Nicolas Bertolissio wrote: > > Bonjour, > > [...] > > En faisant le ménage, j'ai trouvé ma dernière relecture qui trainait encore > sur mon disque, signe que nous n'étions pas tombé d'accord sur toutes mes > corrections. J'ai peut-être oublié d'envoyer la dernière, car les corrections que tu me signale ont déjà été effectuées. :) Je la joins en attaché, la dernière version. Nico. PS : Jérôme, est-ce bien la version que tu as ? Je te rappelle qu'il faut enlever la section « Comment ça marche ? » de X11, qui est vide. Je m'engage à la remplir dès que j'ai le temps :) -- Nicolas SABOURET LIMSI-CNRS, BP133, 91403 Orsay, France http://www.limsi.fr/Individu/nico
Ce document présente les spécificités liées au français pour l'utilisation d'un système Debian GNU-Linux.
Toute suggestion pour le compléter est la bienvenue. Vous pouvez
envoyer vos propositions à l'auteur de ce document
Pour plus d'information sur l'utilisation de Linux en français,
consultez le Francophones-HOWTO
(
La dernière version de ce document se trouve à l'adresse
Le fichier SGML source est disponible à l'adresse
Les applications du système Debian GNU-Linux utilisent des variables d'environnement pour connaître les préférences de l'utilisateur, et en particulier la langue qu'il utilise, la manière dont il souhaite voir afficher telle ou telle chose, etc.
Les variables qui concernent la langue de l'utilisateur (on parle
de variables de « locale ») sont les suivantes :
NB : LANGUAGE n'est pas utilisée
par tous les programmes et, lorsqu'elle l'est, chaque programme
l'utilise « à sa manière ». En général, elle surcharge
toutes les autres variables (LANG, LC_* et
LC_ALL).
L'usage sur les systèmes Unix veut que les variables LANG
et LC_* soient de la forme :
La variable LANGUAGE, quant à elle, doit être de la forme
ll:ll:ll (liste de langues séparées par « : »).
Enfin, il est possible de définir des « alias » dans le
fichier
L'exemple suivant illustre l'interaction entre LANG,
LC_* et LC_ALL :
Il suffit de définir la variable LANG pour l'ensemble du système
en remplaçant LANG=C par LANG=french dans
Ce fichier est utilisé par les interpréteurs de commandes pour définir LANG lors du « login ».
Sous Debian Woody uniquement, il faut aussi
fabriquer les locales à partir du fichier
La locale french par défaut correspond à la norme
latin-1 (ou ISO-8859-1) qui ne supporte pas le symbole
« euro ». Il faut donc modifier la définition de
french pour une locale qui le supporte, comme par exemple
les normes ISO-8859-15, ISO-10646-1 et UTF-8.
Dans ce document, par conformité avec le
La variable LANGUAGE n'est a priori pas nécessaire si
LANG a été définie et si vous n'utilisez qu'une seule langue (le
français).
Toutefois, vous pouvez ajouter LANGUAGE=fr dans
le fichier Les outils intervenant lors de l'installation du système
Debian GNU-Linux utilisent un mécanisme de
locales spécifiques, puisque le paquet
En particulier, ils n'utilisent pas les alias définis dans
La solution proposée pour l'instant consiste à appeler ces outils
en les faisant précéder de « LANG=fr ».
Par exemple :
Tomohiro KUBOTA a réalisé un paquet spécifique pour configurer
le système Debian pour les utilisateurs non anglophones.
Il s'agit du paquet
Chaque utilisateur peut configurer son environnement pour utiliser
la langue de son choix. Pour cela, il suffit d'appeler :
Et de répondre aux questions posées. Les différents fichiers de configuration sont alors modifiés pour prendre en compte les nouvelles préférences.
Remarque :
Ce paquet n'est disponible qu'à partir de la distribution Debian
Woody mais vous pouvez le recompiler à partir des sources
sous Debian Potato :
Chaque caractère est représenté dans l'ordinateur par un code
(de 7, 8 ou 16 bits selon « l'encodage » choisi). Il
faut donc définir :
Par défaut, le système Debian GNU-Linux est configuré pour un clavier anglais (lors de l'installation, vous avez cependant pu en sélectionner un autre) et l'affichage de caractères suivant la carte américaine. Il faut donc reconfigurer l'entrée et la sortie (ES).
De plus, il n'existe pas de méthode de configuration de l'ES commune
à la console et à X11 Si vous avez un clavier français, il suffit :
Si vous avez un clavier spécifique, le plus simple est peut-être
de conserver la carte clavier que vous utilisez et d'y ajouter les
composantes « Euro ». Pour cela, ajoutez /bin/loadkeys
euro.inc.gz dans le fichier
L'entrée est configurée à l'aide de l'utilitaire
Pour changer temporairement la définition du clavier, il suffit
de taper : loadkeys fr-pc (par exemple) ou le chemin
complet
(loadkeys /usr/share/keymaps/i386/azerty/fr_pc.kmap.gz).
Par défaut, le programme Il faut donc faire en sorte que, lors du démarrage,
Dans tous les cas, vous pouvez le faire à la main (en copiant
la carte souhaitée depuis La police de caractères utilisée pour la sortie est configurée
à l'aide de l'utilitaire Il faut donc modifier la police comme indiqué, en définissant
la variable SCREEN_FONT pour utiliser la table de
caractères souhaitée. Il n'est pas nécessaire, a priori,
de définir une carte de caractères pour les applications
(APP_CHARSET_MAP) ni de carte de police écran
(SCREEN_FONT_MAP).
Pour l'entrée, il faut corriger le fichier
Pour la sortie, il faut ajouter
*font:-*-*-medium-r-normal--14-*-*-*-c-*-iso8859-15
dans votre fichier Pour avoir une jolie police à l'écran, je vous recommande
d'installer le paquet Pour l'entrée, il faut corriger le fichier
Pour la sortie, comme sous Debian 2.2, il faut
installer une police iso8859-15 et définir la police par défaut
dans votre fichier Pour rester le plus proche possible de l'installation par
défaut, je vous recommande d'installer le paquet
Les autres paquets En cours de rédaction... Je prend toutes les
rustines qu'on m'offre.
Remarque : Le symbole « euro »
n'est pas accessible sous Les alias pour la carte clavier
Le lancement de X11
XkbRules, Model, Layout
Sous XF-4, pour AltGr+e
Les polices possibles (sous Potato & sous Woody)
Le problème de taille et de scalable
La solution TT (+ ajouter dans section Woody)
Le problème avec unifont
Les combinaisons de touches données ici sont celles de la table latin0 (ISO-8859-15). En effet, sur les systèmes Debian, c'est la seule qui permette (sous la console) de taper le symbole Euro, des majuscules accentuées et des « e dans l'o ».
La touche Compose pour cette table est la touche « Imprime Écran » (PrintScreen).
Il faut utiliser en touche morte :
Par exemple : AltGr + 1 puis E -> É
Voici une liste non exhaustive des combinaisons de touches
permettant d'obtenir un caractère donné de la table
latin-0 :
De plus, vous pouvez utiliser la touche windows pour passer d'une console à l'autre (tty1, puis tty2, puis tty3, etc.) ou utiliser ALT+flèche !
Les combinaisons de touches données ici sont celles de la table
ISO-8859-1 correspondant à l'option fr dans la section
Keyboard de
Il n'existe pas à ma connaissance, sous Debian, de table latin-0 pour X11. Je suis preneur de toute information.
Exemples :
Contre exemples :
Dans ces applications, vous pouvez obtenir des majuscules accentuées de manière simple : il suffit de passer en majuscule (Caps Lock), puis de taper la touche correspondant en minuscule.
Par exemple : CAPS-LOCK puis ç --> Ç
Pour l'accent circonflexe et le tréma il faut toujours utiliser
les touches mortes [touche ^] et [touche tréma]
(voir ).
NB : Les touches mortes ne marchent pas sous
Les touches mortes se comportent comme des touches vivantes et le caractère est affiché (ex. : ^ pour [touche ^])
Il faut utiliser :
Source : Manuel Xfig, section « Latin-1 Characters ».
Les applications du bureau GNOME utilisent la variable LANG
comme les autres applications du système. Le sélecteur de langue dans
Sous Debian 2.2 (Potato), le seul programme qui
« reste » en anglais est
Sous Debian Woody, cela n'est plus nécessaire : la variable LANG définie dans /etc/environment est utilisée correctement.
NB : le rétroportage de
Avertissement : Les solutions proposées ici sont valables pour KDE 2.1.2 sur Debian GNU-Linux 2.2 (Potato).
Cette section a été réalisée en collaboration avec Michel Grentzinger
KDE ne prend pas en compte correctement la variable LANG.
Il utilise son propre système de configuration pour les
« locales », qui est géré par les paquets
Vous devez donc installer le paquet Tous les outils de KDE sont maintenant configurés automatiquement
pour le français. Cependant, il est possible de « perdre »
ces préférences lors de modification de la configuration à l'aide de
l'utilitaire graphique de KDE. De plus, le gestionnaire de connexion
NB : Les applications non KDE, même lancées
depuis le bureau, utilisent toujours la variable LANG et les
tables d'entrée-sortie standards.
Pour que tout votre bureau KDE soit en français, il suffit de lancer
l'outil Configuration de KDE. Dans le sous-menu Pays et
langue du menu Personnalisation, choisissez l'onglet
Localisation qui contient trois champs :
Vous pouvez remarquer que les applications root lancées à
partir du bureau KDE d'un utilisateur normal (comme
L'outil graphique de configuration de KDE modifie le fichier
Un environnement KDE bien configuré pour le français doit donc
correspondre à un fichier Le fichier Cette limite peut être contournée en définissant LANGUAGE=fr
dans
Il suffit de se procurer une version de Netscape en français,
peu importe la plate-forme d'origine, et de copier le fichier
contenant ce dictionnaire dans le sous-répertoire
Par exemple, sous Debian 2.2r3 :
Ce fichier doit normalement s'appeler
Vous pouvez également ajouter ce dictionnaire dans
Source :
Il est accessible par « Insertion - Caractères spéciaux », dans la police StarBats : c'est le caractère tout seul en bas à droite (le n° 255).
Comme il correspond au « y tréma » dans les autres polices, il est aussi accessible par Shift+[touche ^] puis y en police StarBats !
Enfin, si vous avez installé les polices TrueTypes iso8859-15 (sous Debian Woody), vous pouvez l'avoir de manière plus classique, par la combinaison AltGr+$.
Pour poser des questions et obtenir des réponses en français concernant les problèmes que vous pouvez rencontrer lors de l'utilisation de la Debian, vous pouvez contacter la communauté francophone Debian par leur liste de diffusion :
Merci aux relecteurs de ce document pour leur aide précieuse et en particulier à J. Marant pour la mise en forme finale.
Merci à Michel Grentzinger pour la partie traitant de KDE.
Merci aux différents intervenants sur les listes « -french » qui m'ont donné les différentes solutions présentées dans ce document.