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[HS] Noyau personnalisé contre noyau générique



Bonjour à tous les utilisateurs et développeurs de Debian :

Le jeudi 23 octobre 2014 à 12:25, François Boisson <user.anti-
spam@maison.homelinux.net> a écrit :
> Le Thu, 23 Oct 2014 10:10:33 +0200
> 
> maderios <maderios@gmail.com> a écrit:
> > C'est simple, le noyau  fourni par la distribution est compilé pour
> > convenir à tous les utilisateurs/configurations possibles et
> > imaginables. Ceci implique qu'une multitude  de trucs
> > optionnels/inutiles sont chargés en dur, avec pour conséquence un
> > alourdissement du système. Il suffit de visualiser la conf du noyau
> > officiel pour se rendre compte de son embonpoint. Un noyau personnalisé
> > et adapté rend le système plus réactif, c'est tout du moins ce que j'ai
> > constaté.

Je suis globalement d'accord avec Maderios concernant l'intérêt d'utiliser un 
noyau Linux adapté - à la configuration matérielle de son ordinateur... et à 
l'utilisation qu'on compte faire de son système GNU/Linux - par rapport à un 
noyau générique fourni par Debian (ou par toute autre distribution).

Je me suis déjà exprimé (très) longuement sur ce sujet il y a plus d'un an sur 
cette liste :
 https://lists.debian.org/debian-user-french/2013/08/msg00234.html

Je suis - juste - un peu plus prudent concernant le gain de réactivité 
qu'aurait généré un noyau personnalisé mais, bon, cela doit certainement 
dépendre de l'ordinateur.

En tout cas, je n'attends pas avoir de gros écarts et, de toute façon, la 
réactivité d'un système GNU/Linux dans son ensemble va bien au-delà du seul 
noyau (personnalisé ou non) même si cela reste un paramètre important.

> Certes mais en ce qui conerne le bnoyau tu passes de 3M à 600-700K à tout
> casser soit un gain de 2,3M à comparer avec les 512M à 8G des machines
> actuelles (la situation n'était pas la même avec des machines 8M fin des
> années 90).  Le code non utile est non utilisée et ne sert à rien mais ne
> ralentit rien (pas vu de différence sauf au chargement ce dont je me
> moque).

Il arrive parfois que certains considèrent qu'il n'y a pas de petites 
économies au niveau de l'occupation mémoire - même avec une mémoire centrale 
de 8 Go.

Notons aussi que, à la fin des années 1990, les noyaux Linux (même génériques) 
faisaient plutôt 600 à 700 ko que 3 Mo. D'ailleurs, quand je suis rentré dans 
la marmite du GNU/Linux il y a bientôt 15 ans, je me souviens qu'on pouvait 
mettre un noyau version 2.2 (accompagné des fichiers System.map et initrd.img) 
dans une simple disquette de 1440 ko. C'est ainsi qu'on pouvait procéder à 
l'installation d'un système GNU/Linux à partir d'une disquette.

Je me souviens aussi que les ordinateurs (qu'on commercialisait toujours à 
cette époque) contenaient plutôt 32 à 128 Mo de mémoire centrale mais peu 
importe.

A vrai dire et pour moi, le problème est au niveau de sa configuration : 
démarrez-la (à partir de la commande "make menuconfig " ou "make xconfig") et 
vous vous trouvez à gérer approximativement - je ne me suis pas "amusé" à 
compter une à une - 3000 options (pilotes et fonctionnalités).

Au cours des années 2000 à 2008, je procédais régulièrement à la configuration 
(et à la compilation) du noyau Linux mais, outre que depuis j'ai changé 
d'ordinateur (et même d'architecture en passant de IA-32 à AMD64), je ne 
retrouve plus mes fichiers config-* que j'ai dû ranger dans des je ne sais 
quelles unités de mémoire de masse (CD-ROM, disquettes ZIP, disques durs 
externes,...) que je me suis servies pour l'archivage.

Cependant, dans son numéro 167 de janvier 2014, la revue "GNU/Linux Magazine 
France" avait produit un long article sur la compilation du noyau (et sur 
l'utilisation de DKMS) et, à la lecture de cet article et après quelques 
réflexions, j'ai eu quelques idées qui peuvent faciliter - peut-être et, au 
moins, en partie - la configuration du noyau.

Pour l'instant, sur mon système GNU/Linux, j'ai d'autres priorités mais je 
compte bien reprendre la compilation dans des prochains mois.

Cordialement et à bientôt,

Stéphane.


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