[Date Prev][Date Next] [Thread Prev][Thread Next] [Date Index] [Thread Index]

relect : debian-guide : 15



--- guide15	Tue Oct 31 14:09:44 2000
+++ guide15-relu	Wed Nov  1 16:44:39 2000
@@ -1,25 +1,25 @@
 <chapt> Pour en savoir plus...
 
 <p>
-À présent, vous possédez de bonnes bases pour construire votre système
-GNU/Linux. Dans ce chapitre, nous allons aborder quelques notions très
-utiles des fonctionnalités avancées de GNU/Linux.
+À présent, vous devriez posséder une base solide pour développer votre 
+connaissance du système GNU-Linux. Ce chapitre  donne des informations trés 
+utiles sur quelques notions avancées de GNU-Linux.
 
-<sect>  Expressions rationnelles
+<sect>  Les expressions rationnelles
 
 <p>
-Une <em>expression rationnelle</em> est une description d'un jeu de
-caractères. Cette description peut être utilisée pour rechercher dans
-un fichier en cherchant dans le texte les parties qui correspondent
-aux expressions rationnelles. Les expressions rationnelles sont
+Une <em>expression rationnelle</em> est une description d'un ensemble de
+caractères. On utilise cette description pour éplucher un fichier
+à la recherche d'un texte  correspondant à cette
+expression rationnelle. Les expressions rationnelles sont
 analogues aux motifs de recherche du shell (voir partie 8.6) mais
-elles sont plus compliquées et beaucoup plus puissantes.
+elles sont à la fois plus compliquées et plus puissantes.
 
 <p>
 Une expression rationnelle est formée de texte et de
 <em>méta-caractères</em>. Un méta-caractère est simplement un
 caractère avec une signification particulière. Les méta-caractères
-comprennent les signes suivant:
+comprennent les signes suivants :
 <example>
 . * [] - \ ^ $
 </example>
@@ -29,12 +29,12 @@
 méta-caractère), cela correspond exactement au texte. Par exemple,
 l'expression rationnelle <prgn>mon expression rationnelle</prgn>
 correspond exactement au texte <prgn>mon expression rationnelle</prgn>
-et à rien d'autre. Les expressions rationnelles sont bien-sûr
-sensibles à la casse.
+et à rien d'autre. Les expressions rationnelles tiennent habituellement compte 
+de la casse.
 
 <p>
-Vous pouvez utiliser la commande <prgn>egrep</prgn> pour extraire les
-lignes d'un fichier qui contiennent une expression rationnelle. Sa
+Vous pouvez utiliser la commande <prgn>egrep</prgn> pour afficher toutes les
+lignes d'un fichier qui contiennent une expression rationnelle. Sa 
 syntaxe est la suivante:
 
 <p>
@@ -43,7 +43,7 @@
 </example>
 
 <p>
-Les guillements simples ne sont pas obligatoires mais cela ne mange pas
+Les guillemets simples ne sont pas obligatoires mais cela ne mange pas
 de pain de les ajouter.
 
 <p>
@@ -58,8 +58,8 @@
 <p>
 <prgn>egrep</prgn> va vous égrener les lignes correspondantes sur la
 sortie standard. Si vous voulez toutes les lignes contenant
-<prgn>freedom</prgn> (liberté) suivi d'un jeu de caractères
-indéterminés et suivi du mot GNU, vous pouvez taper:
+<prgn>freedom</prgn>  suivi de n'importe quel texte,
+ et suivi du mot GNU,  vous pouvez taper:
 
 <p>
 <example>
@@ -67,16 +67,16 @@
 </example>
 
 <p>
-Le <prgn>.</prgn> signifie « n'importe quel type de caractères » et le
+Le <prgn>.</prgn> signifie « n'importe quel  caractère  » et le
 <prgn>*</prgn> signifie « zéro ou plus de la chose précédente » soit
-dans ce cas « zéro ou plus de n'importe quels caractères ». Ainsi,
-<prgn>.*</prgn> correspond tout le temps à n'importe quel
-texte. <prgn>egrep</prgn> n'effectue un traitement que ligne par ligne
+dans ce cas « zéro ou plus  n'importe quel caractère ». Ainsi,
+<prgn>.*</prgn> correspond bien à n'importe quel
+texte. <prgn>egrep</prgn> effectue un traitement  ligne par ligne,
 donc <prgn>freedom</prgn>et <prgn>GNU</prgn> doivent se trouver sur la
 même ligne.
 
 <p>
-Voici un résumé des méta-caractères des expressions rationnelles:
+Voici un récapitulatif des méta-caractères dans les expressions rationnelles:
 
 <p>
 <list>
@@ -86,33 +86,33 @@
   <em>newline</em> (retour chariot)
 <item> <prgn>*</prgn>
 <p>
-  Correspond à zéro ou plus d'occurences de ce qui précède. Ainsi,
-  l'expression <prgn>a*</prgn> correspond à zéro ou plus de
+  Correspond à zéro ou plus occurence de ce qui précède. Ainsi,
+  l'expression <prgn>a*</prgn> correspond à zéro ou plus 
   <prgn>a</prgn> minuscule. et <prgn>.*</prgn> correspond à zéro ou
-  plus de caractères quelconques.
+  plus  caractère quelconque.
 <item> <prgn>[caractères]</prgn>
 <p>
   Les crochets doivent contenir un ou plusieurs
-  caractères. L'expression complète correspond exactement à son jeu de
+  caractères. L'expression complète correspond exactement à l'ensemble des
   caractères. Ainsi, <prgn>[abc]</prgn> correspond à un
-  <prgn>a</prgn>, un <prgn>b</prgn> et un <prgn>c</prgn>. Cela ne
+  <prgn>a</prgn>,  un <prgn>b</prgn> et un <prgn>c</prgn>. Cela ne
   correspond pas à une chaîne vide et cela ne correspond pas non plus
   à un caractère autre que ces trois-là.  <item> <prgn>^</prgn>
 <p>
   Impose la correspondance en début de ligne. L'expression
   <prgn>^The</prgn> ne correspond à <prgn>The</prgn> que si elle
-  apparait en début de ligne: il ne peut y avoir d'espace, ou de
+  apparait en début de ligne : il ne peut y avoir d'espace, ou de
   texte, avant le <prgn>The</prgn>. Si vous désirez autoriser des
-  espaces, vous pouvez autoriser 0 ou plus d'espaces avec <prgn>^
+  espaces, vous pouvez autoriser 0 ou plus espace avec <prgn>^
   *The</prgn>.
 <item> <prgn>$</prgn>
 <p>
   Impose la correspondance en fin de ligne. <prgn>fin$</prgn>
-  recquiert que le texte <prgn>fin</prgn> soit placé en fin de ligne
+  requiert que le texte <prgn>fin</prgn> soit placé en fin de ligne
   sans espace ni texte à la fin.
 <item> <prgn>[^caractères]</prgn>
 <p>
-  Ceci est la négation de la liste des caractères entre
+  C'est la négation de la liste des caractères entre
   crochets. <prgn>[^abc]</prgn> correspond à tout caractère simple, à
   l'exception de a, b ou c.
 <item> <prgn>[caractères-caractères]</prgn>
@@ -120,11 +120,11 @@
   Vous pouvez inclure un intervalle dans une liste de caractères entre
   crochets. Pour faire la correspondance avec toutes les lettres
   minuscules, utilisez <prgn>[a-z]</prgn>. Vous pouvez multiplier les
-  intervalles: ainsi, pour avoir les trois premières lettres de
+  intervalles : ainsi, pour avoir les trois premières lettres de
   l'alphabet et les trois dernières, essayez
   <prgn>[a-cx-z]</prgn>. Pour avoir toutes les lettres dans toutes les
   casses, essayez <prgn>[a-zA-Z]</prgn>. Vous pouvez mélanger les
-  intervalles avec des caractères simples ou bien le méta-caractères
+  intervalles avec des caractères simples ou bien le méta-caractère
   <prgn>^</prgn>: <prgn>[^a-zBZ]</prgn> signifie « tout sauf une
   lettre minuscule, un B ou ou un Z ».
 <item> <prgn>()</prgn>
@@ -135,13 +135,13 @@
 <p>
   signifie « ou ».  Vous pouvez vous en servir pour fournir une série
   d'expressions alternatives. On met généralement ces expressions
-  entre parenthèses comme ceci: <prgn>c(ad|ab|at)</prgn> correspond à
+  entre parenthèses comme ceci : <prgn>c(ad|ab|at)</prgn> correspond à
   <prgn>cad</prgn>, <prgn>cab</prgn> ou <prgn>cat</prgn>. Sans les
   parenthèses, cela aurait correspondu à <prgn>cad</prgn> ou bien
   <prgn>ab</prgn> ou bien <prgn>at</prgn>.
 <item> <prgn>\</prgn>
 <p>
-  Protège tout caractère spéciaux. Si vous désirez trouver un
+  Protège tout caractère spécial. Si vous désirez trouver un
   <prgn>*</prgn>, vous devez taper <prgn>\*</prgn>. Le \ signifie
   d'ignorer le sens usuel de <prgn>*</prgn>.
 </list>
@@ -181,35 +181,35 @@
 Maintenant que vous avez compris les bases sur les fichiers, il est
 temps d'apprendre plus de choses à leur sujet.
 
-<sect1> La véritable nature des fichiers: liens physiques et inodes
+<sect1> La véritable nature des fichiers: les liens physiques et les i-noeuds
 
 <p>
-Chaque fichier de votre système est représenté par un <em>inode</em>
-(pour <em>Information Node</em>, prononcez « aïe-node », noeud
-d'information). un inode contient toutes les informations du
-fichier. Cependant, l'inode n'est pas directement visible. De plus,
-chaque inode est lié au système de fichiers par un ou plusieurs liens
+Chaque fichier de votre système est représenté par un <em>i-noeud</em>
+(en anglais : inode, pour <em>Information Node</em>, prononcez « aïe-node », 
+noeud d'information). un i-noeud contient toutes les informations concernant 
+un fichier. Cependant, l'i-noeud n'est pas directement visible. De plus,
+chaque i-noeud est lié au système de fichiers par un ou plusieurs liens 
 physiques. Les liens physiques contiennent le nom du fichier et le
-numéro d'inode. L'inode contient le fichier en lui-même, c'est-à-dire,
+numéro d'i-noeud. L'i-noeud contient le fichier lui-même, c'est-à-dire,
 l'emplacement où l'information est stockée sur le disque, les
 permissions d'accès, le type de fichier et ainsi de suite. Le système
-peut trouver n'importe quelle inode s'il a son numéro.
+peut trouver n'importe quel i-noeud s'il a son numéro.
 
 <p>
-Un simple fichier peut avoir plus d'un lien physique. Cela signifie
+Un simple fichier peut avoir plus d'un lien physiques. Cela signifie
 que tous ces fichiers multiples correspondent au même fichier
-(c'est-à-dire qu'ils sont associés au même numéro d'inode). Cependant,
+(c'est-à-dire qu'ils sont associés au même numéro d'i-noeud). Cependant,
 vous ne pouvez faire de lien physique entre des systèmes de fichiers:
-tous les liens physiques à un fichier particulier (inode) doivent être
+tous les liens physiques à un fichier particulier (i-noeud) doivent être
 dans le même système de fichiers. C'est parce que chaque système de
-fichiers possède sa propre table d'inodes et que l'on ne peut
-dupliquer des numéros d'inode sur différents systèmes de fichiers.
+fichiers possède sa propre table d'i-noeud et que l'on pourrait
+trouver les mêmes numéros d'i-noeud sur différents systèmes de fichiers.
 
 <p>
-Parce que tous les liens physiques à une certaine inode se réfèrent au
+Parce que tous les liens à un certain i-noeud se réfèrent au
 <em>même fichier</em>, vous pouvez modifier le fichier en l'appelant
 par un nom et voir ensuite les modifications en l'appelant par un des
-autres nom. Essayez ceci:
+autres noms. Essayez ceci:
 
 <p>
 <example>
@@ -218,7 +218,7 @@
 
 <p>
 Vous allez dans votre répertoire personnel et vous créez un premier
-fichier appelé <prgn>premierlien</prgn> contenant le mot « Bonjour
+fichier appelé <prgn>premierlien</prgn> contenant le mot « Bonjour &nbsp;
 ». Ce que vous venez de faire est juste de rediriger la sortie de
 <prgn>echo</prgn> (<prgn>echo</prgn> renvoie juste ce que vous lui
 donnez) en la plaçant dans <prgn>premierlien</prgn>. Allez voir le
@@ -238,8 +238,8 @@
 </example>
 
 <p>
-Crée un lien physique: <prgn>secondlien</prgn> pointe maintenant sur
-le même inode que <prgn>premierlien</prgn>.
+Crée un lien : <prgn>secondlien</prgn> pointe maintenant sur
+le même i-noeud que <prgn>premierlien</prgn>.
 
 <p>
 <example>
@@ -256,7 +256,7 @@
 </example>
 
 <p>
-Remarquez bien que le nombre de liens physiques affichés pour
+Remarquez bien que le nombre de liens affiché pour
 <prgn>premierlien</prgn> et <prgn>secondlien</prgn> est 2.
 
 <p>
@@ -277,8 +277,7 @@
 <p>
 <prgn>premierlien</prgn> a aussi le mot « change » ! C'est parce que
 <prgn>premierlien</prgn> et <prgn>secondlien</prgn> se réfèrent au
-<em>même fichier</em>. Il ne s'occupe pas de la façon dont vous
-l'appelez lorsque vous le modifiez.
+<em>même fichier</em>. Peu importe comment vous l'appelez lorsque vous le modifiez.
 
 <p>
 <example>
@@ -287,9 +286,9 @@
 
 <p>
 Cela modifie les permissions de <prgn>premierlien</prgn>. Entrez la
-commande <prgn>ls -l</prgn> pour confirmer que les permissions de
+commande <prgn>ls -l</prgn> pour vérifier que les permissions de
 <prgn>secondlien</prgn> ont aussi été modifiées. Cela signifie que les
-informations de permission résident dans l'inode, et non dans le lien.
+informations de permission résident dans l'i-noeud, et non dans le lien.
 
 <p>
 <example>
@@ -297,8 +296,8 @@
 </example>
 
 <p>
-Cela détruit le lien. C'est une sous-fonctionnalité de
-<prgn>rm</prgn>. Cela détruit réellement le lien et non le
+Cela détruit le lien. C'est une astuce de
+<prgn>rm</prgn>. Cela détruit en réalité le lien et non le
 fichier. Maintenant, tapez <prgn>ls -l</prgn> et remarquez que
 <prgn>secondlien</prgn> est toujours là. Notez bien aussi que le
 nombre de liens est passé de 2 à 1.
@@ -310,24 +309,24 @@
 
 <p>
 Cela détruit le second lien. Quand il ne reste plus de lien rattaché à
-un fichier, Linux détruit le fichier lui-même c'est-à-dire son inode.
+un fichier, Linux détruit le fichier lui-même c'est-à-dire son i-noeud.
 
 <p>
 Tous les fichiers fonctionnent ainsi, et même les fichiers spéciaux
-comme les périphériques (comme <prgn>/dev/hdaa</prgn>).
+comme les périphériques (comme <prgn>/dev/hda</prgn>).
 
 <p>
 Un répertoire n'est qu'une liste de nom de fichiers et de numéros
-d'inodes, c'est-à-dire une liste de liens physiques. Lorsque vous
-créez un lien physique, vous ajouter seulement une association
+d'i-noeuds, c'est-à-dire une liste de liens. Lorsque vous
+créez un lien, vous ajoutez seulement une paire
 numéro-nom à un répertoire. Lorsque vous détruisez un fichier, vous
-détruisez juste un lien physique d'un répertoire.
+détruisez juste un lien d'un répertoire.
 </sect1>
 
 <sect1> Types de fichiers
 
 <p>
-Un détail sur lequel on est passé un peu rapidement est que le noyau
+Nous avons dissimulé jusqu'à présent le fait que le noyau
 Linux considère presque tout comme un fichier. Cela inclut les
 répertoires et les périphériques. Ce sont juste des genres de fichiers
 un peu spéciaux.
@@ -354,8 +353,8 @@
 <p>
 Les liens symboliques (aussi appelés <em>symlink</em> ou liens
 logiciels) sont l'autre type de lien avec les liens physiques. Un lien
-symbolique est un fichier spécial qui « pointe vers » un lien physique
-de n'importe quels systèmes de fichiers montés. Lorsque vous tentez de
+symbolique est un fichier spécial qui « pointe vers » un lien 
+de n'importe quel système de fichiers monté. Lorsque vous tentez de
 lire le contenu d'un lien symbolique, cela vous renvoie le contenu du
 fichier pointé plutôt que le contenu du lien en lui-même. Puisque les
 répertoires, les périphériques et autres liens symboliques sont des
@@ -363,22 +362,21 @@
 objets.
 
 <p>
-Pour résumé, un lien physique est un nom de fichier et son numéro
-d'inode. Un fichier est réellement un inode: un emplacement sur un
+Pour résumer, un lien physique est un nom de fichier et son numéro
+d'i-noeud. Un fichier est réellement un i-noeud : un emplacement sur un
 disque, le type du fichier, les modes de permission, etc... Un lien
-symbolique est un inode qui contient le nom du lien physique. Un lien
-symbolique apparaille deux noms ensemble tandis qu'un lien physique
+symbolique est un i-noeud qui contient le nom d'un lien. Un lien
+symbolique appareille deux noms de fichier ensemble tandis qu'un lien physique
 appareille un nom de fichier avec un numéro d'inode.
 
 <p>
 Tous les liens physiques d'un même fichier ont le même état. Cela veut
 dire qu'il n'y en a pas un de privilégié. Si vous effectuez une
 opération sur l'un, c'est comme la faire sur n'importe lequel d'entre
-eux. C'est parce que le lien physique réfère au même inode. Les
-opérations sur les liens symboliques, pour leurs parts, affectent
-parfois le propre inode du lien (celui contenant le nom du lien
-physique) et parfois affectent le lien physique sur lequel ils
-pointent.
+eux. C'est parce que le lien physique réfère au même i-noeud. Les
+opérations sur les liens symboliques, pour leur part, affectent
+parfois le propre i-noeud du lien symbolique (celui contenant le nom du lien)
+et parfois affectent le lien  sur lequel ils pointent.
 
 <p>
 Il y a un certain nombre de différences importantes entre les liens
@@ -386,38 +384,39 @@
 
 <p>
 Les liens symboliques peuvent traverser des systèmes de
-fichiers. C'est parce qu'ils contiennent des noms de fichier complets,
-en partant d'un répertoire racine et que les noms de fichiers complets
+fichiers. C'est parce qu'ils contiennent les noms complets des fichiers,
+commençant par le répertoire racine et que les noms complets des fichiers
 sont uniques. Puisque les liens physiques pointent vers un numéro
-d'inode et que les numéros d'inodes sont définis de façon unique qu'à
-l'intérieur d'un système de fichiers, ils deviendraient impossible de
+d'i-noeud et que les numéros d'i-noeud ne sont uniques qu'à
+l'intérieur d'un système de fichiers, il deviendrait impossible de
 les qualifier avec certitude si l'on ne connaissait pas le système de
 fichiers.
 
 <p>
 Vous pouvez faire des liens symboliques vers des répertoires mais cela
-n'est pas possible pour les liens physiques. Chaque répertoire a son
-lien physique - cela apparait dans son répertoire parent, l'entrée
-<prgn>.</prgn> et <prgn>..</prgn> - mais pour pouvoir ordonner le
+n'est pas possible pour les liens physiques. Chaque répertoire a des
+liens physiques -- son référencement dans son répertoire parent, son entrée
+<prgn>.</prgn> et l'entrée<prgn>..</prgn> dans chacun de ses sous-répertoires -- 
+mais pour pouvoir ordonner le
 système de fichiers, aucun autre lien physique n'est autorisé. En
 conséquence de quoi, le nombre de fichiers d'un répertoire est égal au
 nombre de liens physiques du répertoire moins deux (vous retirez le
 nom du répertoire et le lien <prgn>.</prgn> ).
 
 <p>
-Pour comparer un lien physique et un lien symbolique: vous pouvez
+Pour comparer un lien physique et un lien symbolique : vous pouvez
 uniquement faire un lien physique sur un fichier existant car il doit
 exister un numéro d'inode sur lequel se référer. Par contre, vous
-pouvez faire un lien symbolique sur n'importe quoi, même si ce n'est
-pas vraiment un fichier.
+pouvez faire un lien symbolique sur n'importe quel fichier, qu'il existe
+réellement ou pas.
 
 <p>
 Détruire un lien symbolique détruit seulement le lien. Cela n'a pas
-d'impact sur le fichier anciennement pointé. Détruire le seul lien
+d'impact sur le fichier pointé. Détruire le seul lien
 physique d'un fichier conduit à détruire le fichier.
 
 <p>
-Essayez ceci:
+Essayez ceci :
 
 <p>
 <example>
@@ -444,8 +443,8 @@
 </example>
 
 <p>
-La date ainsi que l'utilisateur et le groupe devrait être différent
-pour vous. Notez le type du fichier: <prgn>l</prgn>. Cela indique un
+La date ainsi que l'utilisateur et le groupe devraient être différents
+pour vous. Notez le type du fichier : <prgn>l</prgn>. Cela indique un
 lien symbolique. Regardez aussi les permissions. Les liens symboliques
 ont toujours ces permissions. Si vous tentez de changer les
 permissions d'un fichier symbolique via <prgn>chmod</prgn>, vous allez
@@ -517,7 +516,7 @@
 <em> Fichiers périphériques </em>
 
 <p>
-Les fichiers périphériques se réfèrent à un périphériques physique ou
+Les fichiers périphériques se réfèrent à un périphérique physique ou
 virtuel de votre système, comme votre disque dur, votre carte vidéo,
 votre écran et votre clavier. Un exemple de périphérique virtuel est
 la console, réprésentée par <prgn>/dev/console</prgn>.
@@ -526,7 +525,7 @@
 Il y a deux sortes de périphériques: bloc et caractère. On peut avoir
 accès aux <em>périphériques caractères</em> caractère par
 caractère. Rappelez-vous que la plus petite unité de données qui peut
-être écrite ou bien lue à partir du périphérique est un caractère
+être écrite ou bien être lue à partir du périphérique est un caractère
 (octet).
 
 <p>
@@ -536,9 +535,9 @@
 
 <p>
 Vous pouvez lire ou écrire dans des fichiers périphériques comme vous
-le feriez avec n'importe quelle autre sorte de fichiers, à l'exception
-peut-être que le fichier peut contenir une série de signes humainenemt
-incompréhensibles. Écrire n'importe quoi dans ces fichiers n'est pas
+le feriez avec n'importe quelle autre sorte de fichiers, quoique
+ le fichier puisse contenir alors un étrange baragouin incompréhensible à
+nous autres humains. Écrire n'importe quoi dans ces fichiers n'est pas
 une bonne idée. Parfois si. Par exemple, vous pouvez envoyer un
 fichier postscript dans le périphérique de l'imprimante
 <prgn>/dev/lp0</prgn> ou bien envoyer des commandes de modem au
@@ -547,8 +546,8 @@
 <p>
 Il existe un fichier particulier appelé <prgn>/dev/null</prgn>. Il
 détruit tout ce qu'il reçoit. Si vous ne voulez pas quelque chose,
-envoyez-le dans <prgn>/dev/null</prgn>. C'est essentiellement une
-poubelle d'évacuation. Si vous tentez de lire <prgn>/dev/null/</prgn>,
+envoyez-le dans <prgn>/dev/null</prgn>. C'est essentiellement un
+puits sans fond. Si vous tentez de lire <prgn>/dev/null/</prgn>,
 vous obtiendrez un <em>end-of-file</em> (EOF, caractère de fin de
 fichier) immédiatement. <prgn>/dev/zero</prgn> est similaire, à
 l'exception du fait que sa lecture vous renverra le caractère
@@ -565,14 +564,14 @@
 sort.
 
 <p>
-Si vous écrivez dans un tube nommé, le processus écrivant dans le tube
-ne s'arrête pas tant que l'information en cours d'écriture est lu dans
+Si vous écrivez dans un tube nommé, le processus d'écriture
+ne s'arrête pas tant qu'il y a quelque chose à lire dans
 le tube. Si vous lisez dans un tube nommé, le processus de lecture
-attend jusqu'à ce qu'il y ait quelque chose à lire avant de
+attend qu'il y ait quelque chose à lire avant de
 s'arrêter. La taille du tube est toujours zéro. Il ne stocke pas de
-donnée: il relie simplement deux processus à travers le signe | du
+données : il lie simplement deux processus comme le fait le signe « | » du
 shell. Dans tous les cas, puisque le tube a un nom, les deux processus
-n'ont pas à appartenir à la même ligne de commandes ou même à être
+n'ont pas à appartenir à la même ligne de commande ou même à être
 lancé par le même utilisateur.
 
 <p>
@@ -594,7 +593,7 @@
 <p>
 Cela place le processus qui essaie d'écrire « bonjour » dans le tube
 en arrière-plan. Remarquez bien que le processus ne rend pas la main:
-il attend que quelqu'un vienne lire dans le tube:
+il attend que quelqu'un vienne lire dans le tube :
 
 <p>
 <example>
@@ -616,7 +615,7 @@
 
 
 <p>
-<em>Sockets</em>
+<em> Les sockets</em>
 
 <p>
 Les sockets sont similaires aux tubes mais elles ne fonctionnent qu'à
@@ -644,9 +643,9 @@
 le système et sur les processus en cours. Certains des « fichiers » de
 <prgn>proc</prgn> sont raisonnablement compréhensibles par un être
 humain (essayez <prgn>cat /proc/meminfo</prgn> et <prgn>cat
-/proc/cpuinfo</prgn>). Les autres fichiers sont une collections de
-chiffres. Les utilitaires systèmes utilisent souvent la plupart de ces
-informations pour vous les présenter d'une façon plus compréhensible.
+/proc/cpuinfo</prgn>). Les autres fichiers sont un amas incompréhensible de
+chiffres. Les utilitaires systèmes traduisent les informations contenues dans
+ces chiffres et vous les présentent d'une façon plus compréhensible.
 
 <p>
 Les gens paniquent souvent lorsqu'ils remarquent qu'un fichier en
@@ -663,7 +662,7 @@
 <sect1> Copie à grande échelle
 
 <p>
-Il est parfois nécessaire de recopier un répertoire à un autre
+Il est parfois nécessaire de recopier un répertoire dans un autre
 emplacement. Peut-être avez-vous ajouté un nouveau disque dur et vous
 désirez faire une copie de <prgn>/usr/local</prgn> dessus. Il y a
 plusieurs façons de procéder:
@@ -680,10 +679,10 @@
 
 <p>
 Cependant, il existe quelques cas qui ne fonctionnent
-pas<footnote>comme les fichiers éparts et les liens physiques par
-exemple</footnote>. Dès-lors, la meilleure façon de procéder lors
+pas<footnote>comme les fichiers morcelés et les liens physiques par
+exemple</footnote>. Dès lors, la meilleure façon de procéder lors
 d'une grande copie est d'enchaîner deux commandes <prgn>tar</prgn>
-consécutives, comme ceci:
+consécutives, comme ceci :
 
 <p>
 <example>
@@ -691,8 +690,8 @@
 </example>
 
 <p>
-La première commande <prgn>tar</prgn> archive le répertoire et la tube
-dans le second. La seconde commande la détare dans l'emplacement
+La première commande <prgn>tar</prgn> archive le répertoire et l'entube :-)
+dans le second. La seconde commande déploie l'archive dans l'emplacement
 spécifié avec l'option <prgn>-C</prgn>.
 </sect1>
 </sect>
@@ -701,8 +700,8 @@
 
 <p>
 Dans la partie 9.1, nous avons parlé des permissions sur les fichiers
-dans Linux. C'est une façon fondamentale de conserver votre système
-sécurisé. Si vous faîtes tourner un système multi-utilisateur ou un
+dans Linux. C'est une façon fondamentale de sécuriser votre système. 
+Si vous faîtes tourner un système multi-utilisateur ou un
 serveur, il est primordial d'établir des bonnes permissions. Une bonne
 règle de base consiste à configurer les fichiers avec les permissions
 les plus basses autorisant leur bon usage.
@@ -716,7 +715,7 @@
 services réseau, vous pouvez contrôler qui y a accès. Les fichiers
 <prgn>/etc/host.allow</prgn> et <prgn>/etc/hosts.deny</prgn>
 (documentés dans <prgn>man 5 hosts_access</prgn>) peuvent contrôler
-qui a accès à ces services. Vous devez aussi être à jour des rustines
+qui a accès à quel service. Vous devez aussi être à jour des rustines
 (<em>patches</em>) ou des mises-à-jour proposées par Debian. Elles
 sont disponibles dans votre miroir FTP de Debian.
 
@@ -730,25 +729,25 @@
 en utilisant <prgn>telnet</prgn> ou <prgn>ftp</prgn>. Utilisez des
 protocoles de cryptage ou évitez de vous loguer à distance.
 <item> Évitez d'utiliser le compte root le plus possible
-<item> N'installez pas de logiciels non-sûrs et ne les installez par à
-partir de root
+<item> N'installez pas de logiciels non-sûrs et ne les installez pas en tant que
+root
 <item> Évitez de laisser des accès libre en écriture dans la mesure du
-possible. <prgn>/tmp</prgn> est une exception de cette règle.
+possible. <prgn>/tmp</prgn> est une exception à cette règle.
 </list>
 
 <p>
-Ce n'est peut-être pas tout à fait suffisant pour quelqu'un qui fait
-tourner un serveur: il faudrait dans ce cas se documenter un peu sur
-la sécurité. Le mécanisme de sécurité de Debian vous protège de la
+Bien que cela soit de peu d'utilité pour quelqu'un qui ne fait pas tourner un 
+serveur, cela vaut la peine de se renseigner sur les questions de sécurité. 
+Le mécanisme de sécurité de Debian vous protège de la
 plupart des virus.
 </sect>
 
-<sect> Développement de logiciels avec Debian
+<sect> Le développement de logiciels avec Debian
 
 <p>
 Debian est une plateforme privilégiée pour le développement de
 logiciels et la programmation. Voici une liste des langages et
-pseudo-langages supportés: C, C++, Objective-C, Perl, Python, m4,
+pseudo-langages supportés : C, C++, Objective-C, Perl, Python, m4,
 Ada, Pascal, Java, awk, Tcl/Tk, SQL, assembleur, Bourne shell, csh et
 bien d'autres encore. L'écriture de programmes est hors du propos de
 ce livre mais voici les programmes de développement parmi les plus
@@ -774,7 +773,7 @@
 <item> <prgn>gprof</prgn>
 <p>
   Extraction de profile. Ce programme vous aide à optimiser votre
-  programme pour augmenter ses performance.
+  programme pour augmenter ses performances.
 <item> <prgn>emacs</prgn>
 <p> 
   <em>GNU Emacs</em> est un éditeur et un environnement intégré de travail.

-- 
philippe batailler
in girum imus nocte et consumimur igni
« business men, they drink my wine »



Reply to: