[Maj] kernel.sgml boot-new.sgml
Bonsoir à tous,
voici les versions relues et corrigées de boot-new.sgml et kernel.sgml.
J'ai intégré les corrections d'éric et de philippe. Je me suis basé sur
le CVS.
Les numéros de versions sont à jour.
Merci aux personnes qui ont relu tout ceci ;)
Sinon pour l'OpenBoot, il faut changer micro-programme ou pas ?
je n'ai rien modifier en ce sens.
Sinon Denis peut-on avoir les guillemets français au lieu des '' '' ?
a++
--
Pierre Machard
<pmachard@tuxfamily.org> TuxFamily.org
<pmachard@techmag.net> techmag.net
+33 6 681 783 65 http://migus.tuxfamily.org/gpg.txt
GPG: 1024D/23706F87 : B906 A53F 84E0 49B6 6CF7 82C2 B3A0 2D66 2370 6F87
<!--original version: 1.11 -->
<!-- Translation update E. Van Buggenhau, Eric.VanBuggenhaut@AdValvas.be -->
<!-- Translation update by Pierre Machard, pmachard@tuxfamily.org, 20020419 -->
<chapt id="install-system">Installation du noyau et du système
d'exploitation de base
<sect id="install-os">&MSG-INSTALL-OS;
<p>
L'étape suivante est l'installation d'un noyau et de ses modules
sur votre système.
<p>
On vous proposera une liste de périphériques à partir desquels
vous pourrez installer le noyau ; vous avez aussi la possibilité
d'utiliser le réseau. Vous pouvez utiliser tous les périphériques
auxquels vous avez accès, vous n'êtes pas restreint à utiliser
les supports que vous avez l'habitude de monter
(lisez <ref id="install-methods">).
<p>
Remarquez que les options qui vous sont présentées varient en
fonction du matériel (<em>hardware</em>) que <prgn>dbootstrap</prgn>
a détecté. Si vous procédez à une installation à partir d'un
cédérom officiel, le programme s'acquittera de cette tâche
automatiquement, sans même vous demander le périphérique
d'installation (à moins de démarrer avec l'option
<tt>verbose</tt>). Lorsqu'on vous demandera le cédérom,
assurez-vous d'insérer le premier CD dans le lecteur.
<p>
Si vous procédez à une installation à partir d'un système de
fichiers local, vous avez le choix entre 2 options :
sélectionnez « harddisk » (disque dur)
si ce périphérique n'est pas monté, ou « mounted »
(monté) s'il est d'ores et déjà monté. Dans les deux cas,
le système tentera de localiser certains fichiers dans
<file>dists/&releasename;/main/disks-&architecture;/current</file>.
Si le système ne trouve pas ces fichiers, il vous demandera
le &Select-Debian-Archive-path; — il s'agit du répertoire
sur le disque dur où vous avez placé les fichiers nécessaires à
l'installation. Si vous avez une archive Debian en miroir local,
vous pouvez l'utiliser à condition d'indiquer le répertoire où elle
se trouve, souvent <file>/archive/debian</file>. Ce genre d'archive
est caractérisée par une structure de répertoire du genre
<file>debian/dists/&releasename;/main/disks-&architecture;/current</file>.
Vous pouvez taper le chemin à la main, ou utiliser le bouton
<tt><...></tt> pour naviguer à travers l'arborescence du
système de fichiers.
<p>
Pour continuer la discussion sur l'installation à partir d'un disque
local ou d'un support similaire (tel que NFS), il vous est demandé
ensuite d'indiquer le chemin où sont installés les fichiers
nécessaires (il peut dépendre de votre <em>sous-architecture</em>).
Notez que le système peut insister sur le fait que les
fichiers apparaissent bien à l'endroit indiqué, y
compris les sous-répertoires. Lisez les fichiers-journaux sur tty3
(voir <ref id="dbootstrap-shell-log">) où <prgn>dbootstrap</prgn> note
l'endroit où il recherche les fichiers dont il a besoin.
<p>
Si l'option « default » apparaît, alors vous devriez
l'utiliser. Dans le cas contraire, essayez l'option « list »
pour permettre à <prgn>dbootstrap</prgn> d'essayer de retrouver
les fichiers par lui-même (mais il faut signaler que cela peut être
très lent si vous utilisez un montage en NFS). En dernier
ressort, utilisez l'option « manual » pour spécifier le
répertoire manuellement.
<p>
Si vous installez à partir de disquettes, vous aurez à fournir la
disquette de secours (qui est probablement déjà dans le lecteur),
suivie des disquettes des périphériques.
<p>
Si vous installez le noyau et les modules via le réseau, vous
pouvez le faire en utilisant les options « network »
(HTTP) ou « nfs ». Vos interfaces réseau doivent être
supportées par le noyau standard (voir <ref
id="supported-peripherals">). Si les options « nfs »
n'apparaissent pas, vous devez sélectionner l'étape &MSG-CANCEL;,
puis retourner en arrière et sélectionner l'étape &MSG-CONFIGURE-NET;
(voir <ref id="configure-network">), et ensuite relancer
cette étape-ci.
<sect id="install-os-nfs">NFS
<p>
Sélectionnez l'option « nfs », et indiquez à
<prgn>dbootstrap</prgn> le nom de votre serveur NFS et le
chemin à utiliser. Si vous avez placé les images
&RESCUE-FLOPPY; et &RESCUE-FLOPPY; sur le serveur NFS
au bon endroit, ces fichiers devraient être disponibles pour
installer le noyau et les modules. Le système de fichier NFS
sera monté sous <file>/instmnt</file>. Sélectionnez l'emplacement
des fichiers de la même façon que pour « harddisk » et
« mounted ».
<sect id="install-os-netfetch">Réseau
<p>
Sélectionnez l'option « réseau », et ensuite indiquez
à <prgn>dbootstrap</prgn> l'URL et le chemin de l'archive Debian.
La valeur par défaut fonctionnera en général et, de toute façon,
la partie concernant le chemin est probablement correcte pour
n'importe quel miroir Debian officiel, même si vous modifiez la
partie d'identification se rapportant au serveur (l'URL). Vous
pouvez choisir de récupérer les fichiers à travers un serveur
mandataire (<em>proxy</em>) ; entrez simplement l'adresse
du serveur <![ %FIXME [ <strong>...cette phrase est à compléter...
</strong> ]]>
<![ %supports-nfsroot [
<sect id="install-os-nfsroot">Racine NFS (NFS Root)
<p>
Si vous installez un poste de travail sans disque, vous devrez déjà
avoir configuré votre réseau comme indiqué dans
<ref id="configure-network">. On devrait vous proposer l'option
d'installer le noyau et les modules à partir de NFS.
Procédez comme décrit plus haut avec l'option « NFS ».
]]>
<p>
D'autres étapes peuvent être nécessaires, si on utilise d'autres
supports d'installation.
<![ %supports-pcmcia [
<sect id="configure-pcmcia">&MSG-CONFIGURE-PCMCIA;
<p>
Ceci est une étape optionnelle, à choisir <em>avant</em> le menu
&MSG-CONFIGURE-MODULES;, appelée &MSG-CONFIGURE-PCMCIA;.
Ce menu sert au support PCMCIA.
<p>
Si vous avez un contrôleur PCMCIA, mais que vous ne l'utilisez
pas pour installer votre système Debian (ce qui serait le cas
pour une installation à partir d'une carte Ethernet PCMCIA),
alors vous n'avez pas besoin de configurer le support PCMCIA
à ce stade. Vous pourrez facilement configurer et activer le
support PCMCIA ultérieurement, une fois l'installation terminée.
Mais, si vous installez le système par le biais d'un périphérique
réseau PCMCIA, cette option doit être sélectionnée et le support
PCMCIA doit être activé avant de configurer le réseau.
<p>
Si vous avez besoin d'installer le support PCMCIA, sélectionnez
l'option, sous &MSG-CONFIGURE-MODULES;. Il vous sera demandé
quel contrôleur PCMCIA est disponible dans votre système. Dans
la plupart des cas, ce sera le <tt>i82365</tt>. Dans certains cas,
ce sera le <tt>tcic</tt> ; les spécifications fournies par le
fabricant de votre portable devraient donner cette information en
cas de doute. Les options suivantes peuvent généralement être
laissées vides. Là encore, certains matériels ont des besoins
particuliers; le
<url id="&url-pcmcia-howto;" name="Linux PCMCIA HOWTO">
contient une mine d'informations au cas où le choix par défaut ne
fonctionnerait pas.
<p>
Dans certains cas inhabituels, vous devrez lire et
modifier le fichier <file>/etc/pcmcia/config.opts</file>. Vous pouvez
ouvrir votre second terminal virtuel (<em>LeftAlt-F2</em>),
modifier le fichier, puis reconfigurer votre contrôleur PCMCIA,
ou manuellement forcer un rechargement des modules en
utilisant <prgn>insmod</prgn> et <prgn>rmmod</prgn>.
<p>
Une fois le support PCMCIA correctement configuré et installé,
vous devrez revenir en arrière et configurer les pilotes de
périphériques comme décrit dans le chapitre suivant.
]]>
<sect id="configure-modules">&MSG-CONFIGURE-MODULES;
<p>
Sélectionnez l'option du menu &MSG-CONFIGURE-MODULES; pour
configurer les pilotes de périphériques qui sont présents sur
votre système, c.-à-d. les modules du noyau.
<p>
On vous demandera en premier lieu si vous voulez charger des
« modules » additionnels depuis une disquette de
fournisseur. La plupart d'entre vous sauteront cette étape, dans la
mesure où elle n'est indispensable que dans le cas où vous auriez
besoin d'un pilote propriétaire ou non standard pour votre matériel
(par exemple, un contrôleur SCSI spécifique).
Le programme recherchera les modules sur la disquette dans des
répertoires tels que <file>/lib/modules/misc</file>
(où <var>misc</var>
représente l'emplacement dans un noyau classique). Ces
fichiers
seront copiés sur le disque où l'installation se déroule, et
ils pourront donc être paramétrés à l'étape suivante.
<p>
Ensuite, le programme <prgn>modconf</prgn> sera exécuté. C'est un
programme très simple qui affiche tous les modules du noyau
et les dispose en plusieurs section : vous pouvez ainsi
sélectionner ceux que vous voulez installer.
<p>
Nous vous recommandons de <em>sélectionner uniquement</em> les
modules, nécessaires à l'installation, mais qui n'ont pas été
préalablement détectés par le noyau. La plupart des gens n'ont pas du
tout besoin de s'occuper des modules.
<p>
Par exemple, vous pouvez avoir besoin de charger explicitement un
pilote de carte réseau depuis la section <tt>net</tt>, le pilote d'un
disque SCSI depuis la section <tt>scsi</tt>, ou un pilote
propriétaire pour cédérom depuis la section <tt>cdrom</tt>.
Les périphériques que vous déclarez seront automatiquement activés
pendant le démarrage de votre système.
<p>
Certains modules peuvent nécessiter des paramètres. Pour savoir quels
paramètres appliquer à un module, vous devrez consulter la
documentation relative à son pilote.
<p>
Une fois l'installation du système terminée, vous pourrez à tout
moment reconfigurer vos modules à l'aide du programme
<prgn>modconf</prgn>.
<![ %powerpc [
<p>
Pour les powerpc, certains modules, tirés de la liste des modules du
noyau 2.4, sont très pratiques (Quelques modules pour les
noyaux le sont aussi). La plupart de ces modules ne nécessitent
pas de paramètres.
<list>
<item>kernel/net/appletalk (Pour le partage de fichiers avec des Macintoshes utilisant MacOS)</item>
<item>kernel/fs/smbfs (Pour les communication LAN avec des réseaux de PC)</item>
<item>kernel/drivers/usb/hid (Pour le support de claviers USB)</item>
<item>kernel/drivers/usb/storage (Disques dur USB)</item>
<item>kernel/drivers/dmasound/dmasound_core (module sonnore principal)</item>
<item>kernel/drivers/dmasound/dmasound_pmac (module sonnore des Powermac)</item>
<item>kernel/drivers/pcmcia/pcmcia_core (module principal pour le PC Card des ordinateurs portables)</item>
<item>kernel/drivers/pcmcia/yenta_socket (PC Card des ordinateurs portables)</item>
<item>kernel/drivers/net/wireless/net/airport (ordinateurs portables Airport)</item>
<item>kernel/drivers/macintosh/macserial (ports séries Powermac)</item>
<item>kernel/drivers/macintosh/rtc (horloge temps réel)</item>
<item>kernel/drivers/input/joydev (joystick)</item>
</list>
]]>
<sect id="configure-network">&MSG-CONFIGURE-NET;
<p>
Si le système d'installation ne détecte pas le périphérique réseau
que vous avez, il vous présentera la boîte de dialogue
&Configure-the-Hostname;.
Même si vous n'avez pas de réseau, ou si votre connexion est
temporaire (c'est à dire, vous passez par une ligne téléphonique),
votre machine doit avoir un nom propre.
<p>
Si le système d'installation détecte bien un périphérique réseau,
il vous affichera la boite de dialogue &MSG-CONFIGURE-NET;.
Si le système ne vous permet pas d'exécuter cette étape, cela
signifie qu'il ne parvient pas à localiser de périphérique réseau.
Si vous disposez bel et bien d'un périphérique réseau, cela signifie
que vous avez probablement échoué dans le paramétrage du
périphérique concerné <ref id="configure-modules">. Revenez en
arrière et cherchez dans les périphériques <tt>net</tt>.
<p>
Dans l'étape &MSG-CONFIGURE-NET;, si le système détecte plus d'une
interface réseau, vous serez invité à choisir celle que vous désirez
initialiser. Vous n'avez besoin que d'en configurer une seule.
Après l'installation, vous pourrez vous occuper des autres
interfaces, pour cela lisez la page de manuel
<manref name="interfaces" section="5">.
<![ %supports-pcmcia [
<p>
Si <prgn>dbootstrap</prgn> détecte que vous avez configuré PCMCIA
(<ref id="configure-pcmcia">), il vous demandera de confirmer
que votre carte réseau est une carte PCMCIA. Ceci définit où et comment
l'initialisation réseau est effectuée.
]]>
<p>
le programme <prgn>dbootstrap</prgn> vous demandera ensuite si vous
préférez utiliser un serveur DHCP ou un serveur BOOTP pour
paramétrer votre réseau. Si vous le pouvez, choisissez &Yes; :
cela vous permet d'échapper aux questions suivantes.
Avec un peu de chance, vous devriez avoir la réponse :
&The-network-has-been-successfully-configured-using-DHCP-BOOTP;.
passez dans ce cas-là à <ref id="install-base">.
S'il y a échec, vérifiez votre câblage et les messages sur
<tt>tty3</tt>, ou continuez et paramétrez votre réseau manuellement.
<p>
Pour paramétrer votre réseau manuellement, <prgn>dbootstrap</prgn>
va vous poser un ensemble de questions en rapport avec votre
réseau ; complétez les réponses en vous aidant de
<ref id="needed-info">. Le système va également résumer les
paramètres de votre réseau et vous demandera de confirmer.
Puis, vous devrez spécifier le périphérique réseau utilisé par votre
connexion principale. Typiquement, il s'agit de « eth0 »,
à savoir le premier périphérique Ethernet.
<p>
Quelques détails techniques, qui peuvent s'avérer utiles :
le programme considère que l'adresse IP du réseau est le résultat
d'un « ET logique bit à bit » de l'adresse IP de votre
système et du masque de réseau (<em>netmask</em>). Il supposera
que l'adresse de diffusion (<em>broadcast</em>) est un « OU
logique bit à bit » entre votre adresse IP et un « NON
logique bit a bit » du masque de réseau. Il supposera que
votre routeur par défaut est également votre serveur de noms
(<em>DNS</em>). Si vous ne savez pas répondre à ce genre de
questions, laissez faire les valeurs par défaut du système ;
vous pourrez les modifier une fois l'installation terminée,
en modifiant le fichier <file>/etc/network/interfaces</file>.
Alternativement, vous pouvez installer <package>etherconf</package>,
qui vous aidera à mettre en place votre configuration réseau.
<sect id="install-base">&MSG-INSTALL-BASE;
<p>
La prochaine étape est l'installation du système de base. Le
système de base est le plus petit ensemble de paquets nécessaires au
fonctionnement d'un système élémentaire et mono-bloc.
Sa taille est inférieure à 70 Mo.
<p>
Au cours de l'étape &MSG-INSTALL-BASE;, si vous ne procédez pas à une
installation à partir d'un cédérom, on vous proposera une liste
de supports pour installer le système de base. Vous devrez
sélectionner le support approprié. Si vous procédez à une installation
à partir d'un cédérom officiel, on vous demandera tout simplement de
l'insérer dans le lecteur.
<p>
Si vous installez le système de base via le réseau, il est à noter
que certaines étapes peuvent s'avérer longues et que la progression
ne sera peut-être pas décelable. En particulier, la récupération du
fichier <file>Packages.gz</file>, ainsi que l'installation du système
de base et des paquets essentiels, tout cela pourrait sembler
bloquée ; soyez patients. Vous pouvez utiliser <tt>df -h</tt> dans
le second terminal pour vous assurer que le contenu de votre disque
est effectivement en train de changer.
<p>
Cependant, si l'installation échoue directement après avoir récupéré
un fichier appelé <file>Release</file>, vous pouvez en déduire que
l'archive réseau n'a pas été trouvée ou qu'elle pose problème.
<p>
Si vous installez le système de base depuis votre
disque dur, indiquez au programme d'installation l'emplacement
du fichier <file>basedebs.tar</file>, comme vous avez pu le faire
pour l'installation du noyau et des modules.
<!-- Keep this comment at the end of the file
Local variables:
mode: sgml
sgml-omittag:t
sgml-shorttag:t
sgml-namecase-general:t
sgml-general-insert-case:lower
sgml-minimize-attributes:max
sgml-always-quote-attributes:t
sgml-indent-step:2
sgml-indent-data:nil
sgml-parent-document:("../install.sgml" "book" "chapt")
sgml-declaration:nil
sgml-exposed-tags:nil
sgml-local-catalogs:nil
sgml-local-ecat-files:nil
End:
-->
<!-- original version: 1.29 -->
<!-- Translation update by pmachard@tuxfamily.org -->
<!-- Initial translation by Eric.VanBuggenhaut@adValvas.be -->
<!-- Transaltion improvement by p.karatchentzeff@free.fr -->
<!-- Transaltion improvement by pbatailler@teaser.fr -->
<chapt id="init-config">Démarrez votre nouveau système Debian
<sect>&MSG-DISK-BOOT;
<![ %i386 %sparc %alpha %hppa %s390 %mips %mipsel %arm [
<p>
Si vous choisissez de démarrer GNU/Linux directement depuis le
disque dur,<![%supports-nfsroot [ et que vous n'installez pas
un poste de travail sans disque,
]]> on vous demandera d'installer un secteur d'amorçage principal
(<em>master boot record</em>). Si vous n'utilisez pas de gestionnaire
de démarrage (c'est probablement le cas si vous ne savez pas ce
qu'est un gestionnaire de démarrage) et si vous n'avez pas d'autre
système d'exploitation sur cette machine, répondez &MSG-YES; à
cette question.
<![ %i386 [ Notez que si vous répondez &MSG-YES;, vous ne pourrez plus, par
exemple, démarrer normalement MS-DOS sur votre machine. Faites attention, et
lisez <ref id="reactivating-win">.]]>
<p>
Si vous répondez &MSG-YES;, on vous demandera ensuite si
vous souhaitez lancer automatiquement GNU/Linux
depuis le disque dur au démarrage du système. La partition root de
GNU/Linux deviendra alors <em>la partition de démarrage</em>—,
celle qui sera chargée depuis le disque dur.
<p>
Notez que le démarrage de plusieurs systèmes d'exploitation
sur une simple machine relève pour ainsi dire de la magie noire.
Ce document ne cherche même pas à documenter les divers
gestionnaires de démarrage (« boot manager »—
« boot loader »), qui peuvent varier suivant les
architectures et même d'une sous-architecture à l'autre. Vous
devriez regarder la documentation de votre gestionnaire de
démarrage pour de plus amples informations. Souvenez-vous :
en travaillant avec le gestionnaire de démarrage, on n'est jamais
assez prudent.
]]>
<!-- for each architecture, talk very briefly about the boot loader, -->
<!-- and how to recover your native OS if feasible -->
<![ %i386 [
<p>
Le chargeur d'amorçage standard pour &architecture;
s'appelle « LILO ». C'est un programme complexe,
qui offre de nombreuses fonctionnalités, parmi lesquelles
la gestion de démarrage de MS-DOS, NT et OS/2. Veuillez-lire
attentivement les instructions contenues dans le répertoire
<file>/usr/share/doc/lilo/</file> si vous avez des besoins
spécifiques ; et lisez aussi le
<url id="&url-lilo-howto;" name="LILO mini-HOWTO">.
<p>
Vous pouvez sauter cette étape pour l'instant, et déterminer
plus tard la partition de démarrage, grâce au programmes GNU/Linux
<prgn>fdisk</prgn> ou <prgn>activate</prgn>.
<p>
Si vous commettez une erreur et que vous ne pouvez plus démarrer
MS-DOS, vous devez utiliser un disque de démarrage MS-DOS et
utiliser la commande <tt>fdisk /mbr</tt> pour réinstaller le secteur
d'amorçage principal de MS-DOS (<em>master boot record</em>)—
mais cela signifie que vous devez aussi trouver un moyen pour
retourner à Debian ! Pour plus d'information, référez-vous à
<ref id="reactivating-win">. ]]>
<![ %m68k [
<p>
Pour les systèmes Macintosh, Atari et Amiga, le système
d'exploitation d'origine devra être conservé tel quel ; il
sera utilisé pour lancer GNU/Linux. Cette étape n'est pas
possible pour ces architectures. ]]>
<![ %alpha [
<p>
Si vous avez choisi l'option de démarrer à partir de SRM,
le programme d'installation écrira
<prgn>aboot</prgn> sur le premier secteur du disque où vous avez
installé Debian. Soyez <em>très</em> prudent car il n'est
<em>pas</em> possible de démarrer plusieurs systèmes
d'exploitation (Par exemple : GNU/Linux,
Free/Open/NetBSD, OSF/l aussi connu sous le nom de Digital Unix
ou encore Tru64 Unix, ou OpenVMS) à partir du même disque. Si
vous possédez un système d'exploitation sur le même
disque que celui où vous avez installé Debian, vous devrez
démarrer Debian à partir d'une disquette.
<p>
Si vous avez démarré depuis MILO, le programme
d'installation essayera de trouver une partition au format
FAT et y copiera <file>linload.exe</file> et le binaire
<file>MILO</file>. ]]>
<![ %sparc [
<p>
Le chargeur d'amorçage standard de &architecture;
s'appelle « silo ». Sa documentation se trouve
dans le répertoire <file>/usr/share/doc/silo/</file>.
<prgn>SILO</prgn> est semblable dans sa configuration et
dans son usage à <prgn>LILO</prgn>, à quelques
exceptions près. D'abord, <prgn>SILO</prgn> permet de lancer
n'importe quelle image de noyau se trouvant sur votre disque,
même si elle n'est pas listée dans
<file>/etc/silo.conf</file>. Cela, parce que <prgn>SILO</prgn>
peut lire les partitions Linux. De plus,
<file>/etc/silo.conf</file> est lu au démarrage, aussi
il n'est pas nécessaire de relancer <prgn>silo</prgn>
après l'installation d'un nouveau noyau, comme se serait le
cas avec <prgn>LILO</prgn>. <prgn>SILO</prgn> peut également
lire les partitions UFS, ce qui signifie qu'il peut
tout aussi bien démarrer les partitions SunOS/Solaris.
C'est pratique si vous souhaitez installer GNU/Linux à côté de
SunOS/Solaris. ]]>
<![ %powerpc [
<sect1> PowerMacs d'antan
<p>
Le chargeur d'amorçage pour les machines Power Macintosh
d'antan est
<prgn>quick</prgn>. Vous pouvez également l'utiliser avec CHRP.
Le programme d'installation essayera de configurer
<prgn>quick</prgn> automatiquement au moment du
&Make-Linux-Bootable-Directly-From-Hard-Disk; Cette
configuration fonctionne sans problème sur les
Powermacs 7200, 7300 et les 7600, et sur certains clones
Power Computing. Il est sûr et certain que cette
installation échouera sur les G3 beiges. Pour tous
les autres vieux PowerPC, tel qu'Apsus,
Be-Box, MBX et PReP, il faudra
utiliser un chargeur d'amorçage générique.
<p>
Si la machine ne démarre pas quand l'installation est terminée
et s'arrête avec un prompt de type
« boot: », taper <tt>linux</tt> suivi
de la touche &enterkey; (la configuration de démarrage par défaut
contenue dans <file>quik.conf</file> est étiquetée linux).
Les étiquettes définies dans <file>quik.conf</file> seront
affichées si vous pressez la touche <tt>Tab</tt> à
l'invite « boot: ». Vous pouvez aussi essayer
de démarrer sur le programme d'installation et modifier
le fichier <file>/targer/etc/quick.conf</file> qui aura
été placé à cet endroit au cours de l'étape
précédentes : &Make-Linux-Bootable-Directly-From-Hard-Disk;
Des informations pour travailler avec <prgn>quick</prgn> sont
disponibles à <url id="&url-powerpc-quik-faq;">.
<p>
Pour démarrer de nouveau sous MacOS sans réinitialiser le
micro-programme en nvram, tapez « bye » à l'invite (en
supposant que MacOS n'a pas été enlevé de la machine). Pour
obtenir une invite du micro-programme, appuyez simultanément sur les
touches « command option o f » lors d'un démarrage
à froid de la machine.
<sect1>PowerMacs modernes
<p>
Les PowerMacs récents (à partir de 1998) utilisent
<prgn>yaboot</prgn> comme chargeur d'amorçage. Le programme
d'installation configurera <prgn>yahoo</prgn> automatiquement ;
aussi, tout ce que vous avez à faire, c'est d'exécuter
l'étape &Make-Linux-Bootable-Directly-From-Hard-Disk;. Si
elle s'achève avec succès, votre système devrait alors
être capable de démarrer et le micro-programme en nvram sera configuré
pour lancer &debian;.
<p>
Sur les machines de type G4 et iBooks, vous pouvez
maintenir la touche « option » enfoncée pour
obtenir un écran graphique, avec un bouton pour chaque système
d'exploitation bootable ; pour &debian; il s'agit d'un
bouton avec une icône de petit pingouin.
<p>
Si vous avez conservé MacOS et qu'à un moment ou à un autre
il a modifié la variable concernant le micro-programme de démarrage,
vous devrez restaurer la configuration par défaut
de ce micro-programme. Pour cela, maintenez enfoncées les
touches « command option p r » lors du démarrage à froid de
la machine.
<p>
Les étiquettes définies dans <file>yaboot.conf</file> seront
affichées si vous appuyez sur la touche <tt>Tab</tt> à
l'invite « boot: ».
<p>
La ré-initialisation du micro-programme en nvram sur les matériels G3
et G4 les fera démarrer par défaut sur &debian; (à condition d'avoir
effectué un partitionnement correct et placé la partition
Apple_Bootstrap en premier). Si &debian; se trouve sur un disque
SCSI et que MacOS se trouve sur un disque IDE, il est possible
que cela ne fonctionne pas et que vous devez lancer
le micro-programme et déclarer le périphérique de démarrage
manuellement en principe <prgn>ybin</prgn> le fait
automatiquement).
<p>
Après avoir lancé &debian; pour la première fois, vous pourrez
ajouter autant d'options que vous le
souhaitez (telles que les options de démarrage double) dans
le fichier <file>/etc/yaboot.conf</file> et démarrer
<prgn>ybin</prgn> pour mettre à jour votre partition de démarrage
avec la nouvelle configuration. S'il vous plaît, lisez le
<url id="&url-powerpc-yaboot-faq;" name="yaboot HOWTO"> pour plus
d'informations. ]]>
<![ %hppa [
Le chargeur d'amorçage sur PA-RISC s'appelle « palo ».
<prgn>PALO</prgn> est similaire dans sa configuration et dans son usage à
<prgn>LILO</prgn>, à quelques exceptions près. D'abord, <prgn>PALO</prgn>
vous permet de lancer n'importe quelle image de noyau sur votre partition
de démarrage. Cela est dû au fait que <prgn>PALO</prgn> sait
lire les partitions Linux.
hppa FIXME ( besoin de plus d'infos )
]]>
<![ %s390 [
Le chargeur d'amorçage S/390 est « zipl ».
<prgn>ZIPL</prgn> est similaire dans sa configuration et dans son
utilisation à <prgn>LILO</prgn>, à quelques exceptions près. S'il
vous plaît, regardez le « LINUX for S/390 Device Drivers and
Installation Commands » à partir du site web « developerWorks »
d'IBM si vous souhaitez en savoir plus sur <prgn>ZILP</prgn>.
]]>
<![ %arm [ <![ %FIXME [ <p><em>FIXME: about the boot manager?</em> ]]> ]]>
<![ %mipsel [
<p>
Le chargeur d'amorçage sur les DECstations est
<prgn>DELO</prgn>. Il doit être installé sur le même
disque que le noyau (ce qui est fait automatiquement
par le programme d'installation). <prgn>DELO</prgn>
accepte différentes configurations, définies dans
<file>/etc/delo.conf</file>. Chaque configuration possède un
nom unique ; l'installation par défaut, créée par le
programme d'installation, est « linux ». Après que
DELO a été installé, le système peut être lancé à partir
du disque dur en entrant
<p>
<tt>boot <var>#</var>/rz<var>id</var>
<var>partnr</var>/<var>name</var></tt>
<p>
au prompt du Firware.
<p>
<taglist>
<tag> <var>#</var> </tag>
<item> Est le TurboChannel du périphérique sur lequel on démarre,
sur de nombreuses DECstations le contrôleur intégré à la carte a
la valeur « 3 ».</item>
<tag> <var>id</var> </tag>
<item> est l'ID SCSI du disque dur sur lequel DELO est
installé.</item>
<tag> <var>partnr</var> </tag>
<item> est le numéro de la partition sur laquelle
<file>/etc/delo.conf</file> réside.</item>
<tag> <var>name</var> </tag>
<item> est le nom de l'entrée de la configuration dans
<file>/etc/delo.conf</file>, qui est « linux »
par défaut.</item>
</taglist>
Dans le cas où <file>/etc/delo.conf</file> se trouve sur la
première partition du disque dur, et que la configuration par
défaut doit être lancée, il est suffisant d'utiliser
<p>
<tt>boot #/rz<var>id</var></tt>
<p>
]]>
<![ %supports-nfsroot [
<p>
Si vous installez un poste de travail sans disque,
démarrer depuis le disque local n'a évidement pas de sens, et
cette étape sera sautée.
<![ %sparc [ Vous pouvez configurer l'OpenBoot pour démarrer
depuis le réseau par défaut ; regardez
<ref id="boot-dev-select-sun">. ]]> ]]>
<sect id="make-boot-floppy">&MSG-FLOPPY-BOOT;
<p>
Même si vous avez l'intention de démarrer votre système
depuis le disque dur, il est conseillé de créer une disquette
de démarrage. La raison est qu'il est possible que le secteur
d'amorçage du disque dur soit mal installé, alors qu'une disquette
de démarrage fonctionnera pratiquement tout le temps.
<![ %m68k %powerpc [ Malheureusement, cette option n'est pas disponible sur
les modèles Macintosh.]]>
Sélectionnez &MSG-FLOPPY-BOOT; depuis le menu et insérez une disquette
vierge comme indiqué. Assurez-vous qu'elle n'est pas protégée
en écriture, car le logiciel doit la formater et écrire dessus.
Étiquetez la disquette « Démarrage personnalisé » et protégez-la
en écriture une fois la création achevée.
<p>
Cette disquette contiendra un noyau et un seul système de fichiers,
avec une instruction pour utiliser votre nouveau système
de fichiers root.
<![ %alpha [
<p>
Malheureusement, on ne peut pas créer de disquette de
démarrage pour les systèmes SRM, étant donné que <prgn>MILO</prgn> et
le noyau ne tiennent pas ensemble sur une seule disquette.
]]>
<sect id="base-boot">Le moment de vérité
<p>
Voici ce que les ingénieurs en électronique appelle le
<em>test de la fumée</em> c'est ce qui se passe
lorsque l'on démarre un nouveau système pour la première fois.
<![ %s390 [ Sélectionnez &MSG-REBOOT; dans le menu,
cela va provoquer l'arrêt de la machine car le redémarrage
ne fonctionne pas sur les S/390 dans ce cas de figure.
Vous devez « IPL » GNU/Linux depuis le lecteur DASD
que vous avez sélectionné comme système de fichiers root au cours
des premières étapes de l'installation.
]]>
<![ %not-s390 %not-m68k [
Si des disquettes se trouvent dans votre lecteur
de disquette, enlevez-les et sélectionnez ensuite
l'option &MSG-REBOOT; dans le menu.
<p>
Si vous démarrez directement sur Debian, et que le système
ne démarre pas, utilisez le support d'installation d'origine
(par exemple la disquette de secours), ou insérez la disquette
« Démarrage personnalisé » si vous l'avez créée, puis
relancez votre système. Si vous <em>n'utilisez pas</em> la
disquette « Démarrage personnalisé », il est probable
que vous deviez ajouter quelques arguments de démarrage : Si
vous démarrez à partir de la disquette de secours, ou
que vous utilisez une technique similaire, vous devrez
spécifier <tt>rescue root=<var>root</var></tt>, où
<var>root</var> est votre partition racine, par
exemple : <file>/dev/sda1</file>. ]]>
<![ %m68k [
<sect1>Démarrer une VME6000
<p>
Si vous avez réalisé une installation sans disque sur une
machine BVM ou Motorola VMEbus : une fois que le système a
lancé le programme <prgn>tftplilo</prgn> depuis le serveur TFTP,
à l'invite <tt>LILO Boot:</tt> entrez une des options
suivantes :
<list>
<item>
« b6000 &enterkey; » pour démarrer une BVME4000/6000 ;
<item>
« b162 &enterkey; » pour démarrer une MVME162 ;
<item>
« b167 &enterkey; » pour démarrer une MVME166/167.
</list>
]]>
<sect1>Démarrage d'un Macintosh
<p>
Allez dans le répertoire qui contient les fichiers d'installation et
démarrez le gestionnaire de démarrage <prgn>Penguin</prgn>, en pressant
la touche <tt>command</tt>. Allez sur la boite de dialogue
<tt>Paramètres</tt> (command-T), et identifiez la ligne d'options du
noyau. Elle devrait ressembler à <tt>root=/dev/ram
video=font:VGA8x16</tt>
<p>
Vous devez la remplacer pour <tt>root=/dev/<var>yyyy</var></tt>.
Remplacez le <var>yyyy</var> par le nom de la partition Linux sur
laquelle vous avez installé le système. (par exemple :
<file>/dev/sda1</file>); vous l'avez déjà indiqué précédement.
Le <tt>video=font:VGA8x8</tt> est plus particulièrement récommandé
aux utilisateurs qui possèdent un écran minuscule. Le noyau devrait
sélectionner une police plus jolie (6x11) mais les pilotes de la console
pour cette police peuvent bloquer la machine, aussi l'emploi des
« 8x16 » et « 8x8 » est plus sûr à cette étape.
Vous pouvez le changer à tout moment.
<p>
Si vous ne souhaitez pas automatiquement démarrer GNU/Linux à chaque
démarrage, désélectionnez l'option <tt>Auto Boot</tt>. Enregistrez vos
paramètres dans le fichiers de préférence grâce à l'option
<tt>Save Settings As Default</tt>.
<p>
Sélectionnez maintenant <tt>Boot Now</tt> (command-B) pour démarrer
votre système GNU/Linux, fraichement installé, à la place du
sustème d'installation RAMdisk.
<p>
Debian devrait démarrer, et vous devriez voir défiler les mêmes
messages que lorsque vous avez démarré pour la première fois
votre système, suivis de quelques nouveaux messages.
<sect id="base-config">Paramétrage post-démarrage de Debian (Base)
<p>
Après le démarrage, on vous demandera de terminer la
configuration de votre système de base, et ensuite de sélectionner
les paquets supplémentaires que vous souhaitez installer.
L'application qui vous guidera au cours de cette étape est appelée
<package>base-config</package>. Si vous souhaitez relancer le programme
<package>base-config</package> une fois l'installation terminée, lancez
<tt>base-config</tt> en tant qu'utilisateur <em>root</em>.
<sect id="base-config-tz">Configuration du fuseau horaire
<p>
On vous demandera en premier lieu de configurer votre fuseau horaire.
<![ %m68k %powerpc [ les horloges matérielles Macintosh sont en
principe configurées grâce au fuseau horaire local. Si vous
souhaitez un démarrage double, sélectionnez local au lieu de GMT.]]>
Après avoir décidé entre une configuration d'horloge GMT ou locale,
vous devrez sélectionner une région puis une ville de cette région
qui se trouve dans le même fuseau horaire que vous. Lorsque vous
sélectionnez dans la liste, vous pouvez taper simplement la première
lettre de la section qui vous intéresse.
<sect id="base-config-md5">Mots de passe MD5
<p>
On vous demandera d'abord si vous souhaitez installer les mots de
passe MD5. C'est une méthode alternative de stockage des mots de
passe sur votre système ; elle est plus sûr que la méthode
standard (appelée « crypt »).
<p>
La configuration par défaut est &MSG-NO;, mais si vous n'avez pas
besoin de NIS et que vous êtes très préoccupé par la
sécurité, vous devriez répondre &MSG-YES;.
<sect id="base-config-shadow">Mots de passe « Shadow »
<p>
À moins que vous ayez répondu &MSG-YES; à la section Mots de passe
MD5, le système vous demandera si vous souhaitez activer les mots
de passe « shadow ». C'est un système qui rend votre
système GNU/Linux plus sûr. Dans un système dépourvu de
mots de passe « shadow », les mots de passe sont stockés
(chiffrés) dans un fichier lisible par tous les
utilisateurs :<file>/etc/passwd</file>. Ce
fichier doit être lisible par toutes les personnes qui
peuvent se connecter sur le système, car il contient des informations
vitales pour ces utilisateurs, par exemple, comment associer
des identifiants numériques d'utilisateur et des noms d'utilisateur.
Partant de là, quelqu'un pourrait raisonnablement récupérer votre
fichier <file>/etc/passwd/</file> et lancer une attaque brutale
(c'est à dire tester systématiquement toutes les combinaisons
possibles de mots de passe pour essayer de les retrouver).
<p>
Si vous avez activé les mots de passe « shadow », les mots
de passe seront stockés dans <file>/etc/shadow</file>, qui ne peut être
lu et modifié que par l'utilisateur root, et n'est lisible que par
le groupe <file>shadow</file>. Par conséquent, nous vous
recommandons d'activer les mots de passe « shadow ».
<p>
Une reconfiguration des mots de passe « shadow » peut
être effectué à tout moment à l'aide du programme
<prgn>shadowconfig</prgn>. Après l'installation, lisez le fichier
<file>/usr/share/doc/passwd/README.debian.gz</file> pour de plus amples
informations.
<sect id="base-config-root">Mise en place du mot de passe de <em>root</em>
<p>
Le compte <em>root</em> est aussi appelé <em>super-utilisateur</em>;
c'est un compte qui contourne toutes les protections de sécurité
présentes sur votre système. Le compte <em>root</em> doit être
uniquement utilisé pour administrer le système, et
pour une durée aussi courte que possible.
<p>
Chaque mot de passe que vous créez devrait contenir de 6 à 8
caractères et devrait aussi combiner des lettres majuscules et des
lettres minuscules ainsi que des caractères de ponctuation. Portez
une extrême attention au choix de votre mot de passe <em>root</em>,
étant donné qu'il s'agit d'un compte puissant. Évitez les mots du
dictionnaire ou des informations personnelles qui pourraient être
facilement devinées.
<p>
Si quelqu'un vous dit qu'il a besoin du mot de passe <em>root</em>, soyez
extrêmement prudent. Vous ne devriez normalement jamais donner
votre mot de passe à quiconque, à moins que vous n'administriez une
machine qui a plus d'un administrateur système.
<sect id="make-normal-user">Créer un utilisateur ordinaire
<p>
Le système vous demandera si vous souhaitez aussi créer un utilisateur
ordinaire. Ce compte devrait être votre principal accès personnel.
Vous ne devriez <em>pas</em> utiliser le compte <em>root</em> pour une
utilisation quotidienne ou comme compte personnel.
<p>
Pourquoi ? Et bien, une des raisons pour éviter d'utiliser
les privilèges de <em>root</em> est qu'il est très facile de causer des
dommages irréparables. Une autre raison est que vous pourriez
lancer, sans le savoir, un programme <em>cheval de Troie</em>—
programme qui tire profit des avantages du super-utilisateur pour
compromettre à votre insu la sécurité du système. N'importe
quel livre sur l'administration système UNIX traite de ce sujet de
manière plus détaillée— si ce sujet est inconnu pour
vous, envisagez d'en lire un.
<p>
Nommez le compte utilisateur comme vous voulez. Par exemple, si votre
nom est Jean Dupont, vous pouvez utiliser
« dupont », « jdupont » ou « jd ».
On vous demandera aussi le nom de l'utilisateur, et, comme
précédemment, un mot de passe.
<p>
Si, après l'installation, vous souhaitez créer
un nouveau compte utilisateur, utilisez la commande
<prgn>adduser</prgn>.
<![ %s390 [
<p>
Vous devez créer un compte utilisateur sur les S/390 si vous
souhaitez vous connecter par le réseau en utilisant telnet. Le
serveur telnet, avec sa configuration par défaut dans Debian,
n'autorise pas les connexions en tant qu'utilisateur root.
Cependant, vous pouvez utiliser <prgn>ssh</prgn> (interpréteur
de commandes sécurisé) pour vous connecter à distance en tant
qu'utilisateur root ; mais c'est déconseillé.
]]>
<![ %not-s390 [
<sect id="PPP">Paramétrage de PPP
<p>
On vous demandera si vous souhaitez installer le reste du système
au moyen de PPP. Si vous faites une installation à partir d'un
cédérom ou si vous êtes connectés à un réseau, vous pouvez en toute
sécurité répondre &MSG-NO; et sauter cette section.
<p>
Si vous choisissez de configurer PPP, un programme nommé
<prgn>pppconfig</prgn> sera lancé. Ce programme vous aidera à
configurer votre connexion PPP. <em>Assurez-vous, quand on vous
demandera le nom de votre connexion, de l'appeler
« provider ».</em>
<p>
Le programme <prgn>pppconfig</prgn> vous guidera et facilitera
la configuration de PPP. Néanmoins, si cela ne marche pas,
regardez ci-dessous pour des instructions détaillées.
<p>
Pour configurer PPP, vous devez connaître les bases de
l'affichage et de l'édition de fichiers sous GNU/Linux. Pour
afficher les fichiers, vous pouvez utiliser le programme
<prgn>more</prgn>, et le programme <prgn>zmore</prgn> pour les
fichiers compressés dont l'extension <tt>.gz</tt>. Par exemple,
pour afficher le fichier <file>README.debian.gz</file>, tapez
<tt>zmore README.debian.gz</tt>. Le système de base est fourni avec
un éditeur nommé <prgn>nano</prgn>, très simple d'utilisation mais
qui possède peu de fonctions. Vous souhaiterez
probablement installer des éditeurs et des afficheurs plus
complets, comme <prgn>jed</prgn>,
<prgn>nvi</prgn>, <prgn>less</prgn> et <prgn>emacs</prgn>.
<p>
Éditez le fichier <file>/etc/ppp/peers/provider</file> et remplacez
<tt>/dev/modem</tt> par <tt>/dev/ttyS<var>#</var></tt>
où <var>#</var> correspond au numéro de votre port série. Sous
Linux, les ports série sont dénombrés à partir de 0 ; votre
premier port série <![ %i386 [ (i.e., <tt>COM1</tt>) ]]> est
<file>/dev/ttyS0</file> sous Linux. <![ %powerpc %m68k [ Sur les
Macintosh équipés de port série, le port du modem est
<file>/dev/ttyS0</file> et le port de l'imprimante est
<file>/dev/ttyS1</file>. ]]>
L'étape suivante consiste à éditer le fichier
<file>/etc/chatscripts/provider</file> et d'y ajouter le numéro
de téléphone de votre fournisseur d'accès, votre identifiant de
connexion et votre mot de passe. S'il vous plaît, n'effacez
pas le « \q » qui précède le mot de passe. Il
évite que le mot de passe n'apparaisse dans les journaux de
connexion.
<p>
De nombreux fournisseurs d'accès utilisent PAP ou CHAP
pour la séquence de connexion, à la place d'une authentification
en mode texte. D'autres utilisent les deux. Si votre fournisseur
requiert PAP ou CHAP, vous devrez suivre des procédures
différentes. Commentez tout ce qui se trouve après la chaîne
de numérotation (celle qui débute par « ATDT »)
dans le fichier <file>/etc/chatscripts/provider</file>, modifiez le
fichier <file>/etc/ppp/peers/provider</file> tel que décrit plus haut,
et ajoutez <tt>user <var>nom</var></tt> où <var>nom</var>
correspond à l'identifiant que vous utilisez pour vous connecter à
votre fournisseur d'accès. Éditez ensuite
<file>/etc/ppp/pap-secrets</file> ou <file>/etc/ppp/chap-secrets</file>
et insérez votre mot de passe.
<p>
Vous aurez aussi besoin de modifier le fichier
<file>/etc/resolv.conf</file> et d'y ajouter les adresses IP
des serveurs de noms (DNS) de votre fournisseur d'accès. Les
lignes de <file>/etc/resolv.conf</file> sont dans le
format suivant :
<tt>nameserver <var>xxx.xxx.xxx.xxx</var></tt> où un <var>x</var> est
un chiffre de l'adresse IP. Vous pouvez éventuellement ajouter
l'option <tt>usepeerdns</tt> au fichier
<file>/etc/ppp/peers/provider</file>, ce qui permettra de choisir
automatiquement les serveurs DNS appropriés, et d'utilisez les
réglages normalement fournis par la machine distante.
<p>
À moins que votre fournisseur d'accès n'utilise une séquence
de connexion différente de la majorité des autres FAI, l'affaire est
réglée ! Lancez la connexion PPP en tapant
<prgn>pon</prgn> en tant que root, et suivez l'exécution avec
la commande <prgn>plog</prgn>. Pour déconnecter,
utilisez <prgn>poff</prgn>, aussi en tant que root.
<p>
Lisez le fichier <file>/usr/share/doc/ppp/README.Debian.gz</file>
pour de plus amples informations sur l'utilisation de PPP sous Debian.
<p>
Pour les connexions SLIP statiques, vous devez ajouter la commande
<tt>slattach</tt> (depuis le paquet <package>net-tools</package>) dans
le fichier <file>/etc/init.d/network</file>. Les connexions SLIP
dynamiques nécessitent l'utilisation du paquet <package>gnudip</package>.
<![ %supports-pcmcia [
<sect>Enlevez PCMCIA
<p>
Si vous n'avez pas besoin du PCMCIA, vous pouvez choisir de
l'enlever à ce point. Ceci permettra un meilleur démarrage ;
de plus, il sera plus facile de remplacer votre noyau
(PCMCIA nécessite de nombreuses corrélations entre les versions
des pilotes PCMCIA, les modules du noyau, et le noyau lui-même).
]]>
]]>
<sect id="configure-apt">Configuration d'APT
<p>
Le principal outil utilisé pour installer des paquets
sur les systèmes Debian est un programme appelé <prgn>apt-get</prgn>,
il est inclus dans le paquet <package>apt</package>.
<footnote>
<p>
Notez que le programme réellement utilisé pour
installer les paquets est <prgn>dpkg</prgn>. Néanmoins, ce
paquet est plutôt un outil de bas-niveau. <prgn>apt-get</prgn>
utilise <prgn>dpkg</prgn> quand il en a besoin ;
il s'agit d'un outil de haut niveau car il sait aussi bien installer
les paquets nécessaires à l'installation du
paquet que vous voulez installer, que récupérer le paquet à
partir de votre cédérom, du réseau, ou d'ailleurs.
</footnote>
APT doit cependant être configuré, pour qu'il sache où récupérer
les paquets. L'application qui vous aidera dans
cette tâche s'appelle <prgn>apt-setup</prgn>.
<p>
L'étape suivante dans le processus d'installation consiste à
indiquer où trouver les autres paquets Debian.
Remarquez que vous pouvez ré-exécuter cet outil à n'importe quel
moment une fois que l'installation est finie, en tapant
<prgn>apt-setup</prgn>, ou en modifiant manuellement le fichier
<file>/etc/apt/source.list</file>.
<p>
Si vous démarrez depuis un cédérom officiel, alors ce cédérom
sera automatiquement défini comme une source APT. Vous le saurez
en voyant que ce cédérom est lu ; puis on vous demandera
si vous avez d'autres cédéroms à déclarer. Si vous possédez un jeu
de plusieurs cédéroms — c'est le cas pour la plupart des
gens — vous devez les faire explorer un par un.
<p>
Pour les utilisateurs qui ne disposent pas d'un cédérom officiel,
un ensemble de choix sur la manière
d'accéder aux paquets Debian leur sera proposé : HTTP,
FTP, cédérom, ou système de fichiers local. Les utilisateurs
de cédéroms, pourront accéder à cette étape en demandant
explicitement l'ajout d'une autre source.
<p>
Vous devriez savoir qu'il est parfaitement acceptable d'avoir
plusieurs sources APT, y compris pour une même archive
Debian. <prgn>apt-get</prgn> ira chercher automatiquement le
paquet portant le numéro de version le plus élevé parmi les sources
disponibles. Ou, par exemple, si vous possédez à la fois
une source HTTP et une source cédérom, <prgn>apt-get</prgn>
utilisera automatiquement le cédérom local lorsque c'est
possible, et n'utilisera la source HTTP que si une nouvelle version y
est disponible. Néanmoins, il n'est pas judicieux d'ajouter
des sources inutiles, dans la mesure
où cela aura tendance à ralentir le processus de sélection
des nouvelles versions sur le réseau.
<sect1 id="configure-apt-net">Configurer les sources de paquets réseau
<p>
Si vous prévoyez d'installer le reste de votre système via le
réseau, l'option la plus commune est de sélectionner la source
« http ». La source « FTP » est aussi
acceptable, mais a tendance à être légèrement plus lente
dans l'établissement des connexions.
<p>
Pour chacune des sources réseau, il vous sera
demandé si vous voulez utiliser des « logiciels non-US ».
En règle générale, vous devrez répondre &MSG-YES; car,
dans le cas contraire, vous ne pourrez pas installer les logiciels
utilisant la cryptographie, comme le bien connu <prgn>ssh</prgn>.
<p>
Ensuite, on vous demandera si vous voulez utiliser des logiciels
qui ne sont pas libres. Ceci englobe des logiciels commerciaux
ou d'autres logiciels qui ne répondent pas aux critères
définis dans les
<url id="&url-dfsg;" name="Les principes du logiciel libre selon Debian">.
Il est intéressant de répondre &MSG-YES;, mais prenez garde
en installant de tels logiciels, car vous devrez vous assurer
que vous respectez leurs licences.
<p>
L'étape suivante, dans la configuration des sources
réseau, consiste à dire à <prgn>apt-setup</prgn> dans quel
pays vous vivez. Ceci configure le miroir réseau Debian
officiel que vous allez utiliser. En fonction du lieu
sélectionné, une liste des machines disponibles vous sera
proposée. Il suffit généralement de choisir celle qui se
situe en haut de la liste, mais n'importe laquelle devrait
fonctionner.
<p>
Si vous êtes en train de procéder à une installation via HTTP,
on vous demandera de configurer votre serveur mandataire
(« proxy ». C'est parfois nécessaire pour les personnes
qui se trouvent derrière des pare-feux, ou des réseaux d'entreprise,
etc.
<p>
Enfin, votre nouvelle source de paquets va être testée.
Si tout va bien, on vous demandera si vous souhaitez ou non
recommencer l'opération pour une autre source.
<sect id="install-packages">
<heading>Installation de paquets : simple ou avancée</heading>
<p>
On vous demandera ensuite si vous voulez ou non installer les
paquets par une méthode simple ou par une méthode avancée, plus fine.
Nous vous recommandons de commencer par la méthode simple, dans la
mesure où vous pourrez toujours recourir à la méthode avancée
ultérieurement.
<p>
Sachez que pour une installation simple,
<prgn>base-config</prgn> utilise principalement le programme
<prgn>tasksel</prgn>. Pour une installation de paquets avancée,
c'est le programme <prgn>dselect</prgn> qui sera exécuté.
Chacun de ces programmes peut être utilisé, à tout
moment une fois l'installation terminée, pour installer
davantage de paquets. Une fois que l'installation est finie, si
vous voulez un paquet particulier, tapez simplement
<tt>apt-get install <var>paquet</var></tt>, où <var>paquet</var>
est le nom du paquet désiré.
<sect id="preselections">
<heading>Sélection simple des paquets — l'installateur de tâche</heading>
<p>
Si vous choisissez une installation « simple », vous
serez dirigé sur l'installateur de tâche (<prgn>tasksel</prgn>).
À travers cette technique, Debian propose un ensemble de configurations
logicielles prêtes à l'emploi. En outre, vous pouvez toujours
choisir de procéder à une installation de paquet au cas par cas.
C'est le rôle du programme <prgn>dselect</prgn>, décrit plus
bas. Mais, avec près de &num-of-distrib-pkgs; paquets disponibles
cela peut être long !
<p>
C'est aussi pour cette raison que vous d'abord choisir
les <em>tâches</em>, et, par la suite ajouter
des paquets au cas par cas. Ces tâches représentent,
approximativement, les diverses choses qu'on peut faire avec un
ordinateur, par exemple,
« bureautique » ,
« développement en C » ou « serveur de
fichiers ».
<p>
Chaque tâche peut être mise en surbrillance et grâce à
« Task Info » vous pouvez obtenir plus d'informations.
Une description détaillée ainsi que les listes de paquets qui seront
installés est affichée. Un tableau répertoriant la taille approximative
de l'ensemble des tâches proposées se trouve dans
<ref id="tasksel-size-list">.
<p>
Une fois que vous avez choisi les tâches, sélectionnez
« Finish ». A ce moment là,
<prgn>apt-get</prgn> installera les paquets que vous avez sélectionné.
Notez que si vous n'avez sélectionné aucune tâche, tous les paquets
standards, importants ou nécessaires qui ne sont pas encore installés
seront installés. Cette fonctionnalité est la même que celle qui est
réalisée par la commande tasksel -s en ligne de commande, et qui
représente pour le moment 37 Mo d'archives. On vous montrera
le nombre de paquets qui seront installés, ainsi que, si besoin est,
la quantité de paquets en kilo-octets, qui devra être téléchargée.
<p>
Des &num-of-distrib-pkgs; paquets disponibles dans Debian,
seule une petite minorité est traitée par les tâches proposées
dans l'installateur de tâches. Pour obtenir des informations
sur les paquets supplémentaires, utilisez soit <tt>apt-cache
search <var>chaîne-de-recherche</var></tt> pour une chaîne de caractères
donnée (regardez le page de manuel <manref name="apt-cache"
section="8">) ou bien le programme <prgn>dselect</prgn> comme décrit
ci-dessous.
<sect id="install-advanced">
<heading>Sélection « avancée » de paquets avec <prgn>deselect</prgn></heading>
<p>
Si vous avez choisi la sélection avancée
des paquets, vous allez être dirigé sur le programme
<prgn>dselect</prgn>. Il est nécessaire d'avoir lu le <url
id="&url-local-dselect-beginner;" name="guide de dselect">
avant de lancer <prgn>dselect</prgn>.
<prgn>dselect</prgn> permet de sélectionner les <em>paquets</em>
à installer sur votre système. Vous devez être le super-utilisateur
(<em>root</em>) pour exécuter <prgn>dselect</prgn>.
<sect>Se connecter
<p>
Après avoir installé les paquets, vous vous retrouvez
face à l'invite de connexion (login). Connectez-vous en utilisant
le nom d'utilisateur et le mot de passe que vous avez choisi. Votre
système est maintenant prêt à être utilisé.
<p>
Si vous êtes un nouvel utilisateur, vous voudrez peut-être
parcourir la documentation qui sera installée sur
votre système quand vous commencerez à l'exploiter. Il existe
plusieurs systèmes de documentation ; un travail est actuellement
en cours afin de les intégrer dans un tout cohérent. Vous trouverez
ci-dessous quelques points de départ.
<p>
La documentation qui accompagne les programmes que vous avez installés
se trouve dans le répertoire <file>/usr/share/doc/</file>, dans un
sous-répertoire qui porte le nom du programme. Par exemple,
le Guide de l'utilisateur d'apt, programme qui installe d'autres
programmes sur votre système, se situe dans le fichier
<file>/usr/share/doc/apt/guide.html/index.html</file>.
<p>
De plus, il y a quelques répertoires particuliers dans la
hiérarchie <file>/usr/share/doc/</file>. Les HOWTOs Linux sont
installés au format .gz dans les répertoires
<file>/usr/share/doc/HOWTO/en-txt/</file> et
<file>/usr/share/doc/HOWTO/en-txt/mini/</file>. Le
fichier <file>/usr/share/doc/HTML/index.html</file>
contient des index, que l'on peut parcourir, sur le contenu
de la documentation installée par <prgn>dhelp</prgn>.
<p>
Un moyen facile de consulter ces documents est d'exécuter
<tt>cd /usr/share/doc/</tt>, puis de taper <tt>lynx</tt>
suivi d'un espace et d'un point (le point représente le
répertoire courant).
<p>
Vous pouvez aussi taper <tt>info (commande)</tt> ou <tt>man
(commande)</tt> pour obtenir des informations
sur la plupart des commandes disponibles depuis l'interpréteur de
commandes. En tapant <tt>help</tt>, vous afficherez l'aide sur les
commandes de l'interpréteur de commandes. Et si vous tapez une commande
suivie par <tt>--help</tt>, un court résumé sur
l'usage de cette commande sera affiché. Si le résultat
d'une commande défile au-delà du haut de l'écran, tapez <tt>| more</tt>
après la commande de façon à provoquer une pause entre chaque écran.
Pour voir une liste de toutes les commandes disponibles qui commencent
par une lettre donnée, tapez cette lettre, suivie de deux fois la
touche de tabulation.
<p>
Pour une introduction plus complète sur Debian et GNU/Linux, regardez
<file>/usr/share/doc/debian-guide/html/noframes/index.html</file>.
Notez que cette documentation existe aussi en français.
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End:
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