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Re: http://www.education.gouv.fr, Firefox et Java



Salut,

dans l'Humanité de jeudi ou mercredi dernier, il y a un article à ce sujet, en ligne à

http://www.humanite.fr/societe/des-dizaines-de-milliers-d%E2%80%99enseignants-prives-de-vote-482038

"Des dizaines de milliers d’enseignants privés de vote ? 
Mots clés : syndicat, Enseignants, Education, 
A quelques heures de la clôture du scrutin (jeudi, 17 heures), le taux de participation dans l’éducation nationale s’annonce historiquement faible. Furieux, les syndicats accusent le ministère d’avoir bâclé l’organisation de ces élections, pour la première sous forme électronique.
Les syndicats de l’éducation avaient raison de s’inquiéter. Le taux de participation aux élections professionnelles, organisées entre le 13 et le 20 octobre, pour la première fois sous forme de vote électronique, s’annonce beaucoup plus faible que d’habitude. Hier matin, à la veille de la clôture du scrutin (jeudi, 17 heures), seuls 30% des enseignants s’étaient déplacés pour élire leurs représentants dans les comités techniques (CT) et les commissions administratives paritaires (CAP). Il y a trois ans, lors des dernières élections, ils étaient plus de 60%.
Une désaffection qui s’explique, selon les syndicats, par les nouvelles modalités de vote imposées par le ministère qui porte-là une « lourde responsabilité ». « On a multiplié les entraves et tout fait pour éloigner les enseignants de ce scrutin qui a été bâclé », accuse Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.
Listes électorales incomplètes, notices de vote perdues dans la nature, connexions impossibles au serveur du ministère... Parmi le million d'agents de l’éducation nationale, dont 860 000 enseignants, plusieurs dizaines de milliers ont été exclus du scrutin, assurent les syndicats. Que ce soit à cause d’un dysfonctionnement administratif ou de la complexité de la procédure.
 « Beaucoup de personnels ne sont pas dans des conditions normales de vote, estime Patrick Désiré, secrétaire général de la CGT Educ'Action. Par exemple, des agents de laboratoire des académies de Nice et de La Réunion ne sont pas sur les listes électorales. »
Le choix du ministère de raccourcir la durée du scrutin - une semaine contre trois auparavant – et de l’organiser dans la foulée de la rentrée et non plus en décembre, n’a pas arrangé les choses. De fait, l’administration n’a pas eu le temps de se retourner et les personnels de s’informer correctement. « Le caractère collectif du scrutin s'est perdu, souligne Sébastien Sihr. Auparavant, il se déroulait dans l’école, sur une journée pour ceux qui ne votaient pas par correspondance, ce qui suscitait une émulation, une effervescence. » 
Pour beaucoup, tout cela ne doit rien au hasard. Et relève clairement de la manœuvre politique. « Il y a une volonté d’affaiblir les syndicats et la parole des enseignants à un moment où ils sont très critiques envers le gouvernement », poursuit Sébastien Sihr, qui redoute déjà « l'interprétation politique » qui pourrait être faite de ce faible taux de participation par le ministère.
Les syndicats ne comptent pas en rester là. Dans un courrier aux ministres Luc Chatel et Laurent Wauquiez, Patrick Gonthier, de la fédération Unsa Education, « se réserve le droit d'intervenir (...) auprès des juridictions compétentes ». Même tonalité au Snes-FSU. « Lorsque les modalités d’organisation conduisent à perdre un votant sur deux, cela pose un problème politique et juridique », insiste Daniel Robin, co-secrétaire général du syndicat, qui « n’exclu rien », y compris une action devant les tribunaux.
Le SNUipp-FSU devrait également écrire à Luc Chatel pour lui demander, face à cette situation, d’étendre de deux semaines la période de vote. « Le ministère aime parler de ‘’morale’’, ‘’d’éducation civique’’ et se montre incapable d’organiser correctement ce grand moment démocratique que sont les élections professionnelles », peste Sébastien Sihr."

C'est donc un problème général et les syndicats sont bien au courant.


A part ça, j'ai essayé avec Lenny sur un pc vieux de 10 ans dans mon bureau, et au miracle, ça fonctionnait ! Seulement j'étais pressé et quand je suis revenu pour voter vendredi vers 18h, le vote était déjà fini.

Voilà la fin de l'histoire.

à+

Klaus







Le mercredi 19 octobre 2011 16:29:32, vous avez écrit :
> Le Tue, 18 Oct 2011 12:38:15 +0200
> Klaus Becker <colonius@free.fr> a écrit:
> 
> > Euh, non, et je ne le trouve pas à https://addons.mozilla.org/fr/firefox.
> > 
> > Par contre, j'ai installé la packet Debian sun-java6-plugin.
> 
> 
> J'ai installé tout cela, j'arrive «presque» à voter jusqu'à
> 
> «Erreur cryptage»!!:!
> 
> En fait il te faut une version spécifique de Java, aucune chance que ça soit
> celle de debian. Soit tu ne votes pas et inondes le rectorat de lettres de
> protestation, soit tu te résous en urgence à faire ça d'un poste windows
> (attention, il faut le trouver car tous n'ont pas le même java (pour des
> raisons mystérieuses, même si ce sont des clones!). J'ai fait 5 machines linux
> et 7 machines windows avant de pouvoir passer à travers cette "Erreur
> cryptage".
> 
> J'oubliais, c'est la société ATOS qui a fait cette merveille pour un montant
> de 4,5 millions d'euros soit 5 euros par votant potentiel (soit environ 100
> postes de prof tout compris).  (Je ne peux pas attendre Vendredi)
> 
> Bon courage
> 
> François Boisson
> 
> 


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