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Re: y'a quelque chose qui va pas chez Debian !



On Sat, Feb 26, 2000 at 12:04:25AM +0100, Laurent Martelli wrote:
>[..] 
> On ne peut pas exiger quoique ce soit d'une organisation bénévole
> comme Debian. 

Si l'exigence est « extérieure », effectivement elle n'a aucun droit
d'exister. Par contre, le jugement est possible.
Maintenant, l'exigence doit être interne : cela s'appelle la vertu. Une
organisation bénévole pourrait être efficace, si elle tenait compte des
réalités, en particulier humaines, à savoir la nécessité d'une _hiérarchie_,
et l'obligation pour celui qui dirige de _décider_, c'est-à-dire de
mécontenter certains.

«Toi qui par la Terreur sauvas la Liberté,
 Toi qui portes ce nom sombre : Nécessité,
 Reste seul à jamais ! Titan 93 !»

 Victor Hugo [de mémoire] ;)
 
> 
> Donc ma question est : "pourquoi suis-je emmerdé par des
> considérations d'administrateurs de gros réseaus, moi qui n'ait que 2
> machines connectées entre elles ?".

Parce qu'un réseau, cela commence à 2 machines, voire même une seule avec
l'interface loopback. Tu ne suggères pas quand même une solution à la
M$, avec un Debian/Linux workstation, et un server ? Cela : hors de
question. S'il doit y avoir des améliorations, elle profiteront à tout le
monde...

> 
> Et ma réponse est : parce que le système est mal foutu. 

Et ma réponse est : le problème est complexe, mais il faudrait sans doute
avoir le temps de tout mettre à plat pour savoir si l'on peut améliorer ce
qui existe, ou s'il faut partir sur de nouvelles bases. Les bases actuelles
ont le mérite d'exister, et elles ne sont pas totalement malsaines.

> 
> Bon sur ce, j'arrête de grogner et je retourne à mes travaux de
> compilation de l'interpreteur le plus lent de la terre qui devrait
> résoudre tout ces problèmes dès qu'il ne sera un peu plus performant. 

Mais, c'est scandaleux ! Il me concurrence ! J'ai déjà une usine à gaz en 
route : MODELE et Formel, le top du top, le nec plus ultra !

Seul petit problème, et qui illustre la difficulté de démarrer quelque chose : 
j'ai voulu commencer par traduire certains travaux de
logique mathématique d'un format... Works, en TeX, avec possibilité de 
traduire en HTML.

J'entends parler de SGML. Bon, regardons SGML. Je cherche la doc. On 
m'indique qu'il y a en, à la fois beaucoup, mais pour pas grand chose. On
tourne en rond. 
Mais ce n'est pas grave, il vaut mieux regarder XML ! Passons
donc à XML. Pour la doc, c'est copieux aussi. Mais il y a des problèmes :
Jade, machin bidule, etc... 

Je laisse tomber. TeX fait tout pour le mieux, donc je décide de repartir de
TeX, quitte à dériver le reste. LaTeX2html : bof, il faut en plus se farcir
l'apprentissage de LaTeX, se taper french, mais french n'est pas libre.
Texinfo ? L'idée n'est pas stupide du tout, mais cela reste limité.

Conclusion, après avoir perdu littéralement des mois dans un processus 
récursif infini, je touche enfin terre : TeX. Je redémarre à la racine, et
cette fois ça avance.

Pour Debian, dans mon esprit, cela sera pareil : il faut redémarrer à la 
base... pour l'organisation déjà. Et comme j'ai une idée qui me trotte dans
la tête depuis que j'ai perdu beaucoup d'énergie à essayer de m'investir
dans Debian, à faire un peu de ménage dans le BTS, pour finalement me heurter 
à quelque mainteneur installé ; puis à me faire insulter, en tant que
français, par un crétin congénital américain, et que, là aussi, j'en ai
marre de tourner en rond, je vais vous en faire part.

Mais dans un autre message, celui-ci étant déjà trop long...

A+
-- 
Thierry LARONDE <thierry.laronde@polynum.com>
website : http://www.polynum.com
/home du SDF (Site Debian Francophone) : http://www.polynum.com/debian/


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