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Debian goes international ?



Ma doléance à moi, c'est qu'on aide les traducteurs. Pour l'instant, j'ai
l'impression que l'empaquetage est une chose très précise et très balisée
dans Debian, mais que la traduction reste une tâche très artisanale et
désorganisée.

J'ai cru tomber de ma chaise quand l'actuel leader de Debian a fait un mail
sur -devel pour demander s'il y avait bien des gens qui se servaient des
locales de la libc, ou si on pouvait faire sauter...
(oui, je sais que je caricature un peu)

J'ai été déçu quand la création de la liste -l10n qui devait être dédiée à
la traduction a été refusée, sous prétexte que -i18n (dédié à
l'internationalisation, qui n'est pas pas la meme chose) a été refusée. Pour
moi, c'est comme si on fermait -qa car -devel existe. Faire des paquets et
assurer la qualité des paquets sont des notions proches, aussi.
(oui, je sais si je continu, je vais troller)


Je suis très interressé par le pts, et je pense l'utiliser pour suivre les
paquets que j'ai l'habitude de traduire. Mais est ce suffisant ? 

C'est que si on se trompe dans ses traductions, on peut créer des bogues
critiques. Il y a d'abord les contre sens, qui peuvent avoir des effets
désagréables s'ils portent sur les messages de dpkg, mais il ne faut pas
oublier les erreurs de formats. Si je traduis « Expected: "%s". » par «
J'attendais %s, %s », je suis sur que le programme va produire un beau
segfault quand on l'utilisera en demandant ces traductions...

Bien sûr, la solution à ce problème est naïve, il suffit de tester la
validité du fichier po avec les outils appropriés. Mais seuls les gens qui
s'interessent à l10n et i18n le savent, il n'y a rien à ce sujet dans la
charte (ce que les anglais noment « policy »).

Et les problèmes sont encore plus gros en ce qui concerne les templates
debconf ou la documentation...

Je voudrais donc que les traducteurs soient en association plus rapprochée
avec les développeurs des paquets (je met ici dans le meme sac dévelopement
à la source et empaquetage). De cette facon, je suis responsable de la
qualité de mes traductions de la meme facon qu'un mainteneur est responsable
de la qualité de son paquet. En cas de problème, on sait comment me joindre,
et je me dois de corriger ma connerie (ou d'arreter de prétendre etre
traducteur).

En plus, le meilleur relecteur qu'on puisse rêver, c'est un traducteur. En
général, le traducteur a déjà ouvert le source du programme une fois ou
deux, et il peut meme aider à corriger certains ptits problemes, des fois.



Donc, ce que je voudrais surtout du prochain leader Debian, c'est qu'il
annonce publiquement qu'il s'engage pour que Debian a toujours l'intention
d'être utilisable par le plus grand nombre, et que cette exigeance passe par
l'internationalisation puis par la traduction de la distribution.

Certes, il faut que ca passe apres la qualité, mais il faut que ca se fasse
et ce n'est absolument pas contradictoire.

Bye, Mt.



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