[Date Prev][Date Next] [Thread Prev][Thread Next] [Date Index] [Thread Index]

[no subject]



                                Bonjour Angelique
Amiens, le pays de l' or bleu. Au xllle siècle, avec la mode du bleu, la teinture textile fait la fortune des marchands waidiers. Les feuilles de la guède, plante cultivée dans les environs, sont recueillies à la main et broyées encore fraiches. La pate pastel est sesuite moulée en pains plus séchée. Rassemblées à Amiens, ces coques pays de cocagne enrichissent teinturiers locaux et négociants jusqu' à la guerre de Cent Ans. Déplacée dans le Sud-Ouest, l' activité sera ensuite concurrencée par l' indigo.
La chapelle des Macchabées. Peut-étre en raison d' un ancien décor de danse macabre, ou plus simplement pour sa proximité du cimetière des chanoines, la salle capitulaire est de nos jours encore appelée chapelle des Macchabées. Elle est desservie par quelques travées de cloitre, en grande partie refaites par Eugène Viollet-le-Duc, auquel on doit la maison du chanoine gardien du trésor. Avant son démantèlement, le cloitre contournait le chevet, reliant ainsi les deux chapelles rayonnantes les plus éloignées.
1. Vu ici du triforium du bras nord du transept, le labyrinthe a été refait en 1884, comme l' ensemble du dallage, sous la direction de Juste Lisch, architecte élève de Viollet-le-Duc.
2. La pierre située au centre du labyrinthe a valeur de pierre commémorative.
3. Le gisant de l' évèque Goeffroy d' Eu 1222-1236.
4. Sur plan barlong, chaque travée de la nef est voutée sur croisée d' ogives. L' ouverture pratiquée dans un des voutains permet le passage d' un monte-charge actionné par une chèvre, appareil de levage situé dans le comble, voir page 30.
5. Aimé et Louis Duthoit. Amiens: la sacristie et la chapelle des Macchabées au sud-est de la cathédrale vers 1850. Encre sur papier transparent collé sur papier blanc.
                                      Max


Envoyé à partir d’Outlook

Reply to: