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[Relu] Mise à jour et corrections dans un fichier du répertoire releases/potato/installguide



Salut à tous,

Grâce à Philippe, Joël et Martin, le gros morceau suivant a été corrigé :

releases/potato/installguide/index.wml

A+,
Christian.
#use wml::debian::template title="Installer Debian Potato" NOCOPYRIGHT="yes" NOLANGUAGES="yes"

#use wml::debian::translation-check translation="1.7" maintainer="Christian Couder"

<H3>par Mark Stone (traduction par Christian Couder)</H3>

<P><em><strong>Note</strong>: ceci <strong>n'est pas</strong> le <A
HREF="../installmanual">Manuel d'installation de Debian GNU/Linux 2.2
(« potato »)</A> officiel.</em>

<P>Hamm. Slink. Potato. Woody. Non, vous n'êtes pas en train de
regarder « Toy Story ». Vous venez de rencontrer la lignée des
distributions Debian. Que votre but soit de bouter le mauvais système
d'exploitation Zurg hors de votre ordinateur, ou de trouver un moyen
de cohabiter pacifiquement avec lui, vous vous apercevrez que la
version stable actuelle de Debian, c'est-à-dire Potato, est la plus
facile des Debian.

<P>Traditionnellement Debian et Red Hat ont des distributions Linux
différentes : Red Hat est réputée être plus facile à installer, tandis
que Debian est réputée être plus facile à maintenir et à mettre à jour
une fois qu'elle est installée. Bien que ces différences restent
vraies, Debian est maintenant beaucoup plus facile à installer.

<P>Nous n'allons pas vous emmener à travers toutes les subtilités de
Debian dans cet article. Ce que nous allons faire c'est vous montrer
comment mettre en place une machine en <i>dual boot</i> qui vous
permettra de lancer soit Windows soit Debian GNU/Linux, et nous allons
vous montrer comment faire le genre d'installation simple qu'un
débutant voudrait pour s'amuser avec Linux et avoir quelques sensations
sur le fonctionnement du système.

<P>Voici les étapes que nous allons parcourir :

<OL>
  <LI>Documenter votre système ;
  <LI>Préparer votre disque dur ;
  <LI>Installer le système Debian de base ;
  <LI>Choisir et installer les paquets ;
  <li>Configurer le système ;
  <li>Un bref coup d'oeil à la mise à jour d'une Debian.
</ol>

<P>Debian peut être installée à partir de disquettes si c'est
absolument nécessaire ; cependant nous supposerons que vous avez un
CD-ROM de Debian Potato. Debian peut être installée sur de nombreux
systèmes, depuis un vieil ordinateur 486 jusqu'aux architectures
modernes non-Intel. Une installation complète de tous les paquets
Debian possibles prendrait plusieurs giga-octets ; alors que certaines
versions de Linux peuvent tenir sur une seule disquette. L'éventail
des possibilités avec Linux est grand. Nous allons supposer,
cependant, un profil standard. Nous supposerons que vous avez
une machine existante qui tourne sous Windows 98, avec le matériel
adéquat pour cela. Nous supposerons que vous avez un processeur
Pentium, au moins 64 méga-octets de RAM, une carte vidéo qui accepte
la couleur avec une résolution d'au moins 1024x768, un lecteur de
CD-ROM, un modem, et un gros disque dur (nous utiliserons 10
giga-octets dans cet exemple).

<P>Finalement, nous supposerons que vous ne voulez pas éliminer
Windows pour l'instant, mais que vous voulez configurer votre machine
de façon à pouvoir choisir au démarrage (c'est-à-dire au moment du
<i>boot</i>) entre Windows et Linux. Ce type de configuration est
appelé une machine en <i>dual boot</i>.

<P>Notez qu'aucun guide d'installation ne peut couvrir tous les
cas. Mais notez aussi que vous n'êtes pas seul. Le canal irc
#linuxhelp sur irc.openprojects.net est un endroit excellent pour
chercher de l'aide, de même que #linux.com-live ! Vérifier le
calendrier des <i>Live</i> de Linux.com pour les futures «
install-fêtes » sur irc. En fait, cet article a été rendu possible par
les réponses extraordinaires qui ont été faites sur IRC pendant les «
install-fêtes » à la « LinuxWorld Conference and Expo » en août
dernier.

<h3>Documenter votre système</h3>

<P>Linux peut faire maintenant un excellent travail de test
automatique de votre système pour déterminer quel matériel vous avez,
et quels paramètres de configuration sont adaptés à ce
matériel. Parfois, cependant, Linux a besoin d'aide, et il peut même
arriver que vous ayez des composants non encore supportés par
Linux. Pour anticiper ces inconvénients, et pour savoir que faire à ce
propos, il est important de documenter exactement ce que vous avez sur
votre machine.

<P>Voici un pense-bête pour les divers composants système sur lesquels
vous feriez mieux de vous renseigner à l'avance :

<P><table>

  <tr>
    <th>Matériel</th>
    <th>Information nécessaire</th>
  </tr>

  <tr>
    <td>Disque(s) dur(s)</td>
    <td>Numéro, taille, et type de chaque disque dur. Quel disque dur
    est reconnu par votre système comme étant le premier, le second,
    etc.. Quel type d'adaptateur (IDE ou SCSI) est utilisé par chaque
    disque.</td>
  </tr>

  <tr>
    <td>RAM</td>
    <td>La quantité de RAM installée.</td>
  </tr>

  <tr>
    <td>CD-ROM Drive(s)</td>
    <td>Quel type d'adaptateur (IDE ou SCSI) est utilisé par chaque
    disque.</td>
  </tr>

  <tr>
    <td>Adaptateur SCSI (éventuel)</td>
    <td>Fabricant et modèle de la carte.</td>
  </tr>

  <tr>
    <td>Carte réseau (éventuelle)</td>
    <td>Fabricant et modèle de la carte.</td>
  </tr>

  <tr>
    <td>Souris</td>
    <td>Type (PS/2, USB, série, ou bus).  Protocole (Microsoft, Logitech,
    MouseMan, etc.). Si c'est une souris sur le port série, le port
    sur lequel elle est connectée.</td>
  </tr>

  <tr>
    <td>Carte vidéo</td>
    <td>Fabricant et modèle de la carte. Quantité de mémoire RAM
    vidéo.</td>
  </tr>

  <tr>
    <td>Moniteur</td>
    <td>Profondeur de couleur maximale et résolution de l'écran que le
    moniteur accepte sous Windows. Taux de rafraîchissement
    horizontal et vertical.</td>
  </tr>


  <tr>
    <td>Modem (éventuel)</td>
    <td>Si externe, le port série sur lequel il est connecté.</td>
  </tr>

</table>


<P>Windows peut en fait vous fournir la plupart des informations que
vous avez besoin de connaître sur votre système. Choisissez Démarrer
-&gt; Paramètres -&gt; Panneau de contrôle -&gt; Système. Vous devriez
voir quelque chose comme :

<P><a href="deb.0201.png"><img src="deb.0201-mini.jpg" border=0></a>

<P>La plupart des informations se trouvent dans le Gestionnaire de
matériel. Choisir cet onglet devrait faire apparaître une fenêtre
comme celle-ci :

<P><a href="deb.0202.png"><img src="deb.0202-mini.jpg" border=0></a>

<P>Ceci vous montrera quels matériels sont installés sur votre
système. Choisir un matériel, et cliquer sur le bouton des «
Propriétés » vous montrera les paramètres pour ce matériel.

<h3>Préparer votre disque dur</h3>

Bill Gates a dit une fois, « 640k de RAM devrait être suffisant pour
n'importe qui. » C'est ce type de prévision qui a transformé une
limitation du DOS en un outil intéressant : la partition du
disque. DOS, Windows 3.1, et même la version initiale de Windows 95
ont une limitation sur la quantité d'espace disque qu'ils peuvent
reconnaître. Si un disque est plus gros que cette limite (2
giga-octets sous Windows 95, je crois), alors le système
d'exploitation ne peut tout simplement pas « voir » le reste du
disque.

<P>Pour contourner cette limitation, les disques peuvent être formatés
en segments logiquement distincts, appelés partitions. Une fois
formatée de cette façon, chaque partition est traitée par le système
d'exploitation comme si elle était un disque dur distinct. Sous
Windows, si vous commencez avec un disque dur C:, et le partitionnez,
la première partition apparaîtra comme C:, et la seconde comme D:.

<P>Nous exploiterons cette possibilité pour laisser une partition
formatée comme partition Windows, et pour créer une seconde
partition formatée comme partition Linux sur laquelle nous
installerons Debian GNU/Linux.

<P>Windows 98 peut reconnaître les disques durs de grandes tailles,
donc ces temps-ci la plupart des ordinateurs sont vendus avec un
disque dur formaté avec une seule partition. Ceci signifie que vous
devrez :

<OL>
  <LI>défragmenter votre disque dur ;
  <li>retailler la partition existante pour qu'elle remplisse
  seulement une partie du disque, et
  <LI>ajouter une seconde partition dans l'espace ainsi libéré.
</ol>

<P>L'astuce est de retailler votre partition Windows sans détruire
aucune des données qui s'y trouvent. Auparavant c'était quelque chose
de difficile à réaliser. Ces jours-ci, c'est assez simple en utilisant
un outil appelé GNU Parted. Voici ce que nous allons faire :

<OL>

  <LI>Créer une disquette de démarrage (<i>boot</i>) contenant les
      composants Linux absolument nécessaires pour faire tourner
      Parted ;
  <LI>Bouter votre ordinateur avec cette disquette ;
  <li>Lancer Parted pour retailler votre partition Windows ;
  <LI>Rebouter l'ordinateur et lancer l'installation de Debian.
</ol>

<P>Retailler votre disque dur de façon non destructive sera plus
facile, et moins susceptible de causer des problèmes, si auparavant
vous défragmentez votre disque dur. Windows, en effet, ne stocke pas
les fichiers dans des secteurs contigus sur votre disque. Il en
résulte que les fichiers peuvent se trouver éparpillés sur une plus
grosse partie de votre disque que l'espace que vous utilisez
effectivement. La défragmentation compacte simplement les données en
utilisant les secteurs aussi efficacement que possible au début de
votre disque dur.

<P>Vous pouvez utiliser les outils natifs de défragmentation de
Windows en sélectionnant Démarrer -&gt; Programmes -&gt; Accessoires
-&gt; Utilitaires système -&gt; Utilitaires disques. Des programmes de
défragmentation plus efficaces sont fournis avec des suites
d'utilitaires comme Norton Utilities.

<h3>Créer une disquette Parted</h3>

<P>Initialement, votre disque dur ressemblera à quelque chose comme
ceci si vous sélectionnez Mon ordinateur -&gt; C: -&gt; Propriétés :

<P><a href="01win98.png"><img src="01win98-mini.jpg" border=0></a>

<P>Pour créer la disquette Parted, vous aurez besoin de :

<OL>
  <LI>une disquette vierge,
  <LI>l'image disque Parted,
  <li>un programme nommé Rawrite permettant d'écrire des fichiers
  bruts sur des disques.
</ol>

<P>Vous pouvez trouver l'image du disque Parted à <a
href="http://www.gnu.org/software/parted/";>http://www.gnu.org/software/parted/</a>.
C'est le fichier qui se termine par l'extension « .img ». Il devrait y
avoir une copie de Rawrite sur votre CD-ROM Debian. Si vous ne le
trouvez pas, vous pouvez toujours le télécharger à <a
href="ftp://ftp.debian.org/debian/tools/";>ftp.debian.org/debian/tools/</a>.

<P>Quand vous lancerez rawrite il vous demandera le fichier source ;
donnez-lui le chemin où vous avez téléchargé l'image du disque
Parted. Cela sera quelque chose comme "C:\Windows\Desktop\parted.img".
Il vous demandera ensuite la cible, votre disquette. Entrez "A:".

<P>Maintenant reboutez simplement votre ordinateur avec cette
disquette dans le lecteur.

<h3>Lancer Parted</h3>

<P>Quand la disquette boutera, vous verrez défiler un tas de messages
peu compréhensibles, qui sont la signature de la routine du processus
de démarrage sous Linux. Vous vous retrouverez finalement en ligne de
commande, quelque chose qui rappelle le DOS, et vous verrez un message
disant probablement en anglais quelque chose qui pourrait se traduire
par « Vous pouvez lancer parted en tapant « parted PERIPHERIQUE » où
le périphérique en question est le nom du périphérique que vous voulez
partitionner. »

<P>Linux a un schéma de nommage des disques durs différent. Tous les
périphériques, y compris les disques durs, sont présents dans un
répertoire nommé « /dev ». Les noms des disques durs IDE -- le type le
plus courant -- commencent avec les lettres « hd ». Le premier disque
dur sera « a », le second « b », et ainsi de suite. Chaque partition
sur un disque reçoit un nombre, commençant par « 1 ». Donc Linux
appellerait « /dev/hda1 » la première partition sur votre premier
disque dur, et « /dev/hda » l'ensemble du premier disque dur.

<P>La commande que nous voulons, en supposant que vous avez un
disque IDE, est : parted /dev/hda.

<P>Ceci vous amènera sur une nouvelle ligne de commande où vous
verrez quelque chose comme :

<P><tt> (parted) </tt>

<P>Si vous tapez sur la touche entrée, sur « ? », ou si vous tapez «
help » à ce moment-là, vous obtiendrez la liste de toutes les
commandes de parted, comme ceci :

<P><a href="01parted.png"><img src="01parted-mini.jpg" border=0></a>

<P>Supposons que nous voulons réduire la taille de notre partition
de 10 giga-octets à, par exemple, 4 giga-octets. Alors nous devons
retailler la partition numéro 1, en commençant par le début, et en
finissant à 4000. La commande ressemblerait à ceci :

<P><tt> (parted) resize 1 0 4000 </tt>

<P>C'est tout ce que vous avez à faire.

<P>Vous verrez peut-être quelques messages d'avertissement en lançant
parted, qui seront dus soit à de légères différences dans la façon
dont Windows et Linux mesurent la taille des disques, soit au
déplacement de fichiers système de Windows. D'après notre expérience,
ces avertissements peuvent sans risque être ignorés.

<P>Si ensuite vous reboutez votre ordinateur, Windows 98 apparaîtra
comme auparavant, et tous vos programmes et fichiers seront
intacts. La seule différence que vous noterez est le fait que Windows
croit maintenant que le disque dur est plus petit :

<P><a href="06win98.png"><img src="06win98-mini.jpg" border=0></a>

<P>Vous êtes maintenant prêt à installer Debian.

<h3>Installer le système de base de Debian</h3>

<P>De nos jours, la plupart des ordinateurs ont un BIOS configuré pour
supporter les CD-ROM boutables. Si votre ordinateur supporte les
CD-ROM boutables, alors vous devez simplement insérer le CD-ROM de
Debian Potato dans le lecteur, et rebouter votre machine.

<P>Si votre ordinateur ne supporte pas les CD-ROM boutables, alors
vous devrez créer une disquette de démarrage Debian. Vous utiliserez
le même programme Rawrite que vous avez utilisé pour créer la
disquette parted. il vous suffit d'indiquer à Rawrite l'image de la
disquette de démarrage Debian. Vous la trouverez sur le CD-ROM
Debian. Le chemin devrait être quelque chose comme D:\foo.

<P>Vérifiez bien que votre CD-ROM Debian est dans le lecteur de
CD-ROM. Que vous boutiez depuis le CD-ROM ou depuis une disquette de
démarrage, vous devriez voir apparaître un écran de démarrage comme
celui-ci :

<P><a href="11debian.png"><img src="11debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>A ce moment-là, vous pouvez simplement taper sur la touche
entrée. En effet, on vous posera, au début de l'installation,
plusieurs questions élémentaires sur votre système, auxquelles le plus
sûr est généralement de répondre avec le choix par défaut en tapant
sur la touche entrée.

<P>Vous découvrirez que le script d'installation de Debian n'utilise
que quelques conventions simples pour la navigation. C'est un script
d'installation basé sur <i>curses</i>. Ce qui veut dire en termes
simples que le script utilise tout l'écran, et qu'il possède le
concept de curseur, mais pas celui de souris. « Curses » est la
bibliothèque de programmes sous Linux qui fournit ces possibilités.
Sur un écran donné vous pouvez normalement naviguer entre les
sélections en utilisant la touche de tabulation, ou les flèches vers
le haut et vers le bas. Taper la touche entrée valide la sélection
actuelle.

<P>Vous découvrirez aussi que le script d'installation de Debian vous
demandera à plusieurs reprises quel médium d'installation vous voulez
utiliser, et à partir de quelles sources de ce médium vous voulez
faire l'installation. Pour les besoins de cet article, nous
installerons toujours depuis un CD-ROM et nous installerons toujours
depuis <b>l'archive principale stable</b> (<i>stable main
archive</i>). Si vous trouvez ces demandes répétées des mêmes
informations ennuyeuses, sachez que vous n'êtes pas le seul. Mais
remarquez que cette structure donne à Debian la possibilité de
mélanger et de choisir les sources d'installation, ce qui est une
flexibilité que vous apprécierez si jamais vous devez installer sans
CD-ROM.

<P>Une fois que vous avez commencé la véritable installation, vous
verrez les notes sur la version (<i>Release Notes</i>) :

<P><a href="09debian.png"><img src="09debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Il vous sera demandé de choisir votre type de clavier (Français,
AZERTY, probablement) :

<P><a href="10debian.png"><img src="10debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Le premier endroit où vous devrez fournir plus que les informations
par défaut sera lors du partitionnement. Il vous sera proposé l'option
de partitionner un disque dur :

<P><a href="11debian.png"><img src="11debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Qu'est-ce donc que LILO ? Vous vous poserez la question à plusieurs
endroits lors de l'installation ; ceci est le premier endroit où cette
question se pose. LILO est le « LInux LOader » (chargeur Linux), le
programme qui va effectivement gérer le processus de démarrage
(<i>boot</i>) de votre ordinateur une fois que l'installation de Linux
sera terminée. Les chargeurs de démarrage (<i>boot loaders</i>)
résident sur un secteur spécial de la partition du disque dur connu
sous le nom de MBR (<i>Master Boot Record</i>). Votre BIOS sait
comment passer le contrôle de la machine à tout programme se trouvant
dans le MBR une fois qu'il en a terminé avec ses propres tâches. C'est
au programme se trouvant dans le MBR de savoir où trouver sur le
disque le code démarrant le système d'exploitation sur votre disque
dur.

<P>Nous allons remplacer le processus de démarrage de Windows par
LILO. Nous faisons cela parce que le processus de démarrage de Windows
ne sait démarrer que Windows. LILO, lui, sait comment démarrer
plusieurs systèmes d'exploitation, y compris Linux et Windows, et il
permet de choisir au démarrage le système d'exploitation que l'on
va utiliser.

<P>Donc lorsque l'on vous demande si vous voulez rendre Linux
démarrable depuis le disque dur, et si vous voulez installer LILO sur
le MBR, il faudra toujours répondre oui.

<P>L'installation de la Debian vous amènera ensuite à utiliser un
programme nommé cfdisk. cfdisk, comme parted, est utilisé pour créer
des partitions. L'interface en ligne de commande de cfdisk ressemble
même à celle de parted :

<P><a href="13debian.png"><img src="13debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Vous devrez alors créer deux partitions. L'une de celles-ci sera
une partition Linux standard, sur laquelle Debian sera installé.
L'autre sera une partition de swap. Une partition de swap est
simplement de l'espace disque sur lequel des données stockées en RAM
peuvent être mises temporairement lorsque le système a besoin de
libérer de la RAM. Pensez-y comme à une utilisation du disque dur pour
donner en urgence de la RAM supplémentaire.

<P>Créez la partition de swap en premier, et mettez-la après la
partition Windows de votre disque. Dans cfdisk cela veut dire
utiliser les touches fléchées pour déplacer le curseur vers le bas
jusqu'à la zone d'espace libre, et ensuite utiliser la touche de
tabulation pour se déplacer à travers les commandes en bas de l'écran
jusqu'à arriver à la commande « new ». Ensuite tapez entrée.

<P>Ceci fera apparaître le menu des types de système de fichier, où
chaque entrée du menu a un nom et un nombre hexadécimal associé. Vous
sélectionnez un type de système de fichier en entrant le nombre
hexadécimal approprié. Notez que le menu possède en fait deux écrans,
et que vous pouvez vous rendre sur le second écran en tapant sur la
barre d'espace. Le type « Linux swap » est sur le second écran, et
possède le numéro associé 82 :

<P><a href="15debian.png"><img src="15debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Demander à deux gourous de Linux quelle taille doit avoir la
partition de swap c'est comme demander à un supporter du PSG et un
supporter de l'OM quelle est la meilleure équipe de foot. Les guerres
de religions ont commencé sur des sujets moins controversés.
Notre opinion, et nous savons que d'autres en ont une différente, est
que la taille de votre partition de swap devrait être deux fois plus
grande que la quantité de RAM que vous avez, jusqu'à un maximum de 128
méga-octets de swap. Donc si votre ordinateur a 128 méga-octets de RAM
ou plus, faites une partition de swap de 128 méga-octets. Si votre
ordinateur a 32 méga-octets de RAM, faites une swap de 64
méga-octets. Et ainsi de suite.

<P>Une fois que vous avez ajouté la partition de swap, vous devrez
encore descendre dans la liste jusqu'à l'espace libre, et choisir «
new ». Maintenant vous allez créer une partition Linux standard
(numéro hexadécimal 83) pour remplir le reste de votre disque dur.

<P>Une fois que vous avez créé ces nouvelles partitions, vous devez
explicitement écrire la table des partitions sur votre disque
dur. Autrement, ces modifications ne prendront pas effet. Donc écrivez
(<i>write</i>) la table des partitions, et ensuite quittez cfdisk.

<P>Vous vous retrouverez sur le script d'installation de Debian. On
vous demandera si vous voulez initialiser une partition de swap, dites
oui.

<P>On vous demandera alors si vous voulez initialiser une partition
Linux. Dites oui. Ceci signifiera que vous allez créer un répertoire
dans le système de fichiers où votre partition Linux sera montée, en
d'autres mots un répertoire grâce auquel on pourra accéder aux données
se trouvant sur cette partition. Vous voudrez ensuite faire de
celui-ci le répertoire racine : « / ». On vous demandera alors si vous
souhaitez une compatibilité avec le système de fichier de la version
2.0. Ce choix n'est pas critique, mais sauf si vous faites une mise à
jour d'un vieux système Linux, il n'y a pas de raison de maintenir une
compatibilité :

<P><a href="19debian.png"><img src="19debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Quand le script d'installation initialise une partition, il vous
demandera si vous voulez faire une vérification des blocs
défectueux. C'est en gros une vérification physique de la surface du
disque pour trouver les zones endommagées ou inutilisables. Il ne
devrait pas y en avoir, et une vérification sera probablement l'étape
la plus longue du processus d'installation, en particulier sur un gros
disque dur. Vous devriez quand même faire cette vérification. La faire
une fois à l'installation permettra ensuite à Linux d'écrire les
données seulement sur des zones sûres du disque dur. C'est un petit
investissement avec un gros rendement.

<P>Notez que Debian vous propose généralement un choix par défaut pour
l'étape suivante dans le processus d'installation, et un choix
alternatif. Nous choisirons presque toujours le choix par
défaut. Cependant, une fois que vous avez initialisé votre partition
Linux, nous sélectionnerons l'alternative : monter une partition
initialisée au préalable.

<P>Linux est capable de lire et d'écrire des informations dans le
format du système de fichier Windows VFAT. Ceci signifie que nous
pouvons accéder aux informations se trouvant sur la partition Windows
du disque dur même lorsque nous faisons tourner Linux. Mais pour
activer cette possibilité, nous devrons initialiser la partition
Windows.

<P>Sélectionnez donc « mount a previously initialized partition » («
monter une partition initialisée au préalable ») et trouvez un nom au
répertoire qui vous permettra d'accéder à votre partition Windows. Un
nom comme « /win98 » ou « /windows » conviendra très bien.

<P>Vous devez maintenant installer le noyau et les modules du système
d'exploitation. Pour un grand nombre de systèmes vous pourrez
simplement sélectionner les choix par défaut. Nous supposons une
installation à partir d'un CD-ROM :

<P><a href="22debian.png"><img src="22debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Configurer les modules pilotes de périphériques sera nécessaire si
vous avez une carte réseau, une carte son, une imprimante, ou tout
autre périphérique en dehors du matériel de base de votre système. Par
exemple, si vous voulez le support d'une imprimante, vous trouverez le
module du support de l'impression parmi les modules divers
(<i>miscellaneous</i>). Sélectionnez divers (<i>miscellaneous</i>),
descendez dans la liste des modules jusqu'à ce que vous voyez « lp »,
et sélectionnez ce module pour l'installation. On vous demandera
d'entrer des paramètres, mais pour la plupart des modules les
paramètres peuvent être auto-détectés, donc il n'y a besoin d'entrer
aucun paramètre. Vous devriez voir un message du type « installation
succeeded » (« succès de l'installation »), auquel cas vous pouvez
retourner au menu des modules et installer d'autres modules si
nécessaire.

<P>Si vous obtenez un message du type « installation failed » («
l'installation a échouée ») vous devrez chercher <b>l'adresse mémoire
des entrées/sorties</b> et <b>les paramètres IRQ</b> de ce matériel
dans votre système. Ces informations devraient être sur le pense-bête
que vous avez préparé. Vous pourriez vous apercevoir, par exemple, que
pour faire reconnaître une carte ethernet particulière vous devez
explicitement entrer quelque chose comme :

<P><tt> io=0x280 irq=7 </tt>

<P>Configurer et optimiser votre noyau et les modules, cependant, est
un processus complexe que vous examinerez une fois que votre système
sera fonctionnel et en marche. C'est en dehors du cadre de cet
article, mais c'est un sujet que nous couvrons en détail ailleurs. En
fait, c'était le sujet de notre Linux.com Live! au « Atlanta Linux
Showcase » cet automne.

<P>Le script d'installation vous présente ensuite un simple menu pour
choisir la zone horaire dans laquelle vous vivez.

<P>On vous demandera ensuite si vous voulez mettre l'heure système à
l'heure locale ou à l'heure du méridien de Greenwich (GMT <i>Greenwich
Meridian Time</i>). Windows a du mal à comprendre GMT, donc sur une
machine en « dual boot » vous préférerez choisir l'heure
locale. L'exception à ceci serait un portable sur lequel vous auriez
des problèmes à garder l'horloge en mode économie d'énergie, sauf si
vous utilisez GMT.

<P>Le script d'installation vous demandera alors de choisir des
options sur la façon de configurer le démarrage de votre
ordinateur. Nous supposerons que la machine sera en « dual boot » avec
LILO qui gérera le processus de démarrage et qui vous laissera choisir
entre démarrer Windows et Linux. Le « dual boot » peut être géré de
façon différente, mais ceci est l'approche la plus immédiate. Donc
installez LILO sur le MBR du disque dur, et non uniquement sur le
secteur de démarrage de la partition.

<P>On vous demandera si vous voulez ou non créer une disquette de
démarrage. C'est une précaution utile, même si vous démarrerez
normalement directement depuis le disque dur. En cas de problème --
nous avons déjà vu Norton Antivirus traiter LILO comme un virus, par
exemple -- vous pourrez démarrer le système et faire les réparations
en utilisant la disquette de démarrage.

<P>Le système redémarrera ensuite. Retirez bien votre CD-ROM Debian
avant le redémarrage, car sinon le script d'installation recommencera
depuis le début.

<P>Linux est un système d'exploitation multi-utilisateurs qui est
sûr. Cela signifie que vous devez explicitement vous identifier auprès
du système (vous loguer) pour pouvoir l'utiliser, et vous devez le
faire en tant qu'utilisateur particulier (non, vous ne pouvez pas
utiliser l'astuce Windows qui consiste à appuyer sur la touche
d'échappement (<i>Esc</i>) lorsque l'on vous demande un nom et un mot
de passe utilisateur).  Les différents utilisateurs sur un système
Linux ont des privilèges différents. Un utilisateur particulier,
l'utilisateur « root », a tous les droits, tandis que les utilisateurs
finaux ont des droits restreints. Les comptes des utilisateurs finaux
sont typiquement créés pour permettre aux utilisateurs de faire
tourner des programmes, de visualiser et d'éditer des fichiers, mais
ils empêchent les utilisateurs de modifier la configuration du système
et d'installer de nouveaux programmes qui auraient un impact sur tout
le système.

<P>Cette étape du script d'installation vous guidera à travers les
bases de la création et de la configuration de comptes utilisateurs
sécurisés par mots de passe. Vous devez créer au moins l'utilisateur
root. Nous vous recommandons fortement de vous loguer en root
uniquement lorsque vous avez de la maintenance système à
effectuer. Vous devriez créer un compte d'utilisateur final ordinaire
que vous utiliserez pour vos activités quotidiennes. Non seulement
cela rendra votre système plus sûr, mais cela vous évitera les flammes
et les moqueries des utilisateurs plus expérimentés de Linux qui
tiquent lorsqu'ils voient « root@ » dans un en-tête de courrier
électronique ou d'hôte IRC.

<P>À l'origine les mots de passe Unix étaient stockés chiffrés dans
des fichiers textes lisibles par tout le monde (dans le fichier
/etc/passwd du système). Aujourd'hui Linux se fie à des moyens de
cryptographie plus avancés pour assurer la sécurité des mots de
passe. On vous proposera d'en utiliser deux.  MD5 est l'un d'entre eux
:

<P><a href="30debian.png"><img src="30debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Les mots de passe cachés (<i>shadow passwords</i>) est l'autre :

<P><a href="31debian.png"><img src="31debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Notre préférence personnelle est d'utiliser les mots de passe
cachés (<i>shadow passwords</i>) et non MD5, mais les opinions sur ce
sujet varient considérablement. Le principal étant que vous devriez au
moins utiliser l'un des deux.

<P>On vous demandera ensuite de choisir un mot de passe pour
l'utilisateur root :

<P><a href="32debian.png"><img src="32debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>L'écran n'affichera pas ce que vous tapez, mais on vous demandera
de le retaper de façon à vérifier que vous avez bien tapé ce que vous
croyez avoir tapé.

<P>Le choix judicieux des mots de passe est un autre de ces sujets qui
peuvent engendrer des débats d'un fanatisme presque religieux chez les
utilisateurs de Linux. Gardez à l'esprit que la plupart des PC
d'aujourd'hui peuvent facilement tester chaque mot du dictionnaire, ou
même chaque combinaison de deux ou trois mots, dans un processus
automatisé ayant pour but de trouver un mot de passe. Par contre
relier ensemble plusieurs PC travaillant sur un exploit (une faille)
de sécurité ou utiliser un ordinateur plus puissant pour découvrir un
mot de passe qu'on ne peut deviner est quelque chose de beaucoup plus
difficile.

<P>Il y a des règles simples à suivre. Au contraire de certains mots
de passe, les mots de passe sous Linux sont sensibles à la
casse. Utilisez cela à votre avantage, et mettez un mélange de
minuscules et de majuscules. Vous pouvez -- et devez -- aussi mettre
des chiffres et des signes de ponctuation. Le résultat devrait être
quelque chose qui ne contient aucun mot anglais ou français, mais dont
vous pouvez facilement vous souvenir, et que quelqu'un qui vous
connaît ne pourrait pas facilement deviner.

<P>Voici quelques exemples :

<UL>
  <LI>Si vous avez eu un chien nommé « Rascal » qui a vécu jusqu'à
  l'âge de 12 ans, vous pouvez combiner son nom et son age, en
  remplaçant la lettre « a » par « @ » et en modifiant la casse pour
  obtenir quelque chose comme « r@sc@L12 » comme mot de passe.
  <LI>Si vous avez rencontré votre femme en vacances à Paris en 1996,
  vous pouvez combiner « Paris » et « 96 » avec un sourire, en épelant
  Paris à l'envers, pour obtenir quelque chose comme ceci : 
  « siraP:)96 ».  </ul>

<P>On vous demandera ensuite de créer un compte d'utilisateur
ordinaire :

<P><a href="33debian.png"><img src="33debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Nous vous recommandons fortement de le faire. Vous devriez utiliser
les mêmes règles de sécurité pour choisir le mot de passe d'un
utilisateur que celles que vous utilisez pour choisir un mot de passe
root, et n'utilisez pas le même mot de passe.

<P>On vous demandera ensuite si vous avez besoin de modules PCMCIA :

<P><a href="34debian.png"><img src="34debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Vous en aurez besoin seulement si vous installez un portable
<i>et</i> si votre lecteur de CD-ROM est lié au portable par une
carte PCMCIA.

<h3>Choisir et installer les paquets</h3>

<P>Un système d'exploitation n'est rien sans applications tournant au
dessus de celui-ci.  Les applications Debian sont stockées dans des
paquets qui contiennent les informations nécessaires pour que le
système de gestion des paquets, dpkg, garde une trace de tous les
paquets et de toutes les dépendances entre les paquets sur votre
système.

<P>L'interface utilisateur de dpkg est un programme appelé apt. Apt a
besoin de quelques renseignements concernant ce que vous voulez
installer et à partir d'où vous voulez l'installer. On vous demandera
de choisir la source de l'installation pour apt :

<P><a href="35debian.png"><img src="35debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Apt est une partie vitale de tout système Debian, et un outil que
vous apprendrez à apprécier au fur et à mesure que votre système
évoluera. Vous noterez que l'une des options de configuration d'apt
est http. Ceci vous permettra de pointer apt sur le site web de
Debian, et en supposant que vous soyez connecté à Internet à ce moment
là, d'installer ou de mettre à jour un paquet simplement en tapant la
commande « apt-get install » ou « apt-get upgrade ». Le reste du
processus devrait, et c'est le cas d'habitude, fonctionner sans
problème en tâche de fond.

<P>Pour l'instant, cependant, vous ferez pointer apt sur votre lecteur
de CD-ROM comme source des paquets.  Une fois que vous aurez fini
l'installation et fait quelques modifications finales, vous pourrez
reconfigurer apt pour qu'il pointe sur un miroir du site web Debian,
ce qui vous fournira un moyen simple de mettre à jour et de modifier
votre système.

<P>On vous demandera ensuite de choisir entre une configuration simple
ou avancée :

<P><a href="36debian.png"><img src="36debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>En particulier si vous êtes débutant sous Linux, mais même si vous
n'êtes débutant que sous Debian, vous devriez certainement choisir «
simple ». L'installation simple signifie que vous aurez un petit peu
plus de travail à faire ensuite avec apt pour rajouter des paquets
supplémentaires ou en enlever certains non désirés, mais c'est une
surcharge relativement mineure. L'installation « advanced » (avancée)
vous emmènera directement à l'ancienne méthode d'installation de
Debian, dselect.  Sauf si vous aimez vous balader dans les
descriptions de plusieurs milliers de paquets en utilisant une
interface texte obtuse, nous vous recommandons d'éviter dselect.

<P>L'installation simple vous amène ensuite sur un menu qui vous
laisse choisir les groupes de paquets que vous voulez installer :

<P><a href="37debian.png"><img src="37debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Vous pouvez avoir la liste exacte des paquets sélectionnés en
déplaçant le curseur sur un groupe de paquets et en tapant « i ». Cela
fera apparaître un écran d'information avec une description plus
détaillée du groupe et la liste des paquets du groupe.

<P>Nous recommandons de sélectionner les paquets associés à Gnome, et
les paquets associés au système X Window. Ils vous fourniront une
station de travail graphique facile à utiliser ayant de grandes
capacités Internet, ce qui est exactement ce que la plupart des
utilisateurs recherchent.

<P>Traditionnellement l'une des parties les moins évidentes de
l'installation de Linux est l'installation du système X Window, qu'on
appelle simplement X. X est ce qui vous libère de la ligne de commande
et vous donne une interface graphique moderne dans laquelle
travailler. Faire fonctionner X convenablement, cependant, demande une
configuration appropriée permettant d'adapter votre carte vidéo à
votre moniteur.

<P>Ces jours-ci la configuration de X est une tâche grandement
simplifiée. En effet, si vous avez une carte graphique connue par
Linux, et un moniteur bien documenté, alors l'outil de configuration
de Debian, anXious, devrait être capable de vous guider sans problème
à travers le processus :

<P><a href="38debian.png"><img src="38debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Avec un moniteur 17 pouces ou plus et une carte vidéo récente, vous
devriez être capable d'obtenir une très haute résolution (peut-être
1600 x 1200 pixels) et une vraie profondeur de couleur (32 bits par
pixel, ou bpp). Ne soyez pas déçu, cependant, si vous n'arrivez pas au
début à optimiser votre système jusqu'à ce niveau de performance. Vous
aurez suffisamment d'espace écran utilisable et un écran couleur de
grande qualité si vous arrivez à obtenir 1024 x 768 pixels et 16 bpp.

<P>La configuration de X est un sujet subtil et complexe, qui mérite à
lui tout seul un article. Nous écrirons un tel article bientôt. En
attendant, nous vous guiderons à travers les différentes étapes à
condition que vous sachiez quelle carte vidéo et quel moniteur vous
avez, que vous connaissiez les paramètres de votre moniteur, et que
tous les deux soient bien supportés sous Linux.

<P>AnXious testera pour vous votre carte vidéo, et affichera ce qu'il
aura trouvé. Il vous demandera ensuite d'installer des fontes. Sauf si
vous n'avez pas beaucoup d'espace disque, installez à la fois les
fontes 75 dpi et 100 dpi. On vous demandera de choisir un émulateur de
terminal. Le choix par défaut d'xterm devrait convenir, et en fait
vous n'aurez pas besoin de programme de terminal pour le reste de
cette installation.

<P>En soit, X ne fait pas grand chose d'autre que fournir la
possibilité d'afficher des images à l'écran. Le véritable affichage
des fenêtres, menus et icônes, et la gestion de ces objets graphiques,
sont faits par un programme appelé un gestionnaire de fenêtre
(<i>window manager</i>). Un choix simple mais populaire est Window
Maker, proposé dans le script d'installation par wmaker. Nous
supposerons que vous avez fait ce choix plus tard dans cet article.

<P>Beaucoup d'utilisateurs de Linux démarrent leur système directement
sur l'interface en ligne de commande, et utilisent X seulement au
besoin. C'est peut-être un peu choquant pour des utilisateurs de
Windows habitués à un environnement graphique en permanence. C'est
pourquoi nous recommandons que vous installiez xdm, le gestionnaire
d'affichage X (<i>X Display Manager</i>), qui lancera automatiquement
X pour vous et vous amènera à une interface graphique permettant de
vous loguer lorsque vous démarrerez le système.

<P>On vous demandera ensuite de choisir le type de souris. Le type le
plus commun de nos jours est PS/2, et sauf si vous savez que ce n'est
pas le bon, c'est ce que vous devriez entrer.  Si votre souris n'a que
deux boutons, vous pouvez sélectionner l'option d'émulation des trois
boutons.  L'effet du clique sur un troisième bouton sera émulé par
l'appui sur les deux boutons en même temps.

<P>Si vous avez choisi une souris PS/2, alors le périphérique
(<i>device</i>) Linux à choisir pour celle-ci sera /dev/psaux. Vous
devriez entrer ces informations lorsqu'elles vous seront demandées.

<P>Vous avez probablement un clavier français standard et c'est donc
ce que vous devriez choisir.

<P>On vous demandera ensuite des informations concernant votre
moniteur et votre carte vidéo. Vérifiez bien que vous avez la
documentation qui les concerne à portée de main, et utilisez-la pour
vos réponses. Pour les intervalles de synchronisation verticaux et
horizontaux, choisissez l'intervalle qui s'approche le plus de celui
de vos spécifications, ou choisissez « custom » (personnaliser) et
entrez l'intervalle exact de la documentation de votre
moniteur. Entrez la quantité de mémoire appropriée pour votre
carte. Il est peu probable que vous ayez besoin de configurer
l'horloge de la puce (<i>clockchip setting</i>) sur les cartes vidéo
actuelles, donc entrez « none » (aucune) lorsqu'on vous le demande, et
à la demande suivante ne testez pas la configuration de l'horloge.

<P>Vous devriez essayer de mettre la profondeur des couleurs à 32 bpp,
car c'est ce qui vous donnera des images en « vraie couleur » (<i>«
true color »</i>) (pour utiliser le terme employé par Windows). Vous
choisirez une résolution par défaut d'au moins 1024x768 ainsi
probablement qu'une résolution plus haute. Notez que si votre
ordinateur ne peut pas supporter la profondeur de couleur et la
résolution que vous avez choisies, il choisira pour vous la plus haute
des résolutions qu'il pourra trouver. Donc un peu de devinette ici ne
fera aucun mal. Vérifiez seulement que 1024x768, 800x600 et 640x480
sont sélectionnées comme résolutions supportées (<i>« supported
resolutions »</i>).

<P>On vous demandera ensuite de créer un fichier de configuration
X. Si tout s'est bien passé, X devrait être correctement configuré et
prêt à être installé à ce moment-là, avec Window Maker comme votre
gestionnaire de fenêtre par défaut.

<P>À ce moment-là, le script d'installation aura toutes les
informations qu'il lui faudra pour commencer à construire votre
système. Il y a quelques questions de configuration spécifiques à
certains paquets qui vous seront posées, mais ensuite votre ordinateur
commencera à mouliner pendant l'installation des paquets :

<P><a href="39debian.png"><img src="39debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Ce processus prendra entre 10 minutes et une heure ou plus, en
fonction de la vitesse de votre processeur, de la quantité de RAM et
de la disponibilité d'espace de swap. Une machine récente de type
Pentium avec au moins 64 méga-octets de RAM devrait être capable de
mener à bien cette étape en moins d'une demi-heure.

<P>On vous demandera de répondre à quelques questions au passage et la
seule série de questions qui demandent autre chose que la réponse par
défaut est la configuration de la messagerie. Debian utilise un
programme appelé exim comme son gestionnaire de courrier électronique
par défaut. Pour comprendre la signification de ces questions, vous
devrez comprendre un peu comment marche le courrier électronique.

<P>Le courrier électronique demande plusieurs fonctionnalités séparées
: il doit être <b>transféré</b> depuis le système d'origine jusqu'au
système de destination ; il doit être <b>distribué</b> sur le système
de destination au bon utilisateur ; et il doit être <b>vu</b> par un
client de messagerie. Certains programmes réalisent plusieurs de ces
fonctionnalités.  Netscape, par exemple, peut non seulement être un
client de messagerie, mais il peut aussi être utilisé pour récupérer
le courrier depuis un serveur. Ce qui signifie qu'il peut faire une
partie du travail de transfert et de distribution. Linux dispose de
plusieurs programmes, comme Fetchmail et Popclient, qui peuvent aussi
être utilisés pour récupérer le courrier, ainsi que de nombreux
clients de messagerie, comme Elm, Pine et Mutt. La plupart des clients
(Pine est l'exception) doivent connaître, lors de l'envoi d'un
message, le serveur de messagerie auquel ils passent le relais pour le
transfert du message. Typiquement votre fournisseur d'accès à Internet
dispose d'un tel serveur et vous fournit l'information permettant de
l'utiliser quand vous vous enregistrez pour avoir un compte RTC.

<P>Exim est un agent de transfert de courrier (<i>mail transfer
agent</i>). Il sait comment transférer le courrier sortant à un autre
serveur de messagerie et comment en retirer le courrier entrant. Il
sait aussi comment distribuer le courrier aux utilisateurs d'un
système. Bien qu'exim ne soit pas strictement nécessaire sur une
machine Debian connectée à Internet par une connexion RTC, il fournit
cependant une sauvegarde utile en cas de déficience du fournisseur
d'accès, et il est utile lorsque d'autres programmes que vous
installez supposent que vous avez installé un agent de transfert de
courrier qui fonctionne. Donc mettre en place exim n'est absolument
pas requis, mais c'est une très bonne idée.

<P>On vous proposera cinq choix généraux de configuration d'exim.
Notez que l'option 2 dit quelque chose comme « ceci est probablement
ce que vous voulez pour une machine avec une connexion RTC ».
Choisissez cette option.

<P>Pour votre adresse officielle, d'autres adresses, le relais, le
support IPv6 et le support de RBL vous pouvez simplement accepter les
choix par défaut.

<P>On vous demandera un hôte intelligent (<i>smart host</i>). C'est le
serveur de courrier de votre fournisseur d'accès. Si votre fournisseur
d'accès est « foo », ça sera probablement quelque chose comme
smtp.foo.com ou mail.foo.com.

<P>Pour le courrier du postmaster entrez « none ». Ceci n'est pas un
choix idéal, mais tant que vous n'êtes pas plus familier avec Debian
cela vous évitera d'avoir votre boîte aux lettres remplie avec
d'obscurs messages systèmes.

<P>On vous demandera de confirmer les choix que vous avez faits. C'est
tout. Le reste de l'installation des paquets devrait se poursuivre
sans problème jusqu'à ce que l'on vous pose des questions sur les
serveurs X. Dites « non » (<i>« no »</i>) au serveur vga par défaut et
« oui » (« yes ») au serveur svga par défaut.

<P>Quand vous voyez le message « Appuyez sur entrée pour continuer » (<i>« Press enter to continue »</i>) vous avez terminé l'installation.


<h3>Configurer le système</h3>

<P>Que faire ensuite ?

<P>Relaxez-vous. Vous avez terminé votre installation de Debian. Vous
avez une version complètement fonctionnelle de Debian GNU/Linux sur
votre ordinateur. Bien sûr il reste un peu de configuration à faire
pour que le système fasse ce que vous en attendez. En particulier,
nous supposons que c'est une machine en « dual boot » qui sera
connectée à Internet par une liaison RTC. Donc nous aurons besoin de
configurer le processus de démarrage pour qu'il reconnaisse Windows et
vous propose de choisir des options au démarrage.  Et nous aurons
besoin de mettre en place et de configurer un programme de connexion
RTC pour que vous puissiez vous connecter à votre fournisseur
d'accès. Cela nous donnera une idée de la façon dont l'installation
des paquets et les mises à jour fonctionnent.

<P>Ce que l'on vous présentera sera une interface pour vous loguer.
Normalement vous vous loguerez en tant qu'utilisateur normal pour
faire des tâches de routine. Maintenant, cependant, nous voulons faire
de la maintenance système, donc vous devriez vous loguer avec le nom
d'utilisateur « root » et le mot de passe root que vous avez choisi
pendant l'installation.

<P>La configuration système dans Linux se fait dans des fichiers en
texte brut.  La plupart de ces fichiers résident dans le répertoire
/etc. Bidouiller la configuration consiste à éditer ces fichiers, ce
qui veut dire que vous allez devoir vous familiariser avec un éditeur
de texte. Pour les utilisateurs de Linux expérimentés, cela signifie
habituellement configurer l'un des vénérables programmes d'édition
bourrin, emacs ou vi. Les utilisateurs Linux expérimentés se sentent
aussi à l'aise en utilisant un programme de terminal et en travaillant
en ligne de commande. Un programme de terminal, comme xterm, eterm, ou
gnome-terminal, ouvre une fenêtre sur une interface en ligne de
commande à l'intérieur d'un environnement graphique X.  Pensez-y comme
à l'ouverture d'une fenêtre DOS dans Windows.

<P>Les débutants, cependant, peuvent vouloir quelque chose de plus
simple. En fait pour pouvoir accomplir toutes les tâches de base de la
gestion du système, il est probable que vous n'ayez besoin d'avoir
affaire qu'à trois outils au look très familier : GMC, Gnome-run, et
Gnotepad.

<P>La plupart des utilisateurs de Windows sont familiers avec les
éditeurs graphiques où l'on pointe et où l'on clique, et Linux a de
tels outils lui aussi. Si vous avez suivi toutes les étapes
d'installation jusqu'ici, l'éditeur Gnotepad devrait être installé ;
il vous présentera une interface très similaire au Wordpad Windows ou
au Notepad.

<P>La plupart des utilisateurs de Windows ont aussi l'habitude de la
la boîte « exécuter » du menu Windows « Démarrer ». Elle ouvre une
boîte de dialogue qui vous laisse lancer une unique commande
Windows. Gnome-run fournit cette même fonctionnalité sous X.

<P>Enfin, la plupart des utilisateurs de Windows sont habitués à
Windows Explorer comme programme avec une interface graphique pour
naviguer parmi les fichiers. GMC fournit un gestionnaire de fichier
sous X ayant ce même style d'interface.

<P>Il est possible d'accéder à certains programmes disponibles sous X
depuis un menu, comme sous Windows. Cependant, au lieu d'attacher ce
menu à un bouton « Démarrer » vous y accéderez en pointant la souris
sur le bureau et en cliquant une fois avec le bouton droit.

<P>Sous Apps -&gt; Tools vous trouverez GMC. Sous XShells vous
trouverez gnome-run. Une fois que GMC est lancé, vous pouvez éditer un
fichier en plaçant la souris sur l'icône de ce fichier, puis en
cliquant une fois sur le bouton droit de la souris, en sélectionnant «
open with » dans le menu qui s'est créé, et enfin en sélectionnant
gnotepad dans la liste des applications.

<P>Pour configurer votre système en « dual boot », lancez
GMC. Sélectionnez le répertoire appelé « etc » et trouvez l'icône d'un
fichier nommé « lilo.conf » dans la fenêtre de la partie droite de GMC :

<P><a href="63debian.png"><img src="63debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Cliquez avec le bouton droit sur cet icône, et choisissez « copier
» dans ce menu. Cela devrait faire apparaître une boîte de dialogue
contenant « /etc ». Tapez à la suite de cela pour obtenir «
/etc/lilo.old »", et cliquez sur OK.

<P>Vous venez de faire une copie de secours de lilo.conf, le fichier
de configuration que LILO utilise pour déterminer comment démarrer
votre système. C'est une étape importante.  Nous sommes maintenant sur
le point de modifier le fichier, et si quelque chose devait mal se
passer, vous pouvez remettre en place l'ancienne version originale à
partir du fichier sauvegardé.

<P>Maintenant, une fois encore, trouvez l'icône de lilo.conf et
cliquez avec le bouton droit dessus.  Cette fois choisissez « ouvrir
avec » et sélectionnez Gnotepad dans la liste des applications.  Cela
fera apparaître lilo.conf dans Gnotepad afin de pouvoir l'éditer :

<P><a href="65debian.png"><img src="65debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Ce que nous devons faire est en fait assez simple. Nous devons
indiquer à LILO de nous demander de choisir le système d'exploitation,
et nous devons ajouter le choix correspondant à Windows parmi les
systèmes que LILO pourra démarrer. Nous accomplirons la première
partie de cela en ajoutant une ligne qui indique simplement « prompt »
en haut du fichier lilo.conf.

<P>Vous noterez qu'une ligne indique « default=linux ». Cela signifie
que la séquence de démarrage de Linux a été appelée Linux et qu'elle
est le choix par défaut si rien n'est fait lorsque LILO démarre. Nous
devons donner une étiquette à une alternative pour Windows et indiquer
à LILO où trouver Windows sur notre disque dur. Nous pouvons faire
cela en deux lignes. En supposant que vous avez un disque dur IDE,
les deux lignes seraient :

<P><tt>  other=/dev/hda1
   label=win </tt>

<P>Cette configuration signifie que quand LILO initie le processus de
démarrage il vous invitera à effectuer un choix en affichant « LILO:
».  Il attendra ensuite que vous tapiez soit « linux » soit « win »
puis démarrera Linux ou Windows en fonction de votre choix.

<P>Une fois que vous avez fait ces ajouts dans lilo.conf vous devriez
sauvegarder les modifications et quitter Gnotepad. Vous avez
maintenant une autre étape vitale à franchir.

<P>Modifier lilo.conf c'est très bien, mais vous devez aussi indiquer
à LILO que son fichier de configuration a changé. Vous pouvez faire
cela en ouvrant gnome-run et en tapant « lilo » dans la boîte de
dialogue, et ensuite en sélectionnant « run ». Vous devez en effet
lancez lilo pour mettre à jour les changements à chaque fois que vous
modifier lilo.conf, sauf si vous avez déjà le désir pervers de
connaître les disquettes de démarrage Linux :

<P><a href="66debian.png"><img src="66debian-mini.jpg" border=0></a>

<P>Vous avez maintenant un système en « dual boot » configuré.

<h3>Un bref coup d'oeil à la mise à jour d'une Debian</h3>

<P>Linux offre un grand choix de programmes de connection par
RTC. L'un des plus robustes et faciles à utiliser est un programme
appelé wvdial. Si vous avez suivi toutes les étapes jusqu'à
maintenant, wvdial n'est pas encore installé sur votre système. Il ne
vous reste plus que quelques étapes avant qu'il soit installé et
configuré, et avant que vous ayez un système Debian prêt pour
Internet.

<P>Mettez votre CD-ROM Debian dans le lecteur de CD-ROM. Ensuite
ouvrez gnome-run et entrez « apt-get install wvdial ». Ouvrez
gnome-run encore et entrez « wvdialconf ». Vous venez d'installer
wvdial et de créer un fichier de configuration basique.

<P>Il vous faut modifier le fichier de configuration de base. Dans
GMC, trouvez le fichier /etc/wvdial.conf. Ouvrez ce fichier avec
Gnotepad. Vous verrez qu'il a des lignes pour le numéro de téléphone,
le nom d'utilisateur et le mot de passe. Vous devrez y entrer le
numéro de votre fournisseur d'accès, le nom d'utilisateur que votre
fournisseur vous a assigné et le mot de passe que votre fournisseur
vous a assigné. Ensuite enregistrez le fichier et quittez.

<P>Vous devez maintenant être capable de vous connecter à votre
fournisseur d'accès en ouvrant simplement gnome-run et en tapant «
wvdial ».

<P>Votre système Debian est actuellement configuré pour reconnaître le
CD-ROM Debian comme sa source d'installation et de mise à jour. Pour
l'instant, comme vous apprenez à connaître Debian, c'est probablement
bien. Si vous découvrez un nouveau paquet que vous voulez installer,
mettez juste le CD-ROM dans le lecteur et lancez « apt-get install »
suivi du nom du paquet.

<P>A un moment, cependant, vous voudrez commencer à le mettre à jour
avec des versions plus récentes que celles que les CD-ROM fournissent.
Cela signifie récupérer des mises à jour à partir du site web
Debian. Tout d'abord, vous devez apprendre à apt à reconnaître le site
web Debian comme sa source.

<P>Dans GMC, cherchez le fichier /etc/apt/sources.list et ouvrez le
avec Gnotepad.  Vous noterez un certain nombre de lignes de ce fichier
qui commencent par « # ». C'est un symbole conventionnel dans Linux
pour indiquer un commentaire, en d'autres mots un texte lisible par un
humain mais ignoré par la machine. Si vous habitez dans les U.S., vous
devriez enlever le « # » du début de cette ligne :

<P><tt> #deb http://http.us.debian.org/debian stable main contrib non-free </tt>

<P>Si vous habitez en dehors des U.S. vous devriez enlever le « # » du
début de cette ligne :

<P><tt> #deb http://non-us.debian.org/debian-non-US stable/non-US main contrib non-free </tt>

<P>Dans tous les cas vous pouvez maintenant ajouter « # » au début de
la ligne qui commence par « deb cdrom ».

<P>Maintenant pour installer les paquets, vous aurez besoin d'être
connecté à Internet. À part cela, cette procédure est la même :
lancez « apt-get install [paquet] ».

<P>Pour mettre à jour des paquets, il ne vous faudra que quelques
commandes. Périodiquement, vous lancerez la commande « apt-get update
».  Cela mettra à jour la base de données de votre système en
enregistrant les versions courantes des paquets. Vous pourrez ensuite
mettre à jour un paquet lorsque vous serez connecté à Internet en
lançant simplement « apt-get upgrade [paquet] ».

<P>Félicitations. Vous venez d'entrer avec succès dans la communauté
des utilisateurs de Debian.  C'est un monde riche et complexe, mais il
a beaucoup à offrir et vous avez maintenant les outils pour l'explorer
par vos propres moyens.

<hr>

<P>A propos de l'auteur : Mark Stone est le directeur des services aux
développeurs d'<A href="http://www.osdn.com";>OSDN</A>, le réseau de
développement à sources ouvertes (<i>Open Source Development
Network</i>).  Il est un utilisateur auto-proclamé de Red Hat, mais il
commence à penser que Debian pourrait satisfaire au mieux ses standards
sur la facilité d'utilisation.

<P>Cet article est mis à disposition sous les termes de la <A
href="http://www.opencontent.org/openpub/";>licence de publication
ouverte (<i>Open Publication License</i>)</A>.  Vous êtes encouragé à
le commenter et à rendre vos commentaires disponibles pour de futures
versions de cet article. Comme les logiciels, les documents servent au
mieux la communauté lorsqu'ils sont ouverts et vivants.

<P>Version: Thu, 19 Oct 2000 09:32:57am

<P>Merci à Mark Stone pour nous avoir laissé publier cet article sur
notre site web.  L'article original peut être trouvé sur <A
href="http://linux.com/firststep/installguide/debian/";>Linux.com</A>.

# The author Mark Stone <mstone@valinux.com> says:
# Please let me know any corrections that come in, or places where someone
# feels motivated to add more detail to certain parts. I'd like to see this
# guide grow and improve.


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