----- Mail original -----
> La liberté, numérique ou pas, n'est nulle part garantie, hormis dans
> les textes :-D
Même pas ! La France a par exemple ratifié la « Déclaration Universelle des Droits de l'Homme » ou DUDH (après avoir trainé des pieds, émis des réserves et refusé certains droits), mais elle ne lui reconnait aucune valeur contraignante (autant dire qu'elle s'en brosse). D'ailleurs, le « bloc de constitutionnalité » intègre la « Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen de 1789 », mais pas la DUDH. À croire que certains droits garantis par la DUDH vont vraiment à l'encontre de la conception qu'a l'État français de la liberté et de ses limites...
> Selon ce que tu crains, tu peux sauvegarder tes données sur un ou des
> serveurs situés à l'étranger, et dont le ou les propriétaires répondent
> uniquement du droit local.
Si c'est l'État qui est craint, ce n'est pas la sauvegarde qu'il faut héberger à l'étranger, mais l'information elle-même.
En même temps le choix d'héberger à l'étranger n'est pas forcément neutre non plus : le parlement d'un certain état fédéral qui se trouve abriter une énorme part des serveurs mondiaux a clairement affirmé qu'il se bat intégralement l'œil de la protection de la vie privée des européens. Nos pays sont loin d'être parfaits, mais ils sont au moins vaguement engagés vis à vis de nous, et ils faut au moins qu'ils fassent un peu semblant...