Les relectures
Les relecteurs jouent un rôle primordial dans notre organisation. C'est
un fait établi que la langue française est pleine de pièges et que tout
texte traduit doit être relu. Si vous êtes nouveau venu parmi nous,
relire les différents documents offerts en traduction sur la liste
nous sera très utile, et vous permettra de vous
acclimater à notre mode de fonctionnement en douceur. Mais même après
cette acclimatation, si vous en avez les moyens, continuez à relire. Il
en va de la qualité générale de la traduction.
Tout message envoyé à la liste marqué d'un
[rfr] contient un
document à relire. Même si vous n'avez pas le temps de relire un
document en entier, n'hésitez pas à envoyer des relectures
partielles.
Une relecture consiste à améliorer le document que le traducteur
propose. Pour cela, il existe plusieurs approches :
- La première approche consiste à relire tout simplement le texte et
essayer de le comprendre. Même si vous ne saisissez pas tout le côté
technique de certains documents, le texte doit être simple, au moins
du point de vue du français. Si ce n'est pas le cas, signalez-le au
traducteur. Essayez d'être le plus précis possible car cette approche
est très personnelle.
- La seconde approche nécessite des connaissances élémentaires en
orthographe et en grammaire. Il suffit de relire la traduction en
essayant de ne s'attarder que sur la forme, et non plus le fond. La
meilleure méthode consiste d'ailleurs à relire sans essayer de
comprendre. Cela donne de très bons résultats. Ce nettoyage donne au
document un vernis de propreté et de « fini ».
- La troisième approche est basée sur la qualité du français de la
traduction. On s'arrête ici sur des détails de finition : traque des
faux-amis, des traductions trop fidèles au texte d'origine, des
maladresses de style, etc... Cette méthode demande une certaine
connaissance de la langue française et des difficultés de la
traduction.
- Enfin, la dernière méthode consiste à relire le texte avec l'original
à côté de façon à s'assurer de la qualité et de la fidélité de la
traduction. Cela demande bien entendu autant d'aisance dans la langue
anglaise que dans celle de Molière.
En fonction de vos capacités et motivations, concentrez-vous sur tout
ou une partie de ces points.
Voici la procédure habituellement suivie par les relecteurs. Ce n'est ni
la seule façon de faire, ni une règle absolue, mais une recette qui a fait
ses preuves. Il vous faut donc :
- attendre un courriel marqué d'un [rfr]
dans le sujet ;
- sauvegarder le fichier attaché ;
- faire une copie du fichier pour pouvoir afficher plus tard la
différence entre le fichier original et le fichier corrigé ;
- relire le fichier que vous avez sauvegardé avec votre éditeur de
texte préféré pour faire toutes les corrections qui vous semblent
nécessaires ;
- faire diff -u fichier.orig fichier.relu >
fichier.diff ; diff est un utilitaire Unix
qui permet d'extraire avec l'option -u les différences entre
deux fichiers. On redirige le tout vers un nouveau fichier (ici,
fichier.diff). Éditez ce fichier et vous comprendrez vite...
L'intérêt est qu'il permet au responsable de la traduction d'appliquer
rapidement les modifications et que l'envoi du fichier est allégé
(on ne renvoie que les modifications et non tout le texte modifié) ;
- répondre au message de demande de relecture en attachant le
fichier.diff, de préférence sur la liste, avec éventuellement
des commentaires pour aider le traducteur à comprendre vos choix. Si vous
n'avez plus le courriel demandant la relecture, mettez un titre explicite
pour que le responsable de traduction sache bien que cela lui est
destiné.
Facile, non ?