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mise a jour des pages du hurd



Bonjour,
Voici les propositions de mise à jour des pages du hurd pour relecture.
Cordialement.
#use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd --- Documentation" NOHEADER="yes"
#use wml::debian::translation-check translation="1.3"

#include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc"

<h1>Debian GNU-Hurd</h1>
<h2>Traducteurs</h2>
<ul>
<li><a href="#concept" name="TOC_concept">Concept</a></li>
<li><a href="#examples" name="TOC_examples">Exemples</a></li>
<li><a href="#actpas" name="TOC_actpas">Traducteurs passifs, traducteurs actifs</a></li>
<li><a href="#manage" name="TOC_manage">Gestion des traducteurs</a></li>
</ul>


<h3><a href="#TOC_concept" name="concept">Concept</a></h3>
<p>
Avant d'étudier en détail les traducteurs, voyons le fonctionnement d'un
système de fichiers traditionnel. Un système de fichiers est une zone
de données organisée en un arbre hiérarchique de répertoires
et de fichiers. Ces répertoires et fichiers sont désignés par une
chaîne de caractères spéciale, le <em>chemin</em>. D'autres données que
de simples fichiers ou répertoires peuvent être présents dans cet arbre:</p>
<ul><li>des liens symboliques, qui permettent de référencer un fichier depuis
d'autres endroits de l'arbre,</li>
<li>des liens physiques, qui désignent un même fichier unique depuis
plusieurs emplcements,</li>
<li>des fichiers spéciaux de périphériques, qui permettent de
communiquer avec les pilotes de périphériques du noyau,</li>
<li>des points de montage, qui permettent d'inclure d'autres systèmes
de fichiers dans l'arborescence,</li>
<li>ainsi que d'autres objets obscurs comme les fifos ou les sockets.</li></ul>
<p>
Malgré les grandes différences qui existent entre ces objets,
ils partagent certaines propriétés générales, par exemple,
ils ont tous un propriétaire et un groupe qui leur est
associé, ainsi que des droits d'accès (permissions).
Ces informations sont conservées dans des inodes. Voilà encore une
propriété partagée: chacun de ces objets a exactement un inode qui lui
est associé (à l'exception des liens physiques qui sont plusieurs à
partager le même inode). Quelques fois, l'inode contient un peu plus
d'informations. Par exemple, il peut contenir la destination d'un lien
symbolique.</p>
<p>
Cependant, ces ressemblances ne sont généralement pas exploitées dans
les implémentations, malgré une interface de programmation commune.
Tous les inodes peuvent être accédés pas des appels POSIX standards,
par exemple <code>read()</code> et <code>write()</code>. Mais pour
ajouter un nouveau type d'objet (par exemple un nouveau type de lien)
sur un noyau unix monolitique classique, il faut modifier le code
de chaque système de fichiers séparément.</p>
<p>
Avec Hurd, les choses sont différentes.
Bien sûr, lorsqu'un système de fichiers particulier (comme ext2fs)
ajoute à un object standard (comme le lien symbolique) une propriété
particulière (comme le lien rapide), Hurd l'implémente dans un serveur
de système de fichiers spécifique. Mais sa grande force est de posséder
une interface générique permettant d'ajouter de telles fonctionnalités
sans modifier le code existant.</p>
<p>
L'astuce consiste à permettre à un programme de s'insérer entre le contenu
effectif du fichier et l'utilisateur qui accède à ce fichier.
Un tel programme s'appelle un traducteur, parcequ'il est capable
de traiter et transformer des requêtes de plein de façons différentes.
En d'autres termes, un traducteur est un serveur Hurd qui implémente
l'interface de base des système de fichiers.</p>
<p>
Les traducteurs ont des propriétés très intéressantes. Vu du noyau, ce
ne sont que des processus comme les autres, qui
peuvent être lancés par n'importe quel utilisateur. Vous n'avez pas besoin
des privilèges de root pour installer ou modifier un traducteur, il
suffit des droits d'accès à l'inode auquel est rattaché ce traducteur.
De nombreux traducteurs n'ont pas besoin d'un fichier concret pour
fonctionner, il fournissent des informations par leurs propres moyens.
C'est pourquoi les informations sur les traducteurs sont associées
aux inode.</p>
<p>
Un traducteur a pour responsabilité de répondre à toutes les requêtes
de système de fichiers qui agissent sur l'inode auquel il est rattaché.
Comme il n'est pas limité aux objets habituels (lien, fichier spécial
de périphérique, etc), il est libre de retourner tout ce qui peut avoir
un sens. On pourrait immagine un traducteur qui se comporte comme un
répertoire lorsqu'on y accède par <code>cd</code> ou <code>ls</code> et
en même temps comme un fichier lorsqu'on y accède par <code>cat</code>.</p>

<h3><a href="#TOC_examples" name="examples">Exemples</a></h3>
<h4>Point de montage</h4>
<p>
Un point de montage peut être vu comme un inode avec un traducteur
spécial qui lui est rattaché. Son utilité est de traduire les opérations
de système de fichiers sur le point de montage en opérations sur
d'autres données, par exemple une autre partition.</p>
<p>
C'est en effet ainsi que les systèmes de fichiers sont implémentés sur
Hurd. Un système de fichiers est un traducteur. Ce traducteur prend en
argument un périphérique de stockage, et effectue de façon transparente
toutes les opération de système de fichiers.</p>

<h4>Fichier spécial de périphérique</h4>
<p>
Il existe de très nombreuses sortes de fichiers de périphérique, et dans un
système avec un noyau monolithique, ils sont tous gérés par le noyau
lui-même. Dans Hurd, tous les fichiers de périphérique sont gérés par des
traducteurs. Un même traducteur peut gérer de nombreux fichiers de
périphériques similaires, par exemple toutes les partitions de disques durs.
Ainsi, le nombre réel de traducteurs nécessaires est réduit. En revanche,
chaque fois qu'un fichier de périphérique est utilisé, un nouveau
thread est lancé dans le traducteur. Comme Hurd est hautement multi-thread,
cette opération n'est pas coûteuse du tout.</p>
<p>
Lorsqu'il doit accéder à du matériel, un traducteur se met à communiquer avec
le noyau pour transférer des données. Mais si aucun accès au matériel n'est
nécessaire, le noyau n'est plus du tout concerné. Par exemple,
<code>/dev/zero</code> ne nécessite aucun accès matériel, donc il est
entièrement implémenté dans l'espace utilisateur.</p>

<h4>Lien symbolique</h4>
<p>
Un lien symbolique peut être vu comme un traducteur. L'accès à un lien
symbolique lancerait le traducteur, qui ferait suivre les requêtes vers
le système de fichiers contenant le fichier vers lequel le lien pointe.</p>
<p>
Cependant, pour de meilleures performances, les systèmes de fichiers qui
ont un support natif des liens symboliques peuvent en tirer avantage
et les implémenter différemment. En interne, l'accès à un lien symbolique
ne lance pas un nouveau thread de traducteur, mais pour l'utilisateur
tout se passe comme si un traducteur passif était présent (voyez plus bas
pour une explication sur les traducteurs passifs).</p>
<p>
Comme Hurd fournit un traducteur de lien symbolique, tout serveur de
système de fichiers qui supporte les traducteurs supporte automatiquement les
liens symboliques (et les firmlinks, et les fichiers de périphériques, etc) !
Cela signifie que vous pouvez faire tourner une nouveau type de système de
fichiers très rapidement, et ajouter le support natif des liens symbolique
et d'autres fonctionnalités plus tard.</p>

<h3><a href="#TOC_actpas" name="actpas">Traducteur passif, traducteur actif</a></h3>
<p>
Il y a deux types de traducteurs, les traducteurs passifs, et les traducteurs
actifs. Ce sont réellement deux choses différentes, qu'il ne faut pas
mélanger, mais ces deux types des traducteurs sont en étroite relation.
</p>

<h4>Traducteur actif</h4>
<p>
Un traducteur actif est un processus de traducteur qui tourne, comme
expliqué plus haut. Vous pouvez ajouter ou retirer un traducteur actif
en utilisant la commande
<a href="reference-manual/hurd_7.html#SEC49"><code>settrans -a</code></a>.
L'option <code>-a</code> est nécessaire pour indiquer à
<code>settrans</code> que vous désirez agir sur un traducteur actif.</p>
<p>
La commande <code>settrans</code> prend trois catégories d'arguments.
Premièrement, les options propres à la commande
<code>settrans</code> elle-même, comme <code>-a</code> pour modifier
le traducteur actif. Ensuite, vous précisez l'inode à modifier.
Rappelez-vous qu'un traducteur est toujours rattaché à un inode dans
une hiérarchie de répertoires. Vous ne pouvez modifier qu'un seul inode
à la fois. Si vous n'indiquez pas plus d'arguments, <code>settrans</code>
essayera d'enlever le traducteur existant. L'énergie qu'il y mettra
dépend des options spécifiées (si le traducteur est en cours
d'utilisation, vous aurez un message d'erreur "device or resource busy"
à moins de forcer sa suppression).</p>
<p>
Mais si vous précisez d'autres arguments, ils seront interprétés comme
une ligne de commande de lancement du traducteur. Cela signifie que
l'argument qui suit est le nom de l'exécutable du traducteur et que
les suivants sont ses options, et non celles de la commande
<code>settrans</code>.</p>
<p>
Par exemple, pour monter une partition ext2fs, il suffit de lancer
<code>settrans -a -c /mnt /hurd/ext2fs /dev/hd2s5</code>. L'option
<code>-c</code> créera le point de montage s'il n'existe pas déjà.
Notez que ce point de montage n'est pas nécessairement un répertoire.
Pour démonter cette partition, il suffit de faire
<code>settrans -a /mnt</code>.</p>

<h4>Traducteur passif</h4>
<p>
Un traducteur passif est positionné ou modifié par la même syntaxe
que pour un traducteur actif (il suffit de retirer le <code>-a</code>),
donc tout ce qui a été dit précédemment est applicable aux traducteurs
passifs. Cependant, il y a une différence: les traducteurs passifs ne
sont pas lancés immédiatement.</p>
<p>
Cela correspond finalement au sens que vous voulez donner à un traducteur.
Vous ne voulez pas que la partition soit montée à moins d'accéder réellement
à cette partition. Vous ne voulez pas lancer le réseau tant qu'il n'y a
pas de trafic, etc.</p>
<p>
Au lieu de cela, au premier accès au traducteur passif, un traducteur
actif est lancé à partir de la ligne de commande stockée dans l'inode.
Ce mécanisme est un peu similaire à l'automounter de Linux. La différence,
c'est qu'il ne s'agit d'un petit plus à mettre en place manuellement,
mais d'une partie intégrante du système. La mise en place de traducteurs
passifs repousse donc le lancement de ces traducteurs au moment où
ils seront réellement nécessaires. Par ailleurs, si un traducteur
actif meurt pour une quelconque raison, il est relancé au premier
accès qui suit à l'inode.</p>
<p>
Il y a une autre différence: les traducteurs actifs peuvent mourir ou
se perdre. Dès qu'un traducteur est tué (par exemple, parceque la machine
est réamorcée), il est perdu pour toujours. Les traducteur passifs
sont conservés dans les inodes pendant les réamorçages jusqu'à ce que
vous les modifiez par le programme <code>settrans</code>, ou que
vous effaciez les inodes auxquels ils sont attachés. Cela signifie
que vous n'avez pas de fichier de configuration à tenir à jour pour
vos points de montage.</p>
<p>
Un dernier point: même si vous avez mis en place un traducteur passif,
vous pouvez toujours lancer un traducteur actif différent.
Ce n'est que dans le cas où aucun traducteur n'est actif au moment où
l'inode est utilisé qu'un traducteur est lancé automatiquement par le
traducteur passif.</p>

<h3><a href="#TOC_manage" name="manage">Gestion des traducteurs</a></h3>
<p>
Comme indiqué plus haut, vous pouvez utiliser
<a href="reference-manual/hurd_7.html#SEC49"><code>settrans</code></a>
pour lancer ou modifier les traducteurs passifs et actifs. Il existe de
nombreuses options pour changer le comportement de <code>settrans</code>
en cas d'erreur, ou pour conditionner son action.
Voici quelques utilisations classiques:</p>
<ul><li><code>settrans -c /mnt /hurd/ext2fs /dev/hd2s5</code> monte une
partition, et le traducteur restera permanent pendant les redémarrages.</li>
<li><code>settrans -a /mnt /hurd/ext2fs ~/dummy.fs</code> monte un
système de fichiers dans un fichier de données, et le montage
disparaîtra si le traducteur meurt.
<li><code>settrans -fg /nfs-data</code> force un traducteur à disparaître.</li>
</ul>
<p>
Vous pouvez utiliser la commande
<a href="hurd-doc-utils#showtrans"><code>showtrans</code></a>
pour voir si un traducteur est attaché à un inode. Cette commande n'affichera
cependant que le traducteur passif.</p>
<p>
Vous pouvez changer les options d'un traducteur actif (de système de
fichiers), avec la commande <code>fsysopts</code> sans le relancer.
C'est vraiment pratique. Par exemple, vous pouvez faire l'équivalent
d'un "remontage de partion en lecture seule" sous Linux en lançant
simplement <code>fsysopts /point_de_montage --readonly</code>.
Le traducteur actif changera son comportement dans la mesure du possible.
<code>fsysopts /point_de_montage</code> sans autre paramètre affiche
l'état courant du traducteur.</p>

<h4>Exemples</h4>
<p>
Je vous recommande de commencer par lire la commande <code>/bin/mount</code>,
c'est juste un petit script. Comme la mise en place de traducteurs
de systèmes de fichiers est similaire au montage de partitions, vous
pourrez ainsi facilement maitriser ce concept. Faites une image
d'un système de fichiers avec <code>dd if=/dev/zero of=dummy.fs bs=1024k
count=8; mke2fs dummy.fs</code> et montez-la avec <code>settrans -c dummy
/hurd/ext2fs `pwd`/dummy.fs</code>. Notez que le traducteur n'est pas
encore lancé, il n'y a pas de nouveau processus <code>ext2fs</code>
qui tourne (verifiez avec <code>ps Aux</code>). Vérifiez que tout est
correct en utilisant <code>showtrans</code>.</p>
<p>
Maintenant, tapez <code>ls dummy</code>, vous remarquerez un court
délai pendant que le traducteur démarre. Après cela, il n'y aura plus
de délais pour accéder à dummy. Sous Linux, on aurait dit que vous
avez automonté un système de fichiers <code>loop</code>. Vérifiez
avec <code>ps Aux</code> qu'il y a un processus <code>ext2fs dummy</code>
qui tourne. Maintenant, mettez quelques fichiers dans ce nouveau
répertoire. Essayez de passer ce système de fichier en lecture seule
avec <code>fsysopts</code>. Notez que de nouvelles tentatives d'écriture
échouent maintenant. Essayez de tuer le traducteur actif avec
<code>settrans -g</code>.</p>
<p>
Vous devriez commencer à comprendre ce qui se passe. Maintenant, rappelez-vous,
ce n'est qu'un seul serveur, le serveur Hurd ext2fs. Il existe de nombreux
autres serveurs dans le répertoire <code>/hurd</code>. Certains sont
pour des systèmes de fichiers. Certains sont nécessaires pour
des fonctionnalités des systèmes de fichiers, comme les liens.
Certains sont nécessaires pour les fichiers de périphériques. Certains
sont nécessaires pour le réseau. Imaginez que vous montez un serveur
FTP avec <code>settrans</code> et que vous téléchargez des fichiers
en utilisant simplement la commande <code>cp</code> standard. Ou bien
que vous éditez votre site web avec la commande
<code>emacs /ftp/homepage.my.server.org/index.html</code> !</p>

#use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd --- Installation" NOHEADER="yes"
#use wml::debian::translation-check translation="1.10"

#include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc"

<h1>
Debian GNU-Hurd</h1>

<h2>
Installation</h2>


<h3>
Matériel</h3>
<p>
Vérifiez le
<a href="http://www.urbanophile.com/arenn/hacking/hurd/hurd-hardware.html";>Guide
de compatibilité matérielle</a>
pour connaître quels équipements sont supportés par Hurd.
</p>

<h3>
Software</h3>

<p>
<a href="http://www.gnu.org/software/hurd/install.html";>Guide d'installation 
du Hurd</a></p>.
<p>
Il y a deux façons d'installer un système Debian GNU-Hurd. La première
rend possible l'installation directement depuis les paquets Debian, mais
vous aurez besoin de <code>dpkg</code>, le gestionnaire de paquets Debian,
pour y arriver. Cela peut être difficile si vous utilisez un autre
distribution Linux que la Debian, ou si vous n'avez pas de Linux du tout.
Il exite donc une deuxième méthode, qui utilise un fichier d'archive 
<code>tar</code>.
Après l'avoir installé, vous pouvez mettre à jour votre système avec les
dernières versions des paquets Debian en utilisant les fonctions natives.
Ces deux méthodes sont décrites plus bas.</p>

<h4>
Préparatifs communs</h4>
<p>
Pour démarrer l'installation, créez la partition Hurd avec <code>mke2fs
+-O sparse_super -o hurd /dev/PARTITION</code>, où <code>PARTITION</code> 
est la partition du disque dur que vous allez consacrer à Hurd. Notez que 
cette partition ne doit pas dépasser 1 Go pour le moment, à cause d'une 
limitation connue dans Hurd.
<p>
Ensuite, montez votre partition à un endroit sûr. J'utilise <code>/gnu</code> 
comme point de montage, principalement parce que c'est le chemin par défaut
pour la compilation croisée. Toute autre place fait aussi bien l'affaire,
de même qu'une installation sur une image disque sur un autre système
de fichiers. A partir de maintenant, je vais supposer que vous utilisez
<code>/gnu</code>. Si ce n'est pas le cas, pensez à modifier les commandes
en conséquence.
</p>

<h4>
Deux alternatives</h4>
<h5>
Installation à partir des paquets Debian</h5>
<p>
Pour installer Debian GNU-Hurd, vous devez récupérer quelques paquets
Debian et mes scripts d'installation. Téléchargez d'abord les scripts
suivants:
</p>
<ul>
<li><A HREF="extra-files/cross-install"><code>cross-install</code></A> -
Installation d'un stock de paquets pour Linux</li>
<li><A HREF="extra-files/native-install"><code>native-install</code></A> -
Configuration du nouveau système</li>
<li><A HREF="extra-files/dpkg-hurd"><code>dpkg-hurd</code></A> -
Utilisez dpkg sur la partition Hurd depuis Linux</li>
</ul>
<p>
Si vous n'avez pas une distribution Debian, vous aurez également besoin
d'un version de <code>dpkg</code> pour votre système.
</p>
<p>
Enfin, le plus important, les paquets Debian. Ils se trouvent
sur tout <A HREF="../../distrib/ftplist">miroir FTP Debian</A>, dans le
répertoire <code>debian/dists/unstable/main/binary-hurd-i386/</code>. La liste
des paquets indispensables se trouve au début du script <code>dpkg-hurd</code>.
Des récentes versions de <code>cross-install</code> offrent des 
fonctionnalités de téléchargement automatique pour vous aider. Cette option 
nécessite une connexion réseau et l'utilitaire <code>wget</code>. Sinon, vous 
pouvez les télécharger les paquets et les sauver dans un unique répertoire, 
ou dans les mêmes sous-répertoire que ceux utilisés sur le site FTP.
</p>
<p>
Maintenant, <code>cd</code> vers le répertoire contenant vos scripts et
les paquets Debian. Si vous utilisez un unique répertoire, il doit
contenir tous les fichiers. Si vous utilisez l'organisation FTP des paquets,
assurez-vous que les scripts sont en haut de l'arborescence pour qu'ils
puissent trouver les paquets dans <code>base/</code> etc.
Lancez <code>./cross-install /gnu</code>. Si tout ce passe bien, les paquets 
seront installés et les rustines seront appliquées pour régler les problèmes 
connus. Maintenant continuez avec le 
<A HREF="#reboot">Réamorçage du système</A>.
</p>

<h5>
Installation à partir du fichier d'archive <code>tar</code></h5>
<p>
De temps en temps, je dépose une image à jour du système de base
sur <code><a href="ftp://alpha.gnu.org/pub/gnu/hurd/contrib/marcus/";>
ftp://alpha.gnu.org/pub/gnu/hurd/contrib/marcus/</a></code>
Ces fichiers s'appellent <code>gnu-YYYYMMDD.tar.gz</code>, où 
<code>YYYYMMDD</code> est la date de l'image. Ils vous permettent d'installer 
Hurd même si vous n'avez jamais touché à un système Debian. Ces fichiers 
peuvent être utilisés pour installer le Hurd même si vous n'avez pas une 
version fonctionnelle du gestionnaire de paquet <code>dpkg</code>.
<p>
Téléchargez le fichier tar dont la date est la plus récente. C'est le seul
fichier dont vous aurez besoin pour avoir un système qui tourne (à part
GRUB). <code>cd /gnu</code> pour être en haut de la partition Hurd.
Maintenant, lancez l'extraction du fichier tar avec la commande
<code>tar -xpzf /quelquepart/gnu-YYYYMMDD.tar.gz</code> en utilisant le chemin
et la date corrects.</p>

<h4><A NAME="reboot">Réamorçage du système</A></h4>
<p>
Maintenant, réamorcez le système et utilisez GRUB pour amorcer la partition
Hurd. Je ne vous donne pas plus d'information sur GRUB et le plan de
nommage des partitions, vous trouvez ces informations et bien d'autres
</p>
<p>
Après le réamorçage, vous devez seulement lancer <TT>./native-install</TT>
pour terminer l'installation. Amusez-vous bien !
</p>

#use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd --- Links" NOHEADER="yes"
#use wml::debian::translation-check translation="1.7"

#include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc"

<h1>
Debian GNU-Hurd</h1>
<h2>
Liens</h2>
<p>
Il existe de nombreuses ressources sur le web à propos de Debian GNU/Hurd
et des projets qui tournent autour. Si vous en trouvez d'autres ou si
certaines informations sur cette page sont incorrectes, faites-le moi savoir.
Notez que la plupart des liens de cette page pointent sur des domaines hors
de Debian, et ni Debian, ni SPI, ni l'auteur de cette page n'est responsable
de leurs contenus.</p>

<p>
Il existe une autre <a
href="http://debian.fmi.uni-sofia.bg/~ogi/hurd/";>page de liens</a> créée par
Ognyan Kulev qui est plus dynamique et qui inclut beaucoup de petits projets 
liés au Hurd.
</p>

<ul>
<li>
Debian
<ul>
<li>
<A href="$(HOME)/">Page de départ de Debian</A></li>
<li>
<A href="../">Portages de Debian</A> vers d'autres architectures</li>
<li>
<A href="./">Debian GNU/Hurd</A></li>
<li>
<A href="$(HOME)/distrib/ftplist">Serveurs FTP Debian</A> pour télécharger 
les logiciels Debian</li>
<li>
<A href="http://lists.debian.org/debian-hurd/";>Archives des listes Debian</A> 
où vous pouvez faire des recherches et naviguer dans les listes de discussion 
de Debian GNU/Hurd</li></ul>

<li>
GNU-Hurd

<ul>
<li>
<A href="http://www.gnu.org/";>Page de départ de GNU</A></li>
<li>
<A HREF="http://www.gnu.org/software/hurd/hurd.html";>Site web officiel de 
Hurd</A> par GNU. Il y a aussi de nombreux liens sur ces pages qui ne sont 
pas reproduits ici. 
<li>
<A href="http://www.gnu.org/software/devel.html";>Ressources de développement 
GNU</A> donne des informations sur les accès par CVS anonyme aux logiciels 
Hurd, sur les listes de discussion, le serveur FTP, etc.
<li>
<a href="http://www.urbanophile.com/arenn/hacking/hurd/hurd-hardware.html";>
Guide de compatibilité matérielle</a></li></ul>

<li>
GRUB

<ul>
<li>
<A href="http://www.uruk.org/grub/";>GRUB</A>, qui est un chargeur d'amorçage 
écrit par Erich Boleyn.</li>
<li>
Gordon Matzigkeit et son équipe travaillent beaucoup sur GRUB : allez voir la 
<a href="http://www.gnu.org/software/grub/grub.html";>page web GNU Grub</a>.
Il y a aussi une <a href="hurd-contact#bug-grub">liste de discussion</a> dont 
le sujet est le développement de GNU Grub.</li>
</ul>
<li>
Micronoyaux
<ul>
<li>
<A href="http://www.cs.utah.edu/flux/mach4/html/Mach4-proj.html";>Mach 4</A>, 
la version de Mach par l'universite de l'Utah, sur laquelle GNU Mach est 
basée.</li>
<li>
<A HREF="http://www.cs.cmu.edu/afs/cs.cmu.edu/project/mach/public/www/mach.html";>Page du projet informatique Mach de CMU</A>, l'origine de Mach. Allez-y si 
vous êtes intéressé par GNU Mach, elle contient toute la documentation 
bas-niveau pour les bricoleurs de noyaux.</li>
<li>
<a href="http://www.cs.utah.edu/flux/";>Flux</a>, un autre micronoyau.</li>
<li>
<a href="http://www.cs.utah.edu/flux/oskit/";>OSKit</a>, une couche complète 
d'abstraction de noyau avec plusieurs pilotes de périphériques créé par le 
projet Flux.</li>
<li>
<A href="http://www.cs.utah.edu/flux/";>Flex</A>, le successeur de Mach 4</li>
<li>
<A HREF="http://os.inf.tu-dresden.de/L4/";>L4</A>, un micronoyau pour 
puristes</li>
<li>
<A HREF="http://os.inf.tu-dresden.de/fiasco/";>Fiasco</A>, un clone de L4</li>

<li>
<a href="ftp://ftp.cse.ucsc.edu/pub/comp.os.research/93/93-03-14-17-09.47.gz";>
Archives</a> du groupe de discussions du comp.os.research et leur
<a href="http://www.best.com/~bos/os-faq/FAQ-1.html";>FAQ</a>.
</ul>

<li>
Pages web personnelles
<ul>
<li>
<a href="http://hurd.zugzug.com/";>Jeff Bailey</a> fait fonctionner un serveur 
web avec le Hurd, donc si vous voulez voir le Hurd en action, suivez le lien 
et allez le voir. Le serveur abrite la documentation et d'autres 
informations.</li>

<li>
<A href="http://duff.kuicr.kyoto-u.ac.jp/~okuji/";>OKUJI Yoshinori</A> 
travaille actuellement sur GRUB et GNU Mach, et a (entre autres) des liens 
intéressants sur les micronoyaux sur sa page.</li>
<li>
<A href="http://f77.nop.or.jp/";>UCHIYAMA Yasushi</A> a fait fonctionner 
XFree86 sur Hurd et a travaillé sur le support SMP de GNU Mach.</li>
<li>
<A HREF="http://www.lares.dti.ne.jp/~jargon/";>YAMASHITA</A> travaille sur la 
documentation de Hurd en japonnais, aussi bien des traductions de documents 
existants que de nouveaux document.</li>
<li>
<A HREF="http://www.cs.pdx.edu/~trent/";>Trent</A> possède quelques éléments 
anciens mais intéressants sur le Hurd.</li>
<li>
<a href="http://www.tamacom.com/tour/hurd/index.html";>Une interface web 
accessible</a> pour l'arbre du source Hurd. Vous pouvez rechercher des 
fonctions, par exemple.
</ul>
</ul>
#use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd -- News" NOHEADER="yes"
#use wml::debian::translation-check translation="1.4"

#include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc"

<h1>Nouvelles sur Debian GNU-Hurd</h1>

<h3><:=spokendate ("15-12-2001"):></h3>

<p>Les images CD H2 sont maintenant disponibles. Veuillez aller voir la
<A HREF="./hurd-cd">page CD Hurd</a> pour de plus amples informations.</p>

<h3><:=spokendate ("11-11-2001"):></h3>

<p>Les images CD H1 sont maintenant disponibles. Veuillez aller voir la 
<A HREF="./hurd-cd">page CD du Hurd</a> pour de plus amples informations.</p>

<h3><:=spokendate ("05-10-2001"):></h3>

<p>Les images de CD G1 sont maintenant disponibles. Veuillez aller voir la
<A HREF="./hurd-cd">page CD du Hurd</a> pour de plus amples informations.</p>

<h3><:=spokendate ("07-08-2001"):></h3>

<p>Nous avons aujourd'hui dépassé les 40 % dans les 
<a href="http://buildd.debian.org/stats/graph.png";>statistiques sur la mise 
à jour des paquets</a> par architecture.</p>

<h3><:=spokendate ("31-07-2001"):></h3>

<p>Les images CD F3 sont maintenant disponibles. Veuillez aller voir la
<A HREF="./hurd-cd">page CD du Hurd</a> pour de plus amples informations.</p>

<h3><:=spokendate ("12-07-2001"):></h3>

<p>Marcus Brinkmann a rendu disponible sa présentation sur le hurd. Elle est 
actuellement disponible sur :</p>
<a href="http://www.marcus-brinkmann.de/talks.en.html";>http://www.marcus-brinkmann.de/talks.en.html</a>

<h3><:=spokendate ("01-11-2001"):></h3>

<p>
Nettoyage de quelques rapports de bogue qui sont maintenant fermés. Le
nombre de paquets va maintenant augmenter, en plus de ceux de ces
derniers jours (inetutils, grub, man-db, hostname qui arrive, mtools,
...). Tous ceux-là compilent mainteant tel quels, ce qui est une bonne
chose. L'ensemble des paquets de base semble se stabiliser doucement.
</p>

<h3><:=spokendate ("29-09-2001"):></h3>

<p>
Il existe maintenant des <a
href="ftp://alpha.gnu.org/gnu/hurd/contrib/marcus/";>patchs pour intégrer
les gestionnaires de périphériques de type caractère de Linux dans GNU
Mach</a>. Ces patchs sont très expérimentaux, et le gestionnaire
<code>tty</code> ne marche pas très bien avec le traducteur
<code>term</code>, mais ça avance, et nous espérons pouvoir fournir des
binaires prochainement. Notez que cela permettra à Hurd de récupérer la
console Linux (y compris les consoles virtuelles et couleur), ainsi que
des gestionnaires pour des souris non standard et d'autres gestionnaires
série.</p>

<p>
D'aucuns s'inquiètent de la taille de GNU Mach, et de son intégration
dans Linux. Notez que nous ne cherchons qu'une solution temporaire,
d'ici à la reconception de l'interface de gestionnaires de GNU Mach
(ou l'utilisation d'un autre micronoyau). Le micronoyau n'est pas
aussi important que les serveurs Hurd qui tournent dessus.
</p>

<p>
Côté paquets, nous avons maintenant un paquet <code>shadow</code> (qui
produit <code>passwd</code>) (Merci, BenC!). De plus,
<code>man-db</code> devrait maintenant fonctionner tel quel, y compris
avec des noms de fichier longs, mais je n'ai pas vérifié les autres
modifications.  Petit à petit, la section de base commence à prendre
forme. Torin a appliqué mon patch pour <code>perl</code>, et cela fait
un paquet de plus que je dois vérfier pour voir s'il est définitivement
finalisé.</P>

<h3><:=spokendate ("31-08-1999"):></h3>

<p>
<code>debianutils 1.12</code> compile maintenant sans modification.</p>

<h3><:=spokendate ("05-08-1999"):></h3>

<p>
Les sources NMU de <code>passwd</code> (<code>shadow</code>) devraient
corriger tous les problèmes restant dans ce paquet.  Avec ces modifications,
l'installation devrait se faire plus en douceur.</p>

<h3><:=spokendate ("27-07-1999"):></h3>

<p>
Les nouveaux paquets du coeur du système sont maintenant terminés.
Hurd a une nouvelle méthode d'amorçage (pour la partie qui suit le
lancement de init, cf <code>/libexec/runsystem</code>).
Ce changement était nécessaire pour le paquet <code>sysvinit</code>, qui est
presque terminé. Une petite bogue corrigée dans GNU
Lib C et une autre dans GNU Mach. L'autodetection de toutes les cartes
réseau devrait maintenant fonctionner, mais peut-être qu'il faudra
encore ajuster un peu son ordonancement (3c5x9 avant 3c59x).</p>

<h3><:=spokendate ("22-07-1999"):></h3>
<p>
<code>cpio 2.4.2-25</code> corrige les derniers problèmes de compatibilité
Hurd, et peut maintenant être compilé tel quel. Merci Brian!</p>

<h3><:=spokendate ("05-07-1999"):></h3>
<P>
Les patchs pour Perl 5.005.03 ont été envoyés au responsable. Le code
original était déjà corrigé (merci, Mark!), mais les scripts du paquet
Debian étaient spécifiques à Linux.
</P>
#use wml::debian::template title="Debian GNU/Hurd" NOHEADER="yes"
#use wml::debian::translation-check translation="1.5"

#include "$(ENGLISHDIR)/ports/hurd/menu.inc"

<h1>
Debian GNU-Hurd</h1>
<h2>
Introduction</h2>
<p>
Le <a href="http://www.gnu.org/software/hurd/hurd.html";>Hurd</a> est un
ensemble de traducteurs s'appuyant sur le micronoyau GNU Mach.
Ensemble, ils forment la base du système d'exploitation
<a href="http://www.gnu.org/";>GNU</a>.
</p>

<p> 
Actuellement, Debian n'est disponible que pour Linux. Mais avec Debian
GNU-Hurd, nous avons aussi commencé à fournir le Hurd en tant que
plate-forme de développement. Debian GNU-Hurd n'est pas encore
officiellement sorti, et ne sortira pas avant quelques temps.  </p>

<h2>
Développement</h2>

<p> 
Le Hurd est en cours de <a href="hurd-devel">développement actif</a> et
n'atteint pas les performances et la stabilité que vous pourriez attendre
d'un système en production. De plus, le nombre de paquets Debian portés
pour le Hurd ne représente qu'une fraction d'une distribution Debian
complète (environ 25 %). Il y a encore beaucoup de travail à accomplir avant
que nous puissions sortir une version officielle.  </p>

<p> 
D'ici là, vous pouvez participer au développement.  Suivant votre
expérience et votre temps disponible, vous pouvez nous aider de plein de
façons différentes.  Par exemple, nous avons besoin de développeurs C
expérimentés pour le développement et l'écriture de nouvelles
fonctionnalités, nous avons aussi besoin de développeurs C pour corriger
les bogues ou tracer les problèmes. Si vous n'avez pas beaucoup
d'expérience en programmation C, vous pouvez quand même apporter votre
aide : soit en testant les logiciels existants et en remontant les bogues,
soit en essayant de compiler de nouveaux logiciels que vous connaissez
bien. L'écriture de documentation est également importante, ainsi que la
maintenance des pages web.  </p>

<h2>
Comment puis-je participer ?</h2>
<p>
Pour développer dans Hurd, vous devriez commencer par
<a href="hurd-install">installer Hurd</a>, et vous y habituer.
De plus, vous pouvez vous inscrire sur la
<a href="hurd-contact">liste de discussion</a> et vous faire une idée
de l'état du développement. Offrez votre aide, et nous vous dirons
ce qui manque. Il existe également de nombreuses
<a href="hurd-devel-tasks">listes de tâches</a>.
</p>

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