messages  de
              distcc lui-même à la place de stderr.

       DDIISSTTCCCC__FFAALLLLBBAACCKK
              Par  défaut,  distcc  exécute  les  compilations en
              local s'il ne parvient pas à distributer les tâches
              correspondantes  aux  machines voulues, ou si aucun
              hôte n'est trouvable. Si cette variable est fixée à
              0,  le  repli  (« fallback »)  est désactivé et ces
              compilations sont simplement abandonnées. Notez que
              cela  n'affecte pas les tâches qui doivent toujours
              s'exécuter en local telles que l'édition des liens.

       DDIISSTTCCCC__SSAAVVEE__TTEEMMPPSS
              Si  cette variable est fixée à 1, les fichiers tem­
              poraires sont conservés  après  utilisation.  Utile
              pour le débogage, ou si vous avez trop de place sur
              vos disques.

       DDIISSTTCCCC__TTCCPP__CCOORRKK
              Si cette variable est fixée à 0, désactive l'utili­
              sation   des   « bouchons  TCP »  (« TCP  corks »).
              L'utilisation des bouchons TCP permet de  regrouper
              plusieurs  requêtes en un nombre réduit de paquets,
              ce qui  améliore  les  performances.  Elle  devrait
              rester activer.

       DDIISSTTCCCC__SSSSHH
              Précise la commande à utiliser pour ouvrir une con­
              nexion SSH. La valeur par défaut est  « ssh »  mais
              elle  peut  être fixée à une autre commande de con­
              nexion telle que  « lsh »  ou  « tsocks-ssh »,  qui
              acceptent  des  lignes  de commandes similaires. La
              commande n'est pas scindée en  mots  et  n'est  pas
              exécutée   à  travers  l'interpréteur  de  commande
              (« shell »).

       TTMMPPDDIIRR Répertoire temporaire du système.  distcc  crée  un
              sous-répertoire  dont le nom comprend le nom d'hôte
              et l'identifiant de l'utilisateur  pour  y  stocker
              tous ses fichiers. Par défaut, /tmp/ est utilisé.

       UUNNCCAACCHHEEDD__EERRRR__FFDD
              Si  cette  variable  est  définie et que DISTCC_LOG
              n'est pas  définie,  les  erreurs  rencontrées  par
              distcc   sont  inscrites  dans  le  descripteur  de
              fichier identifié par cette variable.  Cette option
              a  pour  but  de  permettre  aux erreurs passagères
              telles que les  erreurs  réseaux  de  ne  pas  être
              placées en cache par ccache.

CCOOMMPPIILLAATTIIOONN CCRROOIISSÉÉEE
       Effectuer une compilation croisée consiste à construire un
       programme destiné à s'exécuter sur  un  autre  processeur,
       une autre architecture, ou un autre système d'exploitation
       que ceux sur lequel il a été compilé.  distcc supporte  la
       compilation  croisée,  y compris l'utilisation de machines
       d'architectures différentes, bien que certains changements
       aux lignes de commandes puissent être nécessaires.

       La  commande de compilation passée à distcc doit être apte
       à s'exécuter correctement sur chacune des machines  volon­
       taires  pour  produire un fichier objet du type approprié.
       Si les machines ont des processeurs différents, la  simple
       utilisation de ddiissttcccc cccc ne fonctionnera probablement pas,
       car cela  lancera  normalement  le  compilateur  natif  du
       volontaire.

       Des  machines  ayant  le même processeur mais des systèmes
       d'exploitation différents ne génèrent  pas  nécessairement
       des fichiers .o compatibles.

       Plusieurs  configurations  différentes de gcc peuvent être
       installées côte-à-côte sur une machine. Si  vous  constru­
       isez  gcc  à  partir  du code source, utilisez l'option de
       configuration ----pprrooggrraamm--ssuuffffiixx afin  qu'il  soit  installé
       sous  un  nom  qui  contienne  la  version  de  gcc  et la
       plate-forme cible.

       La  convention  recommandée  pour  le  nom  de   gcc   est
       _C_I_B_L_E_-_g_c_c_-_V_E_R_S_I_O_N (par exemple : ii668866--lliinnuuxx--ggcccc--33..22 ). GCC
       3.3 s'installera de lui-même sous ce nom, en complément de
       _C_I_B_L_E_-_g_c_c  et,  s'il  est  adapté  à la machine locale, de
       _g_c_c_-_V_E_R_S_I_O_N et de _g_c_c .

       Le compilateur doit être installé sous le même nom sur  le
       client et sur chaque machine volontaire.

BBOOGGUUEESS
       Si  vous  pensez avoir rencontré un bug dans distcc, merci
       de vous reporter au  fichier  _r_e_p_o_r_t_i_n_g_-_b_u_g_s_._t_x_t  dans  le
       répertoire  de la documentation pour toute information sur
       la manière de le rapporter.

       Du fait d'une limitation de gcc, gdb peut  être  incapable
       de  trouver  automatiquement les fichiers sources des pro­
       grammes construits en utilisant distcc dans certaines cir­
       constances.   La  commande  ddiirreeccttoorryy  de  gdb  peut  être
       utilisée à cet effet.

       L'option --MMDD de gcc peut produire une sortie dans un  mau­
       vais  répertoire  si  les  fichiers sources et objets sont
       dans des répertoires différents et que l'option --MMFF  n'est
       pas  utilisée. Il n'y a pas de solution parfaite en raison
       de changements incompatibles entre les  versions  de  gcc.
       Indiquer  explicitement le fichier de sortie de dépendance
       avec l'option --MMFF résoudra ce problème.

       Le mode de connexion TCP ne doit être utilisé que sur  les
       réseaux dignes de confiance.

       Inscrire des machines lentes dans la liste des volontaires
       peut ralentir la construction.

       Utiliser des versions de gcc  différentes  peut  provoquer
       des problèmes car les fichiers d'en-tête et les interfaces
       binaires ont évolué, et de  plus  certaines  distributions
       ont  inclu  des  correctifs  incompatibles sans changer le
       numéro de version. distcc n'offre aucune protection contre
       l'utilisation de versions incompatibles.

       Certains  makefiles  ont  des  dépendances  manquantes  ou
       superflues qui provoquent des constructions  en  parallèle
       incorrectes  ou lentes.  Réparez le makefile en corrigeant
       les dépendances, rapportez  le  bogue  au  responsable  du
       logiciel,  ou  ne  construisez  pas l'arborescence en par­
       allèle.

       D'autres bogues connus peuvent être documentés à l'adresse
       _h_t_t_p_:_/_/_d_i_s_t_c_c_._s_a_m_b_a_._o_r_g_/

AAUUTTEEUURR
       distcc  a  été écrit par Martin Pool <mbp@sourcefrog.net>,
       avec la coopération de nombreux érudits dont  Wayne  Davi­
       son,  Frerich  Raabe,  Dimitri  Papadopoulos,  et d'autres
       cités dans le fichier NEWS.  Merci de rapporter les bogues
       à <distcc@lists.samba.org>.

LLIICCEENNCCEE
       Vous  êtes libre d'utiliser distcc. Il ne peut être copié,
       modifié ou distribué  que  selon  les  termes  de  licence
       publique   générale   GNU   (GPL :  « GNU  General  Public
       Licence »), version 2 ou suivantes.  Une copie  [NDT :  en
       anglais]  de  cette  licence  est  incluse dans le fichier
       COPYING.

VVOOIIRR AAUUSSSSII
       distccd(1),       ccache(1),        gcc(1),        make(1)
       _h_t_t_p_:_/_/_d_i_s_t_c_c_._s_a_m_b_a_._o_r_g_/ _h_t_t_p_:_/_/_c_c_a_c_h_e_._s_a_m_b_a_._o_r_g_/

TTRRAADDUUCCTTIIOONN
       Lionel   Sausin.   Merci  aux  participants  de  la  liste
       Debian-i10n-fr.



                           12 août 2003                 distcc(1)

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