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[RFR2] wml://ports/hurd/hurd-install.wml



Bonjour, 

Dixit JP Guillonneau, le 13/10/2014 :

>suggestions.

Merci Jean-Paul, j'ai à peu près tout tout pris.

D'autres relecteurs ?

Baptiste

Index: hurd-install.wml
===================================================================
RCS file: /cvs/webwml/webwml/french/ports/hurd/hurd-install.wml,v
retrieving revision 1.82
diff -u -r1.82 hurd-install.wml
--- hurd-install.wml	30 Apr 2014 09:24:09 -0000	1.82
+++ hurd-install.wml	14 Oct 2014 19:11:59 -0000
@@ -1,6 +1,6 @@
 #use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd – Configuration" NOHEADER="yes"
 #include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc"
-#use wml::debian::translation-check translation="1.123" maintainer="David Prévot"
+#use wml::debian::translation-check translation="1.124" maintainer="David Prévot"
 
 # Translators:
 # Jérome Abela, 1999.
@@ -727,7 +727,7 @@
 exécuté sous lâ??identité du lâ??utilisateur et non du superutilisateur.
 
 Vous pouvez même mettre en place votre propre traducteur
-pour n'importe quel type de système de fichier.
+pour n'importe quel type de système de fichiers.
 
 Oui, ça ressemble à FUSE, mais sans le kludge.
 </p>
@@ -773,7 +773,7 @@
 
 <p>
 Parmi le travail en cours, <code>mboxfs</code>, <code>tarfs</code>,
-<code>xmlfs</code>, <code>gopherfs</code>, etc. sont au programme.
+<code>xmlfs</code>, <code>gopherfs</code>, etc., sont au programme.
 </p>
 
 
@@ -844,7 +844,7 @@
 Et la distribution <q>unstable</q> à partir de l'un des miroirs de Debian (voir la
 liste complète <url "https://www.debian.org/mirror/list"; />) contenant cette
 architecture (si apt indique qu'il s'agit d'un <q>Miroir
-de l'archive Debian corrompu</q>, essayez-en un autre :
+de l'archive Debian corrompu</q>, essayez-en un autre) :
 </p>
 
 <table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
@@ -853,8 +853,8 @@
 
 <p>
 Si lors de la première utilisation d'<code>apt-get</code>, <code>dpkg</code>
-se plaint de programmes manquants, devenez superutilisateur dans une invite
-de commande (c'est-à-dire <code>su -</code>, pas seulement <code>su</code>).
+se plaint de programmes manquants, devenez superutilisateur dans un interpréteur
+de connexion (c'est-à-dire <code>su -</code>, pas seulement <code>su</code>).
 </p>
 
 <p>
@@ -885,13 +885,14 @@
 </pre></td></tr></table>
 
 <p>
-Le démarrage automatique de la console est activé
-à partir de <tt>/etc/default/hurd-console</tt>.
+Si le fonctionnement est confirmé, le démarrage automatique de la console
+peut être activé au démarrage à partir de <tt>/etc/default/hurd-console</tt> :
+remplacez <tt>ENABLE="false"</tt> par <tt>ENABLE="true"</tt>.
 </p>
 
 <p>
 Dans la console Hurd, vous pouvez passer d'un terminal virtuel à un autre
-<i>via</i> <kbd>Alt + F1</kbd>, <kbd>Alt + F2</kbd> et ainsi de suite.
+avec <kbd>Alt + F1</kbd>, <kbd>Alt + F2</kbd> et ainsi de suite.
 <kbd>Ctrl + Alt + Retour arrière</kbd> détache la console Hurd et vous ramène à la
 console Mach, depuis laquelle vous pouvez vous rattacher à nouveau avec la
 commande ci-dessus.
@@ -919,7 +920,7 @@
 <p>
 Vous devez exécuter <tt>dpkg-reconfigure x11-common</tt> pour
 permettre aux utilisateurs de démarrer Xorg, parce que
-l'enveloppe de X ne connait rien des consoles Hurd et Mach.
+l'enveloppe (wrapper) de X ne connait rien des consoles Hurd et Mach.
 </p>
 
 <p>
#use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd&nbsp;&ndash;&nbsp;Configuration" NOHEADER="yes"
#include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc"
#use wml::debian::translation-check translation="1.124" maintainer="David Prévot"

# Translators:
# Jérome Abela, 1999.
# Thomas Marteau, 2002.
# Mohammed Adnène Trojette, 2005.
# Nicolas Bertolissio, 2007, 2008.
# David Prévot, 2010-2014.

<h1>Configuration de Debian&nbsp;GNU/Hurd</h1>

<p>
Ce document vise à fournir un jeu d'instructions facile et relativement peu
fastidieux sur la façon de configurer Debian&nbsp;GNU/Hurd
avec un minimum d'efforts.
</p>

<p>
Il est basé sur le <q>Guide d'installation du Hurd</q> de Neal H. Walfield.
Merci beaucoup à Neal pour sa contribution.
</p>


<h2>Vue d'ensemble</h2>

<p>
GNU est de nature similaire à n'importe quel système de type Unix&nbsp;: après
s'être identifié, un interpréteur de commandes et le système de fichiers
virtuel (VFS) Unix familier sont présentés à l'utilisateur. Malgré les
tentatives de GNU d'être conforme à POSIX, ce <q>n'est pas Unix</q> (<i>GNU is
Not Unix</i>). GNU/Hurd est basé sur plusieurs concepts Unix et les étend soit
en ajoutant de nouvelles fonctionnalités, soit en réparant ce qui a été perçu
comme des failles dans la conception originelle. La différence la plus
remarquable est l'existence des traducteurs, programmes de l'espace utilisateur
qui interagissent avec le VFS. Ces systèmes de fichiers n'ont besoin d'accéder
qu'au périphérique de stockage et au <code>point de montage</code>. Une autre
différence réside dans le fait que les processus, plutôt que d'avoir l'identité
d'un utilisateur unique donné au moment de la création, peuvent avoir des
identités disjointes du processus, c'est-à-dire qu'ils peuvent être ajoutés
avec la permission appropriée par une autorité, ou être détruits.
</p>

<p>
�tre familiarisé avec l'environnement Unix (et en particulier l'espace
utilisateur GNU, que l'on trouve dans des variantes populaires telles que
GNU/Linux), est un impératif pour se sentir à l'aise avec GNU. Avoir de
l'expérience avec les outils Debian sera un atout inestimable pour la
configuration et la maintenance d'une machine sous GNU/Hurd.
</p>

<p>
Ce guide s'efforce de rendre l'installation de GNU/Hurd aussi facile que
possible. S'il s'y trouve des erreurs, ce sont probablement des erreurs de
l'auteur. Veuillez les lui rapporter, ainsi que d'autres suggestions ou
critiques&nbsp;; toutes seront acceptées avec plaisir.
</p>

#<h2>2. �tat réel ou trouver un foyer</h2>
#
#<p>
#Si vous n'avez pas de partition disponible ni de disque dur supplémentaire,
#c'est peut-être l'étape la plus longue. Dans ce cas, vous devrez repartitionner
#le disque dur. Une solution est d'utiliser l'éditeur de partition de GNU, <a
#href="https://packages.debian.org/parted";>Parted</a>. Il permet non seulement
#l'édition basique de partitions, mais aussi le redimensionnement de partitions
#et leur déplacement. Son manuel est assez complet et inclut plusieurs
#didacticiels.
#
#  Remarquez que le type de partition <code>63 GNU HURD or
#  SysV</code> existe également, il ne devrait pas être utilisé
#  sinon le CD d'installation ne trouvera pas la partition.
#
#  Utilisez simplement <code>83 Linux</code>.
#</p>
#
#<p>
#Le Hurd prend en charge plusieurs extensions au format du système de fichiers
#ext2fs. Les principales d'entre elles sont les traducteurs passifs et une
#quatrième série de bits de permissions pour les utilisateurs inconnus
#(utilisateurs sans identité et non l'utilisateur <q>autre</q> des permissions
#Unix classiques). Pour utiliser ces extensions, le propriétaire de la
#partition doit être <code>hurd</code>. <code>mke2fs</code>, sauf
#mention contraire spécifiée en ligne de commande, le noyau lancé sera le
#propriétaire de la partition. Comme le Hurd respecte ce paramètre, il faut
#faire attention à le configurer de manière appropriée, sinon le Hurd échouera
#de manière subtile. Soyez conscient que même si un système de fichiers
#appartient à un noyau donné, les autres peuvent quand même l'utiliser&nbsp;;
#ils ne peuvent seulement pas utiliser certaines extensions.
#</p>
#
#<p>
#Pour créer un système de fichiers, utilisez <code>mke2fs</code> et passez-lui
#les options <var>-b 4096 -I 128 -o hurd</var> afin de désigner le Hurd comme
#propriétaire du nouveau système de fichiers. Par exemple, si la partition est
#<tt>/dev/hda1</tt>&nbsp;:
#</p>
#
#<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
# \# mke2fs -b 4096 -I 128 -o hurd /dev/hda1
#</pre></td></tr></table>
#
#
#<h2>3. Le chargeur d'amorçage</h2>
#
#<p>
#Le chargeur d'amorçage du système GNU est Grub (le <i>GRand Unified Boot
#loader</i>), et sa tâche principale est de charger le cÅ?ur du système GNU (Mach
#et le Hurd). Tout chargeur d'amorçage qui gère le standard d'amorçage multiple
#pourra cependant charger Mach et le Hurd. En ce moment (à notre connaissance),
#GNU&nbsp;Grub est le seul chargeur d'amorçage qui gère ce standard.
#</p>
#
#<p>
#Un mot sur Grub. Contrairement aux chargeurs d'amorçage sur x86, comme LILO,
#Grub est très puissant. Il a une interface en ligne de commande, bootp, la
#gestion de terminal factice et pléthore d'autres fonctionnalités. De plus, il
#peut amorcer pratiquement n'importe quel noyau. Si vous avez déjà amorcé une
#machine alpha ou sparc, vous comprendrez ce que Grub peut faire. Par
#conséquent, n'ayez pas peur&nbsp;: Grub est mieux. Vous l'aimerez. Vous ne
#changerez pas d'avis.
#</p>
#
#<p>
#Il est probablement mieux d'installer <a
#href="https://packages.debian.org/grub2";>le Grub</a> avant le Hurd, mais vous
#pourrez toujours l'installer sur votre disque dur plus tard.
#</p>
#
#
#<h2>4. Installation croisée</h2>
#
#<p>
#
#L'étape suivante est d'obtenir un système de base. Il existe plusieurs
#possibilités&nbsp;: si vous utilisez un système Debian, vous pouvez utiliser le
#paquet crosshurd. Sinon, vous pouvez obtenir une archive de système de base à
#jour depuis l'un des miroirs listés à
#<url "https://wiki.debian.org/DebianPorts/Mirrors"; />.
#</p>
#
#<p>
#L'archive est configurée pour tout extraire vers le répertoire courant. Une
#fois le système de fichiers monté, l'archive peut être extraite. En supposant
#que le système de fichiers est sur <tt>/dev/hda2</tt>, que le point de montage
#est <tt>/gnu</tt> et que l'archive est dans le répertoire personnel de
#l'utilisateur courant, il est nécessaire de faire comme suit&nbsp;:
#</p>
#
#<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
# \# mount -t ext2 /dev/hda2 /gnu
# \# cd /gnu
# \# tar --same-owner -xvjpf ~/gnu.tar.bz2
#</pre></td></tr></table>
#
#
#<h2>5. Amorçage du GNU/Hurd</h2>
#
#<p>
#Tout est maintenant prêt pour amorcer GNU/Hurd pour la première fois.
#
#  Remarquez que suivant la version de GRUB, de petits détails vont changer.
#
#  Veuillez vous assurez que vous utilisez soit GRUB 1
#  (alias « legacy », alias 0.95 et jusqu'à 0.97),
#  soit GRUB 2 (alias 1.95 et ultérieur).
#
#  Les exemples suivants sont fournis pour les deux
#  versions, assurez-vous de prendre les bons.
#</p>
#
#<p>
#  Veuillez également remarquer que certains problèmes ont été signalés
#  lors de démarrage avec seulement 128 Mo de mémoire, parce que
#  l'espace d'échange n'est pas encore configuré à ce niveau.
#
#  Assurez-vous de fournir au moins 256 Mo de mémoire.
#</p>
#
#<p>
#  Si GRUB est déjà installé sur votre système, redémarrez-le simplement.
#
#  Sinon, vous devez utiliser un disque d'amorçage de GRUB.
#
#  Les paquets Debian grub-disk (GRUB 1) ou grub-rescue-pc
#  (GRUB 2) fournissent des images de CD et de disquette.
#
#   Après
#avoir vérifié que le disque d'amorçage de Grub est dans le lecteur, réamorcez.
#Si tout se passe bien, soit un menu Grub, soit une ligne de commande sera
#affiché.
#
#  Si le menu a une entrée <tt><q>GNU/Hurd</q></tt>
#  vous pourrez sans doute la réutiliser pour vous
#  éviter un lourd fardeau de frappe au clavier.
#
#  Pour l'instant, si c'est un menu qui apparaît,
#  veuillez appuyer sur <kbd>c</kbd> pour
#aller sur la ligne de commande.
#</p>
#
#<p>
#D'abord, GNU&nbsp;Mach devra être chargé. Il faudra connaître le système de
#fichiers et le chemin vers GNU&nbsp;Mach. Grub utilise une nomenclature de
#partitions un peu différente de Linux comme du Hurd&nbsp;: IDE et SCSI
#sont tous les deux nommés <tt>(hdN,M)</tt>. <code>N</code> est le numéro de
#lecteur (commence à zéro) tel qu'énuméré par le BIOS. Cela étant fait,
#Grub ne fait aucune distinction entre les disques IDE et SCSI. <code>M</code>
#identifie la partition sur le lecteur.
#
#  Il est indexé à partir de zéro dans GRUB 1 mais à partir de un dans GRUB 2. 
#
#  Si
#cela vous semble confus, relaxez-vous&nbsp;: Grub va vous aider.
#</p>
#
#<p>
#Pour déterminer le système de fichiers sur lequel un fichier en particulier se
#trouve, Grub fournit la commande <code>find</code>. Quand cette commande est
#lancée avec un nom de fichier donné, Grub recherche sur chaque système de
#fichiers le fichier spécifié et affiche l'endroit où il a été trouvé. Par
#exemple, pour chercher le noyau, <tt>/boot/gnumach.gz</tt>&nbsp;:
#</p>
#
#<table>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#   grub1&#62; find /boot/gnumach.gz
#   (hd0,0)
#</pre></td></tr>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#   grub2&#62; search -f /boot/gnumach.gz
#   (hd0,1)
#</pre></td></tr>
#</table>
#
#<p>
#  GRUB 1 indique ici que <tt>/boot/gnumach.gz</tt> est sur <tt>(hd0,0)</tt>
#  et GRUB 2 sur <tt><q>(hd0,1)</q></tt> (rappelez-vous la différence de
#  numérotation des partitions entre GRUB 1 et GRUB 2).
#
#  Pour vous éviter de nombreuses frappes au clavier,
#  configurez la racine de GRUB à cette valeur :
#</p>
#
#<table>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#   grub1&#62; root (hd0,0)
#</pre></td></tr>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#   grub2&#62; set root=(hd0,1)
#</pre></td></tr>
#</table>
#
#<p>
#Avant d'amorcer le noyau, une option au moins, la partition racine, doit être
#indiquée sur la ligne de commande. Elle sera utilisée par le Hurd lui-même
#(c'est-à-dire pas par Grub). Elle doit donc être formulée en termes que le Hurd
#pourra comprendre.
#</p>
#
#<p>
#GNU&nbsp;Mach énumère les disques à partir de zéro. Les lecteurs IDE sont
#préfixés par <code>hd</code>, tandis que les disques SCSI sont préfixés par
#<code>sd</code>. Comme sur Linux, les lecteurs sont numérotés selon leur
#position sur le contrôleur. Par exemple, le maître primaire est
#<code>hd0</code> et l'esclave secondaire est <code>hd3</code>. Les partitions
#utilisent la convention de nommage de tranches de BSD et ajoutent un
#<code>sM</code> au nom de lecteur afin d'indiquer une partition. Veuillez noter
#que <code>M</code> est indexé à partir de un, et non de zéro. Le numéro de
#tranche est facile à calculer&nbsp;:
#  si vous utilisez GRUB 2, reprenez simplement le même index,
#  si vous utilisez GRUB 1, il suffit d'incrémenter celui
#  qu'utilise GRUB 1 d'une unité.
#</p>
#
#<p>
#Comme le Hurd n'a pas encore été configuré, il doit être lancé en mode
#<q>utilisateur unique</q>. Ajouter <var>-s</var> à la ligne de commande du
#noyau est tout ce qu'il y a à faire.
#</p>
#
#<p>
#  Pour résumer, en supposant que le premier lecteur (à savoir <tt>(hd0)</tt>)
#  soit le maître sur le contrôleur maître, nous aurions :
#</p>
#
#<table>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#   grub1&#62; kernel /boot/gnumach.gz root=device:hd0s1 -s
#   [Multiboot-elf, ...]
#</pre></td></tr>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#   grub2&#62; multiboot /boot/gnumach.gz root=device:hd0s1 -s
#</pre></td></tr>
#</table>
#
#<p>
#Ensuite, le serveur du système de fichiers racine et le serveur
#<code>exec</code> doivent être chargés. Cela est fait par le biais des
#capacités d'amorçage de module de Grub. Les ${var} sont remplies par
#GNU&nbsp;Mach. Les paramètres utilisés par le Hurd indiquent le type
#d'information fournie. Comme la ligne de commande ext2fs est très longue, elle
#peut être rallongée par des sauts de ligne protégés à la manière d'une ligne de
#commande Unix. Veillez à ce qu'il n'y ait pas d'espace après l'antislash en fin
#de ligne. Veillez aussi à distinguer <kbd>{</kbd> et <kbd>}</kbd> de
#<kbd>(</kbd> et <kbd>)</kbd>.
#
#  Souvenez-vous de la différence subtile entre GRUB 1 et GRUB 2 :
#  GRUB 2 a besoin que le nom de fichier soit répété
#  et des guillemets doivent être utilisées.
#
#  Remarquez qu'à cette étape, l'option <var>--readonly</var> de
#  <code>ext2fs.static</code> ne doit pas être passée.
#</p>
#
#<table>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#  grub1&#62; module /hurd/ext2fs.static \
#   --multiboot-command-line=${kernel-command-line} \
#   --host-priv-port=${host-port} \
#   --device-master-port=${device-port} \
#   --exec-server-task=${exec-task} -T typed ${root} \
#   $(task-create) $(task-resume)
#    [Multiboot-module  0x1c4000, 0x2cfe6a bytes]
#  grub1&#62; module /lib/ld.so.1 /hurd/exec $(exec-task=task-create)
#    [Multiboot-module  0x494000, 0x27afe bytes]
#</pre></td></tr>
#<tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#  grub2&#62; module /hurd/ext2fs.static ext2fs \
#   --multiboot-command-line='${kernel-command-line}' \
#   --host-priv-port='${host-port}' \
#   --device-master-port='${device-port}' \
#   --exec-server-task='${exec-task}' -T typed '${root}' \
#   '$(task-create)' '$(task-resume)'
#  grub2&#62; module /lib/ld.so.1 exec /hurd/exec '$(exec-task=task-create)'
#</pre></td></tr>
#</table>
#
#<p>
#  Sinon, ces lignes peuvent être insérées dans un fichier de configuration
#  <tt><q>menu.lst</q></tt> (GRUB 1) ou <tt><q>grub.cfg</q></tt> (GRUB 2)
#  dans la partition, et le charger en utilisant
#  <tt><q>configfile /chemin/vers/menu.lst</q></tt> (GRUB 1) ou
#  <tt><q>configfile /chemin/vers/grub.cfg</q></tt> (GRUB 2)
#  depuis l'invite de commande de GRUB.
#
#  Vous pouvez aussi tout à fait installer GRUB dans
#  une table de partitions et le faire pointer dessus.
#</p>
#
#<p>
#GNU/Hurd peut maintenant être amorcé&nbsp;:
#</p>
#
#<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#grub&#62; boot
#</pre></td></tr></table>
#
#<p>
#Si GNU/Hurd ne parvient pas à s'amorcer, cela peut être dû à des interruptions
#partagées&nbsp;: GNU&nbsp;Mach ne se sert pas très bien de celles-ci. Vous
#pouvez vérifier votre situation en regardant, par exemple, le fichier
#<tt>/proc/interrupts</tt> sous GNU/Linux. Aussi, comme GNU&nbsp;Mach ne gère
#pas les modules chargeables du noyau, de nombreux pilotes sont compilés dans le
#noyau par défaut. S'il y a d'anciens périphériques, cela peut être un
#problème&nbsp;: un périphérique pourra répondre incorrectement à une requête
#faite à un périphérique qui n'a rien à voir et ainsi entraîner un arrêt
#inopiné. Construire un nouveau noyau seulement avec les pilotes des
#périphériques requis résoudra normalement ce problème. GNU&nbsp;Mach peut être
#facilement compilé de manière croisée. Si vous utilisez Debian, installez le
#paquet <tt>mig</tt> et votre <tt>gcc</tt> standard devrait fonctionner.
#</p>
#
#<p>
#Si cela ne vous aide pas, veuillez demander sur la liste de diffusion
#appropriée.
#</p>
#
#
#<h2>6. Installation native</h2>
#
#<p>
#Une fois qu'une invite d'interpréteur de commandes vous est affichée, et quand
#le Hurd est en mode utilisateur unique, il est nécessaire de déterminer le type
#de terminal&nbsp;:
#</p>
#
#<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
# \# export TERM=mach
#</pre></td></tr></table>
#
#<p>
#Attention&nbsp;: <kbd>CONTROL-C</kbd> et compagnie ne marcheront pas en mode
#utilisateur unique.
#</p>
#
#<p>
#Nous pouvons maintenant lancer le script <code>native-install</code>. Cela
#configurera les paquets et installera les traducteurs importants&nbsp;:
#</p>
#
#<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
# \# ./native-install
#</pre></td></tr></table>
#
#<p>
#  Avant la fin de l'exécution du script, celui-ci indiquera que vous
#  pouvez maintenant redémarrer et entrer en mode multiutilisateur.
#
#  Faites-le, et bienvenue sous le Hurd !
#</p>


<h2> Installation </h2>

<p>
Vous pouvez simplement utiliser l'installateur Debian, en
utilisant les <a href="hurd-cd">images de CD préparées</a>.

Les étapes suivantes seront ensuite
nécessaires pour une configuration correcte.
</p>

<h2>Configuration</h2>


<h3>Le réseau</h3>

<p>
La méthode Debian est gérée depuis sysvinit 2.88dsf-48 et
hurd 1:0.5.git20140320-1 : <tt>/etc/network/interfaces</tt> est utilisé
comme sur Linux. La seule différence est que les cartes réseaux apparaissent
sous <tt>/dev</tt>, et par conséquent doivent être indiquées comme
<tt>/dev/eth0</tt>, etc.
</p>

# <p>
# D'abord, assurez-vous que la carte réseau est reconnue par GNU Mach :
# </p>
# 
# <table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
#  \# devprobe eth0
#  eth0
# </pre></td></tr></table>
# 
# <p>
# Si <code>devprobe eth0</code> ne renvoie pas <code>eth0</code>, le noyau
# n'a pas détecté la carte réseau et vous devez essayer une autre carte.
# 
# Par exemple, la carte e1000 de QEMU n'est pas prise en charge, la rtl8139
# devrait fonctionner : <code>-net nic,model=rtl8139 -net user</code>.
# </p>
# 
# <p>
# Depuis la version 20120520-1, le paquet hurd contient les
# pilotes DDE qui peuvent être utilisés pour les périphériques
# plus récents (les pilotes viennent de Linux 2.6.32).
# 
# Les traducteurs pour cela sont déjà configurés, et il ne reste plus qu'à
# remplacer <code>eth0</code> (le nom du pilote Mach) par <code>/dev/eth0</code>
# (le chemin vers le pilote DDE) dans le reste de ce document.
# </p>
# 
# <p>
# Le pilote DDE peut même être essayé si GNU Mach a un pilote en passant
# <code>nonetdev</code> à la ligne de commandes de gnumach ce qui désactivera
# le pilote GNU Mach, permettant au pilote DDE de commencer à fonctionner.
# </p>

<p>
Si le réseau n'a pas l'air de fonctionner, utilisez ceci
pour obtenir des renseignements de débogage du pilote DDE :
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# settrans -fgap /dev/netdde /hurd/netdde
</pre></td></tr></table>

<p>
puis tuez tous les processus devnode et pfinet pour leur
permettre de redémarrer avec le netdde plus récent.

Si ça ne fonctionne toujours pas, veuillez envoyer la sortie du settrans netdde
précédent, ainsi que la sortie de <code>lspci</code> et <code>lspci -n</code>.
</p>

<p>
Pour configurer le réseau sans passer par <tt>/etc/network/interfaces</tt>,
le traducteur pfinet doit être configuré.

Cela peut se faire en utilisant <code>dhclient</code>
du paquet <code>isc-dhcp-client</code>.

Vous pouvez aussi exécuter la commande <code>inetutils-ifconfig</code>
du paquet <code>inetutils-tools</code>, et <code>ping</code> est
disponible dans le paquet <code>inetutils-ping</code>.

Enfin, vous pouvez aussi exécuter la commande <code>settrans</code>
pour attacher (et enregistrer pour de bon) un traducteur à un nÅ?ud
de système de fichiers donné. Quand les programmes accéderont au nÅ?ud, par
exemple en envoyant un RPC, le système d'exploitation lancera de manière
transparente le serveur afin de prendre en charge la requête.
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# settrans -fgap /servers/socket/2 /hurd/pfinet -i /dev/eth0 \
   -a a.b.c.d -g e.f.g.h -m i.j.k.l
</pre></td></tr></table>

<p>
Ici, <code>settrans</code> reçoit plusieurs options. Les deux premières,
<var>fg</var>, forcent tous les traducteurs existants à disparaître. Les deux
suivantes, <var>ap</var>, créent les traducteurs actifs et passifs. En
rendant un traducteur actif, nous verrons immédiatement tous les messages
d'erreur sur <tt>stderr</tt>. La dernière option sauvegarde le traducteur et
ses paramètres dans le nÅ?ud de façon à pouvoir le relancer plus tard de manière
transparente (c'est-à-dire en ayant des paramètres persistants même après un
réamorçage). Les options sont suivies du nÅ?ud auquel le traducteur sera
attaché, puis du programme (c'est-à-dire le traducteur) à lancer et de tous les
paramètres à lui passer. L'option <var>-i</var> est l'interface sur laquelle
<code>pfinet</code> écoutera, <var>-a</var> est l'adresse IP, <var>-g</var>
la passerelle et <var>-m</var> le masque de sous-réseau.
</p>

<p>
Veillez à ajouter des serveurs de noms de domaine à votre fichier
<tt>/etc/resolv.conf</tt>&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
  nameserver 192.168.1.1
</pre></td></tr></table>

<p>
Pour tester la configuration, veuillez taper <code>ping -c2 gateway</code>. Le
<var>-c</var> est important pour limiter le nombre de pings&nbsp;;
rappelez-vous, <kbd>CONTROL-C</kbd> ne fonctionne pas en mode utilisateur
unique.
</p>

<p>
Il est possible d'obtenir de l'aide sur <code>settrans</code> en lui passant l'option
<var>--help</var>. Il en va de même concernant un traducteur donné en
l'invoquant depuis la ligne de commande avec ce même paramètre, par
exemple&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# /hurd/pfinet --help
</pre></td></tr></table>

<p>
Comme la sortie peut être importante, pensez à la traiter à travers un visionneur
de texte tel que <code>less</code>.
</p>


<p>
Pour configurer aussi la prise en charge d'IPv6, la même configuration
doit être enregistrée à la fois sur <tt>/servers/socket/2</tt> et
<tt>/servers/socket/26</tt>, se référençant l'un l'autre pour qu'il
n'y en ait qu'un seul de vraiment démarré, lié aux deux nÅ?uds :
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# settrans -fgap /servers/socket/2 /hurd/pfinet -6 /servers/socket/26 -i /dev/eth0 \
   -a a.b.c.d -g e.f.g.h -m i.j.k.l
 \# settrans -fgap /servers/socket/26 /hurd/pfinet -4 /servers/socket/2 -i /dev/eth0 \
   -a a.b.c.d -g e.f.g.h -m i.j.k.l
</pre></td></tr></table>

<p>
Le serveur pfinet active l'autoconfiguration IPv6 par défaut.

L'état actuel peut être obtenu avec <tt>fsysopts /servers/socket/26</tt>.

Vous pouvez aussi configurer les adresses vous-même, en utilisant
par exemple <tt>-A 2001:123:123::42/64 -G 2001:123:123::1</tt>.
</p>

<p>
La configuration de pfinet peut aussi être modifiée à la volée (sans
enregistrement sur le disque) en utilisant <tt>fsysopts</tt> :
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# fsysopts /servers/socket/2
 /hurd/pfinet --interface=/dev/eth0 --address=10.3.0.1 --netmask=255.255.0.0 --gateway=10.3.0.128
 \# fsysopts /server/socket/2 -a 10.3.0.2 -m 255.255.0.0 -g 10.3.0.128
</pre></td></tr></table>

<p>
Un pare-feu peut être configuré en interposant le traducteur
<tt>eth-filter</tt>, par exemple, ceci empêche lâ??accès au port 22 :
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# settrans -c /dev/eth0f /hurd/eth-filter -i /dev/eth0 -r "not port 22"
</pre></td></tr></table>

<p>
Lâ??interface filtrée, <tt>/dev/eth0f</tt>, peut alors être donnée
à <tt>pfinet</tt> ou <tt>dhclient</tt> au lieu de /dev/eth0.
</p>


<h3>Disposition du clavier</h3>

<p>
La disposition du clavier peut être configurée à l'aide
du paquet standard <code>keyboard-configuration</code>.

Assurez-vous qu'il est installé, puis exécutez
<code>dpkg-reconfigure keyboard-configuration</code>.

Seule la disposition est prise en charge, pas (encore) les variantes.

L'effet ne sera pas immédiat, car la console doit
être redémarrée pour prendre en compte ce paramètre.

Un redémarrage devrait suffire par exemple.
</p>

<h3>Autres systèmes de fichiers</h3>

<p>
Ensuite, veuillez éditer <tt>/etc/fstab</tt> en y ajoutant tous les systèmes de
fichiers supplémentaires ainsi que l'espace d'échange. Il est <em>très
important</em> que l'espace d'échange soit utilisé&nbsp;; le Hurd sera plus
stable. Notez que le Hurd peut partager une partition d'échange de
manière transparente avec Linux, mais pourra sans problème paginer sur quelque
périphérique que ce soit, y compris une partition brute comme votre partition
home. Par défaut, <code>nano</code> et <code>vi</code>
sont les seuls éditeurs de texte installés par
la distribution de base.
</p>

<p>
Voici un exemple de fichier <tt>/etc/fstab</tt>&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
\# &#60;file system&#62; &#60;mount point&#62;   &#60;type&#62;  &#60;options&#62;  &#60;dump&#62;  &#60;pass&#62;
/dev/hd0s1      /               ext2    rw         0       1
/dev/hd0s2      /home           ext2    rw         0       2
/dev/hd0s3      none            swap    sw         0       0
</pre></td></tr></table>

<p>
Si une entrée de périphérique <code>/dev</code> manque,
n'oubliez pas de la créer avec la commande
<code>MAKEDEV</code>&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# cd /dev
 \# ./MAKEDEV hd0s1 hd0s2 hd0s3
</pre></td></tr></table>

<p>
Vous pouvez aussi monter un système de fichiers
vous-même avec <code>settrans</code> :
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# settrans /mnt /hurd/ext2fs /dev/hd0s5
</pre></td></tr></table>

<p>
L'idée derrière cette commande est que vous configurez le traducteur
<code>/hurd/ext2fs /dev/hd0s5</code> sur le nÅ?ud <code>/mnt</code>.

<code>/hurd/ext2fs</code> sera exécuté et commencera à lire et écrire sur
<code>/dev/hd0s5</code> et montrer son contenu dans <code>/mnt</code>.

De plus amples renseignements sont disponibles dans la <a
href="hurd-doc-translator">documentation sur les traducteurs</a>.
</p>

<p>
Pour monter un système de fichiers NFS, le traducteur <code>/hurd/nfs</code> est
utilisé. Quand il n'est pas lancé par le superutilisateur, le traducteur se
connecte au serveur en utilisant un numéro de port supérieur à 1023. Par défaut,
GNU/Linux rejettera cela. Pour dire à GNU/Linux d'accepter les connexions
provenant d'un port non réservé, veuillez ajouter l'option
<var>insecure</var> à la ligne d'export. Voici un exemple de fichier
<tt>/etc/exports</tt> supposant que l'adresse IP du client est
<tt>192.168.1.2</tt>&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
  /home  192.168.1.2(rw,insecure)
</pre></td></tr></table>

<p>
Pour monter ceci sur une machine GNU et en supposant que l'adresse IP du
serveur NFS est <tt>192.168.1.1</tt>&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
\# settrans -cgap /mount/point /hurd/nfs 192.168.1.1:/home
</pre></td></tr></table>


<h2>Amusez-vous avec Debian GNU/Hurd</h2>

<p>
Et maintenant, quelles sont les choses sympathiques à faire avec le Hurd ?
</p>

<h3>Montage d'images de disque</h3>

<p>
Accéder au contenu d'une image de CD est un peu fastidieux avec
les systèmes de la norme Unix quand on n'est pas superutilisateur.

Sur GNU/Hurd, il suffit de :
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
settrans ~/mnt /hurd/iso9660fs CD_image.iso
</pre></td></tr></table>

<p>
Et c'est tout à fait sûr : le traducteur <code>iso9660fs</code> est
exécuté sous lâ??identité du lâ??utilisateur et non du superutilisateur.

Vous pouvez même mettre en place votre propre traducteur
pour n'importe quel type de système de fichiers.

Oui, ça ressemble à FUSE, mais sans le kludge.
</p>

<h3>FTP transparent</h3>

<p>
La commande suivante configure un répertoire <code>ftp</code> transparent :
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
settrans -c /ftp: /hurd/hostmux /hurd/ftpfs /
</pre></td></tr></table>

<p>
Maintenant, <code>cd</code> vers, par exemple,
<code>/ftp://ftp.gnu.org/</code>, et exécutez-y <code>ls</code>.

Oui, vous pouvez, depuis chez vous, exécuter simplement
<code>tar xf ftp://ftp.gnu.org/pub/gnu/gcc/gcc-4.6.0/gcc-4.6.0.tar.bz2</code> !
</p>

<h3>Sous-Hurd</h3>

<p>
Un <a href="http://www.gnu.org/software/hurd/hurd/subhurd.html";>sous-Hurd</a>
est un sous-système complet.

�a ressemble beaucoup à un conteneur de virtualisation au premier abord.

La différence c'est qu'il n'est pas du tout nécessaire
d'être superutilisateur pour en exécuter un.
</p>

<h3>gdb ext2fs, pfinet, etc.</h3>

<p>
Oui, vous pouvez exécuter gdb par exemple sur l'implémentation
ext2fs, le <code>pfinet</code>, la pile TCP/IP, etc.
</p>

<h3>Et plein d'autres choses !</h3>

<p>
Parmi le travail en cours, <code>mboxfs</code>, <code>tarfs</code>,
<code>xmlfs</code>, <code>gopherfs</code>, etc., sont au programme.
</p>


#<h3>7.3 Réamorçage</h3>
#
#<p>
#Enfin, réamorcez en mode multiutilisateur, c'est-à-dire de la même manière que
#pour le mode utilisateur unique, sans l'option <var>-s</var> de chargement du
#noyau. Pour de plus amples informations, veuillez vous référer à la
#section&nbsp;5. Amorçage du GNU/Hurd.
#</p>
#
#<p>
#Bon bidouillage&nbsp;!
#</p>

<h2>Derniers mots</h2>

<p>
Ce qui suit n'est qu'une succession de choses vite faites au moment de
l'installation, assurez-vous aussi de lire la documentation pour le
système installé : la <a href=hurd-doc>documentation Debian GNU/Hurd</a>,
mais aussi le <a href=http://hurd.gnu.org/>site web amont</a>.
</p>


#<h3>8.1 Le menu de Grub</h3>
#
#<p>
#Charger le noyau manuellement à chaque fois peut se révéler très fastidieux.
#Veuillez adapter le fichier <tt>/boot/grub/menu.lst</tt> pour GRUB 1 ou
#<tt><q>/boot/grub/grub.cfg</q></tt> pour GRUB 2 de manière
#appropriée&nbsp;; l'amorçage sera plus rapide et plus facile.
#</p>
#
#
#<h3>8.2 Ajouter des périphériques</h3>
#
#<p>
#Par défaut, quelques périphériques seulement sont créés dans le répertoire
#<tt>/dev</tt>. Veuillez utiliser le script <code>MAKEDEV</code> pour créer tous
#les nÅ?uds de périphériques nécessaires.
#</p>

<h3>Installer plus de paquets</h3>

<p>
Plusieurs manières existent pour ajouter des paquets. Télécharger et utiliser
<code>dpkg -i</code> fonctionne mais est très peu pratique. La méthode la plus
simple est d'utiliser <code>apt-get</code>. Veuillez éditer
<tt>/etc/apt/sources.list</tt> et ajouter l'une des entrées non officielles
à partir de
<url "http://www.debian-ports.org/mirrors";> et installer
le paquet <code>debian-ports-archive-keyring</code> :
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
deb http://ftp.debian-ports.org/debian unreleased main
</pre></td></tr></table>

<p>
<url "http://ftp.debian-ports.org/"; /> et ses miroirs contiennent des paquets
qui ont été modifiés ou des corrections qui n'ont pas encore été intégrées en
amont ou dans Debian.
</p>

<p>
Et la distribution <q>unstable</q> à partir de l'un des miroirs de Debian (voir la
liste complète <url "https://www.debian.org/mirror/list"; />) contenant cette
architecture (si apt indique qu'il s'agit d'un <q>Miroir
de l'archive Debian corrompu</q>, essayez-en un autre) :
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
deb http://ftp.fr.debian.org/debian unstable main
</pre></td></tr></table>

<p>
Si lors de la première utilisation d'<code>apt-get</code>, <code>dpkg</code>
se plaint de programmes manquants, devenez superutilisateur dans un interpréteur
de connexion (c'est-à-dire <code>su -</code>, pas seulement <code>su</code>).
</p>

<p>
Si GNU/Mach ne reconnaît pas la carte réseau ou si vous utilisez un modem,
le seul moyen de mettre à jour sera de télécharger les paquets, de les
transférer ensuite sur le système GNU. Le moyen le plus facile de faire cela
est d'utiliser apt en mode déconnecté. Veuillez vous référer à
<tt>/usr/share/doc/apt-doc/offline.text.gz</tt> pour des instructions
détaillées.
</p>


<h3>La console Hurd</h3>

<p>
Outre la console Mach rencontrée pendant l'installation, GNU/Hurd
possède une puissante console en espace utilisateur qui fournit des terminaux
virtuels.

Si vous avez installé en mode pseudographique,
elle devrait être automatiquement démarrée à l'amorçage, sinon
vous pouvez le faire vous-même avec la
commande suivante&nbsp;:
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
 \# console -d vga -d pc_mouse --repeat=mouse -d pc_kbd --repeat=kbd -d generic_speaker -c /dev/vcs
</pre></td></tr></table>

<p>
Si le fonctionnement est confirmé, le démarrage automatique de la console
peut être activé au démarrage à partir de <tt>/etc/default/hurd-console</tt> :
remplacez <tt>ENABLE="false"</tt> par <tt>ENABLE="true"</tt>.
</p>

<p>
Dans la console Hurd, vous pouvez passer d'un terminal virtuel à un autre
avec <kbd>Alt + F1</kbd>, <kbd>Alt + F2</kbd> et ainsi de suite.
<kbd>Ctrl + Alt + Retour arrière</kbd> détache la console Hurd et vous ramène à la
console Mach, depuis laquelle vous pouvez vous rattacher à nouveau avec la
commande ci-dessus.
</p>


<h3>X.Org</h3>

<p>
X.Org a été porté.

Toutes les cartes vidéo qu'il gère sans nécessiter de
module ou de drm du noyau devraient fonctionner.
</p>

<p>
Vous devez déjà être en train d'exécuter la console Hurd et avoir
configuré les répétiteurs comme indiqué dans la section précédente.

Par exemple, vérifiez que <code>echo $TERM</code> affiche
<code>hurd</code> et vérifiez que <code>/dev/cons/kbd</code>
et <code>/dev/cons/mouse</code> existent.
</p>

<p>
Vous devez exécuter <tt>dpkg-reconfigure x11-common</tt> pour
permettre aux utilisateurs de démarrer Xorg, parce que
l'enveloppe (wrapper) de X ne connait rien des consoles Hurd et Mach.
</p>

<p>
Vous devrez aussi créer un fichier <tt>/etc/X11/xorg.conf</tt>
pour activer le raccourci <kbd>Ctrl + Alt + Retour arrière</kbd> :
</p>

<table><tr><td>&nbsp;</td><td class=example><pre>
Section "InputDevice"
   Identifier "Generic Keyboard"
   Driver "kbd"
   Option "XkbOptions" "terminate:ctrl_alt_bksp"
EndSection
</pre></td></tr></table>

<p>
Vous aurez besoin de plusieurs paquets de X. Vous pouvez commencer par
<code>xorg</code>, <code>rxvt</code> et un gestionnaire de fenêtres : <code>twm</code>,
<code>wmaker</code>, <code>icewm</code>,
<code>openbox</code>, etc. Si vous voulez que X se lance au démarrage, vous
devez installer un gestionnaire de sessions. <code>xdm</code> fonctionne très
bien.
</p>

<p>
Enfin, exécutez <code>startx /usr/bin/votre_gestionnaire_de_fenêtres</code>.
</p>

<h3>Le mot de la fin</h3>

<p>
Précédemment à sysvinit 2.88dsf-48 et hurd 1:0.5.git20140320-1, le
<q>System V</q> rc n'était pas utilisé par défaut. Pour éteindre votre machine, 
utilisez simplement <code>halt</code> ou <code>reboot</code>.
</p>

<p>
Pour utiliser le <q>System V</q> standard, veillez à mettre à niveau votre
sysvinit à la version 2.88dsf-48 ou supérieure, puis exécutez
<code>update-alternatives --config runsystem</code>, choisissez
<code>runsystem.sysv</code>, et redémarrez avec <code>reboot-hurd</code> pour
terminer le passage à <q>System V</q>.
</p>

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