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[comit] boot-floppies/documentation/fr/partitioning.sgml



Intégré les corrections de Philippe Batailler,
merci.

-- 
° /\     Guillaume Allègre   Guillaume.Allegre@imag.fr    +33 04.76.51.45.55
 /  \/\  Equipe Géométrie Algorithmique     /    Computational Geometry Team
/   /  \ Labo. LMC-IMAG       Univ. J. Fourier       Grenoble         France
<!-- original version: 1.53 -->
<!-- Translation update by Guillaume Allègre, gallegre@april.org, 20020416 -->
<!-- Proof-read by Philippe Batailler -->

<chapt id="partitioning">Partitionnement pour Debian
     <p>
Le menu &MSG-PARTITION-DISK; vous présente la liste des lecteurs que
vous pouvez partitionner et exécute un logiciel de partitionnement.
Vous devez créer au moins une partition « Linux native » (type 83)
et vous voudrez probablement au moins une partition « Linux Swap »
(type 82).

  <sect id="partition-intro">Décider des partitions et de leurs tailles pour Debian
    <p>
Au strict minimum, GNU/Linux a besoin d'une partition pour lui-même.
Vous pouvez avoir une seule partition contenant le système entier, les
applications et vos fichiers personnels. La plupart des gens pensent
qu'une partition d'échange (swap) est nécessaire, bien que ce ne soit 
pas tout à fait vrai.
Le « Swap » est l'espace de travail du système d'exploitation&nbsp;; 
il lui permet d'utiliser de l'espace disque comme « mémoire
virtuelle ». En le plaçant sur une partition séparée, Linux peut en
faire un usage bien plus efficace. Il est possible de forcer Linux à
utiliser un fichier normal comme espace d'échange, mais ce n'est pas
recommandé.
      <p>
La plupart des gens choisissent d'utiliser plus de partitions que le
minimum requis pour GNU/Linux.
Il y a deux raisons pour que vous ayez envie de diviser le système
de fichiers en de nombreuses petites partitions. La première 
concerne la sécurité. Si le système de fichiers est corrompu,
en général une seule partition est affectée. Donc, vous n'avez à remplacer
(à partir des sauvegardes que vous avez soigneusement conservées) qu'une
partie de votre système. Au minimum, vous devriez envisager la création
de ce qui est communément appelée la « partition racine ». Elle contient
les composants les plus essentiels du système. Si une autre partition
est corrompue, vous pourrez toujours amorcer Linux pour réparer le
système. Cela peut vous épargner le désagrément d'avoir à réinstaller le
système entier.
      <p>
La seconde raison est généralement plus importante pour une
entreprise, mais cela dépend vraiment de l'utilisation de votre machine.
Supposons que quelque chose commence à consommer de l'espace disque de
façon incontrôlée.
Si le processus à l'origine du problème possède des droits 
de super-utilisateur (le système
interdit un pourcentage du disque aux utilisateurs), vous pourriez
soudainement vous trouver à court d'espace disque. Ce n'est pas bon
car l'OS a besoin d'utiliser des fichiers réels (en dehors de l'espace
d'échange) pour de nombreuses tâches.
Cela pourrait même ne pas être un problème provenant de votre machine locale.
Par exemple, recevoir des envois en nombre de messages électroniques
peut facilement
remplir une partition. En utilisant plusieurs partitions, vous protégez
le système de beaucoup de ces problèmes. Pour reprendre encore l'exemple du 
courrier, en plaçant <file>/var/mail</file> sur sa propre
partition, la majeure partie du système marchera même si vous êtes
submergé de courrier non sollicité (<em>spam</em>).
      <p>
Le seul inconvénient qu'il y a à utiliser plusieurs partitions est qu'il
est souvent difficile de connaître ses besoins à l'avance. Si vous
faites une partition trop petite, vous aurez soit à réinstaller
le système soit à déplacer constamment des fichiers pour faire
de la place sur la partition sous-dimensionnée. D'un autre côté, si
vous faites une partition trop grande, vous aurez perdu de l'espace
pouvant être utile ailleurs. L'espace disque est bon marché de nos
jours, mais pourquoi jeter votre argent par les fenêtres ?

<![%ia64 [
  <sect>Partitionnement de disque sur architecture ia64
      <p>
Le microprogramme (<em>firmware</em>) EFI pour ia64 supporte deux formats
de table de partitions (ou d'étiquette disque), GPT et MS-DOS.  
MS-DOS est le format classique des PCs i386, et n'est pas recommandé
pour les systèmes ia64. Le logiciel d'installation fournit 
deux programmes de partitionnement,
<prgn>cfdisk</prgn> et <prgn>parted</prgn>.  
La documentation de <prgn>cfdisk</prgn> est disponible à l'adresse
<url id="cfdisk.txt" name="here">, et la documentation de <prgn>parted</prgn> 
à <url id="parted.txt" name="here">.  
<prgn>parted</prgn> est capable de gérer à la fois les tables GPT et MS-DOS,
alors que <prgn>cfdisk</prgn> ne connaît que les tables MS-DOS.
Il est très important de noter que si votre disque est partitionné
avec une table GPT et que vous vouliez passer à des tables MS-DOS, vous
devez utiliser <prgn>parted</prgn> pour créer la nouvelle partition.
Ceci car les deux tables utilisent des zones différentes du disque, et
<prgn>cfdisk</prgn> ne sait pas comment enlever une table GPT.
      <p>
Une différence importante entre <prgn>cfdisk</prgn> et <prgn>parted</prgn>
est leur manière d'identifier le type de chaque partition.
<prgn>cfdisk</prgn> utilise un octet de la table de partitions (par exemple,
83 pour une partition linux ext2fs) alors que <prgn>parted</prgn> identifie
le type de la partition en examinant les données qui y sont stockées.
Cela signifie que <prgn>parted</prgn> ne considérera une partition
comme partition d'échange (<em>swap</em>) que lorsque vous l'aurez
formattée en tant que telle. De même, il ne détectera une partition
linux ext2fs que lorsque vous aurez créé un système de fichier dessus.
<prgn>parted</prgn> vous permet de créer des systèmes de fichier, et
de formatter des partitions d'échange, et vous devriez le faire depuis
<prgn>parted</prgn> lui-même. 
      <p>
Malheureusement, <prgn>parted</prgn> est un programme en ligne de
commande et n'est pas aussi convivial que <prgn>cfdisk</prgn>.
En supposant que vous désiriez effacer tout votre disque, et créer une
table GPT et quelques partitions, vous aurez à taper une succession de
commandes de ce genre&nbsp;:
      <p>
<example>
      mklabel gpt
      mkpartfs primary fat 0 50
      mkpartfs primary linux-swap 51 1000
      mkpartfs primary ext2 1001 3000
      set 1 boot on
      print
      quit
</example>
Ces commandes créent une nouvelle table de partitions, et trois partitions,
utilisées en tant que partition de boot EFI, partition d'échange, et
système de fichiers racine. Enfin, on positionne le drapeau de boot
sur la partition EFI.
Les partitions sont spécifiées en Mo, avec les décalages de début et
de fin à partir du début du disque. Ainsi, par exemple, nous avons
créé ci-dessus un système de fichier ext2fs de 1999&nbsp;Mo, démarrant à
1001&nbsp;Mo du début du disque.
Veuillez noter que le formattage de l'espace d'échange avec
<prgn>parted</prgn> peut prendre quelques minutes, car il cherche à
détecter les mauvais blocs de la partition.

]]>
    <sect id="directory-tree">L'arborescence des fichiers
    <p>
&debian; adhère à la <url id="&url-fhs-home;" name="Norme de hiérarchie
du système de fichiers"> pour le nommage des fichiers et des
répertoires. Cette norme permet aux utilisateurs et aux logiciels de
prévoir l'emplacement des fichiers et des répertoires. Le répertoire
racine est simplement représenté par la barre oblique <file>/</file>. 
Au niveau de la racine, tous les systèmes Debian incluent ces 
répertoires&nbsp;:
<example>
       bin       Binaires (exécutables) des commandes essentielles
       boot      Fichiers statiques pour le chargeur d'amorçage (boot)
       dev       Fichiers des pilotes de périphériques
       etc       Configuration système propre à la machine
       home      Répertoires personnels des utilisateurs
       lib       Bibliothèques partagées et modules noyaux essentiels
       mnt       Point de montage pour les montages temporaires 
       proc      Répertoire virtuel pour les informations systèmes
       root      Répertoire personnel de l'utilisateur root
       sbin      Exécutables système essentiels
       tmp       Fichiers temporaires
       usr       Hiérarchie secondaire
       var       Données variables
</example>
<!--   Apparently we don't conform with fhs here: -->
<!--       opt       Add-on application software packages  -->

La liste suivante décrit quelques caractéristiques importantes 
des répertoires et des partitions.

<list>
	<item>
La partition racine <file>/</file> doit toujours contenir les
répertoires&nbsp;: 
<file>/etc</file>, <file>/bin</file>, <file>/sbin</file>,
<file>/lib</file> et <file>/dev</file>, sinon votre système ne pourra
pas démarrer. En général, 100&nbsp;Mo sont nécessaires, mais cela peut varier.
	<item>
<file>/usr</file>&nbsp;: tous les programmes utilisateurs 
(<file>/usr/bin</file>), les bibliothèques (<file>/usr/lib</file>), 
la documentation (<file>/usr/share/doc</file>)... sont dans ce
répertoire. 
C'est cette partie du système de fichiers qui a besoin du plus d'espace. 
Vous devriez disposer d'au moins 500&nbsp;Mo d'espace disque. 
Si vous voulez installer plus de paquets, vous devriez augmenter
l'espace disque attribué à ce répertoire.
          <item>
<file>/home</file>&nbsp;: chaque utilisateur mettra ses données dans
un sous-répertoire de ce répertoire. La place nécessaire dépend du
nombre d'utilisateurs sur le système, et du genre de fichiers qu'ils
devront stocker. Selon l'utilisation du système, vous devriez réserver
environ 100&nbsp;Mo par utilisateur, à adapter selon vos besoins.
          <item>
<file>/var</file>&nbsp;: toutes les données variables comme les
articles des forums usenet, les messages électroniques, les sites web,
le cache d'APT, etc. seront placées dans ce répertoire. La place
nécessaire dépend énormément de l'usage que vous faites de votre
ordinateur, mais pour la plupart des administrateurs, elle sera dictée
par la charge due aux outils de gestion des paquets.
Si vous envisagez de faire une installation complète de tout ce que
Debian peut vous offrir en une seule fois, réserver 2 ou 3 Go d'espace
pour <file>/var</file> devrait suffire. Si vous préférez installer
le tout en plusieurs étapes (p. ex., d'abord les services et
utilitaires, puis les outils texte, puis X11...), vous pouvez vous 
contenter de 300&nbsp;Mo pour <file>/var</file>.  
Si l'espace disque est une contrainte majeure et que vous ne voulez
pas utiliser APT, ou du moins pas pour des mises à jour majeures, vous
pouvez vous en tirer avec 30 à 40&nbsp;Mo dans <file>/var</file>.
           <item>
<file>/tmp</file>&nbsp;: si un programme crée des données temporaires,
elles seront probablement placées dans <file>/tmp</file>. 
20 à 50&nbsp;Mo devraient suffire.
</list>

<![ %i386 [
	<sect>Limitations sur les disques de PC
	  <p>
Les BIOS des PC ont généralement leurs propres contraintes pour le
partitionnement des disques. Il y a une limite sur le nombre de
partitions « primaires » et « logiques » qu'un disque peut contenir.
De plus, avec les BIOS antérieurs à 1994-98 (selon les constructeurs),
il y a des limites sur l'emplacement des partitions à
partir desquelles on peut démarrer le système. Vous trouverez plus
d'information dans le <url
id="&url-partition-howto;" name="Linux Partition HOWTO">, et le <url
id="&url-phoenix-bios-faq-large-disk;" name="Phoenix BIOS FAQ">, mais cette
section contient un bref survol pour vous aider à aplanir les difficultés
les plus courantes.
	  <p>
À l'origine, le système de partitionnement des disques de PC est basé
sur les partitions « primaires », mais il ne peut y en avoir que quatre.
Pour passer outre cette limitation, les partitions « étendues » 
et « logiques » ont été inventées. En configurant une partition primaire 
en partition étendue, vous pouvez subdiviser l'espace alloué à cette
partition en partitions « logiques ». La partition étendue peut
contenir jusqu'à 60 partitions logiques ; en revanche, 
il ne peut y avoir qu'une seule partition étendue par disque.
	  <p>
Linux limite le nombre de partitions à 15 par disque SCSI (3
partitions primaires utilisables et 12 partitions logiques dans la
partition étendue) et à 63
par disque IDE (3 partitions primaires et 60 partitions logiques).
	  <p>
Si vous avez un gros disque IDE, et que vous n'utilisez ni l'adressage
LBA ni les pilotes en couche (quelquefois fournis par les
constructeurs de disques), la partition de démarrage (celle qui
contient l'image noyau) doit être placée dans les 1024 premiers
cylindres de votre disque dur (habituellement, autour de 524&nbsp;Mo, sans
la translation du BIOS).
          <p>
Cette restriction ne s'applique pas si vous avez un BIOS postérieur à
1995-98 (selon les constructeurs) qui supporte la norme 
« Enhanced Disk Drive Support Specification ».
Lilo, le chargeur Linux, et l'alternative Debian, <prgn>mbr</prgn>, ont
besoin du BIOS pour charger en RAM le noyau lu sur le disque. 
Si les extensions du BIOS int 0x13 pour l'accès aux gros disques sont
présentes, elles seront utilisées. Sinon, l'interface standard d'accès
au disque sera utilisée par défaut, et elle ne permettra pas de
démarrer sur des emplacements situés après le 1023e cylindre du
disque. Une fois que Linux est démarré, peu importe le BIOS de votre
ordinateur, ces restrictions ne s'appliquent plus, puisque Linux
n'utilise pas le BIOS pour les accès disque. 
	  <p>
Si vous avez un gros disque, vous devrez peut-être utiliser des
techniques de translation de cylindres que vous pouvez configurer
dans le BIOS, comme le mode d'adressage LBA (Linear Block Addressing),
ou le mode de translation CHS. 
Vous trouverez plus d'informations sur la gestion des gros disques dans le
<url id="&url-large-disk-howto;" name="Large Disk HOWTO">.
Si vous utilisez une méthode de translation de cylindres, et que le
BIOS ne supporte pas les extensions pour l'accès aux gros disques, votre
partition de démarrage devra être contenue dans la partie correspondant 
aux 1024 premiers cylindres <em>translatés</em>.
          <p>
La meilleure façon de régler ce problème est de créer une petite
partition (5 à 10&nbsp;Mo doivent suffire) en début de disque, qui sera la
partition de démarrage, puis de créer toutes les autres partitions que
vous voulez dans l'espace restant. Cette partition de démarrage 
<em>devra</em> être montée sur <file>/boot</file>, le répertoire où
seront stockés les noyaux Linux. Cette configuration marchera sur tous
les systèmes, quel que soit votre mode d'adressage (LBA) ou de
translation (CHS), et quel que soit votre BIOS, avec ou sans extensions.

]]>

      <sect>Schéma de partitionnement recommandé
	<p>
Pour les nouveaux utilisateurs, les machines Debian personnelles ou 
familiales, et autres systèmes mono-utilisateurs, une simple partition
<file>/</file> (plus celle d'échange) est sans doute la solution la
plus simple. Cette idée peut cependant poser problème avec les plus
gros disques (20 Go). À cause des limitations d'ext2fs, mieux vaut
éviter de créer une partition supérieure à 6 Go environ.
	<p>Pour les systèmes multi-utilisateurs, il vaut mieux placer
les répertoires <file>/usr</file>, <file>/var</file>, <file>/tmp</file>, 
et <file>/home</file> chacun sur une partition distincte de la
partition <file>/</file>.
	<p>
Dans certains cas, vous pourriez avoir besoin d'une partition
<file>/usr/local</file> distincte si vous prévoyez d'installer beaucoup de
programmes qui ne font pas partie de la distribution Debian. 
Si votre machine est destinée à être un serveur de courrier, vous
pourriez avoir besoin de mettre <file>/var/mail</file> sur 
une partition distincte. Parfois, mettre
<file>/tmp</file> sur sa propre partition, par exemple 20 à 50&nbsp;Mo est une
bonne idée. Si vous mettez sur pied un serveur avec beaucoup de comptes
utilisateurs, il est généralement intéressant d'avoir une grande partition
distincte pour <file>/home</file>. En général, la méthode de partitionnement 
varie d'un ordinateur à l'autre, en fonction de son usage.
	<p>
Pour des systèmes très complexes, consultez le <url
id="&url-multidisk-howto;" name="Multi Disk HOWTO">. Il contient des
informations très précises qui intéresseront les fournisseurs d'accès à
Internet et les personnes installant des serveurs.
	<p>
En ce qui concerne la taille de la partition d'échange (swap), 
les avis sont partagés. Une règle traditionnelle, qui fonctionne bien, 
est d'utiliser autant d'espace d'échange que de RAM. 
Dans la plupart des cas, cette taille ne devrait pas être 
inférieure à 16&nbsp;Mo. 
Bien sûr, il y a des exceptions. Si vous essayez de résoudre 10000
équations simultanément sur une machine avec 256&nbsp;Mo de RAM, vous
pourriez avoir besoin d'un giga octet (ou plus) d'échange.
<![ %m68k [ D'un autre côté, les Atari Falcons et les Macs semblent 
souffrir quand ils swappent. 
En conséquence, au lieu d'augmenter la partition d'échange, ajoutez
autant de RAM que possible. ]]>
	<p>
Sur les architectures 32 bits (i386, m68k, SPARC 32 bits et PowerPC),
la taille maximale d'une partition d'échange est de 2&nbsp;Go (sur les
Alpha et les Sparc 64, elle est si grande qu'elle est virtuellement
infinie). Cela devrait suffire pour presque tous les systèmes.
De toute façon, si vos besoins en espace d'échange sont aussi importants,
vous devriez probablement essayer de disperser les partitions d'échange 
sur des disques différents (appelés aussi « spindles ») et, si
possible, sur des canaux IDE ou SCSI différents. Le noyau équilibrera
l'utilisation de l'espace d'échange entre les différentes partitions,
afin d'obtenir de meilleures performances.
	<p>
Comme exemple, la machine de l'un des auteurs possède 32&nbsp;Mo de
RAM et un disque IDE de 1.7&nbsp;Go sur <file>/dev/hda</file>. 
Il y a une partition de 500&nbsp;Mo pour un autre système sur 
<file>/dev/hda1</file> (qui aurait dû être créée de 200&nbsp;Mo
puisqu'elle n'est jamais utilisée). Une partition d'échange de 32&nbsp;Mo est
utilisée sur <file>/dev/hda3</file> et le reste (environ 1,2&nbsp;Go sur
<file>/dev/hda2</file>) est la partition Linux.
    <p>
Pour d'autres exemples, reportez-vous à <url id="&url-partition-examples;"
name="Partitioning Strategies">. Pour avoir une idée de la place
nécessaire pour les tâches que vous pourriez avoir envie de rajouter à
la fin de votre installation, consultez <ref id="tasksel-size-list">.

<![ %hppa [
    <sect1>Partitions nécessaires au chargeur de boot
      <p>
PALO, le chargeur de boot pour HPPA, nécessite une partition de type
"F0" quelque part dans les deux premiers Go.
C'est la partition où seront stockés le chargeur de boot et un noyau
et un ramdisk optionnels, aussi faites-la assez grande, au moins 4&nbsp;Mo
(je préfère 8 à 16&nbsp;Mo). Le microprogramme (<em>firmware</em>) 
exige de plus que le noyau Linux réside dans les deux premiers Go. 
On règle souvent cette question en mettant la totalité de la partition racine
ext2 dans les deux premiers Go du disque. Sinon, vous pouvez créer
une petite partition ext2 au début du disque et la monter sur 
<file>/boot</file>, le répertoire où les noyaux Linux seront stockés.
<file>/boot</file> doit être assez gros pour contenir autant de noyaux
que vous pourriez vouloir charger&nbsp;; 8 à 16&nbsp;Mo sont
généralement suffisants.
]]>

<![ %ia64 [
    <sect1>Partitions nécessaires au chargeur de boot
      <p>
ELILO, le chargeur de boot pour ia64, nécessite une partition
contenant un système FAT. Si vous avez utilisé une table de partitions
GPT, cette partition doit avoir le drapeau <tt>boot</tt> positionné.
Si vous avez utilisé une table de partitions MS-DOS, cette partition
devrait être de type "EF". La partition doit être assez grande pour
contenir le chargeur de boot et tous les noyaux et ramdisks que vous
voudrez utiliser pour démarrer. Une taille minimum serait de
16&nbsp;Mo mais si vous voulez faire du développement ou des
expérimentations avec plusieurs noyaux, vous pouvez monter à
128&nbsp;Mo.
]]>

<![ %mips [
    <sect1>Partitions nécessaires au chargeur de boot
    <p>
SGI Indys nécessite une étiquette de disque (<em>disklabel</em>) SGI
afin de pouvoir démarrer le système depuis le disque dur. Elle peut
être créée à partir du menu expert de <prgn>fdisk</prgn>, option g. 
L'en-tête du volume ainsi créé (numéro de partition 9) devrait faire au moins
3&nbsp;Mo. Afin de pouvoir y stocker plusieurs noyaux, une taille de
10&nbsp;Mo est recommandée. Si l'en-tête de volume est trop petit, vous
pouvez tout simplement effacer la partition numéro 9 et la recréer
avec une taille différente. Notez que l'en-tête de volume doit démarrer
au secteur 0.
]]>


      <sect id="disk-naming">Nommage des périphériques sous Linux
	<p>
Le nom des disques et des partitions sous Linux est différent des autres
systèmes d'exploitation. Vous devez connaître les noms utilisés lors
de la création et du montage de partitions. Voici les principales 
conventions de nommage&nbsp;:
<list>

<![ %not-s390 [
	    <item>
Le premier lecteur de disquette est nommé « /dev/fd0 ». 
	    <item>
Le second lecteur de disquette est nommé « /dev/fd1 ». 
	    <item>
Le premier disque SCSI (selon l'ID SCSI) est nommé « /dev/sda ».
	    <item>
Le deuxième disque SCSI (selon l'ID) est nommé « /dev/sdb », ainsi de
suite.
	    <item>
Le premier CD-ROM SCSI est nommé « /dev/scd0 », ou encore « /dev/sr0 ».
	    <item>
Le disque maître sur le contrôleur IDE primaire est nommé « /dev/hda ».
	    <item>
Le disque esclave sur le contrôleur IDE primaire est nommé « /dev/hdb ».
	    <item>
Les disques maître et esclave sur le deuxième contrôleur sont nommés
respectivement « /dev/hdc » et « /dev/hdd ». Les nouveaux contrôleurs
IDE peuvent avoir deux canaux fonctionnant comme deux contrôleurs
distincts.
]]>

<![ %i386 [
	      <item>
Le premier disque XT est nommé « /dev/xda ».
	      <item>
Le second disque XT est nommé « /dev/xdb ».
]]>

<![ %m68k [
Les lettres peuvent différer de ce que montre le programme Mac
<prgn>pdisk</prgn> (i.e. ce que pdisk affiche comme étant
/dev/hdc peut être vu comme /dev/hda dans Debian).
	<item>
Le premier périphérique ACSI est appelé « /dev/ada », le deuxième est
appelé  « /dev/adb ». 
]]>

<![ %s390 [
	<item>
Les services DASD sont appelés « /dev/dasd/xxxx/device » où xxxx est
le numéro de périphérique en notation hexadécimale. Le noyau qui est
fourni avec &debian; utilise <file>devfs</file>, de sorte que les
noeuds du périphérique sont créés et supprimés automatiquement quand
les DASD sont attachés ou détachés. Veuillez lire le chapitre 3 de
 <url id="&url-s390-devices;" name="Device Drivers and Installation
Commands"> pour de plus amples informations.
]]>

      </list>

<![ %not-s390 [
	<p>
Les partitions sur chaque disque sont représentées en ajoutant un
numéro au nom du disque : « sda1 » et « sda2 » représentent la
première et la seconde partition du premier disque SCSI du système.
	<p>
Voici un exemple concret. Supposons que vous ayez deux disques SCSI,
l'un à l'adresse SCSI 2 et l'autre à l'adresse 4. Le premier disque (à 
l'adresse 2) est nommé « sda », et le second « sdb ». Si le disque
« sda » a 3 partitions, elles s'appelleront « sda1 », « sda2 » et 
« sda3 ». La même convention s'applique au disque « sdb » et ses
partitions.
	<p>
Notez que si vous avez deux adaptateurs SCSI (c.-à-d. des contrôleurs),
l'ordre de nommage des disques peut-être embrouillé. La meilleure
solution est de regarder les messages au démarrage, en supposant que
vous connaissiez les modèles ou les tailles des disques.
]]>

<![ %i386 [
	  <p>
Linux représente les partitions primaires par le nom du disque, suivi
des nombres 1 à 4. Par exemple la première partition sur le premier
disque IDE est <file>/dev/hda1</file>. Les partitions logiques sont
numérotées à partir de 5. Donc, la première partition logique sur ce
même disque est <file>/dev/hda5</file>. Rappelez-vous que la partition
étendue, c'est à dire la partition primaire contenant les partitions
logiques, n'est pas utilisable en elle-même.
Cela s'applique aussi bien aux disques IDE qu'aux disques SCSI.
]]>

<![ %m68k [
    <p>
Les systèmes à VMEbus utilisant le lecteur de disquettes SCSI TEAC FC-1 
le verront comme un disque SCSI normal. Pour faciliter
l'identification du lecteur, le logiciel d'installation créera un lien
symbolique <file>/dev/sfd0</file> vers le périphérique approprié.
]]>

<![ %sparc [
    <p>
Les partitions des disques Sun autorisent 8 partitions différentes (ou
tranches, <em>slices</em>). La troisième partition est habituellement
(et de préférence) la partition  « Disque Entier  ».
Cette partition référence tous les secteurs du disque, et est utilisée
par le chargeur de boot (soit SILO, soit celui de Sun).
]]>

<![ %s390 [
    <p>
Les partitions de disques S/390 autorisent 3 partitions différentes.
Elles sont appelées
/dev/dasd/xxxx/part1, /dev/dasd/xxxx/part2 et /dev/dasd/xxxx/part3.
]]>


  <sect id="partition-programs">Programmes de partitionnement de Debian
    <p>
Plusieurs sortes d'utilitaires de partitionnement ont été adaptés par
les développeurs Debian pour tourner sur différents types de disques
et d'architectures matérielles.
Voici les programmes qui sont disponibles sur votre architecture:

<taglist>

<![ %fdisk.txt [ <tag><prgn>fdisk</prgn><item> Le premier partitionneur de 
disque pour Linux, bon pour les gourous. Lisez la 
<url id="fdisk.txt" name="page de manuel de fdisk">.
  <p>
Faites attention si vous avez des partitions FreeBSD sur votre machine. Les
noyaux d'installation incluent un support pour ces partitions, mais la façon
dont <prgn>fdisk</prgn> les représente (ou pas) peut faire varier les noms de
périphériques. Lisez attentivement le <url id="&url-linux-freebsd"
name="Linux+FreeBSD HOWTO">. ]]>

<![ %cfdisk.txt [ <tag><prgn>cfdisk</prgn><item> Un partitionneur 
simple à utiliser, fonctionnant en mode plein écran, pour nous autres.
Lisez la <url id="man-cfdisk" name="page de manuel de cfdisk">.

  <p>Remarquez que <prgn>cfdisk</prgn> ne comprend pas du tout 
les partitions FreeBSD et, de nouveau, les noms de périphériques peuvent varier.]]>

<![ %atari-fdisk.txt [ <tag><prgn>atari-fdisk</prgn><item> Version de 
<prgn>fdisk</prgn> pour machines Atari. Lisez la <url id="atari-fdisk.txt"
name="page de manuel d'atari-fdisk">. ]]>

<![ %amiga-fdisk.txt [ <tag><prgn>amiga-fdisk</prgn><item> Version de 
<prgn>fdisk</prgn> pour machines Amiga. Lisez la <url id="amiga-fdisk.txt"
name="page de manuel d'amiga-fdisk">. ]]>

<![ %mac-fdisk.txt [ <tag><prgn>mac-fdisk</prgn><item> Version de 
<prgn>fdisk</prgn> pour Mac. Lisez la <url id="mac-fdisk.txt"
name="page de manuel de mac-fdisk"> ]]>

<![ %pmac-fdisk.txt [ <tag><prgn>pmac-fdisk</prgn><item> Version de 
<prgn>fdisk</prgn> pour les PowerMac, et les systèmes BVM et Motorola VMEbus.
Lisez la <url id="pmac-fdisk.txt" name="page de manuel de pmac-fdisk">. ]]>

<![ %fdasd.txt [ <tag><prgn>fdasd</prgn><item> Version de <prgn>fdisk</prgn>
pour les S/390.
Lisez la <url id="fdasd.txt" name="page de manuel de fdasd"> ou le
chapitre 13 de 
<url id="&url-s390-devices;" name="Device Drivers and Installation Commands">
]]>

	  </taglist>
	<p>
L'un de ces programmes sera lancé par défaut quand vous sélectionnerez
&MSG-PARTITION-DISK;. Si ce n'est pas celui que vous souhaitez utiliser, 
quittez le programme de partitionnement, allez à la console 2 (tty2) en
appuyant simultanément sur les touches <tt>Alt</tt> et <tt>F2</tt>, et tapez 
manuellement dans le shell le nom du programme que vous voulez utiliser 
(et ses arguments, si nécessaire).
Ensuite, sautez l'étape &MSG-PARTITION-DISK; de
<prgn>dbootstrap</prgn> et continuez à l'étape suivante.

<![ %i386 [ 
    <p> 
Rappelez-vous de marquer votre partition racine «&nbsp;Bootable&nbsp;». 
]]>

<![ %sparc [
	<p>
Assurez-vous de créer un "Sun disk label" sur votre disque de démarrage.
C'est le seul type de schéma de partition que comprend l'OpenBoot en PROM,
et donc le seul schéma de partition à partir duquel vous pouvez démarrer.
Dans <prgn>fdisk</prgn>, c'est la touche <em>s</em> qui est utilisée
pour créer les "Sun disk labels".
	<p>
De plus, avec les disques &arch-title;, assurez-vous que la première
partition de votre disque de démarrage commence au cylindre 0. C'est 
obligatoire et cela signifie également que la première partition
contient la table de partitions et le bloc de démarrage (<em>boot
block</em>), qui représentent les 2 premiers secteurs du disque. 
Vous <em>ne devez pas</em> placer la partition d'échange
sur la première partition du disque de démarrage, vu que les
partitions d'échange ne respectent pas les premiers secteurs
de la partition. Vous pouvez placer une partition ext2 ou UFS à cet
endroit&nbsp;; cela laissera la table de partitions et le bloc de
démarrage tranquilles.
	<p>
Il est aussi conseillé que la 3e partition soit de type 
«&nbsp;Whole disk&nbsp;» (type 5), 
et contienne le disque entier (du premier au dernier cylindre).
C'est une convention des étiquettes des disques Sun et cela aide le
chargeur de démarrage <prgn>SILO</prgn> à ne pas perdre la tête.

]]>

<![ %alpha [
    <p>
Si vous avez choisi de démarrer à partir d'une console SRM, vous devez
utiliser le programme <prgn>fdisk</prgn> pour partitionner votre
disque, vu que c'est le seul programme de partitionnement qui manipule
les disklabels BSD nécessaires à <prgn>aboot</prgn> (rappelez-vous,
le bloc de démarrage SRM est incompatible avec les tables de partition
MS-DOS - voir <ref id="alpha-firmware">).
<prgn>dbootstrap</prgn> lancera <prgn>fdisk</prgn> par défaut, si vous
n'avez pas démarré à partir de <prgn>MILO</prgn>.
    <p>
Si le disque que vous comptez partitionner contient déjà un disklabel
BSD, <prgn>fdisk</prgn> passera automatiquement en mode disklabel BSD.
Autrement, vous devez utiliser la commande b pour entrer en mode disklabel.
   <p>
A moins que vous ne vouliez utiliser le disque que vous partitionnez
pour des systèmes d'exploitation dérivés de Tru64 Unix ou de
4.4BSD-Lite (FreeBSD, OpenBSD ou NetBSD), il est suggéré de <em>ne
pas</em> créer une 3e partition contenant le disque entier. Cela n'est
pas nécessaire à <prgn>aboot</prgn>, et peut, en fait, être source de
confusion, vu que l'utilitaire <prgn>swriteboot</prgn> qui installe
par défaut <prgn>aboot</prgn> sur le secteur de démarrage se plaindra de ce
qu'une partition empiète sur le bloc de démarrage
  <p>
De même, puisque <prgn>aboot</prgn> est écrit sur les premiers secteurs du
disque (actuellement, il occupe environ 70 Ko, soit 150 secteurs),
vous <em>devez</em> lui laisser suffisamment d'espace libre en début de
disque. Par le passé, on suggérait de créer une petite partition
en début de disque, non formatée. Pour la même raison que celle
évoquée plus haut, nous suggérons maintenant de ne pas faire cela
sur les disques qui ne seront utilisés que pour GNU/Linux.
  <p>
Pour les installations ARC, vous devriez créer une petite partition FAT
en début de disque, qui contienne <prgn>MILO</prgn> et
<prgn>linload.exe</prgn> - 5&nbsp;Mo devraient suffire, voir <url
id="non-debian-partitioning">. Malheureusement, la création de
systèmes de fichiers FAT n'est pas encore intégrée dans le menu, aussi, 
vous devrez le faire manuellement à partir du shell d'installation
avec <prgn>mkdosfs</prgn> avant de tenter d'installer le chargeur de boot.
]]>


<![ %powerpc [
  <sect>Partitionnement des nouveaux PowerMacs
    <p>
Si vous faites l'installation sur un PowerMac NewWorld,
vous devez créer une partition bootstrap spéciale pour contenir le
chargeur de démarrage. Sa taille doit être de 800&nbsp;Ko et son type
de partition, <em>Apple_Bootstrap</em>. Si la partition n'est pas
créée avec ce type précis, votre machine ne pourra pas démarrer à
partir du disque dur. Cette partition peut facilement être créée dans
<prgn>mac-fdisk</prgn> avec la commande <tt>b</tt>.
    <p>
Le type spécial de partition Apple_Bootstrap est nécessaire pour
empêcher MacOS de monter et d'endommager la partition bootstrap, car
elle contient des modifications spécialement faites pour permettre à
Open Firmware de la démarrer automatiquement.
    <p>
Notez que cette partition bootstrap n'est supposée contenir que 3
petits fichiers : le binaire <prgn>yaboot</prgn>, son fichier de
configuration <file>yaboot.conf</file>, et un premier niveau du
chargeur OpenFirmware, <prgn>ofboot.b</prgn>.
Il est inutile de la monter dans votre système de fichiers (et elle ne doit 
pas l'être), ni d'y copier un noyau ou quoi que ce soit d'autre.
Les utilitaires <prgn>ybin</prgn> et <prgn>mkofboot</prgn>
servent à manipuler cette partition.
    <p>
Afin qu'Open Firmware démarre automatiquement &debian;, la partition
bootstrap doit apparaître sur le disque avant toute autre partition,
et surtout, avant les partitions de démarrage de MacOS.
Vous devriez créer en premier la partition bootstrap.
Cependant, si vous ajoutez une partition dbootstrap plus tard, vous
pouvez utilisez la commande <tt>r</tt> de <prgn>mac-disk</prgn> pour
ré-ordonner les partitions, de sorte que celle de dbootstrap suive
immédiatement la table (qui est toujours la première partition).
C'est l'ordre logique de la table qui compte, pas l'ordre des adresses
physiques sur le disque.

<![ %mac-fdisk.txt [
	<p>
Lisez la <url id="mac-fdisk.txt" name="page de manuel de mac-fdisk">
pour savoir comment créer cette partition et les autres. Nous vous
suggérons aussi de lire le <url id="&url-mac-fdisk-tutorial;" 
name="tutoriel mac-fdisk">, qui décrit les étapes que vous devez
suivre si vous voulez partager votre disque avec MacOS.
<p>
Les disques Apple ont habituellement plusieurs petites partitions pour
les pilotes. Si vous envisagez un double boot sur votre machine MacOS
X, vous devriez garder ces partitions et une petite partition HFS
(800&nbsp;Ko au minimum). Ceci parce que MacOS X, à chaque démarrage,
vous propose d'initialiser chaque disque qui n'a pas de partition
MacOS active ou pas de partition pour les pilotes.
 ]]>
]]>


    <sect>&MSG-INITIALIZE-SWAP;
      <p>
Cette action sera l'étape suivante, une fois créées les partitions sur
le disque. Vous avez le choix entre initialiser et
activer une nouvelle partition d'échange, activer une partition
précédemment initialisée, ou continuer sans partition d'échange. Il est
toujours permis de réinitialiser une partition d'échange, choisissez
donc &MSG-INITIALIZE-SWAP; à moins que vous ne soyez sûr de ce que vous faites.
	<p>
Ce menu doit d'abord vous présenter la boîte de dialogue 
&MSG-SELECT-ACTIVATE-SWAP-L;. Le périphérique présenté par défaut devrait être
la partition d'échange préalablement définie&nbsp;; si c'est bien le cas,
pressez simplement &enterkey;.
      <p>
Ensuite, il y a une demande de confirmation puisque l'initialisation
détruira toutes les données déjà présentes sur la partition. Si vous êtes
sûr de vous, choisissez &MSG-YES;. L'écran va changer pendant que le
programme d'initialisation s'exécute.
      <p>
Une partition d'échange est fortement recommandée, mais vous pouvez
faire sans si vous êtes sûr de ce que vous faites, et si votre machine
a au moins &minimum-memory; de RAM. Si c'est vraiment ce que vous
voulez, sélectionnez l'entrée &MSG-DO-WITHOUT-SWAP; du menu.


    <sect id="init-partition">&MSG-INITIALIZE-LINUX;
      <p>
A cette étape l'option suivante du menu devrait être &MSG-INITIALIZE-LINUX;.
Si ce n'est pas le cas, c'est parce que vous n'avez pas
terminé la phase de partitionnement du disque ou que vous n'avez pas
choisi l'une des options du menu concernant votre partition d'échange.
      <p>
Vous pouvez initialiser une partition Linux, ou bien en monter une
déjà initialisée. Notez que <prgn>dbootstrap</prgn> <em>ne</em> mettra 
<em>pas</em> à jour un ancien système sans le détruire. Pour une mise à jour, 
Debian dispose d'autres moyens et n'utilise pas <prgn>dbootstrap</prgn>.
Pour des instructions sur la mise à jour vers un système Debian &release;, 
voyez les <url id="&url-upgrading;" name="instructions de mise à jour">.
      <p>
Donc, si vous utilisez d'anciennes partitions qui ne sont pas vides, c.-à-d.
si vous acceptez de perdre ce qu'il y a dessus, vous devez les
initialiser maintenant (ce qui supprime tous les fichiers). Vous devez
initialiser toutes les partitions créées lors de l'étape de création
des partitions. Une des seules raisons qui justifierait le montage d'une
partition sans l'initialiser serait le montage d'une partition
sur laquelle une partie de la procédure d'installation aurait été
effectuée, avec le même jeu de disquettes d'installation.
      <p>
Choisissez l'option &MSG-INITIALIZE-LINUX; du menu pour initialiser et monter
la partition <file>/</file>. La première partition que vous montez ou
initialisez sera celle montée sous <file>/</file>, la « racine ».
	<p>
Il vous sera proposé de conserver la &Pre-2-2-Linux-Kernel-Compatibility;,
c.-à-d. la compatibilité avec les noyaux antérieurs à 2.2. 
Répondre &No; signifie
que vous ne pourrez pas faire tourner de noyau plus ancien que 2.2 sur votre
système, puisque le système de fichiers ajoute quelques fonctionnalités qui ne
sont pas supportées dans le noyau 2.0. Si vous savez que vous n'aurez jamais
besoin de faire tourner un noyau 2.0 ou antérieur, vous pouvez profiter de
quelques améliorations mineures en répondant &No;. 
	<p>
Il vous sera également proposé de vérifier la présence de blocs disque
défectueux. La réponse par défaut est de passer outre ce test, car il
peut prendre un certain temps, et d'autre part, les contrôleurs de
disques modernes possèdent des systèmes internes de contrôle et de gestion
des blocs défectueux. Par contre, si vous n'êtes pas certain de la
qualité de votre disque dur, ou que vous possédez un système un peu
vieux, il vaut peut-être mieux faire ce test des blocs défectueux.
	<p>
Les questions suivantes sont simplement des points de confirmation. Il sera
demandé de confirmer chaque action, étant donné que l'initialisation est
destructive pour les données sur la partition, et vous serez informé que la
partition est montée en tant que <file>/</file>, la partition racine.
<footnote>Techniquement, elle est montée en tant que
  <file>/target</file>. Quand vous redémarrez le système en
  lui-même, elle devient <file>/</file>.
</footnote>
	<p>
Une fois que vous avez monté la partition <file>/</file>, si vous avez des
systèmes de fichiers supplémentaires que vous voulez initialiser et monter,
vous devrez utiliser l'option de menu &Alternate;. 
C'est nécessaire à ceux qui ont créé des partitions distinctes pour 
<![ %not-powerpc [<file>/boot</file>, ]]>
<file>/var</file>, <file>/usr</file>
ou d'autres systèmes de fichiers&nbsp;: elles devraient être
initialisées et montées maintenant.


  <sect id="mount-already-inited">&MSG-MOUNT-LINUX;
    <p>
Une alternative à <ref id="init-partition"> est l'étape
&MSG-MOUNT-LINUX;.  Utilisez celle-ci si vous reprenez une
installation qui a planté, ou si vous voulez monter des partitions qui
ont déjà été initialisées, ou qui contiennent des données que vous
voulez préserver.

<![ %supports-nfsroot [
	<p>
Si vous installez un poste de travail sans disque, vous devez maintenant
monter en NFS votre partition racine, à partir du serveur
NFS. Spécifiez le chemin du serveur NFS en suivant la syntaxe NFS
standard, c'est-à-dire
<tt><var>nom-ou-IP-du-serveur</var>:<var>répertoire-partagé</var></tt>.
Si vous voulez monter des systèmes de fichiers supplémentaires, vous
pouvez le faire maintenant.

  <![ %m68k [ Le <var>répertoire-partagé</var> pour les systèmes BVM et 
Motorola VMEbus devrait correspondre au chemin spécifié dans
<file>tftplilo.conf</file> sur le serveur TFTP. Il est utilisé pour
indiquer au noyau Linux quel répertoire monter au démarrage du système
à installer. Le chemin par défaut dans <file>tftplilo.conf</file> est
<file>/nfshome/%C</file>, où <tt>%C</tt> est remplacé par l'adresse
IP en notation décimale du système client à démarrer.
  ]]>
        <p>
Si vous n'avez pas encore configuré votre réseau comme décrit dans <ref
id="configure-network">, le choix d'une installation NFS vous le proposera.

]]>

  <sect id="mount-other">
  <heading>Monter des partitions non gérées par
  <prgn>dbootstrap</prgn></heading>

	<p>
Dans certains cas particuliers, <prgn>dbootstrap</prgn> pourrait ne pas
savoir comment monter votre système de fichiers (que ce soit la racine ou
un autre). Il vous est possible, si vous êtes un utilisateur expérimenté
de Linux, de passer en <tt>tty2</tt>, en appuyant simultanément sur
les touches <tt>Alt</tt> et <tt>F2</tt>, et d'exécuter manuellement les 
commandes nécessaires pour monter la partition en question.
        <p>
Si vous désirez monter la partition racine de votre nouveau système,
montez-la sur <file>/target</file>, retournez sur <prgn>dbootstrap</prgn>,
et reprenez le processus (éventuellement en lançant l'étape
&View-the-Partition-Table;, qui permet à <prgn>dbootstrap</prgn> 
de se recaler dans le processus d'installation.
	<p>
Pour les partitions autres que la racine, vous devez vous rappeler
que vous devez modifier manuellement votre nouveau fichier
<file>fstab</file> de manière à ce que vos partitions soient montées 
au démarrage. 
Attendez bien sûr que le fichier <file>/target/etc/fstab</file>
soit écrit par <prgn>dbootstrap</prgn> avant de l'éditer.


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