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Re: Expérience de "newbie"



On Tue, 05 Mar 2002 10:22:45 +0100 (MET)
alex.padoly@free.fr a écrit:

> Bonjour à tous,
> 
> Durant les vacances ,j'ai installé et utilisé divers distribution Linux:
> - CALDERA
> - SUSE 
> - REDHAT 
> - TURBOLINUX 
> - MANDRAKE

C'est bien
> 
> 
> Ces distributions s'installent et se configurent plus ou moins bien
> .L'utilisation est satisfaisante .

Tout le monde a fait plus ou moins cette expérience... manque Progeny à ta
liste ,-)> 
> Toutefois ,je trouve que ces distributions ne permettent pas de bien
> apprendre Linux en raison des assistants qui "masquent" les choses .

C'est vrai

> J'ai beaucoup progressé sur Debian dans la compréhension et la
> configuration de SAMBA ,d'un serveur de messagerie ,d'une imprimante
> ..... et grace à cette liste de diffusion et au manuel Debiazn GNU/Linux
> Bible.
> 
> Dans le milieu professionnel ,l'absence d'outils d'administation de
> services sous Debian est-elle un défaut en terme de cout lié à
> l'installation et à la maintenance .

Je crois que tu confonds; les outils d'administration de services ne
manquent pas sous debian. Je crois qu'il te faut réfléchir à la question
de savoir ce qu'est Linux et comment Debian s'insère dans cet univers.
Pour ce qui est d'un instrument d'administration, il est  vrai que Yast
(de SuSE) n'existe pas dans debian (encore que on trouve setup tools de
Ximian, linuxconf, webmin et autres joyeusetés qu'on trouve partout dans
les distribs Linux). Il y a cependant dans debian quelques scripts de
configuration aisément accessibles et lors de l'installation, on ne peut
pas dire que le débutant soit laissé complètement en rade (ou alors il
s'agit de quelqu'un qui ne sait pas ce qu'est un ordinateur, un programme,
une installation); il existe aussi des commandes en ligne qui peuvent
faciliter la vie. Cela dit, mettre les pattes dans l'installation et la
maintenance de réseau (et de sécurisation d'icelui), sans parler de
l'utilisation des applications, suppose que l'on sait ce qu'on fait et
pourquoi on le fait. Qu'on le fasse avec Yast ou en éditant des fichiers
avec Vim ne change pas grand chose. Yast ne te dira pas ce que tu ignores.
Ne pas oublier que l'informatique est une technique qui repose sur des
connaissances techniques (et non sur sur des interfaces graphiques sur
lesquelles il faut cliquer). Maintenant, il faut sans doute se dire que
ces connaissances techniques doivent être mises à la portée du béotien,
avec des explications, et on voit bien que les distributions Linux se
dirigent vers cette "communication" avec l'utilisateur et inter-réagissent
avec les commandes qu'il passe à la machine. Dans l'état actuel des
choses, cette communication est ambiguë, puisque l'utilisateur finit par
penser que puisqu'il a réussi à installer tout seul sa distribution, ses
applications et sa connexion internet, il est un véritable administrateur
réseau. Je crois tout simplement que l'automatisation des configurations
et des tâches (dans les applis, par exemple), doivent être éclairée par
une connaissance (ou une culture) des automates. Cette exigence pourrait
permettre de ne pas confondre "consommation informatique" et élaboration
d'une culture. C'est l'éternel débat entre le consommateur qui achète une
machine pour jouer et celui qui a besoin d'une machine pour traiter
automatiquement de l'information. À partir du moment où on travaille sur
de la formation et le traitement de données, on est conduit à réfléchir
aux fins que l'on poursuit (et aux instruments que l'on manipule); tandis
que lorsqu'on a en vue la simple consommation ludique, ce qu'on veut c'est
que ça marche tout seul, sans s'impliquer. Mais un ordinateur n'est pas
une automobile, ou une machine à laver. C'est un instrument de travail, et
même de travail en groupe. On (qui?) voudrait qu'il fasse tout, parce
qu'il peut apparemment tout.

> Merci de me faire part de vos analyses .

Voici qui est fait, sans doute hors propos.
> 
> Cordialement .
> Alex  
> 

JP
-- 
«Few discoveries are more irritating than 
those which discover the pedigree of ideas.»
John Edward Emerich Dalberg, Lord ACTON



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