Avant de commencer la traduction du document à proprement parler, il convient toujours de s'assurer que personne d'autre ne travaille déjà dessus. Pour cela, il faut poster sur la liste un message dont le titre commence par [itt] indiquant ce que vous avez l'intention de faire. S'il n'y a pas de réaction au bout d'un certain temps (de un à trois jours en fonction de l'importance du document), c'est que personne ne traduit encore ce texte, et vous pouvez vous lancer.
Après la traduction, et avant de publier vraiment le fruit de votre travail, il faut le poster sur la liste avec un message dont le titre commence par [rfr] pour relecture. Le document doit être posté tel quel en attaché. Il serait aussi pratique de positionner le type MIME en text/plain avec un encodage favorisant une intervention directe comme le 8 bits (évitez l'uuencodage si possible). Si vous êtes sous Linux, créez un fichier $HOME/.mime.types contenant text/plain wml diff patch devrait suffire.
Les relecteurs vont vous envoyer, soit en privé, soit sur la liste, des suggestions de correction sous la forme de rustine (patch) ou autre. Pendant un jour ou deux, vous collectez les commentaires des différents relecteurs ; si vous êtes d'accord avec les corrections proposées, vous les incorporez. En cas de désaccord avec un relecteur, vous devez essayer de trouver une solution avec lui. Vous ne pouvez pas simplement ignorer son travail et passer à autre chose. Ça prend un peu de temps, mais on n'est pas pressés ! Si vous ne parvenez pas à trouver un compromis avec lui, demandez un arbitrage sur la liste.
Si vous ne recevez que peu de relectures, vous postez le document corrigé dans un message dont le titre commence par [lcfc] pour que chacun puisse voir la version finale. Si vous avez reçu de nombreuses relectures, ou si le document original a changé pendant le cycle de relecture, vous pouvez poster la nouvelle version avec un titre commençant par [rfr2] pour l'indiquer.
Traduire est une chose, mais si les utilisateurs ne peuvent pas trouver le document traduit, cela ne sert à rien. Chaque sous-projet a des contraintes techniques différentes imposant des méthodes de publication différentes. Référez-vous à la page de chaque sous-projet pour plus de détails.
Debian est continuellement en mouvement, et contrairement à ce qu'on pourrait penser, le plus difficile n'est pas de traduire ou de relire un document, mais de s'assurer que la traduction est à jour, et la modifier quand ce n'est plus le cas. Certains sous-projets ont mis en place des mécanismes de notification automatique pour cela, mais pas tous. Dans tous les cas, si vous ne souhaitez plus maintenir une traduction, il est très important que vous le signaliez publiquement afin que d'autres puissent prendre la relève.
Tous les textes et fichiers à manipuler sont des fichiers ASCII ou encodés en iso-latin (1 ou 15). Un éditeur de textes est donc largement suffisant (nous vous laissons le choix), même si pour certains sous-projets il est préférable d'utiliser un outil dédié.
S'il vous arrivait de mal encoder un fichier (en général, utiliser utf-8 au lieu de iso-8859-1 ou iso-8859-15), le programme iconv vous évitera bien du travail de correction. Pour l'utiliser, entrez simplement iconv -f utf-8 -t iso-8859-15 fichier_en_utf8 > nouveau_fichier. Le fichier nouveau_fichier sera le fichier à envoyer. Renommez-le correctement avant de le faire.
La typographie française est bien plus difficile qu'elle n'en a l'air. Une page résume l'ensemble des règles typographiques de base.
Bien que l'on doive bien sûr parler de Debian GNU/Linux, et ne pas faire précéder Debian d'un quelconque article défini ou non, on accordera les participes passés ainsi que les adjectifs qualifiant Debian au féminin, faisant ainsi par défaut de Debian une entité féminine.
Même si cela semble une évidence, il est toujours bon de le rappeler : toute traduction doit, avant d'être envoyée, être analysée par un correcteur orthographique. Les programmes ispell et aspell sont fournis avec votre distribution Debian GNU/Linux. Ces programmes sont très facile à installer et à configurer pour le français afin d'éliminer un maximum de fautes d'orthographe.
D'autres outils sont présents dans Debian pour aider le traducteur. On citera par exemple acheck (et bien sûr acheck-rules-fr).