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Re: repartitionner ext2 et lvm



On 14/07/2011 23:09, Jean-Yves F. Barbier wrote:
> On Thu, 14 Jul 2011 14:36:39 -0600, Jean-Sébastien Kroll-Rabotin
> <jyes@no-log.org> wrote:
> 
>> Quand on n’a que deux partitions, c’est logique aussi de les appeler
>> « 1 » et « 2 » plutôt que « 1 » et « 4 ».
> 
> C'est certain, surtout quand on a pas lu les docs.

Il faudra me pointer plus précisément où il est dit qu'il est mieux que
la partition étendue soir la 4 (Windows fait comme ça n'est pas une
réponse acceptable pour moi)

>> D’autant plus que rien
>> n’empêche de rajouter des partitions après (quel que soit le choix des
>> noms).
> 
> Absolument, et par là même de se retrouver avec un sda2 qui a ses
> cylindres après ceux de sda5; la logique est stupéfiante.

Et je ne te raconte pas avec les disques SSD ! Les blocs sont tous
mélangés en permanence par le firmware du disque.
  Trêve de plaisanterie, avoir une partition sda2 qui a ses cylindres
après ceux de sda3 ou sda5 m'est arrivé plusieurs fois (suite à
des reconfigurations partielles de disque, ce n'est pas quelque
chose que je cherche absolument) mais ça n'a jamais dérangé linux.
  Évidemment, si on compte faire tourner Windows dessus, il faut mieux
alors se méfier des partitionnage différent de ce qu'il fait.

>> Si avoir des partitions dans le désordre pose un soucis, il est même
>> possible de les réordonner plus tard puisqu’une Debian actuelle n’a
>> plus besoin de faire référence aux partitions explicitement avec leur
>> numéro (UUID, LABEL, etc sont des conventions biens plus
>> compréhensibles que de « sda1 » suivi de « sda4 »).
> 
> Hé bien si tu peux facilement retenir que:
> UUID=56529690-764f-462c-8f48-c086d47a6693 = /dev/sda1
> UUID=106dca5f-e26f-4820-a7d8-bb2f508c5f6e = /dev/sdb2
> UUID=a89bca8e-144d-45a2-b57a-47b9921c597f = /dev/sda6
> c'est formidable!
> 
> Je dois confesser qu'à l'heure actuelle, je n'y arrive toujours pas...

J'avoue utiliser les LABEL beaucoup plus que les UUID

> Pas plus d'ailleurs que de me rappeler sur quel disque se trouve quel label
> (évidemment, avec un ou deux HDz, ça devrait le faire (quoique); mais avec une
> dizaine ça devient déjà plus coton - et je ne parle même pas d'un rack de HDz).

J'ai découvert récemment "lshw" qui m'a permis de retrouver facilement
quel disque est branché sur quel contrôleur dans ma machine.

>> Si l’on ajoute à cela l’usage d’outils comme LVM qui font que la
>> partition étendue n’est plus la seule susceptible de contenir des
>> partitions logiques, il devient à la fois :
>> - plus rare d’avoir besoin des quatre partitions primaires;
>> - arbitraire de subdiviser l’une ou l’autre par un moyen quelconque
>>   (extended, lvm, etc).
> 
> Merci d'évoquer ce point particulier, parce que c'est justement là que ça
> coince: ce n'est pas parce qu'un conduit une voiture à boîte automatique que
> ça dispense de connaître le code, ni d'utiliser les 2 pieds.
> 
> Autrement dit, une facilité (?ou une merde, c'est selon) genre LVM2 ne
> dispense pas de la création d'une arborescence disque logique et compréhensible
> par tout un chacun (surtout ceux qui doivent passer derrière toi).

Si on doit faire évoluer un partitionnage pour une raison ou une autre,
il suffit de documenter correctement ce qu'on a fait et pourquoi. Je trouve
ça mieux que de ne rien faire.

>> Ensuite chacun fait les choix qu’il préfère, mais ça n’en fait pas
>> une raison de qualifier les choix des autres de « n’importe quoi »…
> 
> Ha bon? parce qu'installer un swap et un système sur des partitions en fin de
> HD, avec des différences de débit sur random stroke allant de 1 à 3 par
> rapport à l'extérieur du HD, ça n'est pas n'importe quoi?
> Là encore, un minimum de logique basé sur un minimum de connaissances
> prévaut.

Il faudrait tout d'abord vérifier les chiffres que tu cites avec les disques
actuels. Je doute fortement de leur pertinence à l'heure actuelle et je suis
persuadé de leur obsolescence avec certaines technologies (SSD).

> Utiliser des outils que l'on ne comprend pas c'est une chose, mais continuer à
> le faire sans essayer de les comprendre, c'en est une toute autre.
> (ou plus prosaïquement: Errare humanum est, sed perseverare diabolicum est:)

Tant qu'à proposer des améliorations, ça fait maintenant quelques temps
que je suis passé à GPT. Ça me libère des contraintes de 4 partitions
primaires et ça me permet d'aligner plus facilement les partitions sur des
limites adaptées aux matériels actuels (4k pour les gros disques récent,
voire 128k pour les SSD)

  Cordialement,
    Vincent


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